Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 81 J'aime
  • 2 Commentaires

Aurane le désir sous influence

Chapitre 3

Lesbienne
Le retour de Coralie se laisse apprécier après une journée réservée au souvenir de ma toute première aventure.– Tu vas faire quoi maintenant ?La curiosité de mon amie m’amuse, et me pousse à la réflexion.« Expérimenter, multiplier les rencontres, apprendre toutes les facettes du sexe au féminin pluriel. » ai-je envie de lui chanter. Mais d’autres mots sortent de ma bouche, autant éviter une provocation inutile.– Profiter de la vie, les vacances ça sert à ça. On fait du shoping aujourd’hui ?Ma complice acquiesce en silence, circonspecte. Son regard sur moi change, il perd sa belle candeur. Le fait de narrer mon expérience de samedi a brisé le dynamisme de notre relation. J’ai l’impression d’avoir grandi sans me préoccuper d’elle.Mon orientation était l’occasion de débat jusqu’à ce jour, quelque chose d’abstrait comme le fait de gagner au loto. C’est devenu une certitude concrète avec le passage à l’acte, on ne peut plus l’évoquer avec insouciance.
Le départ de Coralie à 17 heures me surprend. Cette journée sans relief me laisse une impression de gâchis. Peut-être suis-je devenue à ses yeux la « gouine », celle qu’il faut éviter de fréquenter sous peine de compromettre sa réputation. Je préfère sortir, l’envie de hurler est trop forte..Une terrasse à l’ombre des platanes, proche du Square Maurice Gardette dans le 11ème arrondissement, « Chez toi ou Chez moi », drôle de nom pour un bistrot. Les places sont chères sous la chaleur estivale, plus une table disponible ne s’offre à moi. Une femme de 40 ans environ cesse de s’incruster du regard dans un groupe de cinq nanas délurées de mon âge. Je me sens étudiée de la tête aux pieds.– Assieds-toi, je t’en prie. Qu’est-ce que tu veux boire ?La coupe à la garçonne, aux reflets châtain, donne du tempérament au visage rond. Une mèche s’étire sur la largeur du front au-dessus d’un regard noisette pétillant de malice. Le nez droit se profile sur la bouche aux lèvres charnues. Un tailleur gris met ses rondeurs en valeur, l’ensemble dégage une certaine sensualité.Oubliées les filles à leur table, je suis devenue la proie. C’est ce que je voulais. Il arrive parfois de se méprendre sur les intentions d’une personne. Mais là, impossible de ne pas saisir la volonté de séduire de cette femme d’allure bourgeoise. Je choisis de la laisser mener le jeu à sa guise, sans savoir où cela nous mènera, pour le plaisir de me sentir désirée.– La même chose que vous.– On peut se tutoyer, sourit mon interlocutrice afin d’instaurer un indispensable climat de confiance. Je m’appelle Agnès, et toi ?– Aurane.Mon imitation de la petite fille intimidée est parfaite, on peu trop même. Un doute assaille la charmante inconnue.– Que fait une demoiselle de ton âge seule dans ce bistrot ? Tu attends tes parents peut-être.– Je suis jeune, mais j’ai 19 ans.Inutile d’en dire davantage. Je contenterai la curiosité d’Agnès au fur et à mesure. La serveuse s’approche.
Deux heures plus tard, d’autres clients ont remplacé les cinq filles. L’ambiance est amicale, détendue, presque chaude. La main de l’inconnue effleure parfois la mienne, comme par inadvertance, ou se pose sur mon avant-bras. Je laisse faire sans montrer ni gêne ni plaisir.– Je vais dîner au restaurant, prévient Agnès avec spontanéité, je t’invite si tu veux, tu seras mieux que seule chez toi.– Euh… pourquoi pas, c’est gentil. Ton mari ne va pas s’inquiéter, j’espère.La bouche de mon interlocutrice s’étire sur un sourire. Elle a évité d’aborder sa vie privée avec soin depuis notre rencontre, par peur de me choquer, de me voir prendre la fuite en reconnaissant son attirance pour les jeunes femmes.
– Je ne suis pas mariée, trop de boulot. Alors la solitude me pèse souvent le soir. Et toi, tu ne m’as pas dit si tu avais un copain.Le fait de ne pas avoir à mentir me rassure, le jeu perdrait de son charme au profit d’une perversité malsaine.– Je l’ai largué la semaine dernière, nous n’avions pas la même vision de l’avenir. Ce sont les surprises qui rendent belle la vie. Damien est trop prévisible.Agnès se lève, persuadée de pouvoir dévergonder une petite hétéro de passage, sans même s’apercevoir de la grossièreté de son piège.– Il y a une terrasse au restaurant ou tu m’amènes ? J’adore Paris le soir, c’est la ville la plus romantique au monde.L’inconnue soupire de ma candeur. Elle rêvait sans doute d’une banquette discrète dans un repère pour couples illégitimes. Je ne veux pas lui faciliter la tâche, sans pour autant la lui rendre impossible.
« La Palette » est l’archétype du bistrot parisien branché de Saint-Germain-des-Prés, celui dont rêvent les touristes. Agnès ne lésine pas sur les moyens pour m’attirer dans son lit. Le serveur travaille discrètement, ajoutant au charme de l’endroit.Les œufs, bio s’il vous plait, pochés au Chinon ouvrent le dîner sur une touche de fraîcheur champêtre. L’idée de commander du caviar l’a peut-être effleurée, Agnès a évité l’exagération. Le débat s’engage sur ma première année passée au cours Florent pour devenir comédienne, sur mes espoirs à l’aube de ma vie d’adulte. Le moment décomplexé me fait presque oublier la raison de ma présence.Un filet de bar à l’huile vierge pour elle, un tartare de bœuf pour moi, et nos rires se font moins discrets sur la terrasse enveloppée par la nuit tombante. Romantique à souhait, la soirée réveille ma féminité inexploitée au détriment de l’esprit rebelle qui sied si bien à une jeune de 19 ans. Les gestes sur mes mains, les attouchements sur mes avant-bras, prennent à s’y méprendre l’aspect d’une sympathie débridée.– On n’a pas envie qu’un moment aussi agréable se termine, déglutit Agnès devant mon refus de prendre un dessert. Ça te branche un café avec un peu de musique chez moi ? Je te raccompagnerai ensuite.– Je ne veux pas avoir l’air d’abuser. Tu es très gentille.Son regard sombre me promet davantage de gentillesse encore. Si cette charmante femme cherchait à m’embrasser maintenant, devant une douzaine de clients encore là, je ne la repousserai pas. Elle n’ose prendre le risque.
Je m’attendais à un étalage de luxe bourgeois, le dénuement de l’appartement dans le 6ème arrondissement, pas très éloigné du resto, me surprend.– J’ai horreur de me cogner dans les meubles, explique mon hôtesse enchantée de ma déconvenue, et je ne suis pas matérialiste. Installe-toi.Le mobilier du salon se résume en un canapé géant de cuir crème de marque, une table basse de style contemporain, et un écran home cinéma ultraplat sur son meuble laqué accolé au mur blanc, donnant une impression de démesure à la pièce. Moins de deux minutes suffisent à servir du champagne.– Le vrai luxe c’est l’espace, surtout à Paris.Impossible de la contredire. Agnès mène son affaire avec une science innée, ou une habitude perverse. La distance se réduit peu à peu entre nous, ce n’est pourtant pas la place qui manque. La bouteille se vide. À quelle vitesse ? La notion du temps devient subjective. Il n’y a pas de drogue dans mon verre ; nous avons bu plusieurs fois dans la coupe de l’autre par mégarde, sans autre conséquence particulière que des rires en cascade, l’envie de prolonger l’instant.Un autre flacon de champagne ne soulève aucune objection de ma part, mais on y touche à peine. J’ai oublié le piège grossier tendu par Agnès, mon désir de m’y laisser prendre. Je ne vois qu’une femme heureuse de partager ce qu’elle possède.– Dis donc, tu vas passer la nuit ici. Je ne vais pas prendre le volant après avoir bu.– Mais je n’ai pas de brosse à dents !La sincérité de ma répartie ne peut être mise en doute, elle soulève un rire.– Je vais t’en donner une. Tu veux prendre une douche ?
Le canapé me paraissait grand, que dire du lit design en cuir italien. Je ne suis pas offusquée quand Agnès dit n’avoir qu’une chambre, pas davantage quand un conseil rappelle notre différence d’âge.– Ce n’est pas bon de dormir en sous-vêtements. Enlève les et enfile cette chemise de nuit, c’est tout ce que je peux te prêter.Je m’exécute comme une gamine obéissante, sans penser à mal. La transparence du tissu boutonné sur le devant par des pressions me fait sourire. Une main caresse mon épaule innocemment, je pivote sur le lit, souriante, détendue.– J’ai passé une merveilleuse soirée, ma petite Aurane. Bonne nuit.
La torpeur m’envahit. Couchée à mon habitude sur le côté droit, je perçois un léger mouvement, un corps se colle dans mon dos. La présence du bras autour de ma taille me maintient à mi chemin entre conscience et inconscience. Je reste immobile, figée dans l’attente. Agnès ne bouge plus, peut-être dort-elle déjà. On rira demain matin de se réveiller dans cette position.Le sommeil allait gagner, une sensation me retient. La main sur mon ventre glisse entre mes seins. Je n’ose pas bouger, ne sachant si mon hôtesse dort ou recherche la position idéale. C’est de nouveau le statut quo dans la chambre. Je sombre cette fois dans l’inconscience.Une sensation me tire à nouveau de ma léthargie naissante. Les doigts s’animent sur ma poitrine à travers la nuisette. Geste involontaire ? La langue flirtant avec le lobe de mon oreille prouve le contraire. La chaleur du souffle dans mon cou soulève de mon corps tétanisé un frisson teinté d’une légère appréhension.Agnès ne contient plus son désir. Sa bouche cherche la mienne, sa langue essaie de s’insinuer entre mes lèvres, je résiste. Sa main par l’échancrure de ma nuisette trop large palpe un de mes seins, triture le téton. L’effet est immédiat, ma bouche s’ouvre à un baiser fougueux.Mon abandon n’incite pas mon amante à la tendresse. Elle me libère de la nuisette sans attention en tirant sur les boutons pression. La lumière tamisée d’une lampe de chevet éclaire la chambre de jaune orangé.Assise sur le lit, Agnès observe mes formes allongées à sa merci, et moi j’observe son regard. Rien de son ressenti ne m’échappe. Tout peut encore basculer d’un côté ou de l’autre. Elle se demande si c’est bien de me forcer ainsi la main, d’abuser de ma jeunesse, de mon apparente fragilité.– Tu veux que je continue ?Je hoche la tête sans même le vouloir.
Agnès couvre mon corps du sien, généreux. Ses formes à l’abri dans la nuisette me restent interdites. Elle rampe sur moi avec lenteur, s’attarde sur mes seins un trop bref instant. J’aurais voulu que mon amante prenne le temps de les caresser, de faire grossir mes tétons par un savant toucher, mais son impatience prouve un féroce désir pour une autre partie de mon anatomie.La bouche d’Agnès papillonne sur mon ventre crispé, ses doigts s’emmêlent dans la toison de mon pubis. Quelle différence avec Karin qui a pris soin de réveiller chacune de mes terminaisons nerveuses ; néanmoins, mon excitation est palpable, et cette précipitation me convient.Mon amante s’installe entre mes cuisses, son regard me transperce, elle va le faire. Le cunni, j’en ai entendu parler en termes plus ou moins salaces, j’en rêve même dans les fantasmes qui accompagnent mes masturbations régulières.Et mon univers bascule soudain. Une langue se faufile entre mes nymphes moites. Impossible de savoir si le ressenti est physique ou psychique, je m’en moque. Agnès me lèche, j’aime. Sa bouche s’active, ses doigts ne sont pas en reste.– Doucement, s’il te plait.Ma supplique trouve un écho, mon amante ralentit le rythme, je ne veux rien rater des sensations inconnues. Fouillée jusque dans mes replis les plus intimes, je saisis au vol chaque sensation offerte. Sa langue n’a rien de comparable avec mes doigts. De plus, savoir qu’une femme se délecte de ma mouille est jouissif.Ma pudeur morale disparaît au rythme de ses caresses linguales, je ne résisterai pas longtemps. Mes mains triturent mes seins sans ménagement, les pointes s’allongent entre mes doigts. Agnès débusque mon bouton et le frôle, tournicote autour avant de le masser du plat de la langue. Mon corps entier se contracte, mon bassin se soulève à la rencontre de sa bouche. Le plaisir me surprend, m’emmène loin, très loin sur des rivages inconnus.
Je récupère dans ses bras, blottie comme un chaton à la recherche d’affection. Je voudrais parler, mais les mots me manquent, aucun ne convient à ce que nous venons de faire. Le souvenir est encore trop présent.Le corps d’Agnès dans mon dos peine à rester sage. Sa respiration saccadée sur ma joue et dans mon cou brûle d’un désir inassouvi. Elle ne demande rien pourtant, par pudeur ou par peur de me faire fuir, et se contente de frotter ses seins sous la nuisette contre ma peau nue.Je tourne un peu la tête, mon regard se perd au plafond.– Tu veux que je te donne du plaisir ?La question m’a échappé, tant ce silence devenait détestable, tant la générosité de cette femme mérite récompense.Agnès s’agenouille sur le lit sans un mot, tout près de mon visage. Elle dégrafe d’un coup sec les pressions de sa nuisette et en écarte les pans. Sa voluptueuse nudité s’offre à mon regard. Les seins un peu tombant paraissent petits en proportion de ses tétons déjà bandés dans les aréoles sombres. La taille reste fine sur les hanches larges, la rondeur de son bas ventre m’émoustille. Une large toison noire de longs poils frisés masque son intimité.Sa nature dominatrice pousse Agnès à s’asseoir à califourchon sur ma bouche en écartant d’elle-même les pétales de sa fleur.– Mets ta langue, ma chérie.Obéissante, j’éprouve une certaine satisfaction à contenter mon amante. Sa cyprine me surprend, pas trop amère, par son abondance. Le moelleux de sa grotte me ravit.– C’est bon, comme ça. Lèche-moi bien.La sensation me grise de fouiller ainsi sa vulve. J’offre un baiser langoureux à son sexe comme je l’aurais fait à sa bouche, sans savoir si un cunni sa fait ainsi. Agnès ne tente pas de me guider, elle a décapuchonné son bouton.Je lève mes bras jusqu’à ses seins.– Hummm… soupire-t-elle, surprise de mon initiative.Son ravissement est partagé. Je me découvre une véritable attirance pour cette part si féminine de son anatomie. Sentir les tétons durcir entre mes doigts est un délice. Je pourrais me masturber d’une main en caressant les seins d’une femme de l’autre, et parvenir à l’orgasme sans me régaler d’autre chose.L’effort pour garder ma langue dans ses chairs devient douloureux, mais je veux la faire jouir. Mon amante m’aide en se masturbant au-dessus de ma bouche ouverte, sa cyprine coule sur mon menton. Elle est longue à venir, sans doute ne suis-je pas à la hauteur. Ses mots me rassurent pourtant.– Vas-y, ma chérie, lèche encore. C’est bon…Ses doigts s’agitent sur son bouton en gros plan sous mes yeux. Son bassin semble se projeter en avant par instant. Ma langue s’affole dans ses papilles. Qu’elle vienne maintenant, je n’en peux plus.Soudain, les cuisses pleines de mon amante se contractent autour de mes joues, le poids de son corps se fait plus lourd. Agnès jouit sans retenue. Un long gémissement accompagne son orgasme, couvrant le clapotis de ma langue dans son intimité.
L’attitude d’Agnès au petit déjeuner montre qu’elle me prend toujours pour une petite hétéro tombée dans le piège d’une lesbienne cougar. La détromper ne m’aurait rien apporté. D’ailleurs, mon état d’esprit à l’instant de me coucher dans son lit hier soir prouve la justesse de son raisonnement.– Tu ne m’en veux pas ? s’inquiète-t-elle sur le pas de la porte, tandis que je suis prête au départ.– Non.– C’était bon quand même, hein ? minaude Agnès en cherchant une justification.– Oui.– Tiens, sourit-elle en glissant quelque chose dans ma main.Mon regard reste ébahi sur les deux billets de cent euros.– Ne le prends pas mal. Tu es une petite étudiante sans le sous, ça me fait plaisir de t’aider un peu. Le numéro de téléphone est celui d’une amie. N’hésite pas à l’appeler si tu ne sais pas quoi faire, elle soutient parfois des jeunes qui se lancent dans une carrière artistique.Je lui donne mon numéro de portable en retour.
Diffuse en direct !
Regarder son live