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Annie et Lucien

Chapitre 2

Inceste
CHANGEMENT
Dans la cour du Lycée, Annie s’approche timidement de son amie. — Bonjour, Martine. La jeune fille détourne la tête. Annie insiste. — S’il te plaît… Je te demande pardon… T’avais raison pour Luc tu sais. — Tu t’en es rendue compte, n’est-ce pas ? — Oh oui ! La réminiscence des événements de la veille lui fait monter les larmes aux yeux. Compatissante, Martine entoure les épaules d’Annie.— Qu’est-ce qui s’est passé ? — Je te raconterai… Non, pas tout de suite. Elle essuie les larmes d’un revers de la manche. — Dis ? Tu peux me prêter tes cahiers de math et de physique que je les recopie? — Qu’est-ce que t’as fait des tiens ?… C’est à cause de Luc pas vrai ? — Oui, murmure la jeune fille. — Écoute, viens chez moi après les cours, je te les dicterai, ça ira plus vite. — T’as pas peur que François…— Il nous importunera pas je te le promets. Annie sourit, le garçon ne l’importune pas, elle apprécie ses caresses même si de faire l’amour avec lui ne lui apporte pas le plaisir, la jouissance éprouvée dans les bras de son père. — Je sais pas si ma sœur sera d’accord. — Dis-lui que mes parents seront présents… C’est la vérité, je t’assure, ajoute-t-elle devant la moue dubitative d’Annie, ils rentrent vers cinq heures sauf les mercredis. Les deux filles réconciliées rejoignent ensemble la salle de classe. Pendant les récréations Annie dévoile bribes par bribes ses déboires avec Luc et ses trois complices. François les rejoint au réfectoire. — Personne a vu Luc depuis mercredi. Tu lui fais tellement peur Annie ? Celle-ci ricane en silence, cela l’étonnerait qu’il réapparaisse. Une des révélations de son amie trouble Martine.
— Tu disais qu’ils t’ont forcée à les sucer ? — Oui. — Oh ! C’est sale ! Comment t’as pu ? Annie rougit. Elle ne peut pas avouer à son amie qu’elle pratiquait déjà cette caresse sur son père. — Ils m’ont pas demandé mon avis tu sais. Puis, ajoute-t-elle un peu rêveuse, c’est pas plus sale que ce que nous faisons nous deux quand on se caresse avec la langue. Martine rougit et détourne le regard. Son frère, lui, semble très intéressé. Il sait que cela se pratique, les vidéos pornos sur Internet ne sont pas pour les chiens, mais n’a jamais osé le réclamer. Puisque Annie en a parlé la première, c’est un sujet d’expérience tout trouvé pour le mercredi suivant après les révisions !
Le week-end, Isabelle et Michel le couple ami des deux sœurs, leur rendent visite. Joseph le tendre copain de Sylviane, est là aussi. Évidemment, la mésaventure d’Annie est le sujet principal des conversations. La jeune fille est gênée d’être le point de mire de l’assemblé. Isabelle la prend à part. Les trois autres continuent leur conversation. Ils ont l’habitude : Annie prend souvent la jeune femme pour confidente. — Viens dans ta chambre me raconter. Je suis sûre, ajoute-t-elle en confidence, que tu n’as pas tout avoué à ta sœur. Annie rougit. — Tu peux tout me dire, ça restera entre nous. Arrivées dans la chambre, les deux femmes s’embrassent. — Tu as été imprudente tu sais. — Oh oui ! Je m’en rends compte maintenant. Sur le coup, il semblait si gentil, il m’avait proposé de m’aider dans mes révisions… J’avais pas vu qu’ils étaient plusieurs, les autres étaient cachés à mon arrivée. Ils se sont jetés sur moi dès que la porte a été fermée. Ils… Ils m’ont déshabillée. J’ai résisté autant que j’ai pu, je t’assure. Ce qu’elle ne fait pas en cet instant où Isabelle ouvre le corsage et fait sortir les seins du soutien-gorge. — Je te crois. Ils t’ont vraiment fait mal ces énergumènes ? — Oh ! Bien sûr ! Comment tu peux me dire ça ! — Vraiment ? insiste Isabelle. Sois franche avec moi ! — Euh… Pas tout le temps. — Raconte. — Ben… à un moment y en a un qui me prenait par derrière…— Il t’enculait ? — Non, ça j’ai pas aimé ! Pas du tout ! Non, il me frottait devant avec les doigts…— Comme moi ? — Aaah !…Annie se tait. A son tour elle fouille sous la jupe d’Isabelle et caresse le sexe en écartant le tissu de la culotte. Les deux femmes basculent sur le lit…
— C’est tout ? interroge l’aînée en se rasseyant. — En même temps, un a présenté sa queue à mes lèvres…— T’as aimé ? Au lieu de répondre Annie écrase la bouche de son amie sous ses lèvres. — Qu’est-ce que j’ai eu mal quand un autre s’est enfoncé dans mon derrière ! — Mon pauvre chou !… Puis ton père est venu te chercher… Qu’est-ce qui te fait rire ? Annie se souvient des deux costauds qui ont sodomisé Luc avant de l’assommer. — Il est venu avec de l’aide et… euh…— Ils se sont payés en nature ? — Pas avec moi, je t’assure ! — Sur ton copain alors ? — C’est pas mon copain ! — Ça t’a fait du bien n’est-ce pas de le voir souffrir ? — Un peu. — Sylviane m’a raconté qu’elle t’a trouvé nue chez ton père. — C’est pas vrai, j’étais pas nue ! Il m’avait prêté une robe de chambre. J’avais plus d’habits tu comprends ? Isabelle prend la figure d’Annie entre les mains. — Il a couché avec toi, n’est-ce pas ? Elle baisse les yeux. — Il fait bien l’amour ? — C’était la première fois… je t’assure ! — Ce n’est pas ça que je te demande. Il t’a fait jouir ?… Inutile de me répondre, je vois que si. — C’était… j’avais jamais ressenti ça avant…Isabelle n’insiste pas. — Rejoignons les autres, ils doivent se demander ce que nous fabriquons. Sylviane, Joseph et Michel s’ils sont impatients de les revoir ne le montrent pas ! Les deux hommes tentent de déshabiller et d’embrasser la jeune femme qui se défend en riant. — Aidez-moi vous deux au lieu de rester là immobile ! leur lance Sylviane. Annie et Isabelle se précipitent. La mêlée est générale. Chacun est trop occupé à dévêtir les autres pour se défendre efficacement, ce qui fait qu’au bout de quelques minutes, ils se retrouvent tous nus comme des vers. Les gestes se font plus câlins, plus tendres. Michel accapare Isabelle tandis que Joseph se positionne entre les cuisses de Sylviane pendant qu’Annie un peu frustrée papillonne d’un couple à l’autre…
— Dites-donc, déclare Sylviane après avoir servi à boire. Vous en avez mis du temps dans la chambre ! — Nous discutions, élude Isabelle. Elle sourit à une idée qu’elle vient d’avoir. — Dites les hommes ! N’êtes-vous pas d’avis que cette jeune fille semble plus avertie que nous le pensions et qu’elle pourrait participer plus activement à nos amusements ? — Oh ! s’indigne Sylviane. Tu voudrais que Michel la baise ? — Pas plus Michel que Joseph rassure-toi. Simplement lui permettre de caresser de près, de très près, de goûter même, la partie de l’anatomie de nos partenaires qui nous apporte tant de plaisir. Qu’en dites-vous les garçons ? Michel abhorre un large sourire. Se faire sucer par Annie, il en rêve depuis longtemps. Joseph est inquiet de la réaction de Sylviane. Celle-ci fronce les sourcils puis hausse les épaules. Sa sœur n’est plus vierge depuis pas mal de temps, elle vient de se faire violer, elle couche avec son père, elle a déjà touché la queue des deux hommes, qu’on lui donne en plus l’autorisation de sucer n’a pas grande importance. — Viens ici toi ! ordonne Isabelle à Annie. Elle fait s’agenouiller la jeune fille sur le tapis. — Les deux hommes maintenant ! Ils s’approchent. Isabelle prend les deux queues qui pendent et les place dans les mains d’Annie. — Restaure leur vigueur ! Tour à tour celle-ci les présente à sa bouche. Elle retrouve dessus la saveur des sécrétions des deux femmes. Cela la fait trembler. Les tiges vivantes s’allongent, se redressent. Isabelle s’assied à coté de Sylviane. Elles se caressent la poitrine tout en contemplant le tableau. Les hommes ferment les yeux. N’osant s’appuyer sur l’adolescente ils se tiennent par la main au-dessus de sa tête. Une grimace de Joseph alerte Sylviane. — Ça suffit ! Interdiction de décharger dans sa bouche ! — Tu as raison, renchérit son amie. C’est à nous de recevoir leur offrande ! Elle s’agenouille dans le dos de Joseph, fait tourner le jeune homme et enfourne la verge prête à éclater. Sylviane se précipite sur Michel à qui elle rend le même service. Annie se relève. Prenant place sur une chaise, elle compare la technique de sa sœur et de son amie. Isabelle alterne les pénétrations du gland avec des caresses et le léchage de la tige tandis que Sylviane engloutit la queue presque en totalité tout en masturbant la base. La jeune fille est de nouveau un peu frustrée. Ce n’est pas pour aujourd’hui qu’elle expérimentera avec Michel ou Joseph si elle ressent dans leurs bras autant de plaisir qu’avec son père.
Les deux femmes reviennent après s’être rincées la bouche. — Il y a une chose que j’ai pas bien comprise, demande Michel. Comment t’as pu prévenir ton père ? Ils t’ont laissée téléphoner ? — Oh non ! Il avait pris ses précautions. Non, quand je me suis retrouvée seule, j’ai découvert un portable qui avait glissé d’une poche sans qu’ils s’en aperçoivent. — Tu as eu de la chance. — Oh oui ! Une sacrée chance ! Tu te rends compte ? Y avait une fille avec mes habits et une perruque qui se faisait passer pour moi une bonne partie de l’après-midi ! Sylviane pâlit. — Ce n’est pas vrai ? — Si je t’assure, des copains ont cru me voir au bistrot à l’heure où j’étais chez Papa. C’était plus grave qu’elle ne le pensait, sa sœur l’a échappé belle, heureusement que Lucien était là !… Son père !… Il a sauvé Annie mais s’est bien payé en retour ! — Ouais ! Pendant qu’il te baisait ! — C’était la première fois… je t’assure ! — C’est du propre ! Profiter de ton état de faiblesse ! — Allons, allons ! tempère Isabelle, Annie n’a pas l’air traumatisé. Un soupir soulève les épaules de la jeune fille au rappel de la jouissance éprouvée. — Qu’est-ce que tu comptes faire Annie ? interroge Michel. Tu reverras ton père? — Il n’en est pas question ! rugit Sylviane. — Et comment tu l’empêcheras ? rétorque le jeune homme en haussant les épaules. Tu ne peux pas être derrière elle toute la journée. Tu ne veux pas me répondre Annie ? Tu le voyais avant ces événements n’est-ce pas ? — Ou… oui. Sylviane bondit. — Comment le sais-tu, Michel ? — Pas difficile à deviner. C’est à lui qu’Annie s’est adressée dans sa détresse. Veux-tu revoir ton père ? — Ou… oui. — Ça te fera plaisir ? — Ou… oui. — Grand plaisir ? — Ou… oui. Sylviane est effondrée. — Oh ! Tout ce que j’ai enduré pour rien ! — Ne soit pas négative, la supplie Michel. Toi tu étais traumatisée, ta sœur pas du tout. Et grâce à toi qui as su la protéger quand elle était fragile. Son père la satisfait sexuellement ? La belle affaire ! Cela ne l’empêche pas d’être une jeune fille équilibrée. Elle vient de nous en apporter la preuve. — Oh ! — Oui, elle n’aurait pas pris autant de plaisir à nous caresser Joseph et moi. Les épaules de Sylviane s’affaissent. Elle est à court d’arguments. — Quand elle rencontrera le véritable amour, poursuit Michel, elle saura faire le bon choix, j’en suis sûr.
Joseph a suivi la conversation avec un intérêt croissant. Il a une solution, lui. — Dis Sylviane, tu m’as toujours affirmé que l’unique raison qui t’empêchait de t’installer chez moi était de ne pas abandonner ta sœur, n’est-ce pas ? — Euh… oui. — Et toi Annie, tu verrais un inconvénient à ce que ton père… — Tu ne penses pas le faire revenir ici ? explose Sylviane. Je m’y oppose ! — Je crois au contraire que c’est une excellente solution, renchérit Michel. Qu’en dis-tu Isabelle ? — Ne pourrait-on pas laisser Annie décider toute seule ? suggère celle-ci peu pressée de prendre parti entre les hommes et son amie. Veux-tu que ton père revienne ?… Un peu de courage ma chérie… Allez ! Tu ne risques rien. Exprime le fond de ta pensée. — Ou… oui. — Oui quoi ? Que ton père habite avec toi ? — Ou… oui. Sylviane ne rend pas les armes. — Elle est si jeune ! — Oh ! Les événements récents l’ont muri, tempère Joseph ravi de la tournure prise par la discussion. Avoue ma chérie que cela te fait plaisir de vivre avec moi. La jeune femme soupire. Les séparations le soir sont insupportables et cela empire à chaque fois. — Bon je veux bien, mais ne viens pas te plaindre si ça se passe mal ! — Si justement, corrige Isabelle. Si elle se plaint, il sera toujours temps de revenir en arrière ! — L’avenir de cette demoiselle est décidé ? lance Michel, bien vrai ? Alors, passons aux choses sérieuses. Il se rapproche de Sylviane et l’enlace. Elle se défend sans conviction. Un baiser les unis. — Viens t’asseoir à mes cotés, invite Isabelle à l’adresse de Joseph. Annie les laisse s’amuser. Elle s’isole dans sa chambre. Elle a besoin de réfléchir. Tout va changer dans la maison. Sa sœur s’en va, son père revient. Est-ce qu’il permettra à Martine de venir le mercredi après-midi ? Et François? Qui va faire le ménage ? La cuisine ? Une nouvelle vie s’annonce…
(A suivre)
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