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L'année des méduses

Chapitre 9

Lesbienne
Après avoir rencontré Coraline sur la plage, nous voilà tous les trois rhabillés. Il y a eu des jeux sensuels entre les deux femmes dont je n’ai été, au mieux, que l’excipient. Enfin décents, nous pouvons aller prendre ce verre. Encore que ce ne soit pas un terme bien approprié. Mon érection se voit encore dans mon bermuda et les tétons des deux femmes pointent fièrement sous la robe et le débardeur. Je me demande quel est l’état de leur entrejambe. Elles n’osent plus se regarder, ni me regarder moi. Elles ont pourtant un petit sourire satisfait et honteux.
— Allons prendre ce verre. Nous en avons bien besoin, dis-je d’une voix mal assurée.
Nous quittons la plage et longeons le bord de mer à la recherche d’un endroit sympa. Nous finissons par jeter notre dévolue sur une crêperie-pizzeria-brasserie. Nous choisissons une table de quatre sur un côté de la terrasse. Chris et Coraline ne savent pas où s’assoir. Je sais ce dont elles ont envie ; je prends donc les devants. Je prends un siège et pose le sac de Chris sur celui d’à côté.
— Coraline, posez votre sac aussi...
C’est moins une demande qu’une injonction de ma part. Coraline me laisse son sac en cachant difficilement le plaisir qu’elle a d’être à côté de Chris. Cette dernière est toute contente de mon gentil piège. Un serveur arrive rapidement pour prendre les commandes. Devant l’hésitation des deux femmes, je me lance le premier :
— Un mojito. J’ai besoin d’un remontant.
Un Sex on the beach aurait été plus évocateur mais je n’ai pas osé. Chris et Coraline trouvent l’idée d’un cocktail séduisante. La première prend un Cosmopolitan et la seconde une Tequila Sunrise. Quelques minutes plus tard, le serveur revient avec nos boissons. Nous trinquons sans oser dire à quoi. Intérieurement, je trinque à la réalisation du fantasme de Chris. Elle doit faire tinter son verre en espérant la même chose. Quant à Coraline... Elle semble avoir trouvé en Chris une occasion de se tester, de découvrir une femme. Mais je ne pense pas qu’elle souhaite aller aussi loin que ma chérie.
Nous avons bu la moitié de nos verres quand l’étudiante se lève et se penche par-dessus la table pour fouiller son sac. Sa manœuvre me permet d’avoir une vue plongeante sur sa poitrine. Dans le débardeur se cachent deux seins laiteux, en forme de poire, pas très gros mais pas petits non plus. Ils ont l’air fermes car ses gestes vifs, à farfouiller dans son sac, ne les font que peu bouger.
Coraline ne semble pas se rendre compte du spectacle qu’elle m’offre. Je détourne difficilement le regard et croise celui de Chris. J’y lis qu’elle sait ce que j’ai vu ; en même temps je dois être rouge comme une tomate. Et j’y vois aussi qu’elle m’envie fortement. Coraline finit par se rassoir en déposant une petite montre sur la table.
— C’est pour ne pas rater le train, nous explique-t-elle.
Une certaine tristesse se lit dans les yeux de ma quinqua d’amour : elle entrevoit la fin de son flirt avec Coraline. Avec le regard en coin que lui jette l’étudiante, je me demande si cette dernière n’a pas fait ça pour voir sa réaction. Nous sirotons nos cocktails encore quelques minutes et je dois faire des signes de tête discrets à Chris pour qu’elle tente quelque chose. Chris reprend maladroitement sa séduction envers Coraline. L’étudiante n’est pas plus à l’aise dans l’exercice mais leur maladresse est assez plaisante à voir.
J’en profite pour passer aux toilettes. A mon retour, j’ai la surprise de voir que leurs sièges se sont rapprochés. Quand je suis à quelques pas de notre table, je constate que Chris a une main posée sur la cuisse de Coraline. Elle est à la lisière du short, prête à s’y engouffrer au moindre signe d’accord. La jeune femme a sa main dans le dos de ma copine et le lui caresse nonchalamment. Elles m’entendent et retirent vivement leurs doigts. Elles sont rouges de s’être fait surprendre. Coraline profite de mon retour pour s’absenter aussi.
— Les choses avancent bien, dis-je à Chris.
— Oui, pas trop vite, ce qui me convient bien.— A elle aussi, on dirait.— Je le crois. Mais l’heure de son départ approche.— Ne perdez pas espoir, ma chère Chris !
Coraline revient et reprend une position à touche-touche avec Chris. Ma quinqua est aux anges mais une certaine tristesse habite son regard. Coraline me parait songeuse également. Elle regarde sa montre à intervalle régulier mais ne montre aucun signe de vouloir partir. Chris est trop envoûtée pour se soucier de l’heure, moi je décide de faire comme si je l’oubliais aussi. Quand l’heure du train est si proche qu’il faudrait partir immédiatement, Coraline se lamente :
— C’est l’heure. Malheureusement...— Oh, non, se plaint Chris. C’est le dernier train ?— Oui.
C’est faux, en septembre il y en a un dernier vers 21h. Soit Coraline veut vraiment partir, soit elle veut se faire désirer. Vu comment elle regarde ma quinqua, je parie pour la seconde solution. Elle se lève mais Chris la retient par la main. Elles se regardent avec une telle passion que je crois qu’elles vont s’embrasser. Mais rien ne se passe et Coraline commence à retirer sa main. Chris ne sait comment la retenir. Je cherche une excuse :
— Non restez diner avec nous. Ça nous fera tellement plaisir. Et, nous pourrions vous ramener chez vous en voiture.— Oh, oui, oui ! s’enflamme Chris.— C’est d’accord ! s’empresse de répondre Coraline.
Visiblement, elle attendait un prétexte pour rester. Je pense même qu’elle en avait trouvé un en cas de besoin. Elle se rassoit et les deux femmes se prennent par l’épaule. Elles posent leurs joues l’une contre l’autre et Chris ose déposer un chaste baiser sur celle de Coraline. La jeune étudiante le lui rend et toutes deux rougissent comme des pivoines.
— Dans ce cas, je vous propose de diner ici.
Ma proposition est vite acceptée par les deux femmes. Je fais signe au serveur qui nous apporte les cartes. Nous optons tous les trois pour des galettes que Coraline propose d’accompagner d’une bouteille de cidre. La commande passée, mes deux amies repartent en discussions chuchotées à l’oreille, en gloussements et en rires francs.
Pendant le repas, je vois régulièrement la main droite de Chris et la gauche de Coraline passer sous la table. A chaque fois elles sont troublées et fébriles. L’une de se faire caresser la cuisse, l’autre de caresser la cuisse d’une femme. Je ne pense pas qu’elles remontent plus haut que ça. Nous sommes dans un lieu public d’abord et je ne sais pas si elles ont l’envie d’aller jusqu’au saint des saints.
La situation les excite toujours autant : leurs tétons pointent en permanence sous le tissu de la robe ou du débardeur. Le serveur s’en est rendu compte et c’est pour lui un plaisir immense de passer à notre table. Chris et Coraline semblent à mille lieux d’imaginer ce qu’elles laissent voir. Ou bien elles s’en fichent superbement : elles ne font plus l’effort de retirer leur main de la cuisse de l’autre quand le serveur est là ou qu’elles voient que je les observe.
Quant à moi, j’avoue être un peu à l’étroit dans mon bermuda. Nous prenons une crêpe sucrée en dessert : crêpes chocolat pour moi et Chris, au miel pour Coraline. Nous dégustons tranquillement nos desserts quand je remarque un peu de chocolat au coin de la bouche de ma gourmande quinqua. Je m’apprête à lui en faire la remarque quand Coraline me devance :
— Chris, vous avez un peu de chocolat là...
Au lieu de simplement montrer l’endroit, la jeune femme vient récupérer la goutte de chocolat du bout du doigt. Elle le fait glisser le long de la lèvre de Chris de façon exagérée. Le geste est lent et doux, ma quinqua se retient d’aller lécher ou sucer ce coquin index. Coraline retire son doigt, sous un soupire de Chris, et le porte lentement à sa bouche. Elle le suce un instant en fixant Chris qui se mord la lèvre. Coraline semble soudain se rappeler que je suis là quand son regard accroche le mien. Elle rougit, hésite mais termine rapidement son petit manège. Chris est à deux doigts de lui sauter dessus.
— Vous... vous avez aussi un peu de miel, là, montre-t-elle à Coraline sans oser la toucher.— Là ? répond la jeune femme en posant son doigt du mauvais côté.— Non, là...
Le doigt tremblant Chris s’en va se poser au coin de la bouche de Coraline, qui est vierge de trace de miel. Elle le fait lentement glisser sur la lèvre inférieure de l’étudiante qui ne peut s’empêcher d’entrouvrir ses lèvres au passage et de fermer les yeux. Chris ramène son doigt à sa propre bouche et le suce plus ouvertement que ce qu’a fait Coraline. En plus de fixer langoureusement la jeune femme, Chris ne m’oublie pas complètement et termine en me regardant.
J’ai chaud, je bave d’envie qu’elle prenne autre chose en bouche que son doigt. Je prends ma serviette et m’essuie la bouche. J’y laisse une belle trace de chocolat, ce dont aucune d’elles n’a pris en excuse pour s’occuper de moi. Je suis un peu frustré et déçu. Mais si les choses avancent bien entre elles, j’aurais, je l’espère, droit à un joli spectacle.
— César, il vous en reste un peu, me dit Chris en se levant et en tendant la main vers moi.
Elle fait glisser son doigt sur mes lèvres, doigt que je capture un bref instant entre celles-ci. Chris se rassoit et goûte furtivement son index. Je regarde Coraline, elle me sourit un instant puis baisse les yeux en rougissant. Je crois qu’elle n’est pas très à l’aise avec moi ; elle n’est là que pour Chris de toute façon. Je n’aurais pas refusé son doigt mais ce n’était pas une invitation de ma part. J’ai déjà ma quinqua chérie, ça me suffit. Surtout que je n’oublie pas que je veux qu’elle reste avec moi au-delà de ce séjour.
Nous terminons nos desserts et Chris me demande de lui passer son téléphone et son portefeuille. Elle se lève et se dirige vers les toilettes. Je suis seul avec Coraline mais celle-ci ne lève pas les yeux vers moi. Je lui pose une ou deux questions pour meubler et elle ne répond que par de simples et à peine audibles oui. Chris ressort des toilettes, je la vois payer l’addition, ce qui évitera à Coraline de vouloir payer sa part. Avant de revenir à table, je la vois prendre son téléphone. Elle appelle ou est appelée, je ne sais pas trop. Elle reste une minute en communication et revient à table.
— L’addition est payée. Nous pouvons partir quand nous le voulons.— Mais je n’ai pas payé ma part !— Nous vous avons invité ! On ne fait pas payer les invitées ! tranche Chris.
Ce qui cloue le bec de Coraline pour de bon.
— Surtout les invités que nous apprécions tant, ajoute-je.— Eh bien, merci.— Que diriez-vous de nous dégourdir les jambes ? propose Chris.— Bonne idée ! Passons à la voiture pour déposer les sacs, dis-je en m’emparant derechef de ceux-ci.
Chris et Coraline sont un peu gênées mais aussi heureuses de mon initiative. Je les fais avancer devant moi. D’abord pour qu’elles entretiennent leur flirt, ensuite pour le plaisir des yeux. J’ai devant moi deux croupes appétissantes : plus large et voluptueuse pour Chris, plus ferme et tonique pour Coraline. Elles se tiennent proches mais n’osent pas se tenir par la main. Nous arrivons en vue de la berline de Chris, je l’ouvre à distance avec la clé prise dans le sac.
— Jolie voiture, constate Coraline.— Oui, un petit cadeau de mon ex-mari dont il ne connaissait pas la raison.
Coraline lève un sourcil interrogateur et Chris en profite pour détailler les raisons de son divorce pendant que je range les sacs dans le coffre. Je ne vois pas où elle veut en venir jusqu’à ce qu’elle aborde les opérations qu’elle s’est payée en guise de vengeance. Elle parle de ses seins, de son ventre, de ses fesses. Ma subtile quinqua en profite pour passer les mains sur les endroits qu’elle mentionne. Cela échauffe les sens de Coraline qui poserait bien ses propres mains dessus.
— C’est vrai que c’est très bien fait. On a du mal à croire que vos seins ont été refaits, dis-je. Même en les ayant en main !— Vraiment ? De vue, c’est vrai qu’ils font très naturels, ajoute Coraline.
Je vois ses mains frémir et se lancer en avant puis revenir à leur place. Chris jette un œil alentour pour vérifier que nous sommes seuls.
— Voulez-vous toucher, Coraline ? propose-t-elle d’une petite voix.— Oui, souffle à peine la jeune femme.
Les mains tremblantes de Coraline montent et viennent se poser sur la poitrine de Chris. Elles ne font d’abord que l’effleurer avant de s’enhardir et d’empoigner les seins de ma quinqua. Celle-ci ferme les yeux, soupire de plaisir ; elle penche même la tête en arrière pour s’abandonner un peu plus. Coraline malaxe, pétrit, soupèse avec minutie et délicatesse. Elle a les yeux exorbités et le souffle court. Avant de retirer ses mains, je vois ses pouces jouer avec les tétons durcis de ma chérie mature qui en gémit de plaisir. Chris rouvre les yeux avec le rouge aux joues. Coraline est tout aussi cramoisie qu’elle, elle met quelques secondes avant de féliciter Chris :
— En effet, on dirait vraiment des naturels. Mais, je ne suis pas habituée à cette taille, dit-elle en lorgnant ses seins.
Si elle n’a jamais touché de seins de la taille de ceux de Chris, c’est qu’elle n’est pas lesbienne. Et peut-être pas bisexuelle non plus. Ça serait surprenant qu’elle ne soit jamais tombée sur ce genre de format. Elle est donc parfaitement ce que Chris cherchait.
— Mes seins sont petits. Je devrais sans doute faire comme vous.— Oh, non ma chère. Vous êtes merveilleuse ainsi. Ils m’ont l’air très bien comme ça.— Vous croyez ?— Puis-je ? demande Chris.— Oui...
Il n’y a pas vraiment de justification à ce geste mais elles n’en sont plus là. Chris pose ses mains sur la poitrine de Coraline. L’étudiante pousse un long gémissement discret ; ma quinqua lui prodigue des caresses plus sensuelles que ce que Coraline a fait. Chris joue clairement avec les tétons de Coraline qui ferme les yeux. Elle en garde un entrouvert dans ma direction, sans doute pour vérifier que je n’en profite pas pour approcher. Mais je reste adossé à la voiture, les bras croisés à les admirer. J’ai une belle érection que mon bermuda doit mettre en valeur et qu’elle doit apercevoir. Néanmoins, elle baisse son regard vers Chris qui lui dit :
— J’adore vos seins. Ils sont jeunes, fermes et beaux.— Merci. Je les trouve un peu petits, comme mes fesses.
L’invitation à peine voilée, Chris s’en va peloter le cul de Coraline.
— Oh, non, non. Elles ont les mêmes qualités que vos seins.— Moi, je rêverais d’avoir des fesses comme les vôtres, susurre Coraline en plaquant ses mains sur le cul de Chris.
Et les voilà à se masser les fesses, tellement collées l’une à l’autre que leurs poitrines sont en contact. Je les soupçonne même de faire en sorte qu’elles frottent l’une contre l’autre. Elles se regardent, la bouche légèrement entrouverte, la tête penchée sur le côté. Il ne manque rien pour qu’elles s’embrassent. Et sûrement pas les phares de cette voiture qui nous éclairent soudain. Cela agît comme un coup de Taser sur elles ; elles sursautent et s’écartent brutalement. Elles sont haletantes et rouges de désir.
Pourtant, comme la voiture passe près de nous, elles baissent les yeux et se détournent. Aucune des deux ne s’en rend compte, mais il s’agit d’un véhicule de gendarmerie, conduit par le sexagénaire du parking de notre exhibition. A l’intérieur, il y a un autre militaire mais qui n’était pas sur ce parking. Il sourit en passant devant nous et me fait un signe de tête ; il nous a reconnu, Chris et moi, et il sait que je l’ai reconnu aussi. J’ai aperçu des galons sur son uniforme mais je ne sais pas quel grade cela peut-être.
Mais peu importe, mon attention se focalise vite sur les deux femmes tandis que le véhicule bleu s’éloigne. La magie entre Chris et Coraline est brisée. Sans doute prennent-elles cette intrusion comme un signe du destin. Elles regardent leurs pieds, le ciel, moi, la voiture mais s’évitent consciencieusement.
— Allons marcher un peu, leur dis-je.
Elles acquiescent mais ne semblent pas vouloir marcher ensemble. Je leur ai déjà servi de catalyseur aujourd’hui, je me dis que je peux essayer de rallumer leur flamme.
— Et vous me feriez un honneur incroyable si je pouvais avoir deux si belles et charmantes femmes à mon bras.
Je me place entre elles et leur tends mes bras. Si elles ont pouffé en m’entendant leur débiter mon compliment, elles sont beaucoup moins certaines de vouloir s’accrocher à moi. Chris se décide la première et lance un regard éperdu à Coraline qui hésite encore.
— Je suis un gentleman, ne vous en faites pas.— J’ai vu, déjà.
Coraline rougit, me regarde et regarde Chris. Elle baisse les yeux mais vient prendre mon bras. Je décide de rester près de la mairie et de l’église, non que je veuille y donner un sens quelconque, mais les rues y sont calmes et quelques vitrines allumées permettent de jouer les badauds. Sur les premières minutes, c’est essentiellement moi qui parle. Chris et Coraline répondent à mes sollicitations mais restent en retrait. Nous nous arrêtons devant un magasin de vêtements, un libraire, une agence immobilière.
— C’est vraiment cher par ici, constate Coraline.— Et encore, c’est loin des prix de Paris, ma chère, répond Chris.
L’étudiante le sait bien, c’est pour ça qu’elle est venue dans ma ville universitaire. Cela leur permet toutefois de renouer le dialogue directement. A la vitrine suivante, elles commentent les fringues mises en avant.
— Que ce serait joli sur vous, dit Coraline à ma chérie en désignant une robe noire au profond décolleté.— Oui, vous avez raison. Et vous vous seriez splendide dans celle-ci.
Chris lui montre un ensemble jupe en cuir et top bleu nuit qui épouserait parfaitement les courbes de Coraline et mettrait ses jambes en valeurs.
— Merci. Peut-être...— Sûrement. Et ça prouve que je ne disais pas de bêtises. J’ai avec moi deux superbes femmes.— Vous êtes un vilain mais charmant flatteur, César, me fait remarquer Chris. Mais merci pour nous.
Elle se serre un peu plus contre moi et m’embrasse la joue. Je suis surpris car Coraline resserre sa prise sur mon bras et pose sa tête sur mon épaule en me remerciant aussi. J’ai la vague intuition qu’elles me remercient plus pour leur rapprochement que pour mes compliments. Nous reprenons notre balade nocturne, bien blottis tous les trois. Je prétexte le besoin de bouger les bras pour les passer sur leurs épaules et les garder bien contre moi. Cela libère leurs mains et je sens qu’elles se les prennent dans mon dos. Devant, elles se lancent des œillades, des sourires. C’est bien mieux mais on est encore loin du presque baiser de tout à l’heure.
A mesure que nous avançons, elles changent de position pour me prendre par la taille, afin de pouvoir se caresser l’avant-bras. Je sens sous mes doigts qu’elles ont la chair de poule. De froid ou d’autre chose ? Je frictionne leurs épaules avec douceur ce qui leur fait pousser un soupir de gratitude. L’air devient plus frais, il va falloir rentrer à la voiture et ramener Coraline. J’avise un banc devant quelques jeux pour enfants.
— Asseyons-nous quelques instants.
Je mène notre trio vers ce banc et nous y posons les fesses, bien serrés à trois. Je garde mes mains sur leurs épaules et elles se tiennent toujours par le bras dans mon dos. Coraline pose sa main sur mon ventre et Chris vient entrelacer ses doigts avec ceux de l’étudiante. Je vois leurs doigts se caresser subtilement. Je suis bien calé, adossé au banc ; cela leur permet de venir poser leurs têtes sur mes épaules pour se dévorer des yeux. C’est Coraline qui l’a fait en premier, je suis rassuré de ne plus la mettre mal à l’aise encore que je me demande si elle se rappelle que je suis là.
— Oh ! J’ai oublié d’appeler mon père, mens-je. Excusez-moi un instant.
Je me lève doucement et m’éloigne pour faire semblant de téléphoner. Je garde un œil sur elles en même temps. Mon départ laisse un vide entre elles qu’elles ne mettent pas longtemps à combler. Elles se rapprochent, joignent à nouveau leurs mains. Elles se parlent, sourient, rougissent ou baissent les yeux. Elles se séduisent à nouveau. Chris touche les cheveux de Coraline pour dégager son visage. La jeune femme caresse la joue de ma chérie. Elles ont à nouveau les lèvres à quelques centimètres mais je les sens moins proche du baiser que quand elles étaient près de la voiture.
Je les trouve tellement touchantes ainsi que je décide de prendre une photo, en désactivant le flash. Cela donne un cliché légèrement flou mais qui offre un rendu un peu féérique à ce couple. Plusieurs fois aujourd’hui, il leur a fallu se retrouver au pied du mur, le train par exemple, pour avancer. Ce soir, je vais devoir les mettre devant l’urgence de faire bouger les choses, sinon elles n’oseront pas se lancer. Je reviens donc vers le banc :
— Nous repartons ?— Ah ? Euh, oui, bafouille Chris.
Coraline ne répond rien mais je vois dans ses yeux une certaine tristesse. Je pars devant, leur laissant le choix. Elles optent pour se tenir par la main quelques pas en arrière. Je les entends murmurer des mots doux. Elles se disent qu’elles sont heureuses de cette rencontre, de cet après-midi et de cette soirée. Elles ont aimé leurs échanges, leurs sourires et leurs rires. Elles tournent autour du pot mais l’intention est là. Je nous ramène à la voiture, ce qu’elles ne remarquent qu’une fois devant.
— C’est le moment de rentrer ? se lamente Chris.— Oui, il y a un peu de route à faire. Quelle est votre adresse Coraline ?
La jeune femme me murmure une adresse assez éloignée de la faculté de lettres. Je présume qu’elle n’a pas trouvé plus près dans ses moyens. Je déverrouille la voiture, elles montent toutes les deux à l’arrière pendant que j’entre l’adresse dans mon téléphone : 45 minutes, m’annonce l’application. Cela leur laisse encore du temps pour se décider. Lorsque je monte à la place du conducteur, j’ai une drôle de surprise ! Chris et Coraline s’embrassent tendrement.
— Enfin ! me dis-je.
Je ne sais laquelle des deux s’est lancé la première mais je suis ravi de la tournure des événements. Je les regarde dans le rétroviseur sans rien dire. Chris se lâche un peu et vient pétrir le sein de Coraline. Celle-ci gémit et soupire. L’étudiante s’empare à son tour d’un sein de Chris qu’elle malaxe fermement. Je la vois jouer avec le téton à travers le tissu de la robe de ma quinqua. Leur baiser devient plus passionnel, plus torride. Je risque d’avoir un spectacle intéressant pendant ce trajet. Je démarre le moteur et m’apprête à quitter le parking de l’église quand Coraline cesse les hostilités buccales avec Chris et me lance :
— César. Vous sentez-vous en mesure de conduire après ce que vous avez bu pendant le repas ?
Je suis loin d’être saoul et même loin de me prendre une amende. Je n’ai pas le temps de répondre qu’elle enchaîne :
— Je ne voudrais pas que vous ayez une amende à cause de moi.— Le mieux serait que vous puissiez dormir par ici, dit Chris à la jeune femme.— Certes, mais...— Je me sentais un peu fébrile en payant l’addition. J’ai pensé qu’il serait difficile pour l’un de nous de prendre le volant. Alors, euh, j’ai appelé le camping pour qu’ils déposent des draps pour la banquette du salon.— Ça sera parfait pour dormir, répond Coraline en me regardant dans le rétroviseur.
C’est moi qui dormirai là. Ce n’est pas grave. Je note qu’elles n’ont pas parlé du fait que le camping est naturiste. Cela ne semble pas déranger Coraline qui a d’autres choses en tête.
— C’est vrai que si je peux éviter de faire toute cette route. Alors direction le camping naturiste ?
Chris acquiesce et regarde Coraline avec anxiété. Mais l’étudiante accepte aussi d’un hochement de tête. Je coupe donc mon appli et dirige la voiture vers le camping. Le trajet n’est pas long mais un peu dangereux : je ne cesse de regarder dans le rétroviseur.
Les deux femmes ont vite repris leur baiser. Coraline a glissé une main sous la robe de Chris mais je ne crois pas qu’elle soit sur le sexe de ma chérie. Chris a déboutonné le short de Coraline mais n’a pas encore osé y plonger vraiment. Elle doit quand même savoir si Coraline a le pubis glabre ou simplement taillé. Je suis à deux doigts de manquer la petite route menant au camping. Ma pseudo embardée ne les fait pas réagir plus que ça. A peine un hoquet de surprise, vite rattrapé par un soupir langoureux.
Le camping est en vue, je jette un dernier coup d’œil dans le rétroviseur. Une bretelle de Chris a glissé ou a été retiré, dévoilant un sein tendu. Coraline a aussi une bretelle en moins mais son débardeur est plus ajusté et il n’est pas tombé pour me laisser voir un de ses seins. J’arrive devant le portail, je badge et attends qu’il s’ouvre. Derrière, les deux femmes se rajustent et restent sages. Elles se tiennent juste par la main. Pas de trace de Jeff, en même temps il a été prévenu et il a sans doute d’autres chats à fouetter. Je roule au pas, mes passagères toujours tranquilles ; j’espère que le soufflé n’est pas tombé.
Je me gare enfin devant le mobile-home ; à peine la voiture arrêtée, Chris et Coraline en descendent en trombe. Je sors à mon tour et ouvre le coffre pour récupérer toutes les affaires, et les clés de la location. Les deux femmes sont bloquées par la porte. Cela ne les empêche pas de trouver une occupation en m’attendant : Chris a plaqué Coraline contre le mobile-home et l’embrasse fougueusement. L’étudiante a fait tomber la robe de Chris à ses hanches et pétrit ses seins avec la même passion. Je ne vois pas bien mais il me semble que ma quinqua a relevé le débardeur de Coraline pour accéder à sa poitrine.
Je ferme le coffre en le claquant. Cela leur rappelle ma présence, Coraline se fige alors que ma chérie lui dévore le cou. Ma quinqua semble aussi lui murmurer quelques mots doux qui lui font écarquiller les yeux. Vient-elle de lui demander si elle veut faire l’amour avec elle ? Je pense que oui car la jeune femme acquiesce et chuchote des cochonneries à l’oreille de Chris. Je ne sais pas si ce sont vraiment des cochonneries mais vue l’ardeur redoublée de ma coquine quinqua, je ne vois pas d’autre explication.
Je pose les sacs sur la table de la terrasse et prends la clé de la porte. Je m’avance pour ouvrir celle-ci, je regarde le couple au passage. La lumière de la terrasse n’est pas allumée et il n’y a pas de lampadaire juste devant dans l’allée. Elles sont trop dans l’ombre et trop collées l’une à l’autre pour que je distingue leurs seins. Coraline a le visage plongé au creux du cou de Chris pour le mordiller ou l’embrasser. Ma chérie mature jette sur moi un regard m’implorant de me dépêcher.
Je tourne la clé dans la serrure et ouvre la porte en grand. Je reviens chercher les sacs, les deux femmes en profitent pour s’engouffrer à l’intérieur. Lorsque j’entre à mon tour, je remarque deux choses. La première c’est qu’il y a des draps posés sur la table, avec dessus le bracelet des résidents et le formulaire que j’ai rempli à mon arrivée. Chris n’a pas menti, elle a vraiment appelé Jeff ; sa décision était prise dès ce moment.
La seconde chose, ce sont leurs vêtements qui traînent au sol : la robe de Chris, le short et le haut de Coraline. De la chambre j’entends venir des soupirs, des bruits de baisers et de caresses ; elles n’ont pas perdu de temps. Je n’ai pas été invité mais la porte est grande ouverte, en me penchant j’aperçois leurs pieds éclairés par une lumière extérieure ou une lampe de chevet. J’ai un arrangement avec Chris mais pas avec Coraline. Même si elle était moins mal à l’aise avec moi à la fin, ce n’est pas pour ça qu’elle est prête à me voir débarquer.
Et si j’y vais, c’est habillé ou nu ? Nu, ça me paraît mieux, elles auront moins l’impression de s’exhiber. Je me déshabille tout en me demandant quoi faire. Un long oui feuler par Coraline me pousse à aller voir. J’avance en faisant un peu de bruit, juste assez pour qu’elles sachent que je suis là. Je reste à l’entrée de la chambre et m’appuie sur le cadre de la porte. Devant moi, Coraline est sur le dos avec Chris presque totalement allongée sur elle. Leurs jambes sont emmêlées mais je distingue sans mal qu’elles ont les mains occupées ; leurs doigts me cachant encore la vue de leurs sexes. Elles s’embrassent tout en gémissant profondément. Soudain, l’étudiante me voit :
— Il est là, murmure-t-elle à Chris.— Mmmmh, oui... Coraline ?— Ooooh, encore, oui.
Apparemment je peux rester. Mon sexe fait un bond et termine de se gonfler de sang. Chris se décale pour aller embrasser les seins de Coraline : je la vois enfin nue ! On voit les marques de bronzage laissées par ses maillots de bain. Les seins sont jolis, en forme de poire avec un téton légèrement brun. Celui-ci est d’ailleurs bien dressé et Chris se délecte de le suçoter. Plus bas, le pubis de Coraline est orné d’un fin ticket de métro brun. Elle se tortille de plaisir, ça me permet de voir son sexe : des lèvres brunes et un clitoris aussi discrets l’un que l’autre. Chris fait maladroitement glisser ses doigts le long de cette vulve humide.
Après tout c’est la première fois qu’elle touche un autre sexe féminin. Ça ne semble pas déranger la jeune femme qui gémit beaucoup et qui plaque la bouche de Chris sur son sein. Ma quinqua trouve enfin le bouton de la jeune femme et se met à le titiller follement. Les gémissements de Coraline se transforment en plaintes appuyées. Elle coure vers l’orgasme à toute vitesse.
Avant qu’il ne soit trop tard, Coraline repousse Chris sur le dos. Elle se redresse et vient gober le sein gauche de ma chérie. Sa main caresse un moment le ventre de ma quinqua d’amour avant de finalement glisser entre ses cuisses grandes ouvertes. Le clitoris de Chris étant plus proéminent, Coraline tombe dessus immédiatement. Elle le stimule un peu avant de glisser son majeur entre les lèvres de Chris. Elle alterne ensuite entre les deux, signe qu’elle est plus à l’aise dans la pratique solitaire que ma douce quinqua. Chris se malaxe le sein libre tout en grognant son plaisir. Elle aussi approche rapidement de l’apothéose.
Coraline lâche le sein de Chris pour aller embrasser son ventre. Va-t-elle oser aller poser ses lèvres sur celles, intimes, de sa partenaire ? En avançant, elle m’aperçoit à nouveau. Elle s’arrête une seconde, peut-être gênée de me voir bander comme un âne en les matant. A moins qu’elle n’hésite à aller entre les cuisses de Chris. Je lui fais un sourire bienveillant auquel elle ne répond pas, préférant reprendre son chemin vers le sexe de ma chérie. La jeune femme se place entre les jambes écartées de Chris et observe la vulve d’une femme pour la première fois. Coraline reste en admiration un instant avant de coller sa bouche au sexe de Chris.
— Aaaah, oui, s’écrie ma quinqua.
Elle se prend les seins en main et les presse l’un contre l’autre. Son regard fiévreux me cherche et me trouve. Elle reste sur moi mais est prise par un spasme de plaisir. En bas, Coraline l’a décalée et a bougé sa tête. Je suis maintenant en mesure de voir sa langue sur le sexe de ma copine mature. Je n’en peux plus, j’attrape mon sexe et me branle énergiquement. Coraline doit me voir faire à la périphérie de son champ de vision. Elle abandonne la vulve dégoulinante de Chris pour me faire non d’un signe de tête. Il me faut fournir un effort surhumain pour obéir à sa demande. Mais j’ai trop peur qu’elle arrête tout.
Coraline reprend son léchage de chatte avec envie mais avec maladresse aussi. Peu importe pour Chris qui ne va pas tarder à prendre son pied. Mais elle repousse le visage luisant de mouille Coraline. Chris se redresse et incite la jeune femme à se mettre sur le dos. Ce que l’étudiante accepte sans rechigner. Avec un sourire heureux et gourmand, ma quinqua s’en va butiner le fruit de Coraline.
Fait exprès ou pas, Chris oriente sa partenaire de façon qu’aucun détail de son sexe ne m’échappe. Elle le caresse du bout des doigts en me regardant. Je vois dans ses yeux l’envie mais aussi l’appréhension de goûter au sexe d’une femme. Avec la même bienveillance, je lui souris et lui fais un signe de tête. Se mordillant la lèvre, Chris se penche et colle sa bouche au sexe de Coraline.
— Mmmmmh, aaaah, s’extasie l’étudiante.
Chris se démène comme une folle sur le sexe de Coraline qui tire sur les tétons bruns de ses seins blancs. La jeune femme gigote vite en tous sens, signe que sa jouissance est proche. Mais sa main tente faiblement de repousser Chris. Elles ne peuvent pas sans cesse retarder l’échéance sans que l’extase ne leur passe sous le nez. Soit elles ont peur de jouir sous la bouche d’une femme, soit elles veulent faire jouir l’autre d’abord.Le mieux serait qu’elles partent ensemble. Un 69 pourrait faire l’affaire mais je pense qu’il leur faut quelque chose de plus sensuel. Je fais signe à Coraline ; je lui montre les index et les majeurs de mes mains s’intercaler. Elle fronce d’abord les sourcils avant de comprendre, ce qui lui donne la force de se redresser. Chris parait surprise par cette fuite, jusqu’à ce que Coraline lui dise :
— Jouissons ensemble. Faites comme moi...
Elle s’assoit, genoux relevés et pieds sur le matelas ; son sexe est entrouvert et brillant. Chris se met dans la même position et la jeune femme passe sa jambe gauche sous la droite de Chris. Ma quinqua semble comprendre le but de la manœuvre car elle fait la même chose avec sa jambe gauche et la droite de Coraline. Une fois fait, elles avancent toutes les deux leur bassin à la rencontre de l’autre. Leur pubis se touchent, elles commencent à se frotter l’une à l’autre. Les mains posées en arrière, leurs poitrines sont dressées vers le plafond, leurs têtes tombent en arrière, exposant leurs cous à des baisers qui ne viennent pas.
Au bout d’un moment ma quinqua chérie comprend qu’elle doit changer l’orientation de son bassin. Elle se plie pour mieux mettre son sexe en avant. Avec les gémissements plus fournis de Chris, Coraline se rend compte qu’elle doit aussi changer sa position. Quand elle le fait, ses soupires montent d’un cran dans le plaisir.
Les deux femmes s’activent alors follement, sexe contre sexe. Une main toujours posée derrière, l’autre vient s’accrocher à la nuque de l’amante. Leurs corps transpirent, tremblent. Elles tirent le visage de l’autre en avant pour s’embrasser. Le baiser est torride mais maladroit, emprunté, signe d’une grande passion et d’une fébrilité importante précédent l’orgasme.
C’en est trop pour ma quinqua qui jouit dans les secondes qui suivent. Elle est rapidement rejointe par l’étudiante qui atteint aussi le septième ciel. Leurs jambes sont prises de tremblements, leurs doigts agrippent le drap, leurs corps se tendent comme des arcs. Elles poussent de longues plaintes, étouffées par le baiser qu’elles partagent. Après une bonne dizaine de secondes, le calme revient dans la chambre. Elles tombent sur le côté sans cesser de s’embrasser et de se caresser, avant de s’enlacer.
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