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3 ans

Chapitre 5

Epilogue

Erotique
Une fois sur leur nuage, Emine et Philippe furent assaillis de doutes. Philippe trouvait injuste de mettre de côté le projet professionnel d’Emine. Emine, elle, n’était plus sûre de vouloir s’imposer dans la vie de Philippe. Philippe prit quelques jours fin juin. Ils firent tous les quatre le trajet en train jusqu’à Montpellier. Ils louèrent une voiture et un appartement, style AirBnB. Ils visitèrent la ville et les environs. Philippe appela le propriétaire pour savoir s’il était possible de faire visiter la maison à sa famille. Il dit "famille" et son cœur s’allégea un peu. L’artiste lui dit qu’il n’y avait pas de problème après 17h. Ils y allèrent, arrivés au village vers 16h, ils prirent le temps de faire goûter les enfants puis de se balader dans les rues. Philippe vit qu’Emine regardait tous les magasins. "Ah les femmes !" Elle lui demanda s’il connaissait les villages alentour. Oui, il avait fait un tour sur les villages les plus proches tous plus petits que celui-ci.
Elle pianota de longues minutes sur son téléphone. Philippe, tout en surveillant Sophie et Daniel qui s’amusaient avec des enfants du village autour d’une aire de jeu, s’inquiéta de son air absent. Il se dit qu’elle prenait sans doute conscience de ce qu’elle perdait.
Ils allèrent ensuite à la maison. L’artiste qui travaillait dans son atelier les accueillit. Il fit la visite à Emine et aux enfants. Ceux-ci se focalisèrent sur la piscine. L’homme fit visiter Emine. Philippe les vit revenir de l’atelier quelques minutes plus tard. Emine paraissait toujours plus songeuse. Philippe perdait ses espoirs de vie future avec elle. Elle avait raison au fond. Le soir, Emine passa de longues minutes au téléphone.
La jeune femme avait visité le village avec un œil intéressé pas seulement en tant que future habitante, mais aussi avec un œil de professionnel. Il y avait deux coiffeurs, des médecins, des banques, quelques magasins de vêtements ou chaussures, un fleuriste, un centre commercial. Les salons de coiffure étaient malheureusement trop petits et il n’y avait aucun local commercial libre. Elle chercha sur internet ce qu’il y avait dans un rayon de 15 kilomètres. Elle ne trouva rien de ce qu’elle cherchait ce qui l’emplit de joie et d’inquiétude. Puis, la visite de la maison fit renaître ses espoirs. Philippe gara la voiture sur une des quatre places aménagées devant l’atelier de l’artiste. Deux haies intelligemment placées cachaient la maison depuis ces places, mais laissaient un passage libre pour les voitures et l’accès au garage. L’atelier était bien visible depuis la route, mais pas la maison.
La route était assez passante, car elle menait du centre bourge vers le centre commercial et la route vers Montpellier. De plus, elle repéra des panneaux qui indiquaient la présence de l’artiste à plusieurs endroits sur la route.
Lorsque l’homme lui fit visiter, elle trouva la maison parfaite. La suite parentale, son dressing et sa salle d’eau privative étaient aussi grands que son petit studio. Elle demanda à visiter l’atelier. C’est cet endroit qui suscita le plus de questions de sa part. Elle demanda si l’atelier faisait bien partie de la vente, oui c’était bien le cas. Mais quelle était sa nature ? Habitation, local commercial ou artistique. Il lui dit que c’était un local à destination d’artisanat, car il y faisait de la vente comme une galerie d’art et qu’il exposait des œuvres d’artistes amis. Elle le remercia et fit beaucoup de calculs dans sa tête. Elle continua aussi ses recherches sur internet. Le changement de sous destination ne posait pas de problème. C’était parfait. Mais ce qui ne l’était pas était les moyens à mettre en œuvre. Elle pensait se lancer en tant qu’indépendante à domicile. Cela ne nécessitait que peu d’apports initiaux. Là, il faudrait apporter beaucoup plus.
Beaucoup plus que ce que ses finances pouvaient permettre. Son amie était prête à lui fournir ses produits de soins là-bas, cela lui faisait tout de suite un point de vente dans le sud. Mais cela ne serait pas suffisant pour dégager un vrai salaire. Et il n’était pas question pour elle de vivre aux crochets de Philippe.
Dans la soirée, malgré tous ses appels, elle ne voyait aucune solution. Elle vit Philippe devenir soucieux. Il devait se rendre compte qu’il allait avoir une femme à charge chez lui. Elle devint morose et distante avec lui. Lui ne parlait plus beaucoup non plus. Elle voulut lui parler et lui annoncer que, peut-être, ils faisaient une erreur quand il reçut un appel. Il était 21h, c’était étrange. Elle le vit sauter de joie et dire merci plusieurs fois. Il lui annonça que son appartement était vendu et au prix en plus. Un jeune couple avait complètement flashé dessus. Avec la négociation faite sur la maison, cela allait faire une petite cagnotte intéressante. Elle ne voulut pas parler de ses projets de peur de passer pour quelqu’un qui en voulait à son argent pour monter ses propres projets.
L’enthousiasme de Philippe retomba bien vite. Emine, de plus en plus distante, ce soir-là, ne lui parla que peu. Ils se couchèrent dans un brouillard d’incompréhension. Philippe se réveilla en pleine nuit, Emine n’était pas dans le lit. Il se leva et la chercha. Elle était sur le balcon. Il la trouva bouleversée. Il lui demanda ce qui n’allait pas. Elle lui dit qu’elle avait fait une erreur. Son cœur rata au moins trois ou quatre battements. Il avait raison, elle réalisait son erreur qu’elle se retrouvait déracinée de ses projets à cause de Philippe, qu’il était trop vieux, etc. Des larmes coulèrent sur ses joues. Il lui dit que lui aussi pensait que c’était une erreur. Emine se doutait depuis le matin que Philippe devait redescendre sur Terre et voir qu’elle serait une charge pour lui, qu’elle n’était pas du même niveau socioculturel. Ils se dirent qu’il était encore temps de tout arrêter. Ils s’assirent sur le sol du balcon, se tenant la main. Ils ne parlaient plus.
Au bout d’un moment, Emine lui demanda pardon. Mais pourquoi ? lui demanda Philippe. Elle exposa les raisons pour lesquelles elle pensait que c’était une erreur. Il l’interrompit en lui disant que cela était de sa faute de la couper de ses projets d’avenir. Il avait raison en partie, lui révéla-t-elle. Elle n’avait plus de projet. Elle avait follement rêvé de transformer le local de l’artiste en salon esthétique, l’endroit étant bien placé, le village s’agrandissant et l’absence de concurrence dans un rayon de 15 kilomètres. Mais qu’elle ne pouvait pas le faire. Philippe trouvait pourtant le projet parfait et bien ficelé en si peu de temps. Les ressources de sa compagne l’étonnèrent encore une fois. Il lui dit alors qu’il allait utiliser la cagnotte de la vente de son appartement pour réaliser une partie de son projet. Une banque suivrait sûrement un projet comme celui-là; et qu’il avait un apport. Elle refusa, elle n’était pas là pour le soutirer de son argent.
Il lui répondit que non, elle ne lui soutirait rien. Il voulait la rendre heureuse, ici ou sur Paris, riche ou pauvre. De plus, elle portait la chose la plus importante : leur futur enfant. Il lui posa la main sur le ventre. Elle reprit un petit sourire et posa sa main sur la sienne.
Ils se trouvèrent bêtes d’avoir encore une fois imaginé les pensées de l’autre au lieu de se parler franchement. Ils avaient failli tout perdre par manque de communication. Il renouvela sa proposition, lui disant que mi-août ils passeraient devant le maire. Ils n’avaient pas encore fait le choix du type d’union qu’ils allaient faire. Il insista pour une communauté de biens universelle. Tout ce qui avait été à lui serait à elle. Il lui rappela également que les papiers pour les adoptions des enfants de l’autre étaient en cours. Ils étaient déjà une vraie famille. Une famille dans laquelle chacun devait soutenir l’autre dans ses projets. Emine l’avait déjà fait depuis trois ans pour Philippe. C’était à son tour. Elle céda, folle de joie devant cette déclaration. Ils s’embrassèrent fougueusement. Les noctambules qui passèrent par là, cette nuit-là, entendirent des plaintes et des gémissements sans identifier leur provenance. Ils firent l’amour à l’abri des regards, mais pas des oreilles.
Le mariage eut lieu comme prévu. La fête fut belle. Leurs parents étaient visiblement ravis, Gisèle avait été conviée. Les sœurs de Philippe étaient là, toutes contentes de voir leur petit frère se remarier. Elles avaient fait un enterrement de vie de jeune fille avec Emine et ses amies. Elles s’y amusèrent comme des folles, comme si elles avaient 15 ans de moins. Philippe s’était contenté d’une bonne soirée avec des amis et ses beaux-frères avec karting et barbecue.
Emine se présenta dans une robe de mariée classique, un peu princesse et dans laquelle elle avait intégré quelques éléments de sa culture alaouite. Son ventre n’était pas encore visible. Ils n’avaient rien dit à personne, attendant la première échographie. Ils eurent peur que Sophie et Daniel le révèlent par erreur, mais ils tinrent leurs langues. Alors quand ils firent cette annonce à l’ensemble des invités, cela déclencha une série de hourras et de bravos. Plusieurs femmes de la fête dirent à leurs maris qu’elles s’en doutaient, car elle n’avait pas bu de champagne.
Ils partiraient plus tard en lune de miel. Là, ils étaient dans les cartons. Pour l’appartement d’Emine, cela fut vite fait. Pour celui de Philippe, cela prit plus de temps. Alors qu’il rangeait des photos, il tomba sur celle de son mariage avec sa première femme. Au début, il passait presque tous les jours la voir; puis une fois par semaine après qu’il eut fait l’amour à Emine la première fois. Il s’y était bien tenu ne faisant exception qu’après les vacances avec elle et Daniel. Mais depuis qu’il avait demandé la main d’Emine, il n’était plus revenu voir Emeline. Emine le vit troublé, elle lui demanda ce qui n’allait pas. Philippe eut honte de lui, des promesses qu’il n’avait pas tenues envers Emeline. Quelle promesse ? Emmener Sophie la voir, lui parler de sa mère. Il l’avait fait au début, mais plus depuis longtemps, plus depuis qu’il voyait en Emine la mère de Sophie. Emine lui demanda s’il pouvait l’emmener voir la tombe. Elle voulait parler à sa femme. Il accepta.
Il faisait beau, les enfants étaient gardés par Aslan et Nehir. Arrivés devant la tombe, ils se lâchèrent les mains. Philippe tout penaud s’excusa auprès d’elle de ne pas être revenu. Il expliqua ensuite la vérité. Son mariage, son futur enfant, l’adoption de Sophie. Puis Emine s’accroupit et parla doucement à Emeline. Philippe n’entendit pas ce qu’elle dit, mais il lui sembla que le marbre de la pierre tombale brilla un peu plus au soleil. Il lui demanda ce qu’elle avait dit. Emine répondit simplement "un truc de femme". Elle le gronda et lui fit promettre de venir la voir dès qu’il serait en déplacement sur l’île de France.
Les déménageurs vinrent prendre meubles et cartons chez Emine puis chez Philippe. C’est Emine qui surveilla le chargement, Philippe réceptionna le lendemain le contenu du camion. Ils avaient acheté des lits et divers meubles pour Daniel et Sophie que Philippe avait faits livré directement à la maison et montés lui-même. Il fit mettre des meubles dans la maison et d’autres choses dans l’atelier qui serviraient au futur commerce d’Emine. Ils étaient tombés d’accord sur le fait qu’elle pourrait commencer tout de suite la vente des produits, histoire de se faire un petit réseau de clientes en attendant d’avoir le crédit de la banque.
Emine voulait travailler tout de suite ; ils se rendirent compte qu’il faudrait, au moins le temps que leur enfant grandisse assez pour aller à l’école, prendre une nounou. Mais Emine posa tout de suite deux conditions : pas à domicile; et pas une jeune. Elle connaissait trop bien son mari, le taquina-t-elle.
Le jour de la rentrée, ils déposèrent Sophie et Daniel. Ils étaient tous les deux dans l’unique classe de petite section. Au milieu de quelques pleurs d’enfants et de rires, ils entrèrent dans la classe. Daniel et Sophie se prirent la main et se mêlèrent aux autres, ignorant superbement leurs parents.
Ils rentrèrent chez eux pour avancer dans le déballage et le rangement, Philipe ne commençant que le lendemain. Ils prirent d’abord un café sur la terrasse en face de la piscine. Devant l’eau scintillante, Emine eut envie de plonger dedans. La piscine à l’arrière de la maison était sans vis-à-vis. Les différentes haies plantées par l’artiste les cachaient bien du voisin de gauche, à droite, c’est le mur du voisin qui cachait la vue. Et en face, la palissade et le champ les laissaient tranquilles. Philippe trouva l’idée bonne, et se proposa de chercher les maillots de bain. Mais dans quel carton pouvaient-ils être ? Emine se leva et dénoua les nœuds des bretelles de sa robe. Celle-ci tomba à ses pieds, révélant son corps et un début de baby bump. Elle ne portait pas de soutien-gorge, elle s’étira au soleil. Elle ôta ses mules d’un coup de pied, et fit glisser son tanga au sol. Philippe, comme à chaque fois, était subjugué par la beauté de sa femme.
Elle était nue devant lui, son sexe glabre, ses seins hauts sur sa poitrine, ses cheveux noirs et brillants. Elle plongea dans l’eau et lui demanda, mutine, s’il comptait rester planté là. Philippe fit voler ses vêtements et rejoignit sa femme; en étant nu, lui aussi. Ils batifolèrent dans l’eau comme des enfants. Puis, ils firent l’amour au bord de la piscine. Leur travail de rangement fut beaucoup interrompu dans leurs ébats. Beaucoup de pièces furent baptisées. A l’heure prévue, ils partirent chercher Sophie et Daniel. Ceux-ci les virent et coururent vers eux, Daniel criant "papa" et Sophie "maman". La maîtresse leur dit qu’ils avaient été un peu trop collé ensemble au début, mais qu’ensuite, ils avaient bien joué avec les autres. Elle leur dit qu’ils avaient une bien belle famille.
Oui, ils avaient, maintenant, une bien belle famille.
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