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L'apprentie Dominatrice et le puceau

Chapitre 2

Hétéro
Résumé de l’épisode précédent : La première rencontre après des mois de découverte sur le Net

Chapitre 4 : La Légende de Matthieu
Ils quittèrent la boutique sous l’œil noir de colère de la vendeuse. Toujours guidé par la main d’Eve sur son cou, parfois son index caressait sa nuque le faisant frissonner, Matthieu était au Paradis. Elle choisit la terrasse ensoleillée d’une brasserie et y passèrent quelques heures. Ils parlaient de leur vie passée, de celle qu’ils aimeraient avoir et de mille autres sujets. Parfois, leurs rires ponctuaient leur conversation, attirant les regards des autres clients. L’heure du repas arriva et si elle mangeait une salade comme à son habitude, Matthieu lui, choisit une viande grillée. A les voir ensemble, on aurait dit un couple se connaissant depuis des années malgré leur différence d’âge. Ils étaient heureux d’être ensemble et de partager ce plaisir d’une première rencontre alors que l’un et l’autre connaissaient les fantasmes les plus cachés de l’autre.
— Matthieu qu’est-ce que tu fais là ????— Oh Matthieu ! Tu nous présentes pas ?
Matthieu reconnut la voix de ses amis Karim et François et il aurait préféré ne pas les voir. Eve regarda les nouveaux venus, fut présentée comme une amie et leur tendit la main pour les saluer. Ils avaient le même look que Matthieu : chaussures de sport d’un équipementier sportif, survêt d’une autre marque et maillot de club de foot. Elle les invita à boire un verre avec eux et rapidement, la conversation s’orienta vers les premières épreuves du bac qu’ils allaient bientôt passer. Le temps passait, elle regarda l’heure et appela un taxi, demanda l’addition au serveur en lui demandant de resservir les garçons et glissa un billet de 100 euros sous son verre.
— Chaton, je vais y aller, mon taxi est là.
Elle se leva et adressa un au revoir en agitant sa main aux amis de Matthieu. Elle se pencha sur lui, glissa son index sur sa joue, lui souleva le menton et posa ses lèvres sur les siennes. C’était leur premier baiser. Comment décrire une éruption solaire ? C’est chaud ? Ça brûle ? C’est tellement intense qu’on a l’impression d’arrêter le temps ? Ce ne sont que deux lèvres qui partent à la rencontre de deux autres et se découvrent pour la première fois, hésitent et reviennent se coller comme deux aimants. Ce baiser ne dura pas longtemps, juste le temps d’un échange total d’énergie. C’était comme s’il avait été traversé par la foudre, aucun rapport avec Sonia, la seule fille qu’il avait embrassée avant. Il regrettait de l’avoir embrassée, il aurait préféré que Eve soit la première.
— Tu réfléchis à ma proposition ? Je t’appelle ce soir, Chaton.
Elle se redressa et partit en direction du taxi qui l’attendait. Il ne la quittait pas du regard, tout comme ses amis, tout comme les clients attablés à la terrasse.
— Quelle Femme ! dit le serveur appuyé contre la façade en la regardant s’éloigner.
Matthieu pensa : si tu savais... Il la regardait partir comme il l’avait regardée arriver. C’était un ange descendu du Ciel pour lui.

Le lendemain, il n’avait que deux heures de cours de français et pourrait rentrer de suite chez lui. Il n’avait pratiquement pas dormi, il s’était caressé tout seul, elle n’était pas disponible ce soir. Il avait repensé à ces moments passés avec Eve, elle était si belle, il l’aimait tellement, il n’arrêtait pas de penser à Elle. Le comportement des filles de la cité avait changé, celle du lycée aussi. Elles le regardaient en souriant ou en chuchotant entre elles. Lui qui était depuis toujours transparent devint soudain le centre d’attraction. Il comprit qu’il n’aurait jamais dû en parler à ses potes. Ils n’avaient pas gardé ça pour eux comme il leur avait demandé.Une fille qu’il ne connaissait pas lui adressa un bonjour Matthieu avec un sourire ravageur. En fait, ça le gênait, mais ça le rendait fier, sa démarche changea, il eut un pas plus sûr, plus... Homme !
A la fin du cours, il fila chez lui le plus rapidement possible et attendit les réponses d’Eve à ses messages. Il rangea sa chambre, fit un brin de ménage, juste assez pour que son père ne râle pas trop et plongea dans ses bouquins.

Son père arriva vers 19 h 00, sortit de sa voiture avec les sacs des courses et croisa Madame Michu, une voisine de la cité avec qui il avait eu quelques rapports. Un homme de votre âge qui élève tout seul son enfant et bien il a des besoins, vous me comprenez ? Si je peux vous aider, n’hésitez pas à me demander, lui avait-elle dit. Il lui avait demandé plusieurs fois et elle avait toujours dit oui. Elle était mariée et elle se souviendrait toujours de sa première sodomie. Il aimait la prendre de force et elle avait eu mal pendant quelques jours, disant à son mari qu’elle était tombée.
— Bonjour Monsieur Paul ! Comment allez-vous ? C’est vrai ce qu’on raconte sur votre fils ?— Qu’est-ce qu’il a encore fait celui-là ? demanda-t-il inquiet.
Elle lui adressa un sourire avec un regard qui accentua son :
— On m’a dit que Matthieu allait partir vivre à Marseille avec une ancienne top model devenue millionnaire ! Elle a votre âge et elle l’appelle chaton, vous voyez ?

Chapitre 5 : Le père
— Mais maman, elle reviendra plus jamais pour toujours ?
Comment expliquer à son enfant de 3 ans que sa maman est décédée ? Il s’accroupit pour être à sa hauteur, chercha et trouva les mots pour lui dire. Matthieu s’accroupit lui aussi et lui posa question après question, écoutant les réponses de son père. C’est Matthieu qui appelait ce rituel : faire la grenouille. Chaque fois qu’il avait ou que son père avait besoin de parler, l’appel à la grenouille était devenu le signal du rassemblement dans le couloir en position de la grenouille pour une séance de questions frisant parfois l’analyse psychologique. Ils tenaient à ce rituel qui finissait maintenant assis par terre appuyé contre le mur.
Mais ce soir, c’est Paul qui veut parler à son fils. Il entre et referme la porte, l’appelle et commence à ranger les courses. Matthieu doit être dans sa chambre et ne l’a pas entendu entrer. Il l’appelle sur son portable :
— Matthieu ? Grenouille !
Il s’accroupit dans le couloir et Matthieu arriva quelques secondes plus tard et prit position face à son père.
— Qu’est-ce qu’il y a ?— Il paraît que tu comptes déménager pour aller vivre avec une femme de 50 ans, ancien top model et maintenant millionnaire ? Mes sources d’information ne sont pas très sûres et j’aimerais avoir ta version.
Matthieu s’assit par terre et prit une profonde inspiration.
— Qui t’a dit ça ?— Peu importe, c’est quoi la vérité ? S’il y en a dans ce qu’on m’a dit.
Alors il lui raconta pas tout à fait en détail, leur rencontre sur un site Internet et l’évolution de leurs dialogues, puis cette première rencontre hier.
— Donc ta copine a 23 ans de plus que toi, 8 de moins que moi, c’est une bombe atomique, elle a de l’argent apparemment puisqu’elle finance tes études dans une école privée pendant deux ou quatre ans. C’est ça ? Ah oui j’oubliais ! Vous connaissez chacun les fantasmes les plus profonds de l’autre alors que vous ne vous êtes rencontrés qu’une seule fois. A mon époque, on faisait ça en sens inverse, je dois devenir vieux.
Et il éclata de rire suivi par Matthieu. Il posa son bras sur son épaule :
— Et tu comptes faire quoi ? Tu vas la rejoindre ?— Je l’aime papa, je l’aime vraiment, je pense à Elle constamment et puis si tu la voyais ! Elle est tellement belle ! J’ai jamais vu une femme comme elle !— Oui c’est vrai qu’avec ta grande expérience des femmes, ton jugement est forcément juste !
Il sortit son portable de sa poche et chercha la photo où on la voyait à la plage, une serviette plaquée sur le corps et se penchant pour prendre une bouteille d’eau, on apercevait un sein mal caché.
— Regarde, elle est pas belle ? Tu la trouves comment ?— Cette photo doit avoir des années ! On dirait une gamine !— Elle date de l’été dernier, et elle est encore plus belle que sur la photo.— En tout cas, elle a des cheveux magnifiques. Un peu maigrichonne quand même !
Et leur conversation cessa d’être sérieuse, le père tentant d’expliquer à son fils qu’une Femme avec des rondeurs était plus agréable que sa copine et que surtout quand il la prendrait en levrette qu’il fasse bien attention à ne pas se retrouver avec des bleus ! Au moins avec une Femme comme il les aimait, les fesses amortissaient les chocs et il pouvait faire l’amour en toute sécurité.
— J’ai déjà une marque, dit Matthieu en soulevant son tee-shirt et lui montrant son dos.— Comment elle t’a fait ça ???— Je lui ai fait un cunni et elle a enfoncé son talon dans mon dos, j’ai pas osé lui dire que j’avais mal.— Parce qu’en plus tu es maso ?— Mais non, tu racontes n’importe quoi, suis pas maso, je pouvais pas parler !
Et il éclata de rire tout comme son père.
— Et à part un cunni, tu as fait quoi d’autre si c’est pas indiscret ?— Rien d’autre à part un bisou, mais c’était en partant qu’on s’est embrassé. C’était notre premier baiser.— ...— Et ça m’a fait jouir. J’ai joui dans mon jogging devant mes amis quand elle m’a embrassé !— Sérieux ???? Mais tu es pire que Lucky Luke toi !— Qui c’est lui ?— Un mec qui tire plus vite que ton ombre !
Et il partit en fou rire, son fils lui mit une claque sur le bras.
— Non sérieux tu en penses quoi ? J’ai trop envie de la rejoindre, mais je dois passer mon bac ici avant.— Je sais pas quoi te dire bonhomme... Soit tu vis le commencement d’un merveilleux conte de fées ou alors tu commences une histoire qui peut se finir mal, surtout pour toi, tu es jeune, c’est ton premier amour. J’en sais rien... Mais si tu ne la rejoins pas, tu le regretteras toute ta vie.
Matthieu se releva :
— Soirée console ? Tu commandes les pizzas ?
Le père se leva lui aussi :
— OK je commande les pizzas, coca pour toi ?— Non, une bière ! Suis grand maintenant !

Chapitre 6 : Les choses sérieuses commencent
Eve était affolée, ils allaient arriver dans une heure environ et rien n’était encore prêt ! Elle s’était levée de bonne heure pourtant, mais avait passé beaucoup trop de temps dans la salle de bain et son dressing, surtout qu’elle avait choisi la version sans maquillage, jeans tee-shirt et sandales pour les accueillir. Elle préparait des pâtes carbonara, son neveu et sa nièce ainsi que leurs amis les adoraient, elles avaient donc des chances de plaire à Matthieu et son père, car oui il accompagnait son fils et transportait ses bagages par la même occasion. Elle aurait préféré éviter cette rencontre, mais bon elle n’avait pas trop le choix et de toute façon ce jour devait arriver.
Lorsqu’elle le vit descendre de sa voiture dans le jardin de la maison, elle pensa que c’était tout l’opposé de son fils. Le style gros macho qu’elle détestait avec sa barbe de 3 jours aux poils aussi longs que ses cheveux, jeans 501, gros ceinturon, chemise à gros carreaux rouges et noirs à moitié entrouverte laissant apparaître un torse puissant, mais velu. Alors que son fils... Elle frissonna en l’apercevant, mais se retint de se jeter sur lui pour l’embrasser, se contentant d’un bonjour Matthieu bien timide et d’un baiser au coin de ses lèvres. La présence de son père la gênait et sa mal-assurance l’intimidait. Elle ne l’aimait pas, n’aimait pas ses réflexions machistes sur tout et n’importe quoi. Elle n’avait qu’une envie, c’est qu’il parte le plus rapidement possible. Elle avait trouvé un point faible chez lui, il n’aimait pas qu’elle l’appelle Beau-Papa, et elle le lui disait le plus souvent possible, comme pour mettre une barrière invisible entre eux deux.
Après avoir fumé une clope en buvant le café, il partit enfin en leur disant de lui faire bientôt un petit fils. Les lèvres d’Eve tremblèrent, mais elle ne répondit pas. Une fois Beau Papa parti, elle se jeta sur Matthieu qui tomba en arrière sur la table de la terrasse, aussitôt recouvert par Eve qui l’embrassa comme un amant retrouvé après une longue absence. Elle le prit par la main et l’entraîna à l’intérieur de la maison. La porte se referma derrière le couple et vous saurez bientôt ce qu’ils ont fait ^^

Chapitre 7 : Le retour
Paul était énervé, il roulait vite sur l’autoroute, pressé d’arriver chez lui. Malgré ses changements de fréquences sur l’auto radio, ses idées revenaient systématiquement sur Eve.Quelle idée de l’appeler Beau Papa ! Elle ne pouvait pas l’appeler Paul comme tout le monde ?Et puis elle était plus grande que lui et ça, il détestait ! En plus, elle était rousse et il préférait les blondes comme Emma, son épouse décédée ou Madame Michu à qui il envoya un SMS :
— J’ai besoin de vous voir.
C’était son signal pour lui dire qu’il avait envie d’elle, envie de se vider les couilles, envie de...Elle répondit presque aussitôt
— Demain 19h00
Et puis elle était maigre ! On lui voyait les os ! Lui qui préférait les Femmes aux formes généreuses, les gros seins, ceux d’Eve étaient petits, ils devaient tenir dans ses mains. Il préférait les grosses fesses, celles d’Eve étaient minuscules !!!! Ce n’était pas une Femme pour lui, de toute façon c’était celle de son fils et il était sûr qu’il se lasserait très vite.Mais elle était amoureuse de lui, ça se voyait comme la trompe sur la tête d’un éléphant ! Elle avait une façon de le regarder, de lui parler, de l’effleurer qui ne laissait aucun doute sur ses sentiments et apparemment c’était réciproque. Et puis il était certain qu’elle mentait sur son âge ! C’était impossible qu’elle n’ait que 40 ans, elle était beaucoup plus jeune que ça, il en était sûr, peut-être avait-elle menti à son fils pour le séduire ?
Il était fatigué et décida de s’arrêter sur une aire de repos pour dormir un peu. Il sortit d’un rêve ou d’un cauchemar, en sursautant.
Il avait rêvé d’Eve ! Elle ressemblait vraiment à une gamine dans cette culotte et ce soutif en coton. Il fut surpris de bander, lui qui n’était pas du tout attiré par ces pucelles ayant à peine l’âge de baiser.
Il alla boire un café et reprit la route. Demain il allait démonter Madame Michu !
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