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L'Aube se lève

Chapitre 2

Hétéro
Je soupire de satisfaction, et décide de l’attendre devant la porte.
Ah, si elle était moins jeune... Voilà bien l’inconvénient de ce type de travail, ce dilemme sans cesse présent, cet éternel problème : s’occuper d’adolescentes lorsqu’on est un mâle adulte dans un cadre professionnel. Lorsque, irrépressiblement, on est attiré par deux idées bien distinctes :— Je suis dans un cadre professionnel, c’est mon job, ma vie, mon travail, ce sont presque des enfants, je ne veux pas de problèmes...et— Oui, mais après tout... Je suis un homme, je n’ai pas de liens de parenté avec elles;, elles sont belles, jeunes, vierges... Pourquoi m’en priver?

Mais, même lorsque la bataille entre ces deux concepts fait rage, on n’arrive pas à oublier son bon sens, son éthique et sa morale. Voilà pourquoi, malgré toutes les pulsions que j’avais pu avoir dans ma carrière, je n’avais jamais cédé.

Perdu dans mes pensées, je sursautai lorsque la porte du vestiaire s’ouvrit. La blonde en sortit, habillée en survêtement Adidas, avec un débardeur qui lui moulait à merveille sa jeune et belle poitrine. Son corps rectiligne, et sa chute de rein donnait l’envie d’en voir plus. Sans doute était-elle vierge, innocente...Elle avait un beau visage, que je pouvais enfin admirer à ma guise. Des traits fins, des beaux yeux bleus, elle était sans défaut. Ses cheveux encore mouillés cascadaient sur ses épaules, l’envie de l’embrasser me tiraillait. Désirable, je crois là avoir le bon mot pour la décrire en cet instant.
Elle eut un mouvement de recul et d’étonnement en me voyant, assis seul sur un banc, dans le couloir. Sans doute n’avait-elle pas été prévenue de ma visite, et pensait-elle être seule.
Je me levais et me présentais, tout en lui serrant la main. Bien qu’elle fut étonnée et quelque peu inquiète, je lui demandai de bien vouloir me suivre, dans un des bureaux du stade mis à ma disposition par l’entraîneur.
Je souhaitais m’entretenir avec elle afin, car c’est la première phase de mon travail, d’évoquer une éventuelle carrière à l’étranger. Sans doute la partie la plus difficile du recrutement.Comment faire accepter à une adolescente le fait de s’exiler dans un autre pays dont elle ne parle pas la langue, et où elle sera loin de toute sa famille? Il arrive fréquemment que des gros transferts avec de jeunes perles soient gâchés parce que le recruteur n’amène pas assez bien le sujet, en étant trop brusque, trop froid, pas assez humain. Dans la première entrevue avec le joueur, différents cas sont possibles. Tout d’abord, la colère. Elle conduit souvent à une situation bloquée car on ne pourra plus convaincre ou raisonner l’enfant, qui sera définitivement perdu pour le club. Il faut éviter ce scénario autant que possible, en se montrant patient et compréhensif. Le deuxième cas, le plus courant, était la scène du drame. Les pleurs, la détresse, l’enfant qui comprend qu’il va peut-être être séparé de sa famille, qui n’arrive plus à réfléchir. C’est heureusement un cas simple pour le recruteur. À l’inverse de la colère, les pleurs montrent une faiblesse d’esprit qu’on pourra exploiter par la suite, ce qui sera bénéfique et conduira quasi systématiquement au recrutement. Le troisième cas, c’est l’accord. Paradoxalement, c’est lorsque le joueur est d’accord pour le transfert qu’il a le moins de chance d’être recruté. Il imagine qu’il va gagner des millions, être une superstar, il imagine que le club ne peut pas se passer de lui. Il a en général un mauvais esprit, aucun goût du travail, aucune humilité, et pense que le talent suffit. Dans ce cas, c’est nous qui le rejetons.

Revenons à l’entrevue. Je m’annonce comme étant simplement membre du club, non pas recruteur pour ne pas lui faire peur. Je lui dis que je l’ai vu jouer, la complimente, lui pose quelques questions pour la mettre en confiance. Je lui demande si elle imagine un avenir dans le football. Cette question, extrêmement importante s’il en est, permet de se renseigner sur l’idée que le joueur se fait du monde professionnel.Elle répond que non; que les filles n’ont de toutes façons aucune chance de vivre du football à haut niveau, et qu’elle ne pense pas que les gens apprécient le football féminin. Je la rassure, en lui expliquant que dans certains clubs, anglais par exemple, les joueuses sont traitées et payées au même niveau que les joueurs, que les idées reçues sont fausses, et qu’il n’y a plus de privilèges masculins dans ce sport ( ce qui est totalement faux, mais je ne suis pas là pour prêcher la bonne parole, mais pour vendre mon produit. )
Après avoir gentiment discuté, vient le fameux moment. Je lui explique que je suis venu parler avec elle d’un futur et éventuel recrutement dans mon club. Qu’elle sera bien payée, que les portes de la popularité, de l’argent, du plaisir lui seront ouvertes. Quand je parle de la vie en Angleterre, de l’éloignement, de la liberté de sa décision, elle prend conscience du lourd choix qui s’impose à elle. Elle fond en larme sur le bureau.
Des énormes sanglots viennent secouer son corps. Elle a le visage contre le bois de la table, je ne peux m’empêcher de sourire. Ça devrait le faire, me dis-je. Je me lève, passe de l’autre coté du bureau, et m’accroupis pour me mettre à sa hauteur. Je la réconforte, lui frotte le dos, fait une plaisanterie. Elle sourit à travers ses larmes.
Ma main continue à la réchauffer, tandis que je la rassure. Elle pleure encore, mais la crise est passée. Ses haut-le-cœur se font plus espacés. Je veux lui faire un geste d’affection; et pose ma main sur son cou. Elle se retourne, me fixe droit dans les yeux. Je réalise qu’elle n’apprécie sans doute pas que je la traite comme une enfant, et enlève ma main en m’excusant. Elle continue de me fixer, se lève face à moi. Sans un mot. Toujours avec un regard si vif, si tranchant. Elle ne parle pas.
Commençant à être gêné, je reprends ce que je disais,et lui rappelle en cafouillant que c’est selon son choix et ses envies.Elle ouvre la bouche, s’approche de quelques centimètres, et répète "Mes envies?".

Je commence à transpirer. Ça, ça ne m’étais jamais arrivé. Je regarde autour d’elle, fais mine de ne pas comprendre. Elle est a quelques centimètres de moi, et me fixe toujours. Je peux sentir son souffle contre moi. J’essaie désespérément d’éviter son regard, mais bon dieu ! Qu’est-ce qu’elle est belle, cette petite. Je veux l’embrasser, là, tout de suite, la serrer contre moi, puis la faire jouir sur le bureau.
J’approche doucement ma tête vers elle, puis me retient. Et si j’avais des ennuis? Et si elle en parlais à son entraîneur? Non, ce n’est pas raisonnable. Je décide de relever la tête. Sa main m’en empêcha, et elle vint conquérir elle-même les quelques centimètres qui séparaient nos lèvres.
Je tressaillis.
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