Il est 20h30…Je suis de retour à la maison depuis peu et je suis totalement ailleurs, perdue dans mes pensées. Je n’arrive pas à croire à ce qui m’arrive partagée entre cette excitation permanente que je ressens, ce plaisir qui envahit tout mon être et cette résistance au plus profond de moi. Une éducation stricte, le respect de la famille, la fidélité, tout ça… Je sens bien que tout en moi est en train de basculer !Je décide de passer sous une bonne douche chaude, je monte dans ma chambre pour me déshabiller. Ma culotte est souillée par la semence de Serge qui s’est écoulée de mon anus. Je m’engouffre sous les jets chauds – quel soulagement – je m’enduis de savon liquide et passe mes mains sur mon corps lisse. Machinalement je glisse mes doigts au contact de mon orifice fraichement défloré. Je frissonne, il est sensible, un peu douloureux…mais ce contact provoque encore de l’excitation.Bastien est rentré et depuis la chambre il m’appelle.-Aude ? Je suis rentré. Je prépare le repas.-Merci mon chéri, j’ai presque fini.Je l’entends s’affairer en cuisine pendant que je me sèche et enfile rapidement une robe de chambre. Je pense à Serge qui m’a dit qu’il attendait une réponse dès ce soir au mail qu’il m’a peut-être déjà envoyé. Je suis déjà excitée et tendue aussi à l’idée de le lire et de devoir répondre.Bastien nous a servi un verre et nous passons à table rapidement.-Tu es bien silencieuse ma chérie !— Heu oui…excuse-moi. Le travail, un dossier un peu sensible qui me prend la tête.-Et ce nouveau collègue ? Comment est-il ?-Un peu raide !!Je ne sais pas trop pourquoi j’ai répondu cela, je souris intérieurement en pensant au jeu de mot bien involontaire.-Donne-lui un peu de temps, il arrive. Il faut l’aider à prendre ses marques, ce n’est jamais évident de reprendre le poste d’un ancien.-Oui je ferai, nous ferons tous de notre mieux. Ecoute, je suis un peu claquée, je vais aller bouquiner un peu au lit et je ne tarderai pas à dormir.-Oui ma chérie, pas de problème…Un petit bisou et je monte. Je me glisse nue sous les draps et saisit aussitôt ma tablette. Le cœur battant je consulte ma messagerie… Le message de Serge est là ! Je l’ouvre.**Aude,Comme promis, je t’écris ce soir. Il va s’agir pour toi de faire un choix important qui va t’engager auprès de moi. Je veux faire de toi ma soumise et t’initier aux plaisirs de cette pratique. Après un premier contact avec toi, j’ai détecté chez toi toutes les qualités pour y parvenir. Tu es belle, sexuellement délicieuse et un brin farouche.La soumission est un acte de confiance, un abandon de soi-même à un autre. Cet autre, ce sera moi, ton maître, celui qui te guidera, t’ouvrira de nouveaux horizons insoupçonnés. A ce titre, ton seul objectif sera de ma satisfaire à tout prix. En bon Maître, je serai intransigeant avec toi, si tu es une bonne soumise, tu seras récompensée. Si tu te comportes mal tu seras punie comme il se doit.En avançant, je rentrerai plus avant dans les détails et je pourrai même te faire signer un contrat de soumission fixant précisément les règles que j’ai établies. Ces règles définissent un cadre d’action mais aussi les limites qui protègent la soumise et que le Maître s’engage à respecter.Pour ce soir, c’est tout ce que j’avais à te dire. Si tu acceptes, il suffit que tu répondes « je veux être votre soumise Maître ».A demain ma chienne.Demain, je te veux en tailleur, sous-vêtements (string) noirs en satin ou soie, bas dim-up, chaussures à talons, cheveux détachés.
Ton maître.**Je lis et relis plusieurs fois ce texte à la fois simple mais aussi particulièrement explicite. Une chaleur envahit mon ventre, je ne peux m’empêcher de passer une main sur mes seins qui réagissent aussitôt. J’ai du mal à l’accepter mais j’ai aimé la séance de cet après-midi…surtout parce je me suis effectivement abandonnée à la volonté de Serge, à sa voix, à sa volonté.A ce moment Bastien entre dans la chambre pour venir se coucher et file dans la salle de bain. Je ne réfléchis plus un instant et répond au message de Serge « je veux être votre soumise Maître, je le veux vraiment ». Le message part et j’efface aussitôt toutes traces de ces échanges de ma messagerie.Bastien vient se coucher. Il est nu comme à son habitude. En le regardant, j’ai un peu honte de ne pas me sentir coupable de ce que je viens de faire et de ce que j’ai fait cet après-midi. Je me dis que je verrai bien, que cela fait un petit moment que j’ai ce sentiment bizarre de m’étioler dans mon couple. Bastien pose un baiser sur mon épaule, je n’insiste pas et m’installe sur le côté en lui tournant le dos. Il éteint la lumière…J’ai du mal à fermer l’un, je pense à cette journée de demain. Nous serons vendredi, juste avant le week-end. L’excitation est si forte, j’ai l’impression qu’une nouvelle vie va commencer.…Mon réveil sonne mais je suis déjà réveillée depuis un moment. Bastien est déjà sur le départ, il a un rendez-vous important à l’autre bout de Paris et rentrera sans doute tard. J’entends la porte d’entrée claquer et la clé dans la serrure. Je suis excitée comme une jeune fille qui se rend à son premier rendez-vous amoureux. J’ai étalé sur le lit les vêtements que Serge veut que je porte… Tailleur bleu nuit et sa jupe au-dessus du genou, sous vêtement satins noirs avec string, bas dim-up noir, bustier blanc en soie.Je me souviens aussi que Serge m’a dit hier qu’à l’avenir il voulait voir mon intimité totalement lisse et que je devais faire disparaître ce vilain ticket de métro. Je passe sous la douche et rase avec beaucoup d’excitation ma petite chatte. Pas le temps de passer chez l’esthéticienne comme je le fais habituellement. Pas évident, mais au prix de quelques acrobaties je parviens malgré tout à raser mon sillon fessier également. Un peu de crème, la douche du matin et je suis physiquement prête. Je me maquille avec soin, me parfume. J’ai des cheveux tombant sur les épaules, je les aère et comme demandé par Serge, je les laisse complètement détachés.Après un rapide déjeuner, je pars au travail. Je ne vois pas le temps filer dans les transports en commun. J’ai le cœur battant, les jambes tremblantes. C’est dingue, j’ai l’impression de ne plus m’appartenir, que c’est une autre qui contrôle le moindre de mes mouvements.En arrivant, la porte de mon bureau est fermée. J’entre. Serge est déjà là, il lève la tête en m’apercevant et sourit.— Bonjour Aude, comment vas-tu ce matin ?— Bien, très bien, et toi ? Quelle galère ces transports en commun.Il se lève pour me faire la bise. Rien de rare jusque-là, si je devais compter le nombre de bises que chacun distribue en arrivant sur son lieu de travail le matin. Je m’avance dans la pièce et retire mon manteau. J’entends Serge qui ferme la porte.— Assieds-toi, il faut que je te parle d’un dossier important… très important.Je m’exécute et je m’installe face à lui, chacun d’un côté de son bureau.— Tu es très belle aujourd’hui. C’est bien. Je voudrais que tu m’écoutes jusqu’au bout sans m’interrompre. Tu as bien compris ?— Oui d’accord, je t’écoute.— Aude, quand nous sommes seul, ce sera désormais « oui maître »Serge est capable de changer soudainement de ton. Cette voix, je ne peux y résister, je DOIS m’y abandonner »— Oui maître— Très bien Aude. Hier soir en me répondant, tu as fait un choix important, un excellent choix. Je vais donc être ton maître à partir d’aujourd’hui. Cela durera le temps nécessaire mais je vais te faire découvrir les plaisirs de la soumission et libérer ton esprit et ton corps. Mon seul engagement est de m’occuper de toi comme je l’entends mais toujours, tu entends, toujours, dans le respect de ton intégrité physique. En dehors des punitions que tu subiras si tu me déçois, il n’y aura pas de souffrances physiques inutiles. Ton rôle sera de m’obéir, de faire tout pour satisfaire mes désirs et offrir à ton maître le plaisir qu’il attend. C’est ainsi pour le dressage d’une chienne par son maître. Cette soumission ne s’arrête pas aux moments de ma présence près de toi, il est permanent, et tu devras me rendre compte de tes actes ou m’obéir également quand nous serons pas ensemble.Je veux te rassurer concernant le travail. Ici, quand nous sommes en présence d’autres personnes, tu continueras à m’appeler Serge et nous travaillerons sans laisser rien paraître. Tu dois cependant garder à l’esprit que je reste ton maître et que je pourrai déroger à cette règle si je juge que la situation le permet. Quand nous serons seuls, ici ou ailleurs, et sauf consigne particulière, ce sera Maître et rien d’autre.Pour faire court, tu te livres à moi, à ma seule volonté. Tu as cependant droit à un mot de sécurité que tu pourras prononcer seulement dans des cas extrêmes. Si tu le prononces, je t’écouterai et te proposerai une alternative à la situation ou pratique du moment. Si je juge cependant que tu utilises ce mot sans réel motif, tu seras punie de manière exemplaire. Ce mot sera «safran »— Tout est clair pour toi ?Je m’entends répondre « oui maître »— Bien ma petite chienne, je suis sûr que tout cela t’excite déjà. Mais nous avons aussi du travail. Viens de mon côté du bureau, je voudrais te faire lire un mail important que nous avons reçu ce matin.Je me lève, contourne le bureau de Serge. Il reste assis, je suis debout à ses côtés et m’incline un peu pour lire son écran.— Tu vois c’est un mail pour nous proposer de participer à un séminaire qui commence jeudi matin. C’est à Lyon, ce n’est pas obligatoire. Retour lundi matin.— Oui je vois maître, mais ce n’est pas super intéressant.— Aude, nous allons y aller. Officieusement bien sûr, ce mail te servira d’alibi chez toi… Compris ?En disant cela Serge a glissé sa main sous ma jupe et caresse le haut de l’intérieur de mes cuisses, entre les dim-up et mon string. Sa main est ferme et douce. C’est tellement excitant surtout ici…— Oui maître… bonne idée.D’un doigt, il tire légèrement sur mon string et passe le dos de ses doigts sur ma vulve.— C’est bien ma chienne, tu es bien lisse…toute mouillée aussi ! Tu es vraiment la cochonne que j’attendais ! Nous allons un peu bosser puis sur le temps du repas je t’emmènerai faire un tour. Pas d’obligations familiales particulières aujourd’hui ?— Non maître, mon mari est parti tôt et rentrera sans doute tard.— Parfait et très intéressant. Pour ce matin, je veux que tu retires ton string tout de suite, j’ai un cadeau pour toi.Il retire sa main et tout en contrôlant que personne ne vient, je fais glisser ma culotte au sol. Mon maître la ramasse et la glisse dans la poche de sa veste. Il y prend aussi quelque chose et passe à nouveau sa main sous ma jupe.— Ma chienne, je vais te glisser un plug anal dans l’anus, je vais juste le tremper dans ta chatte dégoulinante avant, ce sera plus simple pour une première fois.Je sens l’objet s’enfoncer sans difficulté dans mon sexe et après deux ou trois aller-retour Serge le présente à l’entrée de mon cul. Il s’insère en le faisant tourner. Une chaleur envahit mon corps, je pose mes mains sur son bureau et bouge délicatement mes fesses pour l’aider »— C’est bon, maître !Le plug est intégralement en moi. Serge soupire et me donne une claque sur le fesses en retirant sa main.— Avertissement sans frais. Je ne suis pas là pour te donner du plaisir, c’est toi qui dois me satisfaire. La bonne réaction aurait dû être "Je suis fière de porter votre plug maître. Sa pose dans l’anus de votre chienne vous donne-t-elle satisfaction ?" Tu as bien compris maintenant ?— Oui maître j’ai compris, je ne vous décevrai plus mon maître…— Bien, maintenant retourne à ton bureau, nous n’irons pas déjeuner trop tard, nous avons à faire.— Oui maître, je ferai selon vos volontés.C’est ainsi, avec un plug anal en moi et sans culotte que je passe la matinée. Coups de téléphone, déplacement entre les services, étude de dossiers. Vers 11h15, Serge se lève, s’approche de moi…il change à nouveau de ton.— Debout salope, on y va !A suivre…
