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Arnaud

Chapitre 5

Travesti / Trans
5- TransformationMarysa le réveilla aux aurores. Elle lui donna les dessous en dentelle blanche qu’elle devrait porter pour la journée. — tu as les consignes à la cuisine pour préparer le petit déjeuner. Thierry se leva, prit sa douche en caressant ses prothèses mammaires s’attardant sur le téton sans réaction. C’était la première fois qu’il touchait des seins. Il s’habilla, passant le soutien gorge bien plus sexy que celui qu’il portait la veille. Il trouva la matière agréable. Le bas était un tanga qui lui serrait délicieusement les fesses. Il glissa son sexe entre les cuisses si bien qu’on ne voyait rien. Il passa la jupe, appréciant cette fois le contact soyeux de la doublure sur ses cuisses. Il remit le chemisier, laissant un bouton supplémentaire ouvert, mettant en valeur le sillon de sa fausse poitrine.
Il se rendit à la cuisine, le livre poser sur la tête. Le claquement des talons l’obligea à marcher sur la pointe des pieds pour ne pas faire de bruit. Le livre ne tomba pas.
Il prépara le petit déjeuner pour Marysa et lui. Tout était prêt à l’heure indiquée et Marysa fit son apparition finissant de fermer un peignoir de soie. — bonjour madame— bonjour … — Hélène madame. — bonjour Hélène. Très bon choix. — merci madame. Elle remarqua le chemisier ouvert et esquissa un sourire. Finalement, il sera plus facile d’en faire une parfaite petite femme qu’elle ne l’avait pensé de prime abord.
— je te laisse ranger puis tu m’attendras dans ta chambre. — bien madame.
Elle se présenta dix minutes plus tard, toujours vêtue de son peignoir de soie. — ce matin, c’est maquillage. Thierry, Hélène désormais, tressaillit. — on va commencer par le vernis à ongles. Les pieds d’abord, les mains ensuite. Pendant que ça sèche, je t’expliquerai les bases.
Les premiers coups de pinceaux furent catastrophiques et Hélène dut s’y prendre à trois fois avant d’obtenir un résultat convenable. Lorsqu’elle commença la main droite, elle avait pris le coup. — je vois que tu es rasé de près dit Marysa.— j’ai fait une épilation laser, madame, avoua Hélène.— mais c’est parfait, ma petite. — donc on commence par le fond de teint, puis les yeux et enfin la bouche. Marysa se maquilla devant Hélène, lui donnant une foule de conseil qu’elle tenta tant bien que mal de mémoriser. La pose de l’eye-liner et du le mascara fut un massacre et la moitié de flacon de démaquillant y passa. Au bout de trois heures d’efforts, Hélène avait enfin trouvé visage humain et surtout féminin. — ah quand même, dit Marysa. Ce fut laborieux mais on y est arrivé. — désolé madame, c’est la première fois. — j’espère qu’à la fin de la semaine, tu mettras moins de temps. Un quart d’heure devrait être le grand maximum. — bien madame. Hélène se regardait dans le miroir. Elle se trouvait jolie. Très jolie même. Son sexe se redressa et dessina une bosse sur sa jupe. — vas te calmer dans les toilettes, dit Marysa en désignant la bosse, puis tu prépares le déjeuner. Ça doit être prêt pour treize heures.— bien madame. Hélène regarda la pendule. Il était plus de midi. Heureusement, elle n’avait qu’une salade composée à préparer.
Pendant qu’Hélène rangeait, Marysa s’éclipsa puis appela Hélène. — je te donne un de mes vieux sacs à main que je n’utilise plus. Je vais t’apprendre à le remplir. Tout d’abord, une trousse à maquillage, un paquet de mouchoirs en papier, des papiers d’identité et surtout ta carte bleue, une protection périodique, même si ça ne te concerne pas. Après tu y mettras ce que tu voudras. Hélène regarda le sac estampillée du logo d’une célèbre marque aux « C » entrecroisés. Vu le train de vie de Marysa, il était peu probable que ce fut une imitation. — merci madame. — et puis une femme n’est rien sans ses bijoux et une touche de parfum. Marysa étala sur la table de chevet quelques bagues, bracelets, collier et autres boucles d’oreilles. Hélène les regarda avec envie. Elle se prenait de plus en plus au jeu. Arnaud …
— parfait, dit Marysa en vaporisant un peu de parfum au même logo que le sac à main. On y va. — où ça madame ? — mais faire du shopping bien sur ! — comme ça ? — ben oui, tu ne vas pas y aller toute nue. Allez, ne t’inquiète pas tout ira bien. — bien madame. — tiens-toi droite ! Hélène reprit sa posture et les deux femmes sortirent dans la rue.
Hélène était paniquée à l’idée que l’on ne voit en elle qu’un simple travesti. Marysa ne disait rien, la laissant se faire sa propre opinion de l’image qu’elle renvoyait. Et effectivement, Hélène dut se rendre à l’évidence : personne ne faisait attention à elle. Marysa l’entraina dans une boutique de vêtements, qui sans être celle d’un grand couturier, n’était pas non celle d’une chaine de vêtements. Marysa choisit pour Hélène plusieurs ensembles : tailleurs, robes, jupes, chemisiers. Elles y restèrent près de deux heures à tout essayer. Au début, Hélène fut réticente, mais au fur et à mesure des essayages, elle se rendit compte qu’elle était très féminine ce que la vendeuse confirma à plusieurs reprises. Dès lors, elle mit plus d’entrain et de bonne volonté à essayer tout ce que Marysa lui apportait. Hélène paya la note astronomique et Marysa demanda à faire livrer les vêtements le lendemain matin.
Elles se rendirent ensuite dans une boutique de lingerie. Hélène essaye plusieurs ensemble soutien-gorge et culottes. Encore une fois, la carte bleue vira au rouge. Elles terminèrent par les chaussures. Hélène put –dut– essayer plusieurs paires d’escarpins et sandales aux talons plus ou moins hauts. Et c’est avec des sandales aux talons fin de six centimètres qu’elle quitta le magasin. Marysa lui fit faire un détour qui les amena en bas des Champs Elysées. Hélène commençait à souffrir des pieds mais elle se garda bien de le dire. D’autant que son initiatrice marchait avec des talons de douze centimètres sans se plaindre.
— madame, accepteriez-vous de prendre un verre, demanda Hélène en passant devant une brasserie. J’ai un peu soif. — d’accord Hélène. Marysa ne s’attendait pas à une telle proposition. Hélène aurait-elle oublié qu’elle n’était qu’un travesti ? Elles entrèrent dans la galerie et s’installèrent à une table libre. Hélène avait oublié son statut de travesti. Elle avait simplement mal aux pieds et effectivement soif. Le garçon ne se douta de rien et prit leur commande. — tu devrais aller te repoudrer le nez, dit Marysa. C’est à ce moment là, que sa véritable nature refit surface. Hélène paniqua et se mit à regarder de tout coté pour voir si personne ne l’observait. — tout va bien, dit Marysa en posant sa main sur la sienne pour la rassurer. Tu es parfaite. — merci madame. Le serveur amena la commande. Hélène but quasiment d’un trait. Au regard de Marysa, elle comprit que ces habitudes de garçon avaient repris le dessus. — pardon madame. Je vais me repoudrer le nez. Hélène se leva et quitta la table. — Hélène, appela Marysa en lui faisant signe du doigt de revenir. Plusieurs personnes se retournèrent mais ne prêtèrent pas plus cas. — n’oublie pas d’aller dans les toilettes des femmes, lui chuchota-t-elle à l’oreille.
Elle revint dix minutes plus tard, les joues poudrées et le rouge à lèvres tout frais. — très bien Hélène. Elle finit son verre et les deux femmes rentrèrent à l’appartement.
Les jours se suivirent. La carte bleue se calma, mais Hélène demanda à se connecter au web pour alimenter son compte avant d’être interdit bancaire. Il en profita pour consulter ses mails. Mais rien d’Arnaud. Elle se maquillait en quelques minutes. Elle apprit à marcher avec des talons hauts. Marysa l’entraina dans les boutiques toutes les après-midi, l’obligeant à marcher avec des talons aiguilles. Une fois même, Marysa interpella un taxi et c’est en courant qu’elles le rejoignirent. Hélène eut plusieurs séances chez un orthophoniste pour apprendre à placer sa voix. Ce n’était qu’un début et elle devrait continuer les séances bien après.
Le vendredi arriva plus vite qu’elle ne l’avait imaginée. Tous les soirs, elle s’endormait en pensant à Arnaud. Tout ce qu’elle endurait c’était pour lui. Elle espérait que ce n’était pas pour rien. Comme depuis le début de la semaine, Hélène prépara le petit déjeuner qu’elle prit en compagnie de Marysa. — c’est le dernier jour de ta formation. Voici ce que tu devras faire, lui dit Marysa en lui tendant une feuille. Hélène la déplia et lut le contenu. « Aller aux Forum des halles et acheter un tailleur ou une robe, une paire d’escarpins ou de sandales à talons hauts et des dessous. Aller déjeuner rue Mouffetard et prendre un verre en terrasse sur les Champs Elysées (mais dans un autre café). Tous tes déplacements devront se faire en transport en commun (bus, métro ou RER).Les tickets de caisses feront offices de preuves.Retour pas avant seize heures »— je dois y aller toute seule ? — bien sur. Disons que c’est ton examen de passage.
Hélène déglutit. Jusqu’à présent, tout s’était bien passé. Mais parce que Marysa était avec elle. Cette fois, c’était en solo. Elle choisit l’ensemble qu’elle portait le lundi et les sandales aux talons de six centimètres, qui semblaient presque plates en comparaison des escarpins qu’elle avait la veille. Intérieurement, Marysa approuva le choix de la tenue passe-partout, féminine sans être aguichante ni provocante. — à tout à l’heure dit Marysa en fermant la porte. Ne t’inquiète pas, tout ira bien.
Et en effet, tout se passa bien. A part peut-être dans le métro où une bande de jeunes des banlieues virent se coller un peu trop près d’elle. Par chance elle descendait à l’arrêt suivant. Elle revint à presque dix-sept heures, chaussée d’une paire de sandale à talons compensés qui la grandissait de presque quinze centimètres et d’une robe à fleurs très décolletée et très courte.
— tu es magnifique. Je constate que tu prends du plaisir à être en fille. — oui j’avoue que ça ne le déplait pas. J’espère que ça plaira à Arnaud. — ne t’inquiète pas pour ça. Bon, pour ma part, je peux dire que tu as réussi ton examen haut la main. Félicitation Hélène.— merci madame. — tu peux m’appeler Marysa maintenant et me tutoyer.— merci madame, euh Marysa.
Les deux femmes discutaient bâton rompu de chiffons quand la sonnette retentit. — tu vas ouvrir ? demanda Marysa. — Hélène se dirigea vers la porte d’entrée. — ARNAUD, cria-t-elle en lui sautant au cou. — pire qu’une collégienne, soupira Marysa dans son fauteuil. — laisse-moi te regarder, dit Arnaud en poussant la porte derrière lui. Tu es superbe. Je ne m’attendais pas à ça. — je te plais ? — beaucoup. Le bonheur d’Hélène se lisait sur son visage. Elle n’avait pas subi tout ça pour rien finalement et ses sacrifices payaient. Elle embrassa Arnaud passionnément— je t’aime Arnaud, dit-elle en essuyant les traces de rouge à lèvres.— tu me plais beaucoup.
Arnaud se dégagea de l’étreinte de son amoureuse et alla faire la bise à Marysa. — tu t’es surpassée. Je ne m’attendais pas à un tel résultat. — merci Arnaud, mais je pense qu’Hélène a dû être une femme dans une autre vie. Elle s’est trop vite adaptée à sa nouvelle identité à mon gout. Ou alors elle nous a menti et se travestissait déjà bien avant. — non pas dut tout. C’est la première fois que je mets une jupe, se défendit l’intéressée. — bon ce n’est pas tout mais on va être en retard dit Marysa en regardant sa montre. Tu viens Hélène ? — oui madame, répondit Hélène qui avait encore du mal à tutoyer Marysa et l’appeler par son prénom.
Elles se rendirent dans la chambre de la maitresse de maison. — déshabille-toi, ordonna gentiment Marysa. Complètement. Hélène s’exécuta, ne comprenant pas trop ce changement d’attitude.Marysa sortit de la penderie une housse et deux boites en carton. — cadeau de ma part, dit-elle. Hélène commença par le petit carton. Il contenait un ensemble de lingerie blanc nacré venant d’une marque qui a l’habitude de donner des leçons. Mais ce qui ravit Hélène c’était la présence d’un porte-jarretelles. Lors de sa soirée en solo dans la journée, elle avait hésité à en acheter un, pas certaine que Marysa apprécie. — c’est superbe. — ca te plait ? — beaucoup est un euphémisme.
Hélène continua. L’autre boite contenait une paire d’escarpins noirs vernis à talons aiguilles de douze centimètres et à la semelle rouge. Quant à la housse, elle y découvrit un tailleur gris anthracite et un chemisier bordeaux. Hélène était aux anges. Dire que quelques jours plus tôt, la mode féminine ne suscitait aucun intérêt pour elle. Hélène revêtit tous ces atours quasi religieusement, s’attardant sur le porte-jarretelle et les bas nylon couleur chair. Marysa l’aida à attacher les jarretelles arrière. C’était aussi la première fois que son initiatrice la touchait, la caressait presque. Le contact provoqua un frisson de plaisir chez Hélène. Elle finit de s’habiller et chaussa les escarpins qui furent très confortables malgré la hauteur des talons aiguilles.
Marysa adopta une tenue plus sexy au décolleté plongeant qui mettait en valeur ses seins lourds maintenus tant bien que mal par les bonnets de sa guêpière. Elle entraina Hélène dans la salle de bains se firent un maquillage de soirée. Hélène ne se reconnaissait pas. Si depuis une semaine Thierry s’était effacé, ce soir, il avait complètement disparu. Le miroir renvoyait l’image d’une jeune femme diablement sexy. Son sexe commençait à se réveiller dans le string. — ce n’est pas le moment, dit Marysa. Allez, on va être en retard.
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