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Antoine, par une nuit d’Août

Chapitre 1

L’amour du goût

Erotique
Antoine, par une nuit d’Août
J’ai passé mes mains de chaque côté de ton bassin pour faire glisser tes vêtements. Mes mains, douces, et surtout dociles qui ne cherchaient qu’à donner tout le plaisir qu’elles pouvaient donner, venaient glisser sur tes jambes, et couler sur cette partie plus charnue (plus sensible aussi) qu’est le carré de peau à l’intérieur des cuisses.
Mes doigts cherchaient alors à rencontrer ton intimité, ma bouche suivant le mouvement de mes mains qui dansent autour de toi. Non pas toi, Antoine, homme qui a surpris mes rêves les plus érotiques de nombreuses fois, mais Toi, son intimité, lieu réservé à tous les plaisirs que je rêvais de te procurer -depuis si longtemps...
Alors, alors seulement ma bouche s’est rapprochée de Toi, cherchant à te faire frissonner d’envie, à te frustrer aussi. Mes lèvres se sont ouvertes pour ne t’accueillir qu’un peu ; pour te goûter. Ma langue prenait son temps avant de te rencontrer, car elle était occupée à se souvenir du goût de la peau salée qu’elle léchait.
J’ai continué cette douce torture tant que je ne sentais pas l’air devenir électrique du mélange de chaleur, d’excitation, de frustration assaisonné d’un soupçon de violence. J’ai senti ta main se poser sur ma tête, en effectuant une légère pression m’invitant à accueillir un peu plus de Toi en moi. J’y opposais une résistance ; en ce moment, c’est moi qui donnais le rythme. J’ai alors senti ton bassin entamer un mouvement subtil -néanmoins détectable- de va-et-vient pour tenter de s’insérer un peu plus entre mes lèvres.
Je refusais, et restais là à ne m’occuper que d’une minuscule partie de Toi, la frustration mélangée à l’excitation la forçant à gonfler un peu plus. Alors que ta main sur mon crâne forçait de plus en plus fort, je ne cédais toujours pas.
Pas encore.Pas maintenant.Tes doigts commençaient à s’enfoncer dans mon cuir chevelu, et je jurerais que si tu n’étais pas dans cette position de puissance et moi dans cette position de soumission, je jurerais que tu me suppliais de t’accueillir pour de vrai.
Et seulement maintenant, au moment où la tension était la plus forte (à la manière d’une attraction à sensations où tu restes suspendu dans les airs, le souffle court, attendant que les câbles te lâchent), j’ai ouvert la bouche pour t’accueillir entier, d’un coup.
Je suis restée deux secondes, peut-être trois, en apnée, mes lèvres collées à ton pubis, juste pour sentir ton corps qui se contractait au moment de la chute, puis se détendait, où tu n’as pu t’empêcher de lâcher un râle de plaisir.
J’ai entamé un léger va-et-vient, la bouche emplie de Toi, gonflé et palpitant. Ta main glissait de mon crâne, et ma tête se soulevait en un rythme lent, extrêmement lent.Tu sentais en même temps ma langue jouer avec Toi, de bas en haut, en tournant ou en s’y collant. Tu voyais mon visage occupé à gérer deux choses à la fois : ton plaisir, et le mien. En effet, de mon côté, tu ne le voyais pas, tu ne l’entendais sans doute pas, mais chaque spasme qui te traverserait trouvait son écho en des gémissements étouffés.
Mes mains remontaient doucement de tes cuisses à ton torse, ou à ton bassin, accompagnant les mouvements de ma tête selon un schéma précis, maîtrisé. Une caresse lorsque je m’éloignais vers le haut, et mes ongles qui s’enfonçaient dans ta peau lorsque ta verge s’enfonçait dans ma gorge.
— Antoine, tu n’imagines pas comme la fellation me fait perdre la tête, je ne peux m’empêcher de gémir lorsque, les yeux aussi fermés que le sont mes voies respiratoires lorsque je te dévore, je sens ce que je croyais gonflé au maximum palpiter dans ma bouche. Comment ne pas gémir de plaisir ?
Ensuite, en sentant que mon rythme lent ne s’accélérait toujours pas malgré les protestations de tes hanches, tes mains sont venues s’appuyer sur ma tête. Je sentais une émotion proche de la colère vibrer et traverser tes doigts. Prise entre tes hanches et tes mains, je me voyais obligée de suivre tout rythme que tu voudras m’imposer, du plus lent au plus soutenu.
J’imagine que tu étais fou de ces sensations nouvelles (en partant du principe que personne n’aurait joué avec ta frustration comme moi je le faisais), au point où, avide de ce plaisir que ma bouche chaude et humide te procurait, tu m’imposais ce rythme soutenu, à la limite de la violence.
Je te voyais, Antoine, je te voyais te transformer un peu, passant de cet homme doux et érotique pour lequel je vibre au simple son de sa voix à l’homme brut qui envahit ma bouche jusqu’à m’en briser les voies. Alors que tu perdais pied, ne pouvant même plus réfléchir à l’endroit où tu te trouvais, moi j’étais là.
Toujours aussi docile.Subissant les assauts qui croissaient avec ton plaisir dans ma gorge, subissant les suffocations qui faisaient ruisseler des larmes sur mes joues.As-tu déjà vu quelqu’un pleurer de plaisir ?J’entendais ton souffle s’accélérer, et une de tes mains a lâché ma tête pour serrer le drap.Ton bassin marquait des coups plus intenses, plus profonds, et tu devenais fou, car tu n’avais jamais vu quelqu’un capable de ressentir ce qui s’apparente orgasme juste en te faisant une fellation.Enfin, une main sur ton ventre, je l’ai senti se contracter, et ta voix lâcher un râle rauque, sincère pendant que je conservais le rythme que tu m’avais imposé.Je calais chacun de mes gémissements sur ta respiration pour fusionner encore plus avec Toi.Et tu explosas (et moi avec toi) dans ma bouche, pendant que je diminuais cette cadence progressivement jusqu’à m’arrêter complètement. Je me suis relevée et t’ai regardé dans les yeux, puis j’ai penché un peu la tête en arrière pour que tu puisses voir ce petit mouvement dans mon cou que provoquait ma déglutition.
Et je t’ai murmuré :— On a joui en même temps.
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