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Attila soumise

Chapitre 1

SM / Fétichisme
J’avais besoin d’une soumise. Voilà deux semaines que la dernière s’était pointée dans mon loft et avait pourri la séance avec ses avis, ses réticences et finalement son départ en trombe, moitié nue, rouge de colère. Le contrat avait été pourtant clair. Mais il a fallu qu’elle fasse sa mijaurée, son impatiente, sa difficile. Rien n’allait comme elle voulait et mon fantasme commençait à devenir le sien. Je ne voyais pas les choses comme ça. Après cette expérience, je m’abstenu, un peu dégouté et fortement déçu. Ce n’était pourtant pas ma première expérience malheureuse. Mais là, s’en fut trop, malgré ma bonne volonté et ma compréhension. Tout le monde à ses limites. Finalement, cette pause de deux semaines me permit de faire la part des choses et de permettre au désir de revenir. Ce désir d’avoir une créature tout à fait consentante entre mes mains, prêt à se plier à mes envies. Une créature dont tous les orifices seraient à ma disposition. Mon nom de code ? Lou Alexandre. Les femmes du forum me connaissaient. J’avais la réputation d’être sévère, mais juste. Mon profil était tout de même pourvu de bons commentaires. L’étendue de mes fantasmes ne plaisait pas à tout le monde. Au bout de quelques temps, je m’étais équipé, avais aménagé mon loft et peaufiné mes scénarios. Je n’étais pas professionnel, juste un amateur qui rencontrait d’autres amateurs avisés, en confiance et dans le confort de mon studio. Mais je commençais légèrement à me lasser. Il me fallait un peu de nouveauté, un peu de piment. Un peu de jeunesse.
Je me connectai afin d’assouvir ma passion. Je fis le tour des habituées, de celles que je connaissais déjà et de quelques inconnues, que je sentis farouche pour la plupart. Mais un profil attira mon intention. Un profil pratiquement vierge. Juste un nom de code : Attila. Curieux, nous n’étions pourtant pas sur un forum homo ! Cela attisa ma curiosité et je lançai un message de demande, avec mes quelques préférences. La réponse fut longue à arriver. Je dus patienter plusieurs jours. Pourtant, je ne voulais de personne d’autres. Attila allait être ma soumise. Quelque chose c’était passé en moi. Elle me répondit d’un mail court : « je serais vous soumise. Ou habitez-vous maître ? ». Je ne lui avais pas encore demandé de m’appeler ainsi. Elle avait pris les devants. J’appréciai. Dans ma réponse, je lui indiquai mon adresse et un horaire, ainsi qu’un exemplaire du contrat qui stipulait le suivit du scénario et des exigences. Pas de rapport sexuel. Uniquement de la domination. Elle devait me le rendre signé. D’ici là, j’avais le temps de m’équiper de ce plug anal électrique que je désirais depuis longtemps.
Le jour J, vers 14h, on toqua à ma porte. Le temps était gris et humide. J’avais allumé quelques bougies et présenté sur un drap de satin tous les objets auxquels elle allait avoir le droit de goûter. Je m’étais vêtu en noir comme à mon habitude. Un sous pull noir, un sweat à fermeture et un jean. J’aimais dominer pieds nus cependant. Je ne mettais pas de masque. C’était soit glauque, soit ridicule. Pour les femmes, cela pouvait être raffiné. C’était leur choix, à condition que leur narine soit mise à disposition. Elle n’en portait pas. Attila était une jeune femme d’une vingtaine d’année. Je fus surpris. Elle avait les cheveux courts et bruns, un visage rond, portait une veste de cuir marron sur un débardeur noir et un pantalon moulant de coton noir qui moulait ses jambes. Ses talons crissaient sur le parquet de l’entrée.
— Bonjour. Entrez.
Elle pénétra dans l’appartement doucement les mains croisées devant elle. Je faisais en sorte d’alléger ma décoration d’appartement. Tout se passait dans le grand salon. Quelques grands tapis au sol, un tissu confortable pour s’allonger, des bougies de diverses tailles. Les deux gros fauteuils en cuir étaient poussés au fond de la pièce. Au mur, une grande bibliothèque en bois remplie de livres variés. Sur l’autre mur, des fenêtres aux stores vénitiens à demi ouverts. Dessous, quelques étagères basses avec des statues variées, bouddha, dragons, tête de mort. J’habitais au dixième étage d’un grand immeuble résidentiel, froid et sans conformiste, tout ce qu’il y de plus impersonnel.
« Avant tout, le contrat s’il vous plait. » lui demandai-je d’un air sérieux et déterminé. Il fallait posé le cadre.
Elle le prit dans la poche intérieure de sa veste et me le tendit. Elle l’avait signé. Son Safeword était indiqué : « fleur ». Ravissant et inhabituel. Généralement c’était une couleur, ou bien un mot de détresse du style « aide ». Elle jeta un coup d’œil timide aux ustensiles présents sur la table.
« Bien, nous allons commencer. D’abord je vous prie de vous déshabiller et de ne garder uniquement que votre culotte. Vous pouvez aller derrière le paravent. »
Elle tortilla son petit cul jusque derrière le paravent ornementé et en revint couvert d’une culotte en dentelle jaune. C’était une soumise magnifique que j’avais là. Je la fis avancer jusqu’à moi et couvrit ses yeux d’un bandeau noir.
« Attila, êtes-vous mouillée ? »
Elle affirma d’un signe de tête.
« Inutile de me mentir, je peux vérifier par moi-même. Et d’ailleurs je vous en montrerais la preuve. »
Je la fis allonger sur le sol et lui pria de bien écarter les jambes. Je frotta ma main contre sa culotte, et donc sa culotte contre sa chatte. Elle se tortillait en gémissant doucement.

« Voyons voir » Je glissai un doigt sous le tissu qui rentra doucement à l’intérieur de la chaire humide et gonflée.
« Voilà qui est sage ».
Avant de l’enlever, mon doigt resta un instant contre les muqueuses roses. Puis je m’approchais de son visage. D’une main sous sa nuque, je l’aidai à soulever sa tête et lui dit « tenez, goutez ». Mon doigt trempé pénétra sa bouche. Ma main était postée sous son menton et faisait en sorte que sa mâchoire reste ouverte. Je mis l’autre mais sur son menton, poussa sa tête vers l’arrière et sans la regarder, je mis trois doigts dans sa gorge déployée, jusqu’à ce qu’elle ait des hauts le cœur. Cela faisait partie du contrat. Elle avait même signé pour que je la fasse vomir. Mais je n’étais jamais été jusque-là. Je frottais encore mon index empli de cyprine contre les parois de ses joues. Des bruits gutturaux sortaient de sa gorge. Cela ne semblait pas forcément agréable pour elle. Ses yeux croisaient les miens, et je pouvais y lire parfois du doute. Cela m’excitait beaucoup. Je retirai mon doigt, lui passa un écarteur de bouche en métal afin de soumettre sa mâchoire à un écartement constant puis me décida à aller la doigter encore un peu. Son vagin avait d’assez grandes lèvres et une toison légère l’habillait. Pour avoir plus ample accès à orifice vaginal, je mis deux pinces médicales en acier sur ses grandes lèvres. Afin d’assurer une ouverture optimale, je scotchai les bouts des pinces sur ses cuisses. Le froid du métal la fit frissonner. De minuscules points de chair de poule apparus sur sa peau. Ses tétons pointaient. J’insérais deux doigts dans son sexe trempé et les conduit jusqu’au col de son utérus. Mon index et mon majeur se mirent en branle et commencèrent à faire des va et vient frénétiques. Attila commençait à gémir. Enfin, c’est ce qui me semblait être des gémissements. De sa bouche écartelée ne sortait que des sons indéchiffrables. Son ventre se contractait et bientôt son sexe tout entier. Attila jouit. J’enfonçai mes deux doigts dans ses narines et profitait de ses râles de plaisir.
Je lui laissai peu de temps pour se remettre de ses émotions. Elle était tendue au départ mais ce premier orgasme avait commencé à briser les frontières. D’un ordre ferme, je la fis mettre à quatre pattes. Je retirai son écarteur en métal. Sa culotte qui siégeait en bouchon sur le sol se retrouva plantée sur son visage. Elle émit un son qui semblait être de la surprise. Surement l’odeur âcre de sa mouille. Je fis en sorte que l’endroit qui avait le plus imbibé sa chatte se retrouve juste devant son nez. De sorte à ce qu’elle ne puisse respirer que cette vapeur suffocante. Je lui caressai les cheveux doucement. Je passai derrière elle. J’allai chercher un speculum anal à trois branches. Son anus m’attendait sagement. Il fallait d’abord que je m’emploi à vérifier si elle était propre, comme j’avais stipulé dans le contrat. J’enfilai un gant en latex et badigeonna son orifice de lubrifiant. Un sursaut fut la seule manière qu’elle eut pour exprimer que ce contact soudain était froid. Je fis tourner mon doigt à la surface avant de le faire pénétrer par à coup. Son anus était serré. J’allais devoir y passer du temps. « Détendez-vous Attila. Je sais ce que je fais. » Mon doigt mit quelques secondes avant d’arriver au bout de la cavité. Je n’avais plus qu’à faire des vas et viens avant de pouvoir y plonger un deuxième doigt et poursuivre son petit programme personnalisé. Le deuxième doigt passa avec difficulté, sous ses contractions indociles. Je sentais qu’elle s’empêchait de respirer le plus possible, afin de ne pas inhaler la puanteur de son fond de culotte. Mon deuxième doigt bien inséré, j’estimai qu’elle était prête pour le speculum. Les tiges rentrèrent relativement facilement. Je n’y étais pas allé de main morte sur le lubrifiant. « Je sais, c’est froid ». J’entrepris d’écarter l’ustensile doucement. Elle supporta l’écartement maximal. J’avais rarement vu ça. Je pu ainsi facilement, à l’aide d’une lampe, voir l’intérieur de son cul, cette magnifique muqueuse rosée et crantée. Ses sphincters tentaient de se resserrer. Je tournai autour d’elle un moment, le speculum toujours dans son anus. Puis je lui ôtai, ainsi que sa culotte qui couvrait son visage. Elle sembla soulagée. Son cul ainsi dressé me rendit fou. D’une main ferme, je la fessai brusquement. « Attila, je veux vos fesses rouges écarlates. Je ne m’arrêterai pas avant. » Je débutai mon œuvre. A coup de fessés répétées, à force et rythme variées, elle finit par avoir le cul d’un rouge vif. Deux tâches de feu étaient nées au milieu de son séant juvénile. Je l’avoue, j’avais espéré voir pondre une pointe de larme au coin de son œil, mais elle n’en fit rien. J’allumai une bougie spéciale et lui versa délicatement quelques goutte de cire sur son dos. Elle ne broncha pas. Etonnant. Je pris un vibrateur clitoridien que j’enclenchai à la moitié de la puissance. Je le pressai contre son clitoris humide tout en continuant de la fesser. Elle eut un deuxième orgasme, plus discret. Un léger filet de cyprine lui échappa et descendit le long de sa jambe. « Vous êtes une bonne soumise Attila. Nous allons pouvoir continuer ». En silence, Attila m’obéit.
La suite que j’avais en tête était un bon gros lavement. Elle était propre, mais je ne pouvais pas résister à la voir gémir, son ventre se remplir d’eau tiède pour la pousser au supplice. Je lui positionnai un coussin spécial sous le bassin, afin de lui incliner. Ainsi, l’eau se positionnera plus facilement dans les intestins. J’allai remplir la poche d’eau dans la salle de bain puis revint vers elle. J’accrochai la poche sur le porte perfusion et lubrifia la canule. Son anus était déjà bien dilaté, ce qui permit à au tuyau de rentrer facilement et de pénétrer avec aisance jusqu’au au rectum. Son comportement était plutôt étrange. Elle semblait complétement à ma merci. Comme une poupée. Il y avait assez peu de feedback dans cette séance de domination. Je pénétrais ses orifices, manipulait son corps, mais elle était si secrète, presque absente. Elle semblait tout découvrir. C’était un terrain vierge plein de mystère ; que les pas de l’homme n’avaient jamais foulé, mais qui brûlait comme de la lave en fusion, hostile et sauvage. Doucement, je tournai le robinet de la canule et l’ouverture fit exploser des bulles d’air dans l’eau tiède. Attila respira un peu plus fort, le haut de ses cuisses se mit à frissonner et son ventre de contracta. J’allais attendre qu’elle se manifeste pour stopper le flot de liquide, même si je savais pertinemment quelle quantité était raisonnable. Finalement, toute la poche y passa. C’était assez impressionnant. Si j’appuyais sur son ventre, elle émettait tout de même un sentiment d’inconfort. Je l’aidai pour se lever.« Soumise, tu vas expulser cette eau devant moi. »Elle avait toujours les yeux bandés et d’un bras, je la guidai jusqu’à un grand récipient que j’avais positionné dans le salon. Je la fis accroupir et elle ne tarda pas à laisser gicler l’eau. Son visage se détendait au fur et à mesure que le liquide coulait dans le récipient. J’avais le sentiment d’assister à un acte profondément intime et cela m’excita beaucoup. Puisqu’elle était aveugle, je me permis de me caresser doucement sous mon pantalon. Mon sexe se mit à durcir puit quelques gouttes de sperme pointèrent le bout de son nez. Elle avait fini.« A quoi point êtes-vous propre Attila ? »Pour répondre à ma question, je le soumis à un nouvel examen. Toucher rectal puis speculum, que je me permis d’ouvrir un peu plus que la dernière fois. Ses muqueuses roses étaient parfaites, palpitants et saillantes.
Sans le dire, elle en voulait encore. J’avais perçu sa peur du départ disparaître au fil de la séance. Elle était prête pour aller plus loin, à se laisser aller. Je la fis installer sur un des fauteuils en cuir au fond du salon et lui attachai les jambes au accoudoir, de manière à les maintenir écartées un maximum. Ses mains furent attachées par des menottes. Je lui mis sa culotte dans la bouche et la bâillonna avec. Puis je sorti mon kit d’électro stimulation. J’avais fini par m’équipe de manière assez complète et c’était tout de même ma pratique de référence. Pour moi, c’était le must de la soumission. Contrôler, à distance, les muscles de l’autre. Après avoir tout badigeonné de liquide conducteur, je lui installai quatre électrodes sur l’abdomen, deux à l’intérieur de chaque cuisse, deux sur le côté de chaque sein, que je pinçai également avec des ustensiles électrifiés. Puis dans son cul et son vagin, elle eut droit à des plug reliés à mon boîtier. Equipé ainsi, elle était sublime. Tous ces fils branchés à ce corps si jeune me galvanisaient. « Attila, vous allez subir une série d’électrochocs. »Je tournai quelques boutons et le délice commença. L’intensité se faisait croissante et ses muscles se contractaient à vue d’œil, y compris ceux de son sexe, qui faisait monter et descendre le plug. Sa peau tremblait. Des sons peinait à sortir de sa bouche bâillonnée. J’eu une idée. Je mis une intensité raisonnable sur mes boîtier et alla chercher Histoire d’O dans ma bibliothèque. Alors je lui lus quelques passages. Cela semblait l’exciter beaucoup.« Laissez-vous aller Attila »Je concentrais parfois les intensités sur une zone de son corps. J’aimais beaucoup voir ses seins plier sous les à-coups électriques. Cela la faisait réagir vivement. Je pris mon stimulateur clitoridien et entreprit de lui scotcher sur le haut du sexe. Elle essayait de se débattre, de combattre le plaisir insoutenable que je lui faisais subir, mais c’était peine perdu pour elle. Son sexe resta contracté une fraction de seconde avant de plier sous de multiples micros contractions d’un orgasme incontrôlable. Je lui donnais de multiples stimulations mais elle était tout de même d’une sensibilité extraordinaire. Elle jouissait vite et à intervalles rapprochés. Je lui laissai le temps de reprendre ses esprits en la débranchant tranquillement et lui ôtant sa culotte de la bouche, en prenant soin de lui essuyer les lèvres avec.
Je la laissai sur le fauteuil, attendre sagement la suite des événements. Mon fil conducteur touchait à sa fin. Mais son sexe dégoulinant et palpitant, perlant d’effort et de plaisir me donna l’idée d’un dernier service. Je pris d’abord un ballon de dilatation que lui inséra dans la chatte et gonfla en quatre pression. J’allai chercher un gant en latex et du lubrifiant. Je me positionnai entre ses cuisses, dégonfla le ballon et mit une pointe de lubrifiant sur son orifice. Le froid la fit sursauter. J’y frottai mon gant à plusieurs reprises et plongea d’abord deux doigts. Au fur et à mesure qu’elle se détendait, que je sentais son vagin s’ouvrir et se dilater, je mettais d’autres doigts. Ils faisaient des allers et venus dans des bruits de sussions gluantes et liquide. Ma main était petit à petit aspirée par les profondeurs de son anatomie intime, par le trou noir de sa curieuse envie d’aller toujours plus loin. Je luttai, son vagin n’était pas vraiment fait pour le fist. Mais au bout d’un moment, ma main glissa jusqu’à mon poignet. J’y étais. Tout n’était que contraction et chaleur. Je laissai ma main immobile ; ainsi, ses muscles pouvaient s’habituer à une telle intrusion. Puis quand enfin, ses sphincters se relâchèrent pour de bon, je débutai de lent va et vient puis m’amusai à ouvrir et fermer mon poing. Cela lui procura beaucoup de plaisir. Je ne puis faire grand-chose d’autre. Une stimulation supplémentaire s’avéra inutile. Son sexe se contracta d’une telle force et elle hurla de plaisir. J’avais bousculé son mutisme. Je mis une main sur son ventre, pour l’aider à se contrôler et à garder son esprit. Je retirai mon autre main hors de son vagin tout doucement.
Je lui enlevai son bandeau et elle peina à ouvrir les yeux. Quand elle croisa mon regard, elle me sourit timidement.« Ça va ? » demandai-je Elle se contenta d’acquiescer d’un signe de tête. Elle était si mystérieuse. « Sachez que j’ai pris beaucoup de plaisir » lui avouais-je.Elle sourit à nouveau et baissa la tête.« C’est-à-dire…pour moi c’était un test » dit-elle presque en chuchotant— Un test ?« Pour voir si il était admis qu’une personne pouvait être insensible à la douleur. »— Alors…mais vous avez pris du plaisir ?« Je le ressens, avec mes zone érogène. Mais la douleur est absente, je ressens uniquement des pressions, des contacts.— Bien…Vous pouvez vous rhabiller Surpris par cette révélation, je lui indiquai le paravent et lui demandai une dernière faveur : la regarder s’habiller. Elle n’y voyait pas d’inconvénient. Je pris le fauteuil et m’installai. Elle commença par prendre une culotte neuve dans son sac. C’était une culotte mauve de coton. Toute simple. Mais cela lui allait à merveille. Elle leva une jambe puis l’autre afin de l’enfiler et la remonta bien en dessous de son nombril, avant de retourner l’élastique. Puis un par un, elle mit ses vêtement. Son soutient gorge, son pantalon, son débardeur puis ses chaussures. C’était gracieux, d’une beauté simple et douce. Elle dégageait quelque chose qui me troublait beaucoup. Mon cœur s’emportait. Elle resta debout, son sac à l’épaule en me regardant, attendant mon approbation. Je remarquai alors ses yeux. Ses yeux n’étaient pas de la même couleur. C’était assez marquant, et pourtant, lorsqu’elle a franchi la porte d’entrée, deux heures avant, je ne l’avais pas noté. Peut-être l’effet d’une certaine lumière. Une de ses pupilles était marron et l’autre d’un vert émeraude sublime. Cela lui donnait subitement un air reptilien, presque extra-terrestre. Attila allait partir mais de manière foudroyante, j’étais attaché à son regard. Sans un mot, elle empoigna la lanière de son sac, pivota puis prit la direction de la porte. Elle ne la fit pas claquer. C’était comme un silence qui s’évanouissait. De mon fauteuil, je pus atteindre ma chaine stéréo et appuyer sur le bouton play. Un morceau d’Éric Satie débuta. Une de ses gymnopédie. Magnifique et envoutante, comme beaucoup de ses oeuvres, pleine d’une mélancolie lumineuse. Tout comme Attila, la douce Attila. Je n’avais pas envie d’un plaisir en solitaire. Tous les ustensiles étaient posés en vrac dans le salon, aux endroits où je les avais utilisé. A travers les stores vénitiens, le soleil disparaissait et je sentis le poids d’une solitude infinie sur mes épaules. Je montai le son et fermai les yeux. Après ce jour-là, je ne puis faire aucune autre séance de domination.
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