Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 113 J'aime
  • 4 Commentaires

L'année des méduses

Chapitre 6

Voyeur / Exhibition
Voilà une sacrée surprise ! L’un des deux hommes qui nous ont suivi un long moment et qui ont admiré nos ébats, jusqu’à jouir sur les fesses de Chris, n’est autre que Jeff, le propriétaire du camping naturiste. Chris est mortifiée de honte et se cache le visage dans ses mains.
— Re-bonjour, Jeff.— Re-bonjour, César.
Je me rends compte que je n’aurais pas dû ignorer l’impression de ma quinqua : celle d’être étrangement observée.
— Pffff. Re-bonjour, Jean-François, dit Chris en reprenant contenance.
Elle descend de sur moi et s’assoit à côté. Je peux mieux voir nos amis. Le premier est plutôt jeune, la trentaine, un peu trapu. Il nous regarde bizarrement. Il se sent probablement de trop au milieu de gens qui se connaissent.
— Bon... Merci, bonne journée, dit-il en s’éclipsant lentement.
Jeff est là, le sourire éclatant et relativement à l’aise. Les poings sur les hanches, il nous toise avec un regard dubitatif ou intéressé, je ne sais pas trop. Je remarque que, d’en-dessous, son sexe est de belle taille. Un peu de sperme en tombe par goutte à goutte. A côté, Chris a la main sur les yeux, comme une visière, n’osant pas affronter le regard de Jeff.
— Christine-Anne, je ne m’attendais pas à ça de votre part.— Oh, je pense que vous pouvez m’appeler Chris, maintenant, répond-elle toujours très embêtée.— Je suppose en effet. Si vous m’appelez Jeff, lui rétorque-t-il, un peu troublé par la situation.— Vous ne travaillez pas ? demande-je.— En arrière-saison, j’arrive à me poser une petite heure en début d’après-midi et pas tous les jours encore. Généralement, je prends le soleil à ma maison mais je viens parfois sur la plage.— Vous nous avez vu passer ?— Oui, César.— Je comprends mieux l’impression d’être observée que j’ai eu. Je suppose que mon subconscient vous a repéré, indique Chris, les yeux toujours fuyants.— Sans doute. Moi j’ai été très surpris de vous voir venir sur cette partie de plage, même si je commençais à me demander si ce n’était ici que vous vous étiez rencontré. Je vous ai suivi mais j’ai d’abord pensé que vous alliez juste vous contenter d’être plus intimes, voire de pousser un peu les caresses.— Du coup, vous avez été étonné de nous voir nous enfoncer dans le bois.
— Pour sûr, jeune homme. D’autant que Chris s’était présentée comme débutante en naturisme...— C’est bien le cas, j’ai trouvé en César un partenaire de confiance pour faire certaines découvertes.— J’ai pu le constater. Même si vous avez pris des initiatives, lui répond Jeff.— Je... Oui, c’est vrai. Le plaisir était exceptionnel et m’a incité à prendre les choses en main. En toute discrétion, comme je le croyais.— Pour ça, vous n’avez rien à craindre de moi. Mais pardonnez-moi, car je comprends que vous n’aviez pas vu que c’était moi.— Oh, non, ne vous excusez pas, lui demande Chris, chamboulée.— Vous venez aussi ici ?
Ma supposition est accueillie par un hochement de tête. Jeff nous indique qu’il lui arrive de lier plus intimement connaissance avec certains clients, hors saison. Où de venir dans cet endroit quand l’envie lui prend.
— Et madame, vous accompagne aussi ?— Il n’y a plus de madame depuis quelques années.— Oh, je suis navré.— César ! Elle n’est pas décédée, elle a juste divorcé ! me taquine le propriétaire.
Chris en sourit aussi. La situation est plus détendue même si ma chère quinqua détourne les yeux de Jeff encore souvent. Cette pudeur me surprend car, assise en tailleur, elle ne cache rien de son sexe où se mélangent les trois spermes. Comme une enfant qui ferme les yeux, elle semble penser que cela suffit à se cacher complètement.
— Allez, je vous laisse. Je me suis trop attardé ici, même si c’était très agréable.— A plus tard peut-être, dis-je.— Bonne journée, ajoute Chris.
Jeff nous quitte après un dernier salut. Nous le regardons partir, se dirigeant vers la mer. Nous nous relevons aussi pour retourner à nos serviettes. Nous l’apercevons se baigner rapidement avant de prendre la direction de la partie classique de la plage.
— Un brin de toilette ne serait pas inutile, constate Chris.
Je vois qu’en effet c’est nécessaire. Son postérieur est maculé de sperme, l’intérieur de ses cuisses n’est pas mieux. J’ai moi-même les testicules bien poisseux, Jeff a bien visé le con de Chris mais j’étais sur la trajectoire. Nous entrons dans l’eau et nous rinçons chacun de notre côté. Je sens ma quinqua un peu perdue. Elle regarde le large, le bois, la plage. Assez peu ma petite personne. Je pense qu’elle est choquée par ce qu’elle a osé faire. Je ne sais quoi lui dire, je veux m’approcher pour au moins l’enlacer. Mais Chris se met à flotter sur le dos en fixant le ciel bleu. J’ai juste le temps de voir un regard vide avant qu’elle ne s’éloigne de moi.
Il est clair que nous sommes allés trop loin pour elle. Je pensais vivre de belles choses jusqu’à lundi matin mais ça va tourner court. Tant pis, ça aura été bien quand même. Je n’ai plus qu’à récupérer ma bagnole et rentrer. Je vais d’ailleurs y aller à pied ou faire du stop jusqu’au garage. Je ne me vois pas lui demander de m’y conduire. Chris revient par quelques mouvements de brasse paresseux. Elle passe devant moi et me dit :
— Venez.
Je suis étonné par son ton calme et posé. Elle a pris le temps de réfléchir et de prendre une décision. Laquelle ? Je me demande. Moi j’aurais sans doute réagi trop impulsivement. Sa maturité lui a permis de prendre du recul. Je suis toujours planté dans l’eau quand elle se tourne à moitié vers moi :
— Alors ? Vous venez ?
Son léger sourire me redonne un espoir de fou que cela ne soit pas terminé. Je m’élance et la rattrape au moment où elle a les pieds au sec.
— Ça va ?— Oui, César. Allons nous sécher. Après il sera probablement temps de retrouver votre véhicule.
Mes espoirs s’envolent d’un coup. Chris marche quelques mètres devant moi. Je grave dans ma mémoire chaque courbe de ce corps nu, mature et sensuel. Ma quinqua s’agenouille et fouille son sac pour en extirper sa montre.
— Parfait, nous avons un peu de temps devant nous.
Et la voilà qui s’allonge sur le dos en chaussant ses lunettes de soleil. De sa main, elle tapote ma serviette pour m’inciter à m’installer aussi. Je m’y plie et m’allonge sur le ventre de sorte de pouvoir facilement regarder Chris tout en lui parlant.
— Chris. Vous vous êtes un peu isolée dans l’eau. Vous aviez besoin de réfléchir ?— Oui, en effet. Mon esprit était pour le moins perturbé.— Je suis navré si cela vous a choqué finalement. J’ai pensé vous accompagner au mieux de ce que vous vouliez. Mais j’ai pensé à mes désirs en vous laissant aller aussi loin.— Choquée ? Un peu. Tourneboulée est plus approprié. J’ai découvert ce monde qu’hier je n’avais fait qu’épier. J’y ai même apporté ma petite pierre.
Chris se redresse sur un coude, son visage plus très loin du mien.
— Mais la chute de cette petite pierre a déclenché toute une avalanche. Non, ne vous faites pas pour moi, César. Elle a plutôt déblayé le terrain.
Et moi par la même occasion ? Je veux croire que non car je suis plus que sous le charme de cette femme plus âgée que ma mère. Oui, je suis en train de tomber amoureux d’elle.
— Chris, vous allez me ramener à ma voiture. Et après ? Je repars ? demande-je les larmes aux yeux.— Oui mais lundi si vous le voulez toujours.— Bien sûr !— J’en suis heureuse, César.— Moi aussi. Chris, je crois que... je vous...
Mais ma quinqua me pose un doigt sur la bouche pour m’empêcher de terminer ma déclaration.
— Allons, César. On ne dit pas ces choses à une dame aussi rapidement.
Je suis déçu mais pas désespéré. J’entrevois la possibilité de pouvoir lui dire d’ici lundi. Ma quinqua d’amour remplace son doigt par ses lèvres pour m’offrir un tendre baiser. Je suis encore dans les nuages quand elle me dit :
— César. Je crois que vous avez eu peur que je veuille vous congédier.— Oui, en effet.— J’ai pu l’envisager un instant en me baignant. J’ai envie que vous restiez près de moi. Comme je vous l’ai dit une avalanche a chamboulé mon esprit. Je pensais aller vivre en Belgique au plus près de ma fille. Mais je pense que c’est une mauvaise idée. Elle est maintenant en premier lieu une mère de famille. Elle n’a pas besoin d’avoir la sienne sur le dos.
Chris enchaîne les confidences en me disant qu’elle va de toute façon s’éloigner de là où elle vit, sans forcément quitter Paris. Elle pense embarquer avec elle son amie Philippine qui commence à tourner en rond. Elle veut aussi reprendre une activité dans une association d’aide aux plus démunis. Bref, je sens qu’elle se projette dans une nouvelle vie.
— Mais j’ai surtout pensé à ce qu’il vient de se passer.— Dans le bois ?— Oui.— Vous êtes restée longtemps les yeux fermés et à détourner le visage.— Je voulais offrir quelque chose tout en ayant peur de voir ce que pourraient faire ces hommes.— Vous m’avez déjà vu faire la même chose.— Oui mais là c’était de parfaits inconnus, ça aurait dû l’être.— C’est vrai. Et ça vous gênait ?— Un peu. Mais maintenant je me sens un peu frustrée. Quand j’ai senti le sperme du premier atterrir ses mes fesses, j’ai joui immédiatement en l’imaginant faire. César, je regrette de ne pas avoir regardé, de ne pas avoir eu d’échanges de regards avec eux.
Me voilà sur le cul. Ma quinqua me surprend carrément. Je suis tellement médusé que je ne sais quoi lui répondre.
— Je vois choque, César ?— Euh, non. Je suis surpris...
Je n’ai pas le loisir de poursuivre. Une notification sur mon téléphone m’indique que j’ai reçu un texto. Je regarde : c’est le garage qui me prévient que la voiture est réparée.
— Allons chercher votre carrosse, me dit Chris qui a vu le contenu du message.
Elle attrape son large chapeau et s’en coiffe. Elle replie sa serviette et la range dans son sac. Je mets la mienne sur mon épaule et nous repartons. Chris se colle à moi et prend ma main. Nous continuons vers le camping où nous ne croisons personne. Sur la terrasse du mobile-home, Chris sort la clé et l’insère dans la serrure. Avant de la tourner, c’est vers moi qu’elle se tourne pour m’offrir un baiser plein de sensualité et de luxure.
Je m’étonne qu’elle me fasse plus qu’un simple smack ainsi à découvert. Sa langue fouille ma cavité buccale avec rage ; la mienne essaye de rendre coup pour coup. Dans ce genre de situation, je caresse ma partenaire d’habitude. Mais Chris, je ne crois pas qu’elle le veuille. Je me trompe car c’est elle qui pose ses mains sur moi : ma poitrine, mes fesses et même mon sexe. Si c’est là qu’elle veut aller : allons-y !
Je la pelote sans vergogne. Ses seins, ses fesses et, surtout, son sexe sont l’objet de mes attentions. Ma quinqua gémit et soupire de plaisir. Je me manifeste aussi bruyamment qu’elle. J’entends une voiturette électrique passer dans mon dos. Chris le sait peut-être mais s’en fiche royalement. Néanmoins elle cesse notre baiser pour entrer dans le mobile-home. Moi j’ai la queue raide comme un piquet et ma quinqua d’amour est moite comme un hammam.
Je pense que nous allons poursuivre sur notre lancée mais Chris m’invite à me glisser sous la douche, seul. En sortant de la petite salle d’eau, je vois qu’elle a préparé la seconde robe quelle a essayée et achetée ce matin.
— César, pouvez-vous mettre le pantalon et un des polos achetés ce matin ? Je voudrais dîner à l’extérieur ce soir. Ne vous inquiétez pas, c’est moi qui invite.
Chris a une façon douce mais ferme d’annoncer les choses qu’il m’est impossible de refuser.
— Euh, bien sûr...
Avec un sourire bienveillant, elle passe devant moi, me colle une bise sur la joue en caressant l’autre de la main ; avant d’entrer dans la salle d’eau.Ce n’est que quand j’entends l’eau couler que je me décide à bouger. Comme ma tenue est toute désignée, je ne mets pas longtemps à enfiler le pantalon et le polo que j’avais déjà mis aujourd’hui, toujours pas de sous-vêtements. Les mocassins sont vraiment confortables et plutôt sympa finalement, j’aurais pu en avoir bien avant. J’essaye d’arranger ma nouvelle coupe de cheveux qui me donne quelques années de plus. Je me rends compte qu’habillés ainsi, la différence d’âge entre Chris et moi s’atténue. Ma partenaire sort de la salle d’eau et me regarde d’un œil approbateur. Elle arrange une mèche sur mon front puis m’expulse de la chambre.
Après quelques minutes, Chris ressort de là. Elle est parfaite : élégante, rajeunie et moderne. Elle a pris soin de se coiffer comme on lui a montré le matin. C’est un petit peu moins bien mais avec l’habitude elle sera capable de faire aussi bien. Chris me demande si elle me plait. Mon sourire en dit long mais je pense que ça mérite plus. Je l’embrasse et la caresse, je remarque au passage qu’elle semble avoir mis sa nouvelle lingerie. Cette histoire ressemble quand même furieusement à une sortie en amoureux.
* * *


Nous sortons et montons dans sa voiture. Après quelques minutes, nous sommes au garage où je retrouve ma voiture et paye la douloureuse. En ressortant de là, Chris doit voir mon désarroi. Elle me prend dans ses bras et m’embrasse. Je sais que pour elle payer cette facture serait aisé. Mais elle ne le propose pas, de toute façon je refuserais. J’ai ma fierté tout de même !
— Allons dans le centre. Nous dînerons là-bas. Ça vous remontera le moral.
Je souris piteusement et la remercie. Chris reprend sa voiture et moi la mienne. Près de l’église, encore une fois, nous trouvons facilement des places. Je propose mon bras à Chris qui le prend avec distinction. Nous marchons tranquillement pour deux raisons : nous avons le temps et Chris a sorti des talons. Elle n’est pas perchée à 10cm mais on sent qu’elle n’a pas trop l’habitude. En plus, sa robe très courte et légère dévoile ses cuisses, ce qui la trouble quelque peu. Pourtant, elle poursuit notre promenade en s’accrochant un peu plus à moi. Quelques boutiques sont encore ouvertes et nous permettent de tuer le temps avant l’heure du dîner.
Je profite même d’une supérette encore ouverte pour acheter une brosse à dent et du dentifrice. Ce matin je me suis débrouillé mais je préfère avoir une brosse pour tenir jusqu’à lundi. Mon dentifrice habituel est en rayon ainsi que ma marque de brosse. C’est, comme d’habitude un lot de deux, mais ça revient moins cher qu’à l’unité et ce n’est pas perdu. Je prends finalement du gel à raser et des rasoirs jetables. Je trouve que la barbe de trois ne me va pas, d’autant plus avec ce nouveau look. Après avoir payé, Chris m’offre son large sac à main pour un mettre mes achats.
Vers 19h, nous nous mettons en chasse d’un point de chute culinaire. C’est Chris qui choisit : une pizzeria plutôt classe. Le prix des pizzas me donne le tournis. C’est elle qui paye donc elle fait comme elle veut. Nous nous installons dans un patio qui offre calme et discrétion. Je commande une pizza et Chris opte pour des pates. Elle insiste pour prendre du vin, du rosé encore une fois. J’en prends un peu mais Chris a le verre facile. Nous prenons un dessert, des glaces. D’un coup, je sens ma quinqua d’amour plus songeuse. Je pense que l’alcool produit ses effets. Il va falloir que je la ramène dans ma voiture.
— César. Je voudrais vous demander...— Oui, Chris ?— Vous savez si dans le bois il y a du monde le soir ?— Je ne crois pas. Je ne dis qu’il n’y a pas un couple qui s’y égare de temps à autre.— Ah...— Vous voudriez vous y aventurer de nuit avec moi ?— Non, non. Je me demandais... Je voudrais...
Elle a quelque chose à dire qui ne sort pas. Chris siffle le fond de rosé restant dans son verre pour se donner du courage.
— Je voudrais être vue et voir...
Sous le choc, il me faut me caler au fond de ma chaise. Cette fois c’est moi qui dois boire un coup.
— Si je m’attendais à ça...— Je suis en sécurité avec vous. C’est pourquoi je vous le demande. Vous avez déjà fait ce genre de chose, non ?— Non. A part le bois, où c’est moi qui viens en invité, rien de ce genre. Vous y amener était une première pour moi.— Et avec vos amies ?— Avec les quelques filles avec qui j’ai pu me considérer en couple, non plus. Les choses étaient très classiques entre nous.— C’est ce qui fait que vous n’êtes pas restés ensemble ?— Oui et non. Ça me gênait de ne pouvoir avoir de relations sexuelles plus aventureuses mais seulement parce qu’il n’y avait rien d’assez fort entre nous.
Chris me regarde sans comprendre. Mon explication n’est pas claire ou son esprit est trop embrouillé ?
— Je veux dire que si je les avais vraiment aimés cela n’aurait pas eu d’importance.— Ah... Je comprends. Et pour moi alors ?— C’est la même chose.
Chris est gênée que je puisse suggérer que je l’aime. Mais son petit sourire en coin me dit que ça lui fait plaisir aussi.
— César, accompagnez-moi. Je vous en prie, quémande Chris.
Elle tend le bras sur la table et cherche à attraper ma main. Je fais les quelques centimètres qui manquent pour que nos doigts s’entrecroisent. Je ne peux rien lui refuser mais je crains qu’elle ne le regrette ensuite.
— Vous êtes certaine de vous ?— Absolument, me répond-elle avec conviction.— Bon, il y a un endroit qui ferait l’affaire. Des couples avec qui j’ai partagé de bons moments m’en ont parlé. C’est un parking près de la côte. Les couples y vont pour s’exhiber dans leurs véhicules. Certains en sortent aussi parfois.— Parfait. Mais je ne me vois pas en sortir. Pouvons-nous nous y rendre ? C’est loin ?— Je ne connais pas l’emplacement exact. Et si c’est près de la côte, c’est discret. Je ne pense pas qu’on puisse le trouver sans savoir.
C’est la déception pour Chris. Ses lèvres se pincent de frustration et pour un peu je l’entendrais presque siffler un discret "Merde" entre ses dents. Ma quinqua me demande si je peux les appeler mais c’est impossible : je n’ai jamais lié de relation suivie avec ces couples, même ceux que j’ai croisé plusieurs fois. Alors que je pense le plan tombé à l’eau, une idée germe dans mon esprit.
— J’y pense, Jeff sait peut-être. Il est du coin et passe du temps avec ses clients, dis-je pieusement alors que la serveuse nous amène nos cafés.— Oui, probablement.
Chris attend que nous soyons seuls pour poursuivre.
— Vous pensez qu’il connait ce genre de lieu ? rougit-elle en me posant la question.— Je ne sais pas s’il a été là avec son ex-femme. Probablement pas avec les clients, c’est le genre de folie qu’on fait en couple.— Appelons Jeff. Nous verrons bien.
Sans me laisser répondre, ma quinqua sort son téléphone de son sac et compose le numéro du camping. Je doute que Jeff soit enchanté d’être dérangé en soirée par ce genre de demande. C’est loin d’être une urgence, quand même. J’entends sonner et ça répond rapidement. Chris s’excuse d’emblée du dérangement, Jeff répond quelque chose que je ne comprends pas.
— Voilà, Jeff. Nous cherchons un lieu que vous connaissez peut-être. Un endroit un peu comme le bois, murmure ma quinqua d’amour.
Je perçois que Jeff est un peu dans le flou. Chris est affreusement gênée de détailler sa demande. Elle est courageuse face à moi, moins devant les autres. Si nous y allons, il est possible qu’elle flanche. Ma quinqua renonce à donner plus d’explications et me tend son téléphone :
— Bonsoir, Jeff.— Ah, César. Que veut dire notre amie ?
Je lui explique plus clairement notre recherche du soir.
— Ah ! Je vois tout à fait. Avec ma femme nous y avions fait quelques escapades. Je suis de plus en plus épaté par Christine-Anne.— Moi aussi. Moi aussi.
Jeff me donne les indications nécessaires pour me rendre au lieu recherché. Il me dit aussi quels sont les codes spécifiques à l’endroit. Je suis rassuré car, d’après lui, la faune habituelle est plutôt disciplinée. Je crois comprendre que des gendarmes passent régulièrement.
— Pas seulement pour surveiller tout ce beau monde, me chuchote Jeff.
J’imagine les militaires avec les uniformes sortir leurs engins pour se tripoter en matant les couples dans leurs voitures, mais ils viennent probablement en civil. J’espère qu’ils ne se pointeront pas ce soir : avec son éducation, Chris ne risque pas d’apprécier.
— Merci des conseils, Jeff. Bonne soirée.— Bonne soirée, me dit-il avec un sous-entendu évident.— Alors ? C’est bon ? s’impatiente Chris.— Oui. Décidée ?— Oui.
Alors, sans rien dire, je me lève et lui tend la main. Ma quinqua aventurière a un instant de doute avant de prendre ma main. Je la lève et l’embrasse langoureusement. Je n’hésite pas et lui colle une main aux fesses. Si lors du repas, nous avons gardé une certaine distance, là les autres convives ne peuvent plus avoir de doute quant à notre relation. J’ai craint au départ une rebuffade de ma quinqua mais Chris se délecte de ce baiser surprise.
Finalement nous nous dirigeons vers le bar pour payer sous des regards outrés, amusés, surpris mais généralement indifférents. Chris paye et nous sortons dans la rue encore animée. Nos pas nous ramènent vers nos voitures. Ceux de Chris sont un peu hésitants à cause de l’alcool et des talons ; à mi-chemin, elle décide de finir pieds nus. Elle s’assoit sur un muret pour enlever ses chaussures. La maladresse dont elle fait preuve lui ouvre les cuisses. Par là même, sa culotte se dévoile à mes yeux. Et à ceux d’un chanceux qui passe au bon moment.
Sa première chaussure en main, ma pudique quinqua se rend compte de la situation. Elle referme vivement les jambes alors que l’homme continue son chemin en lançant un sourire à ma partenaire. Elle est rouge de confusion et cherche de l’aide dans mes yeux. Mais d’un sourcil relevé, je lui rappelle ce qu’elle envisage de faire. Chris acquiesce et prend le temps de respirer un bon coup.
Des bruits de pas et de griffes me font tourner la tête. Un homme âgé promène son chien. Sans laisse, l’animal trottine quelques pas devant lui. Chris le voit aussi, son regard est plus déterminé. Elle se penche, relève le pied encore chaussé en écartant inutilement les jambes. Lorsque l’homme passe, il ne peut éviter la vue plongeante qu’elle lui offre. En plus, elle soutient son regard ce qui lui fait détourner le sien.
Chris semble heureuse de son coup d’audace. Elle laisse passer l’homme et me rejoint. Lorsqu’il se retourne, elle en profite pour me rouler une pelle bien langoureuse ; l’homme est à deux doigts de se prendre un lampadaire. Ma quinqua d’amour le voit et sourit en gardant ses lèvres sur les miennes. Elle est encore plus pressée de monter en voiture. Nous prenons la mienne qui craint moins les chemins cahoteux et les éventuels accrocs.
Et puis, elle est pompette ma quinqua. Pas assez pour ne pas savoir ce qu’elle fait mais elle ne passerait pas un contrôle d’alcoolémie. Je démarre et prend la direction indiquée par Jeff. Je tiens Chris au chaud en laissant trainer ma main sur sa cuisse. Celle-ci me laisse faire en écartant bien les jambes, jusqu’à me permettre d’aller gratter le fond de sa culotte. Elle est lascive et se tortille sur le siège passager. En retour, elle n’hésite pas à poser sa main sur ma braguette et à me masser ostensiblement.
En une quinzaine de minutes, nous arrivons en vue de l’endroit, je ralentis et dépasse l’entrée du chemin. Je me gare une centaine de mètres plus loin :
— Vous voulez toujours y aller, Chris ?— Avec vous César, plus que jamais.
Elle va dire autre chose mais ce ravise. A la place, elle me galoche avec impatience. Je vérifie que personne n’arrive et fais demi-tour. Je m’engage à droite sur un chemin avec plus de trous que de plat. La voiture débouche sur un large espace découvert qui semble servir de point de départ pour de la randonnée ou des balades en VTT. Sur les contours du parking, il y a quelques voitures. Avec la pénombre, je ne suis pas sûr du nombre. Au centre, c’est vide : c’est là qu’il faut nous garer pour monter que nous cherchons du public. Chris me serre plus fortement le sexe à travers mon pantalon quand je coupe le moteur. Ce n’est pas de la peur mais de l’excitation que je vois chez elle.
Immédiatement, quatre silhouettes s’approchent de nous. C’est intimidant ; je vérifie que les portières sont verrouillées. A côté, Chris est toute tremblante. Ses cuisses se frottent l’une contre l’autre, ses mains caressent son ventre et sa poitrine. Les hommes sont là. Le plus jeune doit avoir la trentaine, le plus vieux pas loin de soixante ans. Les deux autres sont d’âge moyen. Ils ne font pas trop glauque et vicelard. L’un d’eux fait signe de baisser la vitre mais je leur dis :
— La dame veut simplement être vue et voir.
Comme il n’y a personne d’autre, ils restent là pour voir la suite. Chris s’enhardit un peu. Je la vois caresser ses cuisses, remonter sa robe déjà courte pour montrer sa lingerie. Deux hommes se touchent en la matant mais ne sortent pas l’attirail : ils en attendent plus d’elle. Si elle veut voir, il va falloir qu’elle montre aussi. Ma quinqua le comprend, elle retrousse sa robe à la taille et cherche à s’allonger sur le siège. Mais il est trop droit, elle me demande de baisser le dossier, ce que je fais en tournant lentement la roue de réglage.
Chris pose ses pieds sur le tableau de bord et écarte les cuisses. Nos voyeurs se collent aux vitres pour admirer les doigts de ma quinqua glisser le long du fond de sa culotte. J’entends quelques commentaires un peu salaces, un peu frustrés ; elle ne semble voir que les mains sur les braguettes. Ce qui ne lui suffit pas. Ma quinqua glisse sa main dans sa culotte et se masturbe ostensiblement. Elle retire sa main dont l’index et le majeur brillent de mouille pour sucer ceux-ci avec sensualité. Le plus jeune et un autre ont ouvert leurs braguette et ont passé une main dedans pour se toucher.
Chris ramène sa main dans sa culotte et recommence. Moi je suis chaud bouillant et à l’étroit dans mon pantalon. Comme les quatre hommes, je me masse la queue en matant la quinqua. Chris se redresse et cherche a faire glisser la fermeture éclair qui est dans son dos. Je m’empresse de lui venir en aide en lui mordillant le cou au passage. Ma quinqua retire ses bras des manches de la robe et la laisse tomber à sa taille. En sous-vêtements, ma quinqua d’amour se rallonge sur le siège tout en se cambrant fortement, la poitrine haute et exposée. Elle masse celle-ci quelques instants en regardant les hommes se toucher. Un premier sort son sexe et se masturbe sous les yeux de Chris.
— Oui, je veux voir les autres, leur lance-t-elle.— Continuez, lui dit un des hommes.
Sans répondre mais avec un sourire coquin, Chris passe les mains dans son dos. Elle dégrafe le soutien-gorge et retire les bretelles. Les bonnets restent accrochés à ses seins ce qui déçoit nos spectateurs. Mais ça ne dure pas car Chris le fait lentement glisser pour exposer sa superbe poitrine. Quelques sifflets et éloges accueillent cette apparition. Cela motive Chris qui masse ses seins, joue avec ses tétons en les pinçant ou en tirant dessus. Il n’y a plus que le sexagénaire qui n’a pas sorti son sexe pour se branler.
Moi-même je n’ai pu résister : je me masturbe comme les autres. Chris en est frustrée ; cela la décide à terminer son effeuillage. Elle soulève les fesses et fait glisser sa culotte. Elle garde les jambes aussi serrées que possible afin de garder cachée son intimité. Elle porte sa culotte à son nez et inspire profondément. Elle me la donne ensuite pour que je puisse m’enivrer de son parfum intime.
Finalement, elle ouvre en grand ses cuisses. Son sexe est là, ouvert et luisant de mouille. Le dernier gars sort enfin sa queue pour s’astiquer, le gland pratiquement collé à la vitre. Ma quinqua passe de l’un à l’autre homme et admire ces queues branlées pour elle. Elle-même se masturbe le clitoris d’un doigt délicat. De l’autre main, elle joue avec ses seins. Les quatre mecs se pressent devant la vitre et nous pressent de la baisser.
— Madame. Baissez la vitre. S’il vous plait.
Heureusement pour eux qu’ils viennent de la vouvoyer, sans ça elle aurait pu tout arrêter, je suis sûr. Chris reste bien dans son trip, ses hanches sont prises de frémissements. Son souffle s’accélère gentiment. Elle abandonne un instant la contemplation des sexes des quatre pour mater le mien. Puis elle remonte un regard troublé vers mon visage.
— César. Vous pensez qu’on peut ouvrir ?— Pardon ?— Je veux sentir leurs mains sur moi. Mais juste les mains.— Euh, d’accord. Attendez une seconde.
Il faut que je me calme. La voir tripotée par ces hommes titille ma jalousie mais enflamme mon désir pour elle.
— Hey ! On va ouvrir mais on ne touche qu’avec les mains. Pas de foire d’empoigne, non plus !
Ils acquiescent tous les quatre. Deux restent devant la vitre et les autres se décalent sur le côté. Jeff avait raison, ils sont disciplinés. Avec pas mal d’appréhension, j’appuie sur le bouton pour descendre la vitre. Deux mains s’aventurent dans l’habitacle. Toutes les deux prennent un sein en main. Je suis prêt à remonter la vitre mais ils me semblent corrects. Chris ondule et ronronne du plaisir.
L’un d’eux glisse sa main entre les cuisses de ma quinqua chérie. D’un doigt, il vient agacer son clitoris. Chris pousse un long gémissement et se cambre comme une arche. L’autre fait rouler un téton entre ses doigts. Les deux de derrière s’impatientent ; j’incite les premiers à céder temporairement leur place. Les deux suivants agissent avec autant de tact. Le jeune stimule le sexe de Chris avant de planter un doigt dans son con. L’autre utilise ses deux mains pour tripoter les seins de ma partenaire.
— Hey, madame. Vous pouvez pas nous sucer ? demande le jeune.— On a dit vous touchez avec les mains, rappelle Chris haletante. Mais je veux bien faire de même.
Me tournant le dos de trois-quarts, Chris s’empare des deux membres turgescents. Elle les branle lentement alors que les deux hommes échangent leurs mains de place. Moi, je caresse les fesses de ma partenaire tout en m’astiquant sans perdre de vue que je dois surveiller nos amis inconnus. Les deux gars s’excitent rapidement alors je décide de faire tourner. Au grand plaisir des deux premiers qui sont ravis de se faire branler à leur tour. Le vieux semble particulièrement bien doigter ma chère Chris. Il n’entre pas très profondément ses doigts mais ça lui fait beaucoup d’effet. L’autre malaxe ses seins comme s’il pétrissait de la pâte à pain. Mais tous ahanent de plus en plus.
Il faut dire que Chris les branle avec vigueur. Les prépuces coulissent rapidement sur des glands gorgés de sang. Les méats laissent échapper quelques gouttes de liquide translucide facilitant la masturbation. Chris ne leur parle pas mais ses yeux ne quittent pas les sexes qu’elle branle. Ses gémissements et ses onomatopées suffisent à galvaniser les deux hommes. Soudain, le plus vieux couine différemment. Chris ne s’arrête pas lorsque les premières giclées tombent sur son ventre. Cela doit motiver l’autre homme car celui-ci ne tarde pas à se répandre sur les seins de Chris.
Les deux ont à peine fini qu’ils sont poussés par le jeune et le dernier homme. Chris leur chope les queues avant même qu’ils ne la touchent. Mais les deux hommes plongent leurs mains sur le con de ma quinqua. J’ai peur qu’ils s’énervent et mettent à mal notre partie. Heureusement, ils trouvent un terrain d’entente : le vagin au jeune, le clitoris à l’autre. Le mec enfonce profondément son majeur dans la grotte de Chris. L’autre pince son bouton avec délicatesse. Chris se cambre et a du mal à les branler. Elle est proche de jouir mais ne veut sans doute pas avoir à les gérer après son orgasme.
C’est le plus vieux des deux qui part en premier ; rajoutant son sperme sur les seins de Chris. Avec les crispations de sa jouissance, il pince plus fort me bouton de ma quinqua chérie. Celle-ci se met à crier en atteignant le septième ciel. Elle ne branle quasiment plus le jeune qui doit poser sa main libre sur celle de Chris. De l’autre, il continue de faire des va-et-vient dans son vagin ; amplifiant le flot de mouille qui s’en échappe. Le gars finit par jouir aussi ; il éjacule abondamment sur Chris, c’est largement le plus prolifique des quatre.
Ma quinqua chérie retombe amorphe sur le siège, les deux hommes retirent leurs mains. J’en profite pour remonter la vitre ; le calme revient dans l’habitacle. Moi, j’ai toujours une main sur la queue à me branler en admirant ma quinqua dénudée, souillée et sonnée. Après un instant, elle semble refaire surface. Elle tourne la tête vers moi, un sourire hésitant sur les lèvres.
— Merci, César. C’est ce que je cherchais. Ohh ! Mon pauvre chéri. Je vous ai délaissé...
Je suis surpris de cette marque de familiarité ; surtout qu’elle se penche vers moi et me prend en bouche. Elle n’a pas à faire cela, elle ne me doit rien. Mais mes bas instincts sont bien contents de cette attention. Mon sexe est dur depuis un moment, presque douloureux. Mes couilles sont aussi très sensibles, prêtes à faire partir la sauce. Au bout de trente secondes, Chris change de position, elle s’agenouille sur le siège, ce qui colle pratiquement sa vulve baveuse contre ma vitre.
Nos mateurs ne ratent pas ce rappel. Le vieux bave devant ce con trempé, il aimerait clairement aller le bouffer. Mais pour eux, c’est terminé. Chris me pompe, m’enfonçant loin dans sa gorge. Elle accompagne le mouvement avec une main sur la hampe. L’autre malaxe mes couilles avec adresse. Je vais tout lâcher dans un instant. Ce sera une pipe express mais quelle pipe !
— Chris, je viens...— Oh oui, venez. J’ai gardé ma bouche et mon visage pour vous.
Le temps que je comprenne ce qu’elle veut dire. Elle me branle devant sa bouche ouverte. La première giclée me prend par surprise et frappe son palais. Pour les suivantes, ma lubrique quinqua recouvre consciencieusement son visage de mon sperme. Elle va même jusqu’à frotter mon gland contre ses joues et ses lèvres. Je suis cuit et Chris est morte de fatigue. Dans quel état elle s’est mis ! Pourtant, je l’aime de plus en plus. Pris d’un désir fou, je l’embrasse malgré mon sperme sur ses lèvres. Elle est surprise mais apprécie ce baiser. Je retrouve le goût de mon foutre, même plus que ça. Mais comme je suis bien excité ça ne me gêne pas.
Chris se détache de moi en soufflant de fatigue. Elle se rassoit sur son siège. Des quatre hommes, il ne reste que le vieux. Mais il y a aussi deux nouveaux qui sont arrivés. Je ne les ai pas vu se pointer. Je regarde autour de nous. Il y a plus de voitures sur le parking. Beaucoup sur le pourtour mais il y en a aussi une à une dizaine de mètres de la nôtre. Il y a une petite dizaine de mecs autour, à tel point que je ne distingue pas les passagers. Ça devient un peu trop la foire.
— On y va ?— Oui, César. Rentrons.
Diffuse en direct !
Regarder son live