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L'appel du ventre

Chapitre 1

Avec plusieurs femmes
Nelly et Arnaud était tous les deux sur le canapé. Nelly avait bien en tête comment elle comptait annoncer la nouvelle à Arnaud et lui sentait que quelque chose de spécial se passait. Elle se blottit contre lui. Sa douceur n’était pas une première mais elle était particulièrement câline ce soir là. Elle glissa sa tête au creux du cou d’Arnaud.
« On va avoir un bébé... »
Arnaud embrassa Nelly à pleine bouche. Leur bonheur jaillissait de tout leur être. Ils se sentaient parfaitement en harmonie. Leur corps à corps n’en devint que plus tendre. Lorsqu’ils furent dans la chambre, Arnaud déshabilla ce corps qu’il aimait tant. Il savait qu’il allait changer, s’épanouir. Ils firent l’amour avec tendresse et passion, amoureux comme jamais... Leurs orgasmes furent puissants, étourdissant, dévastateur, passionnés...
Mais les premiers mois ne furent pas de tout repos. Nelly ne fut pas très en forme et Arnaud dut se passer d’elle régulièrement. Tout se calma peu de temps avant la première échographie, vers sa dixième semaine de grossesse.
Arnaud et Nelly étaient dans la salle d’attente quand elle entre. Cette belle brune accompagnée d’un homme était enceinte depuis plus longtemps que Nelly. Son ventre ne laissait aucun doute. Elle s’installa en face de Nelly et Arnaud. Ils eurent beaucoup de mal à détacher leurs yeux de celle-ci.
« C’est vraiment beau une femme enceinte...— Mais tu es déjà magnifique ma chérie.— Regarde son ventre. Je la trouve vraiment très belle, épanouie. Elle semble juste heureuse... »
Nelly regardait la belle brune en face d’elle avec envie. Celle-ci finit par lever les yeux du magazine qu’elle feuilletait. Il lança un regard à Nelly et un large sourire illumina son visage. Elle ferma le magazine et vint se mettre à côté de Nelly.
« Bonjour. C’est votre premier ? Demanda-t-elle.— Oui, c’est notre première écho, répondit Nelly, le far aux joues.— Moi aussi, c’est le premier, ou plutôt la première. Mais c’est ma deuxième écho. Si je peux me permettre, vous êtes rayonnante.— Je disais justement à mon mari que vous étiez très belle... Vraiment...— Merci, vous me touchez. Moi, c’est Ingrid.— Nelly... Et mon mari, Arnaud.— Xavier, dit-elle en désignant son homme toujours assis en face. »
A partir de ce moment, l’attente parut bien courte aux jeunes couples qui discutaient comme s’ils se connaissaient depuis longtemps. Le tutoiement fut même adopté. Au fil des minutes, Nelly sentait une douceur chaleur l’envahir. Elle ne pouvait s’empêcher de détailler le corps d’Ingrid avec envie. Au début, elle pensait que cela était juste l’envie d’être elle aussi à ce stade de la grossesse mais elle eut une réaction inattendue. Nelly sentit son sexe devenir moite puis de l’humidité s’imprégna sur sa culotte. Elle se rendit compte qu’elle était excitée... Elle ne fut pas longue à comprendre d’où lui venait cette excitation quand elle imagina sa nouvelle copine en sous-vêtements. Elle se voyait lui caresser le ventre, montant jusqu’à ses seins devenu laiteux puis redescendre jusqu’à...

« Madame, c’est à vous! »
La secrétaire la tira brutalement de sa torpeur érotique. Lorsqu’elle entra dans la salle, elle sentait bien sa culotte humide coller à son sexe mais personne ne pouvait rien y voir. Puis sa future condition de maman prit le dessus. Elle réussit à se concentrer sur les images de l’échographie apercevant pour la première fois son bébé... leur bébé... Arnaud, tendre et amoureux, tenait la main de Nelly. Quand le rendez-vous fut fini, ils sortirent tous deux de la salle et retrouvèrent Ingrid et Xavier. Cette dernière lui tendit un petit bout de papier.
« Appelle-moi...— Sans faute! »
Et une bise conclut cet échange.
Le trajet vers la maison sembla très long pour Nelly toujours portée par le souvenir d’Ingrid. Mais il fut aussi long pour Arnaud qui s’était aperçu de l’émoi de sa belle. Il la connaissait trop bien. Arrivés à la maison, il la prit dans ses bras et l’embrassa tendrement. Ses mains glissèrent sur sa poitrine et sur ses fesses. Elle comprit le message et fit descendre sa main sur la braguette d’Arnaud découvrant son érection. Quelques secondes plus tard, Nelly était à genoux, la bouche vissée sur le membre d’Arnaud. Mais celui-ci arrêta Nelly car il ne pourrait « pas tenir longtemps ». Il descendit le pantalon de sa belle et sa culotte. Agenouillé derrière elle, il glissa sa langue entre les douces lèvres de sa belle. Nelly accueillit cette caresse avec beaucoup de plaisir. Mais dans son esprit, une toute autre image se dessina. Derrière elle, c’était une Ingrid au ventre et aux seins volumineux qui était agenouillée. La langue qui la fouillait n’était plus masculin mais celle d’une future maman douce et tendre. Nelly se surprit elle-même à imaginer cette scène. Aussi, quand Arnaud se leva et présenta son sexe à l’entrée de celui de Nelly, celle-ci fut soulagée de sentir son homme en elle. Peut-être voulait-elle être persuadée de l’amour qu’elle avait pour lui... Et, très vite, Arnaud entraîna Nelly dans un tourbillon de plaisir. Quand l’orgasme la prit, elle fut submergée. Ses jambes ne la tenaient presque plus quand Arnaud ressortit pour étaler son plaisir sur ses fesses offertes.
« Je ne sais pas trop ce qui t’arrive mais j’aime...— Il n’y a rien, tenta-t-elle peu convaincue de ce qu’elle disait.— Ce n’est pas que ça te ressemble pas mais quand même...— Je t’aime... »
Le lendemain, rangeant un peu ses affaires, Nelly retomba sur le numéro de téléphone d’Ingrid. Son cœur fit un bon. Arnaud le vit bien et comprit ce que Nelly tentait de se convaincre de ne pas faire. Arnaud prit alors le téléphone de Nelly et composa le numéro avant de le lui rendre.
« Allo.— Allo, Ingrid ?— Oui, c’est moi.— C’est Nelly. On s’est vues lors de l’échographie.— Je me souviens de toi. Je suis vraiment ravie que tu appelles. »
Après une discussion courte mais qui enflamma le cœur de Nelly, elles tombèrent d’accord pour se voir très vite. Et si le temps d’attente fut très long aux yeux de Nelly, ce jour arriva vite. Les deux couples se sont retrouvés chez Nelly et Arnaud. Quand elle l’a aperçue, le corps de Nelly s’est mis à vibrer. Elle retrouvait cette sensation étrange d’attirance qu’elle avait ressentie la première fois. Un petit apéro, sans alcool pour les dames, plus loin, les conversations se firent bien plus chaleureuses, tendres...
Dans la tête de Nelly, les images fantasmées du corps d’Ingrid dansaient faisant bouillir son corps qui commençait à s’écouler entre ses cuisses. Arnaud avait bien senti que sa femme était prise d’une chaleur érotique étouffante. Il avait repéré le regard de sa femme qui passait des cuisses d’Ingrid découvertes en partie sous une robe assez courte, au ventre tendu puis aux seins nourriciers.
« Tu veux toucher ? Demanda Ingrid à Nelly...— Je ne sais pas...— Ça ne me gêne absolument pas. Si tu as envie, vas-y... »
Nelly posa sa main sur le ventre d’Ingrid et commença à le caresser.
« Pas comme ça... »
Ingrid souleva sa robe pour permettre à Nelly de lui toucher directement la peau. Nelly commença à caresser cette peau douce et tendue par la future arrivée du bébé. Le sourire qu’Ingrid arborait indiquait à quel point elle appréciait le contact de la main douce de Nelly sur son ventre. Nelly, enhardie, remonta un peu plus haut sa main effleurant le bas du soutien-gorge d’Ingrid. Cette dernière, saisissant le message, enleva sa robe complètement et dégrafa son soutien-gorge. Nelly envoya sa deuxième main et caressa les seins d’Ingrid. Celle-ci se laissa faire et regardait Nelly avec un sourire ravageur. Nelly sentait qu’elle avait de plus en plus de mal à se contrôler. Elle avança sa bouche vers Ingrid et l’embrassa tendrement. Ce baiser, elle en avait rêvé si fort.
Nelly glissa au pied du canapé et, en fixant Ingrid des yeux, lui retira sa culotte. Elle était humide, tout comme devait l’être la sienne. Elle lui retira avec douceur et Ingrid souleva le bassin pour l’aider. Elle se laissa tomber en arrière et écarta les cuisses. Devant les yeux embués de bonheur de Nelly s’ouvrait le sexe luisant d’Ingrid. Par avance, elle se délectait de ce corps qu’elle allait enfin goûter. Elle approcha doucement sa bouche. L’odeur d’Ingrid lui prit le nez. Elle sentait si bon...
« Nelly... Nelly... Nelly! »
La voix d’Arnaud la tira brusquement de sa rêverie... Elle fixait toujours sa main posée délicatement sur le ventre d’Ingrid.
« Ca va chérie ?— Oui, répondit Nelly en sentant son visage rougir de honte.— On a eu l’impression qu’on t’avait perdue, lui dit son homme.— Je suis désolée. Je me suis imaginée dans quelques mois avec un ventre comme celui-là...— On a bien vu, dit Ingrid en souriant— Désolée...— Tu n’as pas à t’excuser, susurra Ingrid à l’oreille de son amie. »
Le reste de la conversation et de cette rencontre fut cordial mais Nelly attendait quand même avec impatience le départ d’Ingrid pour retrouver Arnaud. A leur départ, elle sauta sur son homme. Toute la soirée, elle lui donna de l’amour. Elle le couvrit de tendresse et de douceur. Arnaud, qui s’était senti exclu de l’attirance manifeste de sa femme pour Ingrid, profita autant que possible de Nelly. Ils firent l’amour à plusieurs reprises ce soir-là jusqu’à ce qu’un orgasme commun leur fasse perdre pied. Les jours suivants, le couple continua à se donner autant de plaisirs que possible. Arnaud, bien qu’inquiet de l’intérêt que Nelly portait à Ingrid, appréciait de profiter de sa femme autant de fois qu’elle le voulait. Il ne se passait presque plus de jours sans que leurs corps amoureux s’étreignent.
Les semaines qui suivirent, Nelly et Ingrid passèrent beaucoup de temps ensemble. Nelly fantasmait toujours sur les formes d’Ingrid tout en appréciant les siennes qui s’épanouissaient. Puis, à chaque fois, Nelly et Arnaud ne pouvaient s’empêcher de se donner du plaisir par tous les moyens possibles et imaginables.
Ces grossesses, et surtout celle d’Ingrid, donnèrent un coup de fouet à leur relation. Mais toute bonne chose a une fin et le couple finit par recevoir un faire-part de naissance. Le bébé d’Ingrid venait d’arriver avec beaucoup d’avance. Cette nouvelle arriva peu avant que Nelly ait sa deuxième échographie.
Elle y pensait encore quand elle se trouvait dans le cabinet du médecin. En face d’eux, vint s’installer un jeune couple. Nelly sentit le regard de la femme sur elle et se mit à apprécier cette sensation. Nelly finit par se lever et s’assoir à côté de la jeune femme.
« Bonjour. C’est votre premier ? Demanda Nelly.— Oui, et c’est notre première échographie, répondit la jeune femme en rougissant légèrement.— Moi aussi, c’est le premier. Mais c’est ma deuxième écho. Si je peux me permettre, vous êtes très belle.— Je disais justement à mon mari que vous étiez rayonnante... Vraiment...— Merci, vous êtes trop gentille. Moi, c’est Nelly.— Julie... Et mon mari, Vladimir.— Arnaud, dit Nelly en le désignant sur le siège d’en face. »
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