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Atterrissage caliente à Fuerteventura

Chapitre 6

FIN

Hétéro
Enfin dans la Cité de Vauban !


Eva savait que je ne viendrais pas par une navette ; je l’avais mise au courant avant de décoller.
Le temps lui durait de se blottir dans mes bras.
Nos retrouvailles furent très fusionnelles. Aussitôt que j’eus passé la porte qui séparait le terminal du tarmac, Eva se précipita vers moi pour nouer ses bras autour de mon cou et plaquer ses lèvres sur les miennes pour un baiser langoureux. Heureusement, il n’y avait pas grand monde dans ce secteur normalement interdit au public ; Eva avait pu y accéder grâce à son badge de PN (Personnel Naviguant).
Sa langue me fouillait la bouche avec passion, me câlinait la mienne dans une sarabande endiablée tandis que sa main passée derrière ma nuque me caressait les cheveux. Je sentais ses seins durs s’écraser contre mon torse tandis que son ventre paraissait vouloir se fondre au mien. À ce rythme-là, mon entrejambe n’allait pas rester aussi immobile que durant tout le vol ! Eva me faisait savoir qu’elle avait attendu mon arrivée avec impatience.
Ayant passé son bras sous le mien, elle me guida vers la sortie dans les méandres des couloirs de l’aéroport quimpérois.
Elle était belle. Elle paraissait amoureuse. Pour moi, cela n’arrangeait pas mes affaires car cette femme me plaisait vraiment et il faudra, à l’issue de cette visite, que je prenne une décision importante : elle, ou Ingrid ? Il fallait que je réfléchisse avec ma tête et non pas avec ce que j’ai en dessous de la ceinture ! Mais il serait encore temps de le faire après ces courtes vacances. Pour le moment, elle était là. Nous étions tous les deux en train de nous embrasser et nos corps nous disaient que nous avions faim… faim l’un de l’autre. J’avais l’impression que notre « revoyure » ne serait pas de tout repos.
Nous étions sortis de l’aérogare. Il bruinait. Normal : nous étions dans le Finistère, en Bretagne. Rapidement on se retrouva devant une Peugeot 607, qu’Eva déverrouilla avec sa télécommande. Plus vite qu’il ne le faut pour le dire, nous fûmes à l’intérieur. Elle prit place derrière le volant, et lorsqu’elle s’assit, elle remonta sa jupe, laissant entrevoir une cuisse dont le bas de soie brilla de mille feux. Était-ce pour le confort de conduite ou pour m’exciter ? Si c’était la deuxième éventualité, elle avait réussi ! Dans mon boxer, je sentis mon sexe donner signe de vie.
Avant d’agrafer sa ceinture de sécurité, elle se tourna vers moi pour m’enlacer amoureusement. Ses lèvres virent se poser sur ma bouche et nos langues se retrouvèrent dans un baiser langoureux et sensuel. Sa main gauche quitta ma nuque pour se poser sur le haut de ma cuisse. Rapidement elle remonta jusqu’à se poser sur mon sexe qui, bien entendu, était en pleine érection.
— Wouhaou !… C’est moi qui te fais déjà cet effet ?— Non… c’est la voiture ! lui répondis-je en riant.— Tu crois que tu tiendras jusqu’à la maison, ou préfères-tu que je te décompresse ?— Pour nous retrouver en garde à vue pour atteinte à la pudeur ? Non merci, Madame… très peu pour moi. Je préfère prendre patience.— Comme la voiture a une boîte auto, je m’occuperai du second levier de vitesses aussitôt que nous serons sur la voie rapide.— Tu crois que c’est prudent ?
— J’en ai envie… je crève d’envie de toi depuis que j’ai quitté ton appartement de l’hôtel à Caleta de Fuste, et en plus j’adore te caresser, chéri. Viens voir ce que je t’ai réservé pour te souhaiter la bienvenue.
Après un tel aveu, que voulez-vous faire ? Quand femme veut quelque chose, il vaut mieux le lui accorder ! Je me tournai vers elle et posai ma main sur son genou, main qu’elle saisit pour la remonter sous sa jupe. Ma main monta sur sa cuisse le long de son bas de soie ; lorsqu’elle arriva à la bordure de la partie élastique qui le tenait tendu, elle écarta les jambes, et ce sont ses grandes lèvres épilées et toutes moites que ma main rencontra. Mon doigt s’inséra entre les petites lèvres dans un bouillon de cyprine. Tout était mouillé, gluant à souhait… Je touchai son clito gonflé comme une petite framboise.
— Si tu continues, mon cœur, je ne réponds plus de rien ! dit-elle en fermant sa main sur mon sexe gonflé à en exploser.
Vu la température extérieure, la buée avait obscurci les vitres de la voiture qui étaient devenues opaques ; j’en déduisis que, de l’extérieur, il était impossible de voir ce qui se passait à l’intérieur de l’habitacle.
Eva s’est tournée vers moi et s’est penchée au niveau de ma ceinture. Elle descendit la fermeture à glissière de mon pantalon, et de sa main passée sous l’élastique de mon boxer elle sortit ma verge et rapidement approcha sa bouche de mon sexe rendu tout dur par cette situation ubuesque. Du bout de sa langue, elle saisit la goutte cristalline qui venait d’apparaître à l’orifice du méat, puis elle engloutit mon gland dans sa bouche. Ses lèvres l’encerclèrent et l’immobilisèrent fermement tandis que sa langue me caressait en prenant soin d’en faire le tour, puis sa bouche descendit pour engloutir ma verge totalement tout en creusant ses joues pour l’aspirer. Ce traitement me faisait littéralement décoller. Je remontai mon bassin pour lui faciliter la tâche. Je me doutais bien qu’à ce rythme je n’allais pas pouvoir tenir très longtemps…
Ma main avait repris la direction de son entrejambe. Elle avait remonté légèrement la jambe gauche pour faciliter ma prospection. Mon doigt passa le barrage éphémère de l’entrée de son vagin qui, malgré tout, me paraissait bien serré. Eva poussa un léger gémissement de bien-être lorsqu’il pénétra profondément en elle. Je sortis mon index de cette gaine d’amour et l’y fis rentrer, mais cette fois accompagné du majeur et leur donnai un mouvement d’aller et retour comme si c’était ma verge qui était à la place de ces doigts.
Eva mouillait de plus en plus ; je sentais sa respiration s’accélérer, signe qu’elle n’allait pas tarder à jouir. J’accélérai le mouvement de ma main en appuyant du bout des doigts sur le haut du périnée. Sa jambe vint rejoindre l’autre, emprisonnant ma main en elle. Malgré tout, j’avais gardé une certaine liberté de mouvement. Elle gémit tout en me mordant légèrement en dessous du gland, ce qui me procura une sensation difficile à décrire. J’allais jouir dans sa bouche en même temps qu’elle allait déguster l’orgasme que mes doigts étaient en train de lui procurer.
— Attention, chérie… je vais venir ! crus-je bon de l’avertir, quoique sachant qu’elle n’abandonnerait pas ce qu’elle avait en bouche.
Malgré la jouissance qui la submergeait, elle continuait à pomper. Elle pompait tout en gémissant de bonheur et de plaisir. Ne pouvant plus me retenir, je laissai un jet puissant et libérateur sortir de tout mon corps tendu comme une corde d’arbalète. Un autre suivit, puis un troisième. Eva déglutissait et avalait tout. Elle continuait à me pomper tout en aspirant les dernières gouttes du nectar ; elle me vidait littéralement ! Je ne saurais dire combien de temps cela dura, mais vint un moment où elle abandonna ma verge pour se redresser derrière le volant après avoir soigneusement nettoyé de sa langue les dernières molécules de sperme qui subsistaient sur le gland,.
— Monsieur a aimé ? me demanda-t-elle en me tendant sa bouche.— Tu es folle ! Nous sommes fous… lui répondis-je en l’embrassant langoureusement.
Sa bouche avait encore le goût poivré et salé de mon sperme. Elle voulait le partager avec moi. Lorsque nos lèvres se séparèrent, elle saisit un mouchoir en papier dans le vide-poche de la voiture pour s’essuyer la vulve.
— Je suis en nage ! me dit elle. On a eu notre acompte : je pense que l’on va pouvoir tenir jusqu’à la maison… annonça ma compagne en mettant le contact.
Cela faisait trois quarts d’heure que nous roulions sur la voie rapide conduisant à Concarneau. Il pleuvait. Malgré la lumière des phares au xénon, on ne voyait plus très bien les lignes blanches censées partager la chaussée. Eva conduisait vite et bien, respectant le Code de la route. Elle mit son clignotant, ralentit et prit la bretelle de sortie. Cinq kilomètres nous séparaient encore de notre point d’arrivée.
Nous étions arrêtés à un feu rouge. Sur notre gauche se dressait la citadelle. Les balais des essuie-glaces allaient de leurs va-et-vient monotone. Au vert, nous allions nous diriger à gauche pour prendre la ruelle qui nous mènerait à la poterne d’accès à la ville médiévale intra muros.
Malgré l’excellente suspension de la berline haut de gamme, on sentait les roues tressauter sur les pavés plus que centenaires qui revêtaient encore la rue principale. On passa la poterne équipée d’un pont-levis qui n’était plus en service. À droite, la résidence de l’ancien gouverneur de la citadelle. La voiture roulait au pas dans la rue principale que bordaient de chaque côté des maisons à colombages transformées en boutiques qui brillaient dans la lueur blafarde que devait diffuser un lumignon ou une lampe à pétrole.
Eva actionna le clignotant sur sa gauche et peu après s’engouffra au pas dans une ruelle si étroite que deux véhicules n’auraient pas pu se croiser. En face, on apercevait les remparts par deux grandes portes de bois donnant sur les quais où, dans les temps anciens, venaient s’arrimer les voiliers de commerce pour décharger le contenu de leurs cales.
Ma conductrice se saisit d’une télécommande dans le vide-poche et l’actionna. Une porte de garage s’éleva verticalement dans la façade de la maison sur ma droite. D’une main de maître, elle fit entrer le véhicule ; derrière nous, la porte se referma. Contact coupé. Nous étions dans une salle pavée comme la ruelle. Le plafond en voûte était en pierre de taille, tout comme les murs. En face de nous, une lampe grillagée qui n’avait rien de médiéval éclairait le local.
Eva dégrafa sa ceinture de sécurité, se tourna vers moi pour m’enlacer, ses deux bras autour de mon cou. Ses lèvres entrouvertes vinrent se poser sur ma bouche pour un baiser langoureux et plein de promesses. Nos langues s’élancèrent dans un ballet endiablé mêlé de sensualité, de tendresse et de luxure. Je ne me souviens plus exactement combien de temps dura notre étreinte, mais seulement que nous nous extirpâmes avec peine du véhicule pour nous retrouver dans un escalier de bois en colimaçon, étroitement enlacés.
Au premier étage c’était nuit noire. Rapidement, toujours à l’aide sa télécommande, Eva fit jaillir la lumière. Nous étions dans un couloir en pierre de taille ; de part et d’autre étaient suspendus des appliques en forme de torches diffusant une douce lumière hésitante, dansante comme le feraient de véritables torches. Il ne manquait que l’odeur de la résine de pin brûlée pour que l’on s’y croie vraiment. Le plafond était voûté comme le sont les cryptes gothiques. Au fond, une lourde porte de chêne aux ferrures imposantes bardées de clous à tête pyramidale, encadrée par deux mannequins en armure de chevalier templier, debout, s’appuyant des deux mains sur leur épée, semblaient vouloir nous barrer la route.
Eva tourna la grosse clé en fer forgé et poussa la porte. Comme par magie, la lumière illumina une immense salle médiévale qui ressemblait à s’y méprendre à la salle d’un château fort. J’en restai bouche bée d’admiration, me croyant dans un musée ou dans un décor de tournage cinématographique. À chaque instant je m’attendais à voir surgir un chevalier en tabard de Croisé. Au fond de cette salle, une monumentale cheminée dans laquelle brûlait un tronc d’arbre de deux mètres illuminait la pièce de mille flammèches dansantes ; on aurait dit un âtre bien réel et non pas une imitation électrique.
Les murs étaient ornés de nombreux boucliers aux armoiries de couleurs variées. Le plafond voûté était semblable à celui du garage, soutenu par six piliers de pierres cylindriques auxquels étaient adossés des mannequins en armure, épée au côté. Ils semblaient monter une garde de parade. Ils étaient trois de chaque côté. Au milieu de cette « salle des conseils », posée sur un sol dallé de pierres ocres vernies par la patine des années et arrondies par l’usure des siècles reposait une grande table de chêne massif ciré qu’entouraient huit chaises aux dossiers hauts et ajourés comme les artisans du Moyen-Âge savaient si bien le faire.
Je restais bouche bée, éberlué de me trouver dans cette salle des chevaliers de la Table Ronde, me croyant réellement dans une salle d’un château fort du temps du Roi Arthur et m’attendant à chaque instant à voir apparaître la reine Genièvre ; mais en guise de Genièvre, j’avais Eva qui se collait à moi dans mos dos.
Ses bras entouraient ma poitrine et sa bouche affamée vint se plaquer sur ma nuque. Je sentais sa langue venir titiller le lobe de mes oreilles. Sa main était posée sur mon pubis et essayait de passer sous ma ceinture. J’étais de nouveau en pleine érection, et cette main tiède qui descendait sur mon ventre, ces doigts qui s’enroulaient autour de ma verge, ce n’était pas fait pour me calmer ! C’était torride, comme ce feu artificiel qui brûlait dans la cheminée.Eva se rendit compte de l’effet qu’elle me faisait.
— Hum… c’est agréable ce que je ressens là dans ma main, me souffla ma compagne dans l’oreille en donnant à sa main un mouvement de haut en bas.
Sous l’action de sa main libre, ma ceinture rendit grâce, puis ce fut le tour de la fermeture à glissière de ma braguette. Mon pantalon tomba sur mes chevilles. Je m’en débarrassai de deux coups de pied, l’envoyant balader un peu plus loin.Je me retournai. Eva était face à moi. Elle me poussa en arrière tout en continuant à me caresser et à m’embrasser. Mes fesses rencontrèrent quelque chose de dur, de froid.
— Assieds-toi sur la table et laisse-toi faire, mon chéri…
Elle resta devant moi en me regardant dans les yeux, avec un sourire coquin sur sa bouche. Elle lâcha mon sexe et recula de deux pas.
Je me redressais afin de me déchausser ; j’en profitai pour enlever ma veste. La cravate ainsi que la chemise allèrent la rejoindre sur le dossier de la chaise la plus proche. J’étais tout nu, à poil, à regarder ma compagne qui venait de se défaire de son chemisier et qui était devant moi, comme une déesse grecque vivante, seulement vêtue de sa jupe et d’un soutien-gorge qui soutenait ses seins seulement par le dessous. Il me rappelait les büstenhalters que portaient les Bavaroises pour faire ressortir leurs seins de leur décolleté très échancré lorsqu’elles étaient vêtues de leur habit traditionnel, le tracht. Elle passa ses bras derrière son dos et le soutien-gorge alla rejoindre le chemisier sur un coin de la table à ma gauche.
Par Toutatis ! Qu’elle était belle ! Ses seins se dressaient devant moi comme deux demi melons dardant leur opercule brun. Il était certain qu’ils n’avaient pas besoin d’implants de silicone, ceux là… Comment avais-je pu les oublier ?Je lançai mes deux mains pour les saisir. Eva recula.
— Chut !… Pas le droit de bouger : ici, c’est moi la châtelaine, et toi tu es mon roi revenant de très loin après une trop longue absence. Je suis la fée du lac, et en même temps la déesse de l’Iliade et de l’Odyssée, la déesse de l’amour tentatrice qui essaie de retenir son Hercule.
Elle passa ses mains dans son dos, et peu après la jupe se trouva au sol en un tas de chiffon. Je ne vous explique pas l’érection dont mon sexe fut pris : vous la devinez ! Il se tenait droit, perpendiculaire à mon ventre, tel un mât auquel il ne manquerait que le drapeau.
Eva venait de se pencher en avant pour ramasser ses vêtements. Elle me tournait le dos, et ses petites fesses étaient là devant moi, appétissantes, telles deux aimants attirant mes mains pour les caresser. La raie les départageant était suffisamment ouverte pour laisser voir, au bas, ce splendide abricot imberbe soigneusement épilé, aux lèvres entrouvertes laissant s’échapper un filet de sa liqueur d’amour suintant de cette grotte enflammée, n’attendant que la lance de son pompier pour éteindre l’incendie.
Je n’en pouvais plus. Je me dégageai de la table et vins la rejoindre, me plaquant à elle. Ma verge alla se loger d’elle-même contre son sexe entre les deux fesses. Eva se redressa, se retourna, puis simplement empoigna délicatement ma verge dans sa main et me dit :
— Viens.
Quelques minutes plus tard nous avions changé de siècle : du XIVème nous étions à nouveau de retour dans le XXème. Après avoir passé une porte en bois massif de couleur sombre, comme patinée par les années, située au fond de la pièce, cachée à la vue par une tapisserie médiévale représentant un chevalier offrant son épée à sa doulce damoiselle, on prenait pied dans une immense salle de bain au design très XXème siècle qui s’était éclairée de mille lumières lorsque la porte fut ouverte.
Ce qui me frappa au premier abord, ce fut une immense baignoire de forme hexagonale, en granit clair dépoli, encastrée au ras du sol carrelé ; vu ses dimensions, elle pouvait facilement accueillir trois ou quatre couples assis sur la margelle qui en faisait le tour. Elle devait avoir plus ou moins un mètre et demi de profondeur.
Eva s’approcha de l’un des murs de la salle de bain – des murs, tout comme la baignoire – de granit gris clair poli imitant le marbre. Elle ouvrit une petite porte et commença à tapoter sur un clavier. La lumière baissa d’intensité ; du blanc cru et violent qui nous avait accueillis, le plafond en verre dépoli prit une teinte douce de couleur parme. Dans la baignoire – qui en réalité était un jacuzzi – une conque en forme de coquille à cinq doigts ressemblant à s’y méprendre aux gros bénitiers que l’on trouve dans les mers du Sud, se mit à lâcher une cascade d’eau éclairée de l’intérieur par une lumière bleu pâle.
Je n’en croyais pas mes yeux. Dans l’atmosphère flottait une odeur de jasmin. Une musique douce, sortant d’une harpe invisible, invitait à la relaxation. Je ne voyais que cette baignoire au fond de verre illuminé aux couleurs changeantes qui se remplissait.
— Vas-y, chéri, prends place. Je vais chercher deux sorties de bain et je te rejoins.
J’étais là, assis dans cette immense baignoire. L’eau coulait de la conque marine, tiède, recouvrant déjà mes jambes, atteignant mon bas-ventre, illuminée. Je fermai les yeux. Où me trouvais-je ? Dans la réalité, dans le nid de ma maîtresse d’un jour dont je venais de faire la connaissance quelques jours plus tôt ? Où étais-je en train de dormir, baigné par un rêve érotique au XIVème siècle ? Combien de temps restai-je les yeux fermés, bercé par cette douce ambiance et la douce musique que faisait l’eau en tombant en cascade? Je ne saurais le dire.
Je fus ramené à la réalité par deux mains, douces, chaudes, sensuelles qui venaient de me caresser le visage : les mains d’Eva. Elle se tenait agenouillée devant moi, dans l’eau, avec un regard rempli d’amour et de promesses. Je n’avais d’yeux que pour ses seins que je trouvai toujours aussi admirables, aussi beaux, durs et invitant à les caresser, à sucer leur téton jusqu’à qu’elle demande grâce, qu’elle crie de plaisir.
Je la pris par la taille et l’attirai vers moi. Nos bouches se rencontrèrent pour se transformer en un baiser torride, sensuel et tendre tout à la fois. Nos langues se trouvèrent rapidement et se firent l’amour… J’avalais avec délectation le cocktail de nos salives. Eva savourait, les yeux fermés. Je baissai moi aussi mes paupières et me laissai emporter par le miracle sensuel de l’instant pour ce pays qui nous ferait soupirer, accélérer nos battements de cœur pour finir dans un cri d’extase.
Mes mains caressaient son dos en dessinant des figures, des arabesques qu’il me serait aujourd’hui impossible de reproduire, puis descendant qu’à la lisière de ses fesses où je sentais la naissance de cette raie qui partage ces deux demi-lunes, de chair ferme et si agréable au toucher. De son côté Eva, gardant ma nuque doucement emprisonnée dans l’une de ses mains, me caressait de l’autre la poitrine, s’attardant sur mes seins, essayant de faire durcir mes tétons en les faisant tourner entre la pulpe de ses doigts.
Mon sexe était en pleine érection. Il aurait fallu que je sois un eunuque pour ne pas réagir à ces attouchements, aux caresses de ma partenaire qui, à ce moment-là, était la reine de l’érotisme. Ma main inquisitrice descendit le long de sa raie. Mon doigt, glissant en éclaireur, rencontra sa rondelle toute fripée.
Nos bouches aussi s’écrasaient l’une contre l’autre et nos langues étaient prises dans un ballet endiablé. J’aimais de plus en plus nos jeux de langues, les suçotements, les mordillements : cela générait en nous une excitation, une augmentation de température de nos corps qui secrétaient nos fluides.
Je sentis ma queue gonfler contre le ventre de mon amante. Elle me semblait grosse et dure ; alors je continuai à lui rouler une pelle bien profonde jusqu’à ce que, n’en tenant plus, ne pouvant plus résister à son envie, Eva finisse par tomber à genoux sur la dalle vitrée en cherchant de sa main sous l’eau ce sexe qui entre-temps avait monté et m’arrivait au nombril.
Elle saisit ma verge dans sa main, tirant la peau vers le bas comme si elle voulait la décalotter. Avait-elle oublié que j’étais circoncis ? Puis elle me tourna le dos et s’assit sur moi en écartant les jambes, maintenant de sa main mon sexe à la verticale. Je sentis la douceur et la chaleur de sa vulve. Elle se laissa glisser dessus jusqu’à le faire entrer profondément, tout entier dans son vagin. Empalée, elle ne faisait plus qu’un avec moi. Elle plaquait son dos contre ma poitrine. Mes mains saisirent ses seins pour les malaxer doucement, faisant rouler la pointe des tétons entre pouces et index. Je les sentis durcir.
Pendant ce temps, Eva avait commencé à onduler du bassin d’un mouvement de hula polynésien, me massant tout le sexe de ses muscles vaginaux. Je me cambrais comme je le pouvais afin d’entrer encore plus profondément en elle si cela se pouvait. Du bout de mon gland, je sentais pourtant que je ne pourrais aller plus profondément.
— Tu aimes ? me demanda-t-elle d’une voie rauque qui indiquait qu’elle était dans un état proche de la jouissance.— J’adore ! Continue… ne t’arrête pas. Je ne vais pas tarder à venir.— Vas y ! Ne te retiens pas. Je veux te sentir m’arroser l’intérieur.
Elle accentua la mobilité de son bassin de haut en bas tout en y mêlant des mouvements circulaires. Je sentais ma sève monter du creux de mes reins. Je me contractais de tout mon être, mais je ne pus rien retenir : je sentis mes jets sortir de moi par saccades qui me faisaient trembler de tout mon corps.
— Ouiiiiii… Oh oui, chéri… Donne-moi tout. Ne te retiens pas. Vide-toi, remplis-moi !
Ma verge se prenait pour une lance à incendie voulant éteindre le feu de sensualité de ma chérie en plein orgasme. Je sentais mon organe emprisonné dans une gaine qui le serrait comme dans un étau pour le relâcher puis le resserrer… Je me relevai, entraînant ma partenaire avec moi, toujours profondément ancré en elle. Eva se pencha afin de se retenir des deux mains à la margelle du jacuzzi pendant que moi, trouvant la position idéale, je débutais des mouvements de va-et-vient dans son vagin. Ma queue ne débandait pas. Ma partenaire accompagnait mes coups de boutoir avec des mouvements de bassin qui, à chaque fois, faisaient buter ses fesses contre mon pubis avec un son de « clac, clac » humide.
— Ne me dis pas que tu va pouvoir recommencer ! s’exclama-t-elle.— Je ne crois pas ; je profite uniquement de la situation aussi longtemps qu’elle me le permettra.
Les joues d’Eva devenaient légèrement rouges ; je ne sais si c’était de fatigue ou de chaleur. Sa main avait glissé de la margelle à mes fesses, comme si elle craignait que je m’en allasse ; elle voulait me garder en elle et m’y guider plus profondément. Ses geignements se transformèrent en petits cris semblables à des plaintes de douleur lorsque mes mouvements de bassin se firent plus intenses. Plus elle geignait, plus j’étais excité. J’accélérais le mouvement, joignant l’utile à l’agréable puisque la vigueur de mon sexe m’y autorisait.
— Je vais jouir… me dit-elle d’un ton bas.— Encore ? m’étonnai-je.— Ouiiiiii… Chéri ! Ouiiiiii… Mon Dieu, je suis en train de me vider… je décolle ! Viens, toi aussi ! Viens….— J’essaie !
J’avais beau la pistonner comme une bielle de machine à vapeur, je n’atteignis pas la jouissance, mais j’étais heureux ; heureux que ma compagne eût put monter à l’altitude suprême.
Mon sexe se rendit avec honneur, non pas en levant les couleurs mais en sortant de sa grotte d’amour en semi érection, statut qui ne lui permettait plus de jouer au tambour major.Nous sommes restés là, debout l’un contre l’autre, moi la retenant par les seins emprisonnés dans mes mains, et elle reprenant sa respiration, plaquant ses fesses contre mon bas-ventre.
— Va te reposer un peu sur le divan du salon pendant que je nous prépare le dîner. Ensuite, si tu as envie, on pourra faire un tour dans la vieille ville ; mais… peut être as-tu une meilleure idée ?— Et si on passait une soirée tranquille, ici dans ton château ?— Je suis partante ; j’aimerais même, si tu te sens en forme, que…— Que quoi ?— Rien. On verra ça dans la soirée comme ça se présentera.
La soirée se passa simplement, dans la cuisine elle aussi toute moderne, mais grande tout de même. Eva se démenait pour préparer notre repas, faisant la navette entre le réfrigérateur et le plan de travail en bois de chêne. De temps en temps elle s’arrêtait à mon niveau pour me déposer un « smack » sur les lèvres ou sur la nuque.
Depuis que nous étions sortis de la salle de bain, elle déambulait nue dans cette cuisine, les pieds également nus, ne portant qu’un court tablier noué dans son dos afin de se protéger d’éventuelles éclaboussures d’huile chaude. Revêtu d’une simple sortie de bain en tissu éponge bleu marine, j’étais assis sur l’un des hauts tabourets accolés au comptoir de la cuisine américaine, sirotant un cocktail frais sans alcool de vitamines exotiques.
Nous prîmes notre repas du soir dans la grande salle médiévale, chacun à une extrémité de la table. Eva nous avait préparé un plateau de fruits de mer où se côtoyaient huîtres, moules, bulots, araignées et crevettes de toutes tailles. Ne buvant pas d’alcool, j’avais opté pour un grand verre de citron vert pressé, adouci de sirop d’érable ; Eva s’était autorisé un verre de bon vieux muscadet du pays nantais.
Ne sachant pas trop comment orienter la conversation, ce fut ma compagne qui me posa la question que tous deux repoussions par lâcheté, ou pour ne pas rompre cet instant merveilleux.
— Comment vois-tu la suite, chéri ?— C’est difficile, ma puce… Toi, tu es ici à Concarneau, travaillant en France, et moi à Hambourg, bossant en Allemagne. Nous n’avons ni toi ni moi aucune assurance que nos compagnies nous garderont sur le même circuit, les mêmes jours… C’est hyper compliqué !— Cette question n’a pas arrêté de me tourmenter l’esprit. En plus, à mon arrivée j’ai appris que l’on prévoyait de me changer d’équipage pour me mettre sur un double trois-deux* sur la route des Antilles après une formation d’un mois à Blagnac, ce qui ne facilite rien.— Mais c’est bien, ça, professionnellement parlant ! J’en suis vraiment heureux pour toi. Tu vas t’habituer aux long-courriers, et en plus sur un « bus» plus grand, ce qui va te préparer pour ton quatrième gallon ! trouvai-je à dire, soulagé que le ciel me trace de lui-même un chemin d’échappement, me dirigeant ainsi dans mon choix entre mes deux femmes.— Mais ça va nous rendre la vie plus difficile, chéri… Je ne veux pas qu’on se sépare : on s’entend si bien…— Au lit, c’est certain ! Je trouve aussi que nous nous accordons à merveille, et on a tellement de choses communes à découvrir…— Et si je postulais à la Lufthansa, tu crois que j’aurais des chances ?— Là, je ne sais pas. Tu ne parles pas allemand, et il y a foule aux portes : des candidats allemands, sachant que la compagnie privilégie ses nationaux. Et puis ce serait réellement une faute monumentale que de laisser passer cette opportunité de changement et la promotion qui se présentent à toi.— Et toi ? Tu es Français et tu as bien réussi à y entrer et faire ta place…— Ça, c’était avant. Et puis j’avais un bon parrain dont la femme occupe un poste important à la direction. Mais avec Kohl, la politique a bien changé en Allemagne ; et aujourd’hui, avec la réunification, il y a plus de pilotes compétents qu’avant. Si c’était à refaire aujourd’hui, je ne sais pas si j’aurais une chance.— Donc toi non plus, tu ne vois pas de solution ? me demanda-t-elle, les yeux brillants.
Je la sentais au seuil des larmes.
— Pour le moment, à l’instant « T » je t’avoue que non. À mon avis, laissons au temps le temps de se faire : je suis certain qu’il agira pour nous, mentis-je. On trouvera une solution. Aujourd’hui, je pense qu’il ne faut pas précipiter les choses, et profiter de la vie, de ce qu’elle veut bien nous donner.— Tu crois aux coups de foudre, Adam ?— Pas tellement ! répondis-je, prudent. Mais je n’irais pas jusqu’à dire qu’ils n’existent pas. Pourquoi ?— Parce que je crois que je viens d’en ramasser un dans l’aile… que je suis amoureuse de toi, chéri.— Wouhaou ! C’est beaucoup d’honneur que tu me fais, là. Mais que me trouves-tu de si particulier par rapport aux autres hommes ? Nous ne nous connaissons que depuis 48 heures ; et je ne suis certainement pas le premier homme dans ta vie.— Tu me plais comme homme, physiquement parlant. Tu es respectueux. Ton style de boss de bord te colle à la peau. Tu sais prendre les rênes en mains, et j’aime ça. En plus, j’adore la façon dont tu me prends dans tes bras, que tu m’embrasses, la façon que tu me fais l’amour… Il me semble que nous nous connaissons depuis toujours.— Eh bien, dis donc… Je ne m’attendais pas à cela !
Eva s’était levée pour débarrasser les couverts. Elle disparut un instant de la salle à manger, me laissant seul en compagnie des chevaliers en armure qui semblaient me surveiller au travers de la fente de leur heaume.
Nous passâmes la soirée en amoureux, blottis l’un contre l’autre, noyés dans un profond divan en peau de buffle qui sentait le « made in Kenya » à plein nez, situé dans un salon attenant à la cuisine et la chambre à coucher. Cette pièce n’avait rien de commun avec les autres pièces en déco médiévale, bien au contraire : un mélange de classique, de confortable et de XXème siècle.
Il faisait bon. Eva avait blotti sa tête au creux de mon épaule. J’avais passé le bras gauche sur son épaule, et d’elle-même ma main avait trouvé son chemin sous le kimono de soie pour aller se saisir d’un sein qui ne demandait que cela. Mes doigts rencontrèrent rapidement le dur bourgeon du mamelon qui semblait demander l’aumône d’un baiser, de se faire engloutir par deux lèvres affamées ou d’être mordillé tendrement par des incisives de carnassier.
Eva avait posé sa main gauche sur ma cuisse et l’avait insérée dans l’échancrure de mon peignoir ; sa chaleur était agréable et je sentais mon sexe changer de géométrie et de volume, jusqu’au moment où il se trouva délicatement emprisonné par deux doigts qui allèrent s’enrouler sur la corolle juste en dessous du gland. Je n’allais pas tarder à ronronner comme un matou repu et jouissant du bien-être de la situation, surtout que les autres doigts de la main féminine vinrent s’enrouler autour de la hampe.
Ma main droite pris la liberté de passer sous le kimono de soie blanche ; je caressai sa cuisse douce jusqu’à remonter vers son entrejambe : tout était trempé et visqueux. Je passai un doigt entre ses grandes lèvres lubrifiées comme pour m’inviter à aller encore plus avant, à passer la barrière éphémère des petites lèvres. Je le remontai un peu ; je sentis Eva m’enserrer la verge beaucoup plus fort et se mettre à trembler de tout son corps lorsque ma première phalange rencontra la tête de sa framboise. Tout était baigné dans la cyprine. Mon sexe bandait de plus en plus dans cette main qui alternait les caresses et les pressions.
— Viens, allons dans la chambre ; on sera mieux qu’ici.
Sans dire un seul mot, on se leva du divan qui gardait encore l’empreinte de nos deux corps chauds, enfiévrés par l’envie. Eva me conduisit par la main au fond du salon en direction d’une lourde porte de bois de chêne. Nous tenant toujours par la main, nous nous retrouvâmes dans la chambre à coucher. À première vue, je n’aperçus qu’un grand lit médiéval surmonté d’un baldaquin, et au fond de la pièce une cheminée dans laquelle semblaient se consumer des bûches artificielles. Une douce chaleur y régnait.
Eva se débarrassa de son kimono qu’elle laissa choir sur le parquet ciré. De ses deux mains fébriles elle dénoua la ceinture de ma sortie de bain ; d’un mouvement d’épaules, il alla rejoindre le kimono sur le sol. Nous étions proches du lit où je poussai mon amante. Comprenant mes intentions, elle se laissa tomber sur le dos, les jambes pendantes. Mon regard oscillait entre les deux demi melons qui lui servaient de seins et le début de la fente de son sexe que ses cuisses fermées m’autorisaient à voir.
Je m’agenouillai sur la peau de mouton qui servait de descente de lit, et de mes deux mains je séparai lentement ses genoux. Eva ouvrit ses jambes en équerre, me dévoilant l’antre rose de sa vulve, brillante de cyprine… Ses bras étendus de part et autre de son corps donnaient une impression de soumission totale.
Rapidement, mes lèvres allèrent se poser sur ses petites nymphes qui semblaient les attendre avec impatience. Ma langue vint laper cette liqueur au goût marin, légèrement salé ; ma bouche s’imprégnait de ce nectar jusqu’à en imbiber totalement ma moustache. Ma langue alla taquiner ce clitoris qui était sorti au maximum de son étui. À chaque contact, je sentais ma compagne se cambrer et vibrer. Je n’avais jamais rencontré une femme aussi sensible. Elle me tenait la tête, ne sachant plus si c’était pour appuyer dessus ou pour m’indiquer de ne pas aller plus loin.
D’un seul coup, alors que je venais d’abandonner ce clitoris pour introduire ma langue dans son vagin, je sentis un jet de liquide brûlant contre ma lèvre inférieure. C’était salé, mais pas aussi visqueux que la cyprine.
— Oh ! Excuse-moi ; je n’ai pas pu me retenir.— C’était quoi ? interrogeai-je, surpris, en dégageant ma tête.— Je ne sais pas ; ça m’arrive rarement, chaque fois que j’atteins le nirvana.
Je m’étais relevé et allongé à ses côtés en travers du lit encore protégé par un couvre-lit de satin bleu à fleurs de lys. Je me penchai sur sa poitrine afin de gober l’un de ses tétons qui semblaient ne pas demander mieux. De ma main libre je lui caressais le sexe. Un doigt la pénétra, légèrement recourbé vers le haut pour masser la partie supérieure de son vagin. Eva soupirait à nouveau de plus en plus fort et rapidement. Sa main se saisit de mon sexe et coulissa de haut en bas comme si elle voulait le décalotter encore plus. D’un seul coup, elle poussa un cri en se cambrant jusqu’à faire de son dos un arc.
— Continue, chéri… Surtout ne t’arrête pas… Je jouuuuuuiiiis !
En effet, pour la deuxième fois je venais de la faire décoller à fond. Ma main était baignée de sa liqueur et je continuais mon massage en me servant de mon pouce pour caresser son clitoris tandis que mes dents mordillaient ce téton que je sentais si dur dans ma bouche…Je ne saurais dire combien de temps cet orgasme dura ; je commençais à ressentir des crampes dans ma main droite !
— Arrête, mon cœur ! Ça commence à me brûler ! Waouh, que c’était intensif… L’un à la suite de l’autre… Je suis vannée ! Et toi, tu es resté sur ta faim, mon pauvre cœur…— On trouvera bien un moyen quand tu te seras un peu reposée.— Oui ! Mon vagin me brûle ; il n’est pas habitué à ce traitement de haute volée ! J’ai une faveur à te demander…— Oui, bien sûr, je t’écoute.— Je ne sais pas comment te le demander… j’ai peur que tu me prennes pour une salope.— Il est hors de question que je te prenne pour une salope. Dans le sexe, rien n’est sale du moment où nous sommes tous deux consentants. Vas-y, je t’écoute. — J’aimerais que tu me fasses l’amour dans les fesses. Ça te choque ?— Non, pas du tout. Tu l’as déjà fait ?— J’ai failli le faire, mais je me suis dégonflée au dernier moment, quand ça a commencé à me faire mal.— Il faut que tu sois préparée, et que tu le veuilles vraiment.— Je te fais confiance : je sais que tu es doux, même si tu es bien monté. Avec toi, je veux le faire.
Pendant que nous parlions, ma main était repartie entre ses cuisses. Mon index imbibé de cyprine caressait la couronne toute plissée de son anus. À un moment donné je m’arrêtai à l’entrée et lui dis :
— Surtout ne te contracte pas. Laisse-toi aller. Décontracte-toi et sois à l’écoute de ce que tu ressens. Si tu as mal, c’est normal la première fois. Tu me le dis et je fais une pause. Tu as de la vaseline à la maison ?— Non. Sers-toi dans mon vagin ; je crois être pourvue en lubrifiant, mais fais doucement.
En effet, Eva n’avait pas de problème de sécheresse intime. J’introduisis deux doigts à l’entrée de son vagin afin de bien les imbiber de lubrifiant naturel et allai en enduire la porte que j’allais tenter d’ouvrir quelques instants plus tard. Je sentis que la résistance de la couronne avait diminué. Je plaçai le bout de la première phalange de mon doigt devant l’anus et tentai d’une légère pression de l’introduire. À ma grande surprise, la phalange entra sans grosse résistance des sphincters. Je restai un moment sans bouger.
— Tu me sens ?— Oui. Je suis totalement décontractée. Je te fais confiance, continue.
Je ressortis le doigt afin de le lubrifier complètement dans le sexe de ma compagne. Elle parut déçue car elle me demanda :
— Pourquoi l’as-tu sorti ?— T’inquiète pas, je le remets. Mais si tu as mal, tu me le dis.— Vas-y ; je ne suis pas en sucre non plus !
Je replaçai mon doigt devant l’anus et appuyai ; il entra encore plus facilement qu’avant. Je décidai de pousser mon introduction encore plus avant : le doigt entra complètement, ma main butait contre l’anus d’Eva. Je restai un moment sans bouger puis j’entamai un mouvement de va-et-vient tout en faisant tourner mon doigt à l’intérieur de l’étui qu’était son côlon. Eva ne disait rien. Elle avait les yeux fermés. Son souffle était régulier et son attitude m’encourageait à continuer mon exploration de forage… Je réunis mon majeur et mon index, les lubrifiai à la source et les introduisis lentement, sans brutalité, dans ce rectum qui me paraissait si hospitalier.
— Ouille ! Là, cette fois, je l’ai senti entrer… Mais vas-y, continue, je m’y habitue.
Elle pouvait bien s’y habituer : mes deux doigts étaient entièrement dans son intestin et commençaient à aller et venir tout en faisant des cercles. Les jambes totalement écartées, Eva avait passé ses mains sous le pli de ses genoux et remonté ses jambes jusqu’à toucher sa poitrine, me laissant le champ libre sur son sexe tout ouvert, dégoulinant de sa liqueur, et son anus perforé par mes deux doigts. J’allais passer à l’étape suivante, qui était justement l’aboutissement de l’objectif escompté.
Je bandais tellement que tout mon sexe me faisait mal. Je sortis mes doigts du séant de ma compagne, l’attrapai par le bassin et la tirai jusqu’à la faire sortir un peu du lit, assez haut comme tous ces meubles anciens. De la façon dont elle tenait ses jambes, son sexe était juste à la hauteur de mon bassin en me tenant debout.J’approchai mon gland de son vagin et m’en servis comme d’un pinceau pour bien lubrifier cet anus qui allait le recevoir.
— Hum… c’est bon ce que tu me fais. Continue, je me fais totalement réceptive pour toi, mon amour. Viens, prends-moi, et prends ton plaisir à fond.
J’entrai lentement à fond dans son vagin et en ressortis, la verge entièrement imbibée de cyprine, puis je plaçai l’extrémité de mon membre à l’entrée du rectum et poussai doucement. Le gland entra totalement.
— Oui ! Je te sens, mon cœur ! Vas-y, continue… comme ça…
Je poussai jusqu’à ce que mon ventre bute contre ses fesses, puis me reculai de la moitié de la longueur de mon sexe et retournai entrer à fond. Je sentis Eva bouger, donnant à son bassin un mouvement afin de collaborer avec moi dans ce début de primo-sodomie. Je fis quelques allers et retours et fus surpris d’entendre ma compagne me proposer :
— Viens, chéri, monte sur le lit. Ne reste pas debout. Je vais me mettre en levrette et tu pourras mieux me posséder à fond…
Sitôt dit, sitôt fait. Je sortis des entrailles de ma compagne et grimpai sur le lit. Eva était déjà à genoux, me tournant le dos, la poitrine et les bras aplatis sur la courtepointe, faisant saillir ses fesses. Une fois de plus je m’apprêtai à entrer en elle, mais je ne pouvais pas lui pénétrer le vagin pour me lubrifier de peur de lui introduire des bactéries cueillies auparavant dans son côlon. Je me mis donc à la pénétrer avec deux doigts réunis en faisant attention à ne pas trop l’irriter, et c’est ainsi que j’enduisis mon sexe afin de lui faciliter l’entrée de la petite porte.
Lorsqu’Eva ressentit mon gland sur son anus, elle fit un mouvement de recul avec son bassin ; ainsi, sans y être pour quoi que ce fût dans l’action, je me retrouvai introduit jusqu’à la garde dans le cul de ma belle. Elle se mit d’elle-même à bouger, effectuant des mouvement d’avant en arrière. Moi aussi je commençai à bouger, m’introduisant en elle bien à fond. Lorsqu’elle sentait que j’allais sortir de ses fesses, elle faisait en sorte de me réintroduire en elle. Au bout d’un instant de cette gymnastique, elle me lança d’une voix changée par le plaisir :
— Ouais ! C’est bon… continue ! Tu es un chef. Enfile-moi à fond. J’aime sentir ta grosse queue dans mon cul… Défonce-moi, défonce ton Eva, mon Adam… Allez, vas-y ! Ne te retiens pas ! Fais-moi un petit dans le dos. J’adore…
Je continuais de plus belle mes mouvements de boutoir ; cessant de prendre des précautions, je frappais de mon bas-ventre ses fesses de plus en plus vite et de plus en plus fort chaque fois de j’arrivais au fond. D’un seul coup, Eva se mit à trembler et poussa un cri :
— Ouuuuiiiiiiiiiiii… Tu me tues ! J’aime… Fais-moi mourir ! Défonce-moi à fond !
À ce moment-là je ne pus me retenir. Je n’attendais que cela, son orgasme, pour me lâcher. Je me maintins au fond de son côlon et je sentis ma semence sortir avec force par jets puissants. Moi aussi, je prenais mon pied comme je n’en avais pas pris depuis longtemps.
— Vas-y, chéri ! Crache tout ! Donne-moi tout, mon amour…
Après quelques minutes, Eva déplia ses genoux et s’allongea sur le ventre, moi sur elle, ma verge toujours profondément ancrée dans son rectum. Nous ne bougions plus. Mes mains étaient passées sous sa poitrine et tenaient ses seins sensuellement emprisonnés. Je déposais des baisers sur sa nuque, et elle paraissait ronronner comme une chatte repue. Je restai ainsi aussi longtemps que mon sexe me le permit, car lui aussi donnait signes de fatigue. Devenant flasque et bien lubrifié par sa propre semence, il sortit de ce rectum silencieusement comme il y était entré.
Je me tournai sur le côté et m’aperçus que ma compagne s’était endormie, la tête posée sur son avant-bras gauche ; je me levai lentement sans la déranger pour aller faire une toilette sommaire dans la salle de bain.Un quart d’heure plus tard, à mon retour dans la chambre, Eva me reçut les yeux ouverts, m’invitant sous la couette avec un magnifique sourire :
— Viens vite, mon étalon… Viens réchauffer ta pouliche qui déjà se languit de toi…
Je grimpai dans le lit et rejoignis ma belle qui vint se blottir dans mes bras en se saisissant de ma verge dans sa main gauche. Elle me surprit en me disant dans le creux de l’oreille :
— Merci, mon chéri… Merci pour ces instants explosifs. — Tu n’as pas à me remercier ; nous nous sommes fait plaisir mutuellement.— Oh, que si ! Merci, mon chéri. Je m’étais promis, lorsque je suis partie de Fuerteventura, de te donner ce que personne n’avait eu le droit d’avoir avant toi, le jour où j’aurais la joie de me blottir à nouveau dans tes bras.
Nous nous sommes endormis, étroitement enlacés des bras comme des jambes.
Des pensées un peu bizarres m’envahissaient ; j’avais la sensation qu’Eva était en train de me prendre pour une cruche. Elle m’avait dit que j’étais le premier à passer par la « petite porte » ; après ce que je venais de vivre, j’avais des difficultés à la croire. Non pas qu’elle soit habituée à s’envoyer en l’air par cette voie étroite ; ça, je ne le croyais pas, mais à mon avis, je trouvais que la rondelle s’était ouverte trop facilement à mon passage. Surtout que toutes mes conquêtes étaient d’accord – sans se connaître, bien sûr – pour estimer que la grosseur de mon sexe est assez conséquente, même si on ne peut pas le considérer comme long, avec ses 17 centimètres.
Ce fut sur ces doutes et considérations que je me laissai emporter au pays de Morphée après m’être défoulé dans le jardin d’Aphrodite !
* * *


Le lendemain matin je me réveillai dans un lit vide ; une odeur de café frais flottait dans la chambre. Comme si elle avait eu une caméra pour me voir sortir des limbes du sommeil, Eva entra dans la pièce. Elle portait sa chemise blanche avec ses galons de copilote sur ses pattes d’épaules et son foulard d’uniforme. En pantalon bleu marine, elle était soigneusement maquillée. Elle s’approcha du lit.
— Je suis désolée, mon chéri, vraiment désolée ; je viens de revoir un message.— Qu’est ce qu’il t’arrive ? demandai-je, surpris.— On vient de me rappeler. Un collègue a eu un accident de la circulation cette nuit et je dois le remplacer. Un vol aller-retour pour Marrakech ; je serai de retour ce soir. Tu n’auras qu’à visiter la ville et le port. Tu verras, ça vaut le coup d’œil ! Ce soir, dès mon retour, j’irai voir un toubib afin de me faire prescrire quelques jours de repos pour que l’on puisse passer quelque temps ensemble. Tu peux rester jusqu’à quand ?— Hélas… mentis je, je comptais rentrer demain matin.— Flûte, flûte et flûte ! Ça, c’est la poisse ! Et tu ne peux pas rester quelques jours de plus ?— Eh non, chérie ! J’ai un calendrier bien rempli, et c’est un miracle si j’ai pu me libérer pendant 48 heures pour venir te serrer dans mes bras.— On se verra quand, alors ? demanda t-elle d’une voix semblant être au bord des larmes.— Je ne peux pas te répondre, chérie ; aussitôt arrivé, je pars sur ma formation, et toi, de ton côté, c’est pareil. Si tu es d’accord, on laisse passer nos formations et on avise ?— C’est dur ! Difficile de faire autrement… On se téléphone ?— Bien entendu !
J’étais assis sur le rebord du lit et Eva se tenait debout devant moi. Mon sexe était au repos, a contrario des autres jours où, au lever, il se mettait au garde-à-vous. Ma compagne s’approcha de moi pour plaquer sa bouche contre la mienne. Nos lèvres s’ouvrirent pour laisser nos langues s’élancer dans une gymnastique free style qui ne tarda pas à provoquer une réaction au niveau de mon entrejambe. Eva s’en aperçut car de sa main libre elle me saisit la verge tandis que l’autre m’encerclait la nuque. Elle commença à faire glisser sa main sur mon sexe dans un mouvement de masturbation.
— C’est comme ça que je l’aime ! dit-elle en s’agenouillant. T’allais pas croire que j’allais partir sans que tu me donnes tes vitamines, dis !— Sers-toi ! lui répondis-je avec un sourire coquin. Ce matin, c’est self service.
Eva ne put me répondre, ayant mon sexe profondément dans sa bouche. Elle allait et venait sur la hampe, s’attardant avec sa langue sur le frein du gland. De son autre main elle s’était saisie la base de ma verge et la masturbait délicatement. C’était bon, c’était chaud. Malgré mon endurance, à ce rythme-là je n’allais pas pouvoir durer longtemps. Elle alternait entre succions du le gland, caresses de la langue sur sa couronne et bisous furtifs sur la tige pendant que de l’autre main elle me massait les testicules.
Au bout de quelques minutes de ce traitement, je sentis la sève monter lentement mais sûrement du bas de mon entrejambe. Je me saisis de sa tête avec mes deux mains afin qu’elle me tienne profondément dans sa bouche. Je remarquai qu’elle avait retenu sa respiration, comme si elle se jetait en apnée dans la mer. Elle me tenait les fesses et aspirait mon sexe avec toute la force que ses joues lui permettait.
J’explosai dans sa bouche en plusieurs jets. Malgré qu’elle ne possédât pas de pomme d’Adam comme nous, les hommes, je la vis clairement déglutir ce que ma libido lui régalait. Les yeux fermés, elle avalait tout ; et quand je me fus vidé, elle se mit à nettoyer ma verge de tout vestige de l’éruption. Elle garda mon sexe dans sa bouche aussi longtemps qu’il resta en érection. Elle suçait, elle léchait, croyant sans doute qu’elle allait le ressusciter ; mais non : le matin, ma verge était plus difficile à fonctionner, et je ne connaissais personne qui ait réussi à la faire rebander aussitôt après avoir éjaculé et s’être transformée en coquillette.
Eva se redressa ; me prenant par les mains, elle m’attira à elle, me forçant ainsi à me lever du lit. Elle plaqua sa bouche sur la mienne en ouvrant ses lèvres pour laisser passer sa langue. Je ne résistai pas ; je n’avais aucune envie de résister. J’ouvris moi aussi mes lèvres pour permettre à nos bouches de communiquer dans un baiser doux, sensuel, au goût de sperme et tendre à la fois. À travers de sa chemise de pilote, je sentais la fermeté de ses seins contre ma poitrine. Quelques instants plus tard elle me dit :
— File vite dans la salle bain prendre ta douche ; je mets en route la cafetière et je viens te frotter le dos.— Tu crois que cela va être prudent, dans ton uniforme ?— Un uniforme, ça s’enlève… Allez, file vite, sinon je te viole !
Je me relaxais sous le jet de la douche ; l’eau qui coulait sur mon corps me donnait une sensation de régénérescence. C’était bon. Je regardais les carreaux de faïence, profitant de ce bien-être lorsque je sentis deux mains se poser sur mes épaules : Eva était derrière moi, totalement nue, tenant dans sa main un filet de nylon qu’elle avait enduit de mon gel douche posé depuis la veille sur l’étagère. Je ressentis le bien-être du frottement qui descendait jusqu’en bas de mon dos, s’insinuant dans la raie de mes fesses, puis ce fut une main qui prit sa place, un ongle caressant la corolle de mon rectum. Elle avait plaqué ses seins contre mon dos et profitait du glissement que procurait le gel douche pour me masser avec. C’était bon, c’était doux, et je recommençais à bander comme un âne.
Elle vint en face de moi afin de m’encercler la nuque de ses bras, et après avoir levé une jambe, elle plaça mon sexe entre ses cuisses tout contre le sien. Elle m’embrassait dans le cou tout en ondulant du bassin. Je sentais qu’elle mouillait car ma verge glissait facilement entre ses grandes lèvres.
— Viens, prends-moi une dernière fois avant de partir.
Me prenant par la main, elle me guida vers la cuvette des WC sur laquelle elle se pencha en écartant suffisamment les jambes pour me montrer son abricot ouvert. Comprenant l’invitation, je m’approchai d’elle et positionnai mon gland contre sa vulve ; mais sans me laisser le choix d’une initiative, elle recula son bassin d’un seul coup, m’engloutissant totalement en elle.
— Laisse-moi faire ! C’est moi qui pilote.
En effet, son bassin se mouvait de façon à faire des va-et-vient sur ma bite, entamant de temps en temps un mouvement circulaire « à la tahitienne ». C’était effarant tellement je la sentais bien. Chaque fois que ses fesses venaient buter contre mon pubis, j’entendais un claquement et je sentais mon gland buter en fin de course. Puis elle passa sa main droite entre ses jambes, se saisit de ma verge qui venait de sortir et la dirigea d’elle-même vers son anus. La maintenant fermement contre lui, elle me dit simplement :
— Vas-y. Pousse.
Je poussai. Après une sensible résistance, j’entrai dans son rectum. D’un mouvement des fesses venant à ma rencontre, elle s’empala toute seule. Je fis un mouvement pour la baiser ainsi.
— Vas-y, chéri, baise moi… Oh oui, encule-moi bien à fond ! Fais-moi jouir, fais-moi crier, mon amour… Oui, défonce-moi ! C’est bon…
J’allais et venais de plus en plus vite dans son rectum. C’était chaud, c’était bon. Je glissais en elle comme si elle s’était enduite de gel intime. Je la tenais par les hanches et la pilonnais de plus en plus fort. Ses fesses claquaient contre mon ventre.
— Ouiiiiii ! Va plus vite, plus fort… Je t’aime… Ça y est, je viens, mon chéri… Tu me fais jouir… Ouiii, remplis-moi !
Moi aussi, je venais pour la deuxième fois en l’espace d’une heure. Je me sentais me vider au sens propre comme au figuré : je me vidais de ma semence dans les reins de mon amante qui me vidait à son tour de mes forces.
Je restai en elle aussi longtemps que mon sexe me le permit et, lorsqu’il perdit de sa superbe, en se contractant Eva m’expulsa en accompagnant ma sortie du sperme qui ne voulait pas rester en elle. Nous passâmes à nouveau sous la douche afin de nous requinquer de la gymnastique matutinale, nous savonnant pudiquement mutuellement, nous passant le pommeau de douche pour nous rincer, puis le drap de bain passa de main en main pour bien nous sécher sans oublier le moindre recoin, le moindre méandre de nos corps.
Au petit déjeuner, nous décidâmes que je n’allais pas attendre son retour : je partirais pour Hambourg ce jour même. Je dois reconnaître qu’elle ne le prit pas de gaîté de cœur, mais après de belles promesses de Gascon on prit la route ensemble, dans sa voiture.
Arrivés à Brest, je me rendis compte qu’il n’y aurait ce jour-là aucun vol pour Hambourg. Au bureau de la Lufthansa, on me proposa un vol pour Francfort mais avec une escale de plusieurs heures à Orly, puis un vol intérieur pour la ville hanséatique où j’habitais. Mon retour allait durer plus de huit heures alors qu’il ne m’avait fallu que trois heures pour venir sauter ma collègue. Mais qu’est ce que l’on peut être con, tout de même, lorsqu’on se laisse guider par sa zigounette !
Je ne revis plus jamais Eva. Quelques coups de téléphone par-ci par-là, et comme le dit si bien le proverbe, « Loin des yeux, loin du cœur. »
Par contre, après notre formation, Ingrid et moi on se mit en ménage. Elle céda sa maison à son mari, divorça, et deux ans plus tard elle me donna la joie d’être papa d’un beau garçon dont je tairai le prénom ; garçon qui aujourd’hui, au mois de mai, vient de fêter son trentième anniversaire.

* Airbus A330-200

FIN – ENDE
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