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3 ans

Chapitre 3

Intermède estival

Erotique
Intermède estival

Emine et Philippe s’étaient accordés sur l’organisation des vacances. Ils n’étaient pas un couple. Elle voulait prendre sa part dans les frais, comme les courses par exemple. Ils listèrent ce que chacun prendrait. Il fallut penser au lit pliant et au matelas de Daniel. Dans le monospace, acheté avec sa femme, Philippe pensa que cela allait rentrer tranquille. Il passa la veille chez Emine pour charger le non-indispensable. Il fit pareil chez lui. Mais le coffre était déjà bien rempli. Il avait laissé une place pour une glacière et le sac des couches. Il ne pensa pas aux affaires à prendre en dernières minutes. En partant de chez lui, tôt le dimanche matin (la réservation allait du dimanche au dimanche), il s’aperçut que ses propres rajouts de dernière minute prenaient toute la place restante dans le coffre. Il espéra qu’Emine avait été plus raisonnable que lui. Quand il arriva au pied de son immeuble, il envoya un message à Emine. Elle répondit tout de suite qu’elle descendait.
Il la vit avec Daniel dans les bras et un gros sac en plus. Mais ce ne fut pas ce qui le marqua. Emine avait laissé ses cheveux tombés sur ses épaules et plus perpétuellement attachés. Elle portait de légères sandales blanches en cuir et plus ses baskets. Mais surtout, elle était vêtue d’une petite robe d’été blanche qui s’arrêta au-dessus, bien au-dessus, de ses genoux. Elle avait un petit gilet pour se protéger de l’air froid matinal de la région parisienne. Il la trouva merveilleusement belle. Il se retint de déblatérer tous les compliments qui lui venaient en tête, mais en fit quelques-uns quand même. Emine rougit à ceux-ci. Elle se plaisait comme ceci en robe. Si en plus elle plaisait à Philippe...
Ils casèrent le gros sac au pied des sièges autos des enfants, installèrent Daniel qui se rendormit aussitôt. Puis ils partirent. Ils avaient voulu partir tôt pour éviter au maximum les bouchons, mais comme c’était un dimanche, la sortie de la région parisienne se fit assez facilement. Philippe se dit que si le trajet se passait aussi bien, il ne repartirait plus que le dimanche désormais. Au bout de deux heures, Philippe fit une pause. Sophie et Daniel dorment toujours, ils se relayèrent pour passer aux toilettes. Emine revint avec deux cafés qu’ils burent à côté de la voiture. Elle reprit le volant, toute contente de mettre son A, et de montrer à Philippe comment elle conduisait. Les premières fois, elle avait eu du mal à maîtriser la boîte auto du monospace, mais maintenant c’était naturel. Philippe la complimenta, elle lui répondit en riant que tous ces compliments allaient la rendre amoureuse de lui. Au lieu de les faire rire, cette boutade déclencha un silence gêné.
L’idée ne leur déplaisait pas au fond, ils étaient persuadés de ne pas être la bonne personne pour l’autre. Qu’il ou elle méritait quelqu’un de plus éduqué, de plus jeune, de plus tout ce qu’ils n’étaient pas ! Philippe mit la radio. Alors qu’ils approchaient de Clermont-Ferrand, Sophie et Daniel se réveillèrent. De toute façon, il était temps de faire le plein et une nouvelle pause. Ils donnèrent le biberon matinal aux enfants, et prirent eux aussi un petit-déjeuner qu’Emine avait préparé. Ils n’achetèrent sur place que des cafés. Philippe reprit le volant jusqu’à midi. Sophie et Daniel supportèrent moins bien cette partie du trajet. Emine faisait tout son possible pour les distraire et les occuper. Elle chantait, elle inventait des jeux. Philippe la voyait pour la première fois dans son rôle de nounou, de maman, il fut très impressionné par elle.
Philippe s’arrêta peu avant midi. Ils prirent un pique-nique préparé encore une fois par Emine. Lui qui avait pensé acheter au fur et à mesure du voyage. Mais elle avait pensé à tout. Sophie et Daniel profitèrent des petits plats faits maison, et lui de sandwich à la dinde. Ils s’étaient trouvé une table dans un coin près de la baie vitrée, le soleil tapait fort. Emine enleva son gilet. Philippe découvrit enfin le haut de la robe. De fines bretelles la maintenaient, la coupe de la robe lui faisait comme une corbeille au niveau des seins. Il s’aperçut qu’elle ne portait aucun soutien-gorge. Mais il se dit qu’elle n’en avait pas besoin avec son corps tonique et attirant. Il chassa vite ces pensées de son esprit et s’occupa de Sophie. Celle-ci exigea que ce soit Emine qui change sa couche. Du coup, Daniel voulut que Philippe s’occupe de lui. Emine et Philippe cédèrent. Elle partit la première avec Sophie. Il la regarda se déplacer avec souplesse et grâce.
Elle revint peu après, il partit alors avec Daniel. Elle le regarda aller vers les toilettes, il fit la queue devant l’espace bébé, seul homme au milieu de plusieurs mères. Elle se surprit à les épier, se demandant si l’une d’elles n’allait pas engager la conversation avec lui. Elle en vit deux ou trois détailler Philippe, elles avaient intérêt à garder leurs yeux dans leurs poches, sinon Emine allait les leur arracher. Elle se maudit d’avoir ces pensées. Ce n’était pas son mec. Ils repartirent ensuite, Philippe reprenant le volant après cette longue pause. Daniel et Sophie s’endormirent vite après avoir fait les fous sur la petite aire de jeu de l’aire de repos. Emine qui avait préparé plein de choses pour le voyage, s’était levée tôt pour se préparer, et avait passé du temps à occuper les enfants, en fin de matinée, elle piquait du nez. Elle sentait le poids d’une grande fatigue sur elle. Philippe la regardait dormir, sa poitrine montant et descendant au rythme de sa respiration.
Il eut soif, il attrapa la bouteille d’eau posée près du levier de vitesse. Il en but et la finit. Mais il avait encore soif. Il y en avait une qui lui faisait de l’œil dans le sac entre les jambes d’Emine. Il tendit le bras, mais elle était trop loin. Tant pis pour lui, il attendrait. A la faveur d’un ralentissement dû à un accrochage, il prit le risque de retenter le coup. Il lança son bras en avant et réussit à l’atteindre. Il la prit, elle faillit lui échapper. Il put en boire tandis que le trafic reprenait normalement. Il voulut la remettre dans le sac. C’était plus facile dans ce sens-là. Néanmoins, la voiture se déplaça trop sur le bord de la voie ; il fit un écart. Pour garder l’équilibre, il posa sa main sur le siège d’Emine, touchant sa cuisse. Le contact l’électrisa et il ne put enlever sa main. Il eut même l’imprudence de la poser carrément sur la cuisse d’Emine. Il ne la caressa pas, il posa simplement sa main juste pour sentir son contact.
Emine se réveilla quelques minutes plus tard. Elle sentit quelque chose de chaud sur sa jambe. C’était la main de Philippe ! Elle aurait dû dire quelque chose, mais elle aimait ce contact. Sa main était posée assez bas sur la cuisse, presque au genou, mais en contact direct avec sa peau. Il dut sentir qu’elle s’était réveillée, il voulut retirer sa main comme s’il était pris en faute. Elle la rattrapa à la volée et la reposa sur sa cuisse juste un peu plus haut. Elle se recala dans son siège et ferma les yeux comme si elle dormait. Ils restèrent dans cette position un peu hypocrite, tout le reste de l’autoroute. Philippe annonça avec regret la fin de l’autoroute pour justifier qu’il enlevait sa main. Sophie et Daniel furent réveillés par le changement de rythme de la voiture. Ils arrivèrent en vue de Saint Cyprien. Emine envoya un message au propriétaire pour dire qu’ils arrivaient. Celui-ci les retrouva devant la maison. Il les salua en les appelant Monsieur et Madame Guérin.
Ils ne dirent rien de cette méprise. Leur situation n’était pas facile à expliquer et ils n’avaient pas envie d’être jugés. Et puis...
Le propriétaire leur fit faire un tour rapide de la maison où étaient les couvertures, même s’il pensait qu’ils n’en auraient pas besoin. Il leur montra des brochures touristiques et diverses autres choses. Emine demanda pour la mezzanine comment on y accédait. Le propriétaire montra comment déployer l’escalier de meunier. Emine monta, le lit était bien. Ce n’était pas très haut, mais juste pour dormir, cela serait suffisant. Le propriétaire leur dit néanmoins que s’ils voulaient inviter des gens à dormir juste pour une nuit, cela allait. Mais si c’était plus, il leur ferait payer en conséquence la taxe de séjour. Il leur dit aussi que la mezzanine devenait vite un vrai four par les grosses chaleurs. Philippe indiqua simplement qu’il y aurait peut-être une fois où ils l’utiliseraient pour un couple de passage. Le propriétaire les quitta en leur souhaitant bon séjour et dit au revoir aux jumeaux. Sophie et Daniel ne se relevèrent pas bien sûr. Emine et Philippe sourirent à cette méprise.
Ils déchargèrent les affaires à tour de rôle et firent goûter les enfants. Ils ressortirent en fin d’après-midi pour une promenade vers la plage. Ils laissèrent les petits la découvrir un peu avant de rentrer. Ils étaient las du voyage. Philippe se chargea du bain de Sophie et de Daniel. Il ressortit de la salle de bain avec le t-shirt trempé. Il dut le mettre à sécher. Il dîna comme cela. Emine se surprit à détailler Philippe. Ses tétons pointèrent sous sa robe, sans soutien-gorge, elle eut peur que Philippe s’en aperçoive. Il le vit, mais pensa qu’elle avait un peu froid, la température baissant doucement. Mais même avec cette raison, son sexe se mit à durcir. Ils couchèrent les enfants peu après. Ils les entendirent parler et babiller un peu avant de s’endormir. Ils se sentirent libérés d’un fardeau, même s’ils avaient été plutôt sages toute la journée. Ils allèrent à la douche chacun leur tour pour en ressortir déjà en tenue de nuit, la même que d’habitude.
Philippe nota simplement qu’Emine avait troqué son caleçon par quelque chose de plus moulant. Il ne put s’empêcher de mater son cul. Elle, elle le regarda avec son t-shirt et son caleçon. Celui-ci était un peu large, elle se demanda s’il n’allait pas lui offrir la chance de voir les attributs de Philippe. Ils regardèrent la télé sur le canapé deux places, chacun de son côté. Mais ils rendirent les armes rapidement. Ils se couchèrent, se souhaitant bonne nuit. Emine eut chaud, mais cela était supportable.

Le lendemain, le temps fut à peu près le même, ils firent les courses le matin, puis déjeunèrent. Les enfants firent la sieste pendant que les parents étaient dans la partie ombragée de la cour. Philippe lisait un livre pendant qu’Emine faisait ses exercices sur un tapis de fitness. Elle portait une brassière de sport et une sorte de boxer moulant. Philippe eut le plus grand mal à avancer dans sa lecture. Ils partirent ensuite pour la plage. Ils se changèrent à tour de rôle dans la chambre de Philippe. Lui avait enfilé son short de bain et un t-shirt. Elle, elle ressortit couverte d’un paréo noué derrière le cou. Ils préparèrent les enfants à aller à la plage. En passant devant les boutiques près de celle-ci, ils se rendirent compte qu’un parasol et quelques jouets de plage leur manquaient. Philippe acheta le parasol et Emine des pelles et des seaux en plastique. Ils trouvèrent facilement une place sur la grande plage.
Ils installèrent les affaires et protégèrent les enfants d’un haut anti-UV. Puis ils s’occupèrent d’eux. Emine eut soudain peur de choquer Philippe avec un maillot un peu trop sexy. Mais elle enleva son paréo et se découvrit à sa vue. Philippe ôtait son t-shirt, à ce moment-là, du coup, quand il ressortit la tête de là, il découvrit Emine. Ce fut un choc pour lui. Son sexe gonfla instantanément. Qu’elle était belle ! Son corps parfait, à ses yeux, sa belle peau mate, ses formes marquées et fermes à la fois. Et ce cul magnifiquement mis en valeur par ce maillot. Il ne put retenir une exclamation d’admiration. Il se trouva bien misérable avec son corps tout blanc, son manque de tonicité à côté d’elle.
Elle apprécia les compliments et vit la bosse dans le maillot. Elle ne put qu’en conclure qu’elle lui plaisait comme cela. Emine le sentit mal à l’aise à côté d’elle. Voulait-il qu’elle se couvre un peu ? Il lui dit que non, elle était parfaite comme cela. C’était lui qu’il ne trouvait pas à sa hauteur. Elle le rassura en lui disant qu’il était très bien comme il était. Ils profitèrent de la plage une bonne partie de l’après-midi. Philippe voyait bien les regards envieux de certains hommes, il en trouvait une grande fierté. Emine vit aussi le regard de quelques femmes sur Philippe. Il était physiquement moins attirant que certains jeunes hommes. Mais il dégageait plus de charme. Le soir, fut comme la veille. Bain des enfants, dîner, couchage des enfants et douche pour eux. Ils regardèrent de nouveau la télé.
Mais cette fois, ils gardaient moins de distance entre eux ; Emine demanda si elle pouvait allonger ses jambes, Philippe lui dit oui et elle déposa ses pieds sur les cuisses de l’homme. Après un moment, il posa négligemment la main sur ses mollets. Ils se couchèrent comme la veille, mais la nuit fut beaucoup plus chaude et très difficile pour Emine. Déjà, la nuit précédente, elle avait dormi au-dessus des draps. Là, elle ôta son débardeur, mais elle transpirait bien trop. Elle descendit l’escalier pour aller boire ; il faisait plus frais ici. Elle prit un verre d’eau et but. Elle se passa le verre entre les seins et sur le ventre pour se rafraîchir. Philippe, qui avait entendu du bruit et s’était levé, la découvrit ainsi. Il n’osa rien dire de peur de passer pour un voyeur. Il l’épia un temps et la vit remonter dans son four. Il se tenait le sexe à travers son caleçon. Il retourna dans sa chambre, mais ne trouva pas le sommeil. Il n’avait que son image en tête.
Sa main alla instinctivement calmer ses ardeurs. Il se branla en pensant à elle, à ce qu’ils avaient déjà fait. Il ne tarda pas à jouir sur lui. Il alla dans la salle de bain pour se laver un peu. Emine qui entendit l’eau couler descendit pour voir ce qu’il se passait. Elle découvrit Philippe en train de se passer de l’eau sur le torse et sur le sexe. Elle ne pouvait deviner pourquoi il faisait cela. Mais la vue de son corps et de son sexe la troubla. Elle glissa la main dans son boxer et vint se caresser. Elle repartit vite se cacher dans la cuisine avant qu’il ne la voie. Elle ne put remonter là-haut après s’être fait jouir silencieusement sur le canapé.
* * *

Philippe la trouva sur le canapé, au matin, simplement recouverte du plaid qui protégeait celui-ci. Elle était belle et fragile. Ses seins étaient visibles, il eut envie de les téter, mais se retint et protégea sa pudeur. Les enfants dormirent plus que d’habitude. Emine se réveilla alors que Philippe lisait son livre. Elle se leva oubliant qu’elle n’avait pas de haut. Ses beaux cheveux noirs tombaient en cascade sur ses épaules. Il lui dit bonjour et lui dit qu’elle était seins nus tout en tournant la tête. Cela finit de la réveiller. Elle remonta le plaid devant sa poitrine. Il lui demanda si c’était parce qu’il faisait trop chaud là-haut. Elle avoua que oui, tout en cherchant de quoi se couvrir. Il comprit ce qu’elle cherchait. Il se tourna, et elle partit dans la chambre prendre un rechange. Elle revint avec un nouveau débardeur. D’après la météo, il allait faire de plus en plus chaud. Il lui dit de venir dormir avec lui. Elle refusa, préférant encore dormir sur le canapé.
Il réitéra sa proposition en la tutoyant cette fois. Elle accepta finalement, se soumettant à sa propre envie de dormir près de lui. Il lui prit la main et ils se regardèrent un moment. Sophie et Daniel les appelèrent ensuite et comme cela était arrivé une fois, Sophie criait maman et Daniel, papa. Emine et Philippe vinrent les chercher et les reprirent une fois encore, mais avec un fort pincement au cœur.
Durant la sieste des petits, Emine ne fit pas de sport, elle était fatiguée et avait besoin de se reposer aussi. Elle alla dans la chambre, sur le pas de la porte, elle s’arrêta et se tourna vers Philippe. En le tutoyant, elle lui demanda s’il ne voulait pas venir se reposer aussi. Il prit cela comme une invitation et prétexta avoir besoin de se reposer aussi. Ils s’allongèrent l’un à côté de l’autre. Emine s’endormit rapidement. Philippe la regarda dormir. Il se demanda si ce qu’ils faisaient était bien raisonnable, probablement pas. Emine bougea un peu, elle se tourna vers lui et se colla contre son torse. Il l’entendit soupirer, comme si elle se sentait rassurée. Il posa son bras sur elle comme une protection. Malgré lui, il s’endormit aussi. Elle se réveilla reposée et heureuse. Elle sentait Philippe tout contre elle. Elle l’avait vu dormir plusieurs fois, il avait toujours un air un peu triste, inquiet. Là, il était bien.
Elle voulut se dégager pour le laisser tranquille, mais à peine elle s’éloignait, que les soucis apparaissaient sur le visage de Philippe. Emine resta alors collée à lui. Lorsqu’il se réveilla, il était bien. Emine était là et le regardait. Elle lui demanda s’il avait bien dormi. Oui, il lui demanda la même chose. Elle aussi. Il déposa un baiser sur son front. Elle l’embrassa sur la joue. Comme dans un couple, ils se montraient de l’affection. Personne ne le saurait où ils habitaient. Ni les parents de l’un ou de l’autre. Ni leurs voisins, personne. Pouvaient-ils vivre une parenthèse durant la fin du séjour ? Les enfants les appelèrent avant qu’ils ne se décident. En sortant pour aller à la plage un peu plus tard, ils croisèrent le propriétaire de la maison. Il présenta sa femme à Monsieur et Madame Guérin. Ils ne dirent rien encore une fois, cela les décida à faire comme si...
Pour le propriétaire et pour eux aussi. Sur la plage, alors que les enfants jouaient devant eux, Philippe, allongé sur le ventre à les observer, posa sa main sur le ventre d’Emine qui se dorait sur le dos. Elle entrelaça ses doigts avec ceux de Philippe.
Ils rentrèrent en début de soirée, se tenant par la main quand ils le pouvaient. Emine fit le bain des enfants pendant que Philippe préparait un barbecue. Ils mangèrent joyeusement avant d’aller coucher les enfants. Emine prit sa douche la première. Quand elle eut fini, elle prévint Philippe. Il entra dans la chambre alors qu’elle finissait de se sécher les cheveux. Elle avait gardé une serviette autour de la poitrine. Elle dit à Philippe de mettre son maillot avec le sien et qu’elle les laverait après. Le bikini d’Emine était posé à l’entrée de la chambre. Pour que Philippe le mette avec le sien, il fallait donc qu’il se déshabille devant la jeune femme. Elle ne le fixait pas, elle vaquait à ses occupations. Dans un couple, on pouvait se dénuder l’un devant l’autre. Il fit voler son t-shirt à travers la pièce puis, après une courte hésitation, son short de bain suivit la même trajectoire. Il prit de quoi se changer et partit à la salle de bain.
Avant qu’il ne sorte de la chambre, Emine fit tomber sa serviette pour enfiler son boxer et son débardeur. Elle ne le fixait toujours pas, elle lui souhaita simplement une bonne douche. Il ne s’arrêta pas pour la regarder et lui dit simplement merci. En sortant, il avait enfilé son caleçon, il demanda à Emine si elle pouvait lui passer de l’après-soleil dans le dos, il sentait que cela chauffait un peu. Elle lui mit la crème dans le dos avec beaucoup de précautions et d’attention, il était bien rouge. Une fois qu’elle eut fini, il se retourna. Elle lui dit qu’il faudrait aussi en mettre sur le haut de sa poitrine, juste sous les clavicules. Il allait le faire lui-même, mais elle l’en empêcha en lui donnant une petite tape sur la main et en riant. Il se laissa faire avec plaisir. Le passage de la crème fut très sensuel, de ce côté-là. Emine passait sa main lentement, lui fermait les yeux pour savourer cet instant. Elle dut tout de même arrêter.
Il la remercia et se pencha vers elle, elle ne se détourna pas et il posa un petit smack sur les lèvres d’Emine. Elle sourit et partit ranger le flacon. Il s’installa sur le canapé et alluma la télé. Elle vint à côté de lui ; elle posa sa tête sur son épaule. Ils regardèrent un film, une histoire d’amour quelconque. Emine voulut se mettre plus à l’aise, elle s’allongea, et posa sa tête sur le ventre de Philippe; lui, allongea son bras et posa sa main sur la cuisse d’Emine. Vers la fin du film, une scène de sexe eut lieu entre les protagonistes. La scène était assez torride, Philippe sentit son sexe se déployer dans son caleçon. Emine juste devant, ne pouvait que le voir. Mais elle ne dit rien, comme si tout était normal. La scène avançant, Philippe sentit Emine se tortiller un peu. Son souffle se raccourcit aussi. Philippe bougea sa main sur la cuisse d’Emine. Il la remonta pour caresser sa fesse. Emine glissa sa main de devant son visage vers la cuisse de Philippe.
Elle la stoppa juste sous le caleçon avant de la remonter légèrement dessous. Philippe passa sa main sous le boxer de la jeune femme et lui palpa les fesses avec application. Emine se tourna un peu, ne lui donnant plus accès à son postérieur, mais ouvrit le compas de ses cuisses. En même temps, elle remonta sa main et atteignit le sexe de Philippe. Il ne bandait pas complètement, elle le prit en main et le masturba doucement. Philippe remit sa main dans le boxer d’Emine, mais sur le devant maintenant. Il tomba sur un sexe complètement épilé. Toute à l’heure, elle était dos à lui quand elle avait fait tomber la serviette. Il aimait bien les sexes glabres, mais aussi ceux avec un triangle bien taillé. Son majeur descendit jusqu’au clitoris et à la vulve qui était bien humide déjà. Il fit aller et venir son doigt, générant de plus en plus de cyprine. Philippe redressa Emine et vint l’embrasser. Ils échangèrent un vrai baiser.
Ils ôtèrent le débardeur ou le t-shirt pris tous deux d’une impatience soudaine. Philippe quitta la bouche d’Emine et lui retira son bas. Il embrassa et mordilla l’intérieur des cuisses de sa partenaire. Il remonta jusqu’à sa chatte. Il plongea la langue dedans, autour, sur le clitoris. Ses bras étaient assez longs pour lui pétrir les seins en même temps. Il ne se pensait pas particulièrement doué, alors il fut surpris des réactions d’Emine, elle se tortillait, gémissait, l’encourageait par des "Oui, encore.", "Continue.", "Philippe.". Les fois précédentes, ils n’avaient échangé aucun mot, là, elle s’exprimait librement. Rapidement, il la sentit se tendre, se crisper puis se relâcher en soufflant son nom dans un murmure. Philippe s’assit à côté d’elle pour qu’elle se remette de ses émotions. Simplement, il caressait son ventre, ses seins. Emine redescendit sur Terre. Elle se déplaça entre les jambes de Philippe.
Elle tira sur son caleçon et sa bite sauta en l’air comme un diable de sa boîte. Elle le branla un peu, puis vint le prendre en bouche. Elle le suça avec envie et désir de lui faire plaisir. Philippe aussi s’exprima librement. Les "Oh oui.", "Vas-y, comme ça.", "Emine continue." la motivèrent. Mais elle ne voulait pas qu’il jouisse dans sa bouche ou à la suite de sa fellation. Elle s’arrêta et monta à califourchon sur lui. Elle se positionna et s’empala sur sa queue. Elle voulait sa queue, elle voulait se sentir remplie par lui. Philippe était aux anges, depuis plus d’un an, il avait repensé à cette chatte accueillante, chaude, serrée, douce. Ils s’activèrent tous les deux comme des damnés. Ils ne disaient plus rien, car leurs lèvres étaient soudées les unes aux autres. Emine sentit une déferlante de plaisir jaillir de son vagin. Il se contracta, à lui en faire mal, mais son orgasme la foudroya de plaisir. Philippe sentit son sexe écrasé, compressé, cela lui déclencha son propre orgasme.
De puissants et abondants jets de sperme vinrent taper au fond du vagin d’Emine. Ils se serrèrent dans les bras, épuisés et à bout de souffle. Après de longues minutes, ils se détachèrent et allèrent se laver. Ils ne parlaient pas, mais se souriaient ou rougissaient de ce qu’ils avaient fait. Ils ramassèrent leurs affaires dans le séjour, mais choisirent de dormir nus, l’un contre l’autre. Au petit matin, ils se réveillèrent dans la même position.
* * *

Pour le reste du séjour, ils agirent comme un couple aux yeux du monde extérieur. Seulement, ils faisaient très attention à ne pas se montrer trop d’affection devant Sophie et Daniel. Eux avaient choisi de souffrir au retour à leur réalité parisienne au retour des vacances. Ils savaient que ce n’étaient qu’une parenthèse, merveilleuse, mais une parenthèse tout de même. Ils se tenaient par la main, s’embrassaient, se tenaient par la taille. Philippe ressentait une grande fierté de se promener à côté d’une si belle femme, si courageuse, si douce, si fougueuse aussi. Emine était heureuse d’être au bras d’un homme solide, doux, attentionné dans le quotidien et dans l’amour. Car tous les soirs, à toutes les siestes des enfants, ils firent l’amour. Seul, le week-end du milieu de séjour fut une trêve, car Emine eut ses règles. Cela les rassura tous les deux d’ailleurs. Elle ne laissa pas Philippe sans attention, elle le suça les trois soirs où elle était trop indisposée.
Elle ne se posa pas la question de savoir s’il pouvait la considérer comme...,elle ne voulait pas y penser. Elle le suça jusqu’au bout et avala son sperme. Philippe ne lui en tint pas rigueur, la troisième fois, il l’embrassa même alors qu’elle n’avait pas tout avalé. Ils étaient tous les deux en totale fusion.
Le dernier samedi, Emine insista pour payer un restaurant. Elle choisit un petit restaurant assez charmant et à bon prix qu’elle avait repéré quelques jours avant. Elle demanda à Philippe de mettre un pantalon et une chemise ou une chemisette au moins. Elle habilla les enfants, les faisant tout beaux. Daniel avait un bermuda et une petite chemise assortie. Elle avait acheté une jolie petite robe pour Sophie. Puis, elle alla se préparer dans la salle de bain. Elle en ressortit éblouissante. Elle avait les cheveux relâchés, elle avait mis un peu de crayon noir autour de ses yeux lui faisant des yeux de biche. Elle avait une robe blanche avec des motifs estivaux rouges qui la moulait parfaitement et qu’elle rehaussa d’un petit sac à main rouge et des sandales à talons rouges aussi. Le talon était haut et fin, lui donnant une allure incroyable. Philippe ne put retenir une exclamation en lâchant aux enfants qu’elle était belle, maman.
Emine le vit vraiment subjugué par sa beauté, elle fut plus que satisfaite de l’effet produit. Elle faillit verser une larme devant ces trois coquins qui l’admirait. Elle les remercia et vanta la gentillesse de papa. Ils partirent au restaurant, ils passèrent une très belle soirée. Philippe et Emine prirent un apéritif et une demi-bouteille de vin. Les enfants commencèrent à ne plus tenir en place au moment du dessert. Ils durent accélérer la fin du repas et partirent vers la maison. Ils portaient leurs enfants dans les bras qui s’endormaient. Ils étaient tous deux un peu tristes de voir arriver la fin des vacances. Aujourd’hui, ils avaient fait un dernier petit tour à la plage. Ils avaient rangé, nettoyé et préparé le départ. Ils couchèrent les petits et revinrent dans le séjour. Emine était triste, la parenthèse se finissait. Elle savait depuis le début que ce n’était que cela, pourtant. Qu’ils ne pouvaient pas s’engager sur le long terme ensemble.
Lui aussi était chamboulé, il avait vécu une quinzaine sans nuages. Chose inconnue depuis la mort de sa femme. Elle était jeune, elle avait toute sa vie devant elle. Elle avait encore plein de rêves à réaliser. Ils se serrèrent l’un contre l’autre, un concert ou une fête diffusait de loin une musique qui leur parvenait assourdie. Ils dansèrent l’un avec l’autre. Quant au bout d’une heure, la musique s’arrêta, ils se séparèrent. Ils se préparèrent à dormir une dernière fois ensemble. Ils avaient souvent fini la nuit, nus sous le drap. Là, ils enfilèrent leurs vêtements de nuits habituels. Emine se mit sur le côté, dos à Philippe. Elle prit sa main et la tira vers elle. Cela l’obligea à se coller à elle. Ils entrelacèrent leurs doigts et s’endormirent dans cette position. Ils se réveillèrent à 6h dans la même. Emine attacha ses cheveux, enfila un short et un t-shirt et commença à nettoyer. Philippe s’habilla et commença le chargement du monospace.
Ils ne parlèrent presque pas, s’échangeant seulement quelques informations sur leur avancée respective. Tout était quasiment près quand ils réveillèrent Sophie et Daniel. Emine les prépara pendant que Philippe plia le lit du garçon et le rangeait avec le matelas dans le coffre. Ils firent bonne figure devant la petite fille et le petit garçon pour ne pas qu’ils subissent les choix de leurs parents. Cela devait être une fête de rentrer à la maison. Ils furent fin prêts quand le propriétaire passa faire un état des lieux. Il leur demanda s’ils avaient passé un bon séjour. Ils lui dirent que oui, mais qu’ils étaient un peu, beaucoup, tristes de partir.
Le trajet de retour fut particulièrement maussade. Ils ne parlaient que si c’était absolument nécessaire. Ils continuèrent à faire semblant tant que possible pour les enfants. Ils conduisirent à tour de rôle. Arrivé devant chez Emine le soir, Philippe lui monta la plupart de ses affaires. Emine et Daniel les quittèrent pour encore une semaine, il avait encore une semaine de congés qu’il passerait avec ses parents chez lui. Emine remercia Philippe en reprenant le vouvoiement. Il lui répondit de la même façon. Ils se donnèrent rendez-vous la dernière semaine d’août pour reprendre chacun leur travail, leur vie, leur solitude.
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