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La quête d’Asia

Chapitre 9

La nuit porte conseil

Hétéro
Une fois sortie de l’appartement, je m’effondre sur le palier, à nouveau en larmes. Je me sens souillée, avilie… les mots me manquent. Comment a-t-il pu me traiter de la sorte ? Autant j’ai trouvé la séance de martinet excitante, autant la suite… J’essaie de chasser de mon esprit ses commentaires humiliants et la vision de sa bite crachant son foutre sur moi. Beurk !
Les paroles de Patricia me reviennent alors en mémoire : prépare-toi à en chier !
Je me croyais être prête, ce n’est visiblement pas le cas. Je vais laisser le gode sur son paillasson, il pourra se le fourrer dans le… Il n’est pas près de me revoir, le saligaud.
Alors que je manipule l’objet nerveusement en ruminant ces sombres pensées, la suite du discours de Patricia tourne en boucle dans ma tête : accroche-toi, ça vaut vraiment le coup. La colère redescendant avec mon taux d’adrénaline, je décide… de ne rien décider à chaud, sous le coup d’émotions si négatives. Je vais donc rentrer chez moi avec cet engin de malheur.
Euh… oui, mais voilà. Il ne rentre pas plus dans mon minuscule sac à main que le martinet. Et pas question de me balader dans le métro avec cet objet à la main. Je ne vois qu’une solution pour le dissimuler…
Je m’accroupis, écarte les jambes et le présente à l’entrée de mon vagin. Sa taille modeste conjuguée à une lubrification abondante dont je n’avais pas conscience font qu’il y pénètre avec une facilité déconcertante… et en ressort tout aussi aisément dès que je me relève et que je fais un pas. Impossible de le retenir.
En fait, il y a une autre solution. Et je suis sûre que ce vieux vicieux le sait : me le carrer dans le cul, à sec ! Là, il devrait rester en place. Je l’essuie convulsivement avec l’intérieur du bas de ma robe, dessinant au passage une auréole suspecte. Je m’accroupis à nouveau et présente cette fois le gland factice sur mon anus. En procédant comme avec le plug, je parviens à le faire progresser, mais au prix d’une vive douleur. Il est quand même plus gros et plus long que le plug mais surtout, l’absence de lubrification rend l’intromission très laborieuse. En serrant les dents, je parviens à le faire pénétrer sur toute la longueur, jusqu’à la paire de couilles, qui me maintient désagréablement les fesses écartées. Je me relève précautionneusement et fais quelques pas prudents. Gagné ! Il reste bien en place.

Sans plus m’attarder je reprends l’ascenseur. Heureusement, car la vision que me renvoie le miroir est catastrophique. Tout mon maquillage autour des yeux a coulé et mon rouge à lèvres a bavé. Ma robe est mise de travers, dévoilant en partie mon sein droit. Je suis effrayante.
Heureusement, mon petit sac à main contient ce qu’il faut pour me redonner visage humain. Il ne contient guère que ça en dehors de mes clefs et d’un minuscule portefeuille, d’ailleurs… Après quelques retouches et une sommaire rectification de ma tenue, je suis déjà plus présentable. Ça devrait aller, me dis-je comme pour me rassurer. À Paris, dans le métro, personne ne fait vraiment attention à vous.
Enfin… personne, sauf ceux qui vous collent et se frottent ! Et en ce milieu d’après-midi d’un samedi estival, il y a du monde. Alors que je serre les fesses au sens propre du terme pour des raisons évidentes, je sens une raideur tenter de s’immiscer entre mes globes. Mais à ce moment, je ne suis pas d’humeur. Je me retourne vivement, plaque une main sur le bas-ventre de l’indélicat et dis d’une voix clairement audible par tout le monde en plantant mes yeux dans les siens :
— Je vous serais reconnaissant d’apprendre les bonnes manières à vos parties intimes.
Se rendant compte de la situation, tous les voisins applaudissent en fixant le goujat d’un air réprobateur. Celui-ci bafouille des excuses et s’échappe du wagon sous les huées dès l’arrêt suivant.
Je n’en reviens pas. Jamais je n’aurais osé une telle réaction il y a quelques heures seulement.
Alors que je fais très précautionneusement les derniers mètres qui séparent la station de métro de mon studio, avec l’impression de marcher comme un manchot empereur, je souris en me remémorant la scène. D’où m’est venue cette audace nouvelle ?
Enfin chez moi, avec pour la première fois depuis mon départ le sentiment d’être en sécurité. J’ai avant tout envie de prendre une bonne douche, afin de me purifier. L’eau chaude qui ruisselle sur mon corps encore coloré et sensible me fait un bien fou. J’ai envie de me masturber avec le jet d’eau. Mais ça m’a été formellement interdit. Comme je ne sais pas encore quelle attitude je vais adopter, je n’en fais rien. Je retire le gode et le nettoie à fond avec un savon antiseptique.
J’ai tout à coup comme l’impression d’un grand vide. Dans mon cul, mais surtout dans ma tête. Je n’ai plus aucune énergie, comme si mes batteries étaient complètement déchargées. Une fois séchée, enduite de crème hydratante, délicatement parfumée, je vais me coucher sans rien avaler et sombre rapidement dans un sommeil profond.
Dans un premier temps seulement. Car en deuxième partie de nuit, je suis agitée de rêves érotiques. Non, carrément pornographiques. Des rêves où je suis traitée comme un vulgaire objet de plaisir par des dizaines de jeunes hommes avec des bites énormes, qui me prennent de toutes les manières possibles, me fessent, me fouettent, m’arrosent de sperme, me pissent dessus… Et je jouis, je jouis sans discontinuer sous l’effet de ces traitements dégradants.
Au petit matin, je me réveille dans un état de semi-conscience, en nage. Et pas que de transpiration ! Je passe un index sur ma chatte. Elle est poisseuse. Je n’ai jamais mouillé comme ça. Et cette envie de me masturber qui me tenaille… Incapable de pensée raisonnée, je ne parviens pas à retirer les doigts qui s’agitent maintenant sur mon clitoris. De mon autre main, je me saisis du gode posé sur la bibliothèque qui me sert aussi de table de nuit. Je me l’enfonce rageusement dans la chatte et l’anime de va-et-vient violents.
Je ne le sens presque pas. Il est trop petit, je suis trop lubrifiée et… j’ai besoin de sensations plus fortes. J’en pleure de rage. Je le retire brutalement et me le fourre dans le cul d’une seule poussée, sans arrêter de me massacrer le clitoris de l’autre main. Cela déclenche instantanément un orgasme comme je n’en avais jamais connu jusque-là. Un orgasme douloureux, intense, long. Je hurle mon plaisir sans me préoccuper du voisinage. Ce n’est qu’après plusieurs dizaines de secondes que je m’apaise et m’endors à nouveau, détendue, le gode toujours planté en moi.
Deuxième réveil bien plus tard. Il est près de dix heures. Je me sens reposée. Dans un demi-sommeil, j’essaie d’analyser froidement ces dernières vingt-quatre heures sans vraiment arriver à comprendre ce que j’ai réellement ressenti. Le stress et la honte quand je me déplaçais dans les transports avec un martinet à la main ; le plaisir en me faisant délicatement fouetter par Monsieur ; l’humiliation quand il a commenté mes piètres prestations buccale et manuelle ; le dégoût quand il m’a arrosée de son sperme ; l’audace quand je me suis fourrée un gode dans le cul pour le transporter ; la fierté quand j’ai remis publiquement un importun à sa place.
Mais je suis bien obligée de reconnaître que toutes ces aventures, et même les moments les plus pénibles, m’ont maintenue dans un état d’excitation que je n’ai jamais connu au cours de mes précédents ébats. Curieusement ce constat, qui vient confirmer ce que quelque part je craignais auparavant, me soulage. Je n’en conçois aucune honte, il ne suscite pas d’inquiétude.
Comme j’aimerais que Monsieur soit là à cet instant, qu’il me fesse sévèrement pour me punir de lui avoir désobéi, qu’il force ma bouche jusqu’à m’en faire vomir, qu’il m’encule sauvagement avec sa grosse bite, qu’il… Je connais un nouvel orgasme en me passant le film car, sans m’en rendre véritablement compte, ma main avait à nouveau pris la direction de mon bas-ventre.
Une conclusion s’impose maintenant clairement à moi : je dois poursuivre si je veux continuer à découvrir la personne que je suis en réalité et l’assumer pleinement. Je sens bien que je suis en train d’évoluer à vitesse « V ». Pas de changer, non ; de me révéler, de muer, d’éclore… Et puis surtout… j’en ai envie. Ma décision est prise. Les mots de Patricia me reviennent à nouveau : m’abandonner, me laisser guider, me soumettre…J’ai donc une semaine pour perfectionner ma technique orale.
Forte de cette bonne résolution, comme apaisée, je me rends compte que je suis affamée. Une bonne douche d’abord, afin de me nettoyer et de me séparer de mon petit compagnon, puis un solide petit déjeuner pour bien débuter cette journée.
Je me sens pleine d’une énergie nouvelle.
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