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Aussi douce que l'Acacia

Chapitre 1

SM / Fétichisme
Eve était en train de nettoyer ses outils avant de rentrer chez elle quand un soldat était entré dans son atelier. « Nous vous amenons quelqu’un », lui avait-il dit. En soupirant, elle avait accepté, comprenant qu’elle n’allait pas quitter son travail de la nuit. La petite pièce exiguë ne possédait qu’une meurtrière de laquelle filtrait la lumière mais elle voyait déjà le soleil décliner à travers. Tout en béton brut, elle était éclairée par un néon jaune qui permettait de distinguer les traces de sang séché de ses précédents visiteurs. Les tâches brunâtres étaient allées jusqu’à s’incruster dans le sol, se rassemblant particulièrement autour de la petite grille d’évacuation au centre.
Pourtant, c’était l’odeur de désinfectant qui régnait, car elle avait toujours pris la peine de nettoyer soigneusement son matériel. Sentir la mort et la putréfaction ne lui avait jamais plu et une lame rouillée lui laissait toujours l’impression d’un travail bâclé.
Cela faisait maintenant dix bonnes minutes qu’Eve observait l’inconnu inconscient attaché sur sa petite table. Possédant une carrure impressionnante, il semblait frôler les deux mètres et les cent-vingt kilos de testostérone. Les multiples coupures visibles à travers ses vêtements déchirés indiquaient que la lutte avait dû être acharnée pour le ramener ici.
« Un mercenaire, un joli jouet mignon mais dangereux », se dit-elle en voyant ses épais muscles noueux et son corps de guerrier.
En bataille, ses longs cheveux noirs s’étalaient sur la table de manière désordonnée. Elle jeta un coup d’œil à son visage carré avant de reporter son attention sur ses entraves. Six sangles de cuir le retenaient aux jambes ainsi qu’au torse et aux bras. Habituellement, elle ne doutait pas de la qualité de son matériel mais elle avait surtout l’habitude de travailler sur de petits hommes politiques grassouillets et elle s’inquiétait que ce géant arrivât à se défaire de ses entraves. Malgré son inconscience, il se dégageait de lui une force brute et primaire qui la fit frémir.
Eve passa un doigt le long du col de sa veste en lambeaux pour l’écarter un peu plus et inspecter son torse à travers les morceaux de tissu restants. Elle ne put s’empêcher d’être admirative. Tout comme le reste, la naissance de ses pectoraux était parfaite, indiquant un corps brut taillé pour le combat et la souffrance. Ses doigts continuèrent d’effleurer son torse jusqu’à l’entrave, dessinant le contour de ses tétons avant de glisser jusqu’à ses abdominaux. Elle s’humecta les lèvres. C’était la première fois qu’elle avait un jouet qui lui donnait envie de parcourir son corps. Elle voulait savoir ce que cet homme possédait comme talent et la violence qu’il dégageait ne faisait qu’attiser son excitation.
Ce ne fut que quand elle se redressa qu’elle aperçut que son prisonnier la fixait en suivant chacun de ses mouvements. Elle retira vivement sa main, honteuse de s’être laissée surprendre. Il avait des iris caramel et son regard s’attardait sur son corps, à elle. Elle se sentit déshabillée par ce regard perçant, presque incandescent.
Son regard s’arrêta sur sa poitrine avant de revenir vers son visage. Le sourire en coin qui apparut sur le visage de son prisonnier lui fit clairement entrevoir qu’il avait compris ses pensées et elle s’empourpra de plus belle.
— Salut poupée, c’est agréable d’avoir un joli petit lot comme toi au réveil. Tu viens me détendre, lui assena-t-il d’une voix rocailleuse.
Eve ne fit pas attention à ce commentaire : elle l’avait souvent entendu. Elle avait pris l’habitude de ne pas être prise au sérieux par ses victimes. Blonde, aux longs cheveux bouclés, elle ressemblait à une enfant innocente plutôt qu’au bourreau d’exception qu’elle était. Ses yeux verts et son visage aux traits fins n’aidaient en rien. Plus jeune, sa famille avait voulu qu’elle devienne mannequin ou présentatrice météo, car son mètre soixante-dix et sa poitrine généreuse attiraient souvent les regards. Mais travailler grâce à son apparence ne l’avait jamais intéressée et son esprit décalé avait soif d’autre chose. Elle aimait apprendre et voulait mériter le respect mais surtout la crainte. Petite, elle s’était prise de passion pour la souffrance en commençant par casser les doigts et percer les tympans de ses camarades de classe, faisant rapidement d’elle une élève marginale et fuie.
À force de se délecter de la douleur de ses partenaires, volontaires ou non, elle s’était retrouvée à bosser en club BDSM. Elle y avait choisi le nom d’Eve, clou du spectacle tant cela tranchait avec sa personnalité. Elle n’appréciait pas spécialement le sexe mélangé à la torture, mais la simple torture n’étant pas légale, elle s’était contentée de ça. Ce fut là-bas qu’elle fut repérée par son patron, qui avait vu en elle tout son potentiel inexploité.
Elle exerçait son métier de bourreau depuis maintenant plusieurs années, et était devenue l’une des meilleures. Elle aimait particulièrement voir le désarroi des hommes véreux quand elle commençait à les saigner. Elle arrivait toujours de manière provocante dans la pièce, en corset de cuir et pantalon de latex, affublée de cuissardes. En plus de pouvoir se nettoyer facilement, ces vêtements lui permettaient d’accueillir des giclées de sang sur sa peau claire.
Ils la pensaient tous incapable de leur couper un membre, au début. Ils faisaient tous des commentaires graveleux et misogynes, au début. Mais ils finissaient tous par la supplier de les achever. À chaque nouvelle victime, un nouveau tableau artistique mêlant brûlures, arrachements osseux, viol, scalp...Eve le faisait toujours avec passion et créativité, c’était sa fierté.

Quand elle avait eu les informations que son patron souhaitait, ou que son prisonnier finissait de s’étouffer dans son propre sang, elle leur tranchait un membre, parfois le sexe, pour le leur enfoncer dans la gorge. Cela l’amusait beaucoup. Elle ressortait alors de la pièce, couverte de sang, ses cheveux poisseux, et allait donner les renseignements à son supérieur. Elle prenait rarement la peine de se nettoyer car les regards de dégoût des gardes la faisait beaucoup rire quand elle quittait son bureau ainsi.
Elle reporta son attention sur le mufle qu’elle avait sur sa table. Il ne s’était toujours pas défait de son sourire, qui continuait de s’agrandir pendant son inspection. Les soldats lui avaient dit l’avoir trouvé en train de fouiner le long de l’enceinte du bâtiment que personne n’était sensé connaître.
— Qui es-tu, lui demanda-t-elle calmement.
Il continua de la fixer en souriant longuement, au point qu’elle commença à être mal à l’aise, seule dans la pièce avec lui, car il semblait bien trop serein. Par acquis de conscience, elle jeta un coup d’œil à ses entraves et se rassura intérieurement.
Après plusieurs minutes sans réponse, dans le silence total, Eve s’impatienta. En se détournant, elle s’approcha de ses instruments de travail. Ils étaient disposés sur un long établi à côté de la table recouverte par le colosse. Elle les regarda tous minutieusement, laissant courir ses doigts sur chacun d’entre eux. Elle arrêta sa main au dessus d’un petit sécateur ; elle doutait qu’un simple arrachage d’ongles suffît à faire plier cet homme. Alors, elle commença par en couper quelques morceaux. Quand elle se retourna vers lui avec son jouet, elle vit le colosse regarder sa main, stupéfait, puis éclater d’un rire rauque et incroyablement sexy qui réveilla immédiatement toutes ses terminaisons nerveuses. Elle se renfrogna immédiatement. Cela la contrariait grandement que son corps réagisse de manière aussi instinctive, et encore plus qu’il se moque.
Pourquoi riait-il, ce con ? Il osa aller plus loin en lui disant, goguenard
— Si tu comptes me faire parler en me coupant un doigt, bébé, tu vas vite te lasser.
Abasourdie, Eve s’arrêta. Les soldats lui avaient effectivement dit lui avoir tiré dessus sans sembler lui faire aucun effet, mais elle croyait simplement qu’ils avaient surestimé leurs compétences en tir. Elle ne pensait pas qu’il pourrait résister à tous ses supplices. En s’approchant, elle remarqua que les petites entailles qu’elle avait observées avaient disparu, laissant place à une peau sans la moindre imperfection, uniquement parsemée de croûtes de sang.
Elle avait dû rêver la première fois, car ce n’était pas possible. Elle ne put s’empêcher de vérifier en passant ses doigts là où apparaissaient auparavant les petites plaies. Sa peau semblait s’être réchauffée. Elle était incroyablement douce, complètement lisse, intacte. Elle remarqua que des frissons apparaissaient là où ses mains l’avaient effleuré. Fascinée, elle ne se rendit compte qu’en sortant de son inspection qu’elle avait dénudé presque complètement son torse, juste masqué par l’entrave ventrale et les derniers vestiges de ses vêtements.
Elle entendit un bruit sourd et se rendit compte que c’était lui qui ronronnait de plaisir sous ses caresses. Elle retira vivement ses mains et se redressa, interdite. Ce qu’elle voyait n’avait aucune logique et, pourtant, elle commençait à accorder du crédit à la parole des soldats.
— Qu’es-tu, lui demanda-t-elle en un souffle.
Et le sourire du guerrier se fit encore plus important.
— Je te laisse le découvrir, la provoqua-t-il.
Eve se sentit déstabilisée et très curieuse, désemparée, mais cette réponse la ramena vite à la réalité. Peu importe que ce connard cicatrise extrêmement vite, son employeur lui avait donné un travail à accomplir et elle ne comptait pas commencer à le décevoir aujourd’hui. L’aplomb avec lequel il osait lui parler méritait d’être sévèrement puni.
Elle reprit contenance. Eve approcha son sécateur de son auriculaire. Elle se positionna dessus avec ses deux mains, les deux lames enserrant le doigt et, d’un mouvement sec, elle le trancha. Il poussa un grognement mais ne bougea même pas la main. Le doigt inerte tomba en un bruit de succion sur le sol en béton et une petite flaque de sang commença à se former sur la table, lui souillant au passage les mains.
Au vu de sa faible réaction, elle commença à douter de sa méthode, mais au moins cela lui permettait d’apaiser sa colère et de se concentrer. Elle attendit quelques minutes en regardant le sang se tarir. Le moignon, le sang qui s’en échappait, le pouvoir qu’elle exerçait lui donna de petites bouffées de chaleur, qu’elle accentua en frottant ses cuisses l’une à l’autre, pinçant la moiteur de son intimité.
Son esprit recommença à vagabonder en imaginant cette main lui laissant une trace de sang tout le long de son inspection. Eve frissonna de plaisir en fermant les yeux, résistant à l’envie de se toucher. Elle sentit le poids du regard de sa victime sur elle mais décida d’en faire abstraction car elle ne pouvait s’empêcher d’être excitée à ce contact.
Ce qui est loin d’être approprié, penspensa-t-elle. Ce fut en se penchant pour ramasser le doigt tombé au sol qu’elle aperçut un éclair métallique à la périphérie de son champ de vision. Les quelques secondes dont elle eut besoin pour réagir lui furent fatales. Elle se retrouva saisie à la nuque par la main qu’elle avait commencé à sacrifier. Elle glapit de stupeur en essayant de se dégager mais sa seule main la tenait fermement, lui arrachant une poignée de cheveux dans sa tentative pitoyable de se dégager. Les siennes tentèrent de griffer l’agresseur, mais sa défense faisait triste mine comparée à la puissance brute qui lui écrasait la colonne.
Dans la surprise, elle avait laissé tomber son sécateur au sol, désormais inaccessible, à côté du doigt qui la narguait. Eve commença à sacrément paniquer. Comment avait-il pu se détacher ? Les gardes ne l’avaient-ils pas fouillé ?
Il la fit lentement se retourner vers lui et elle vit que le haut de son corps était intégralement libéré, pendant qu’il s’activait à défaire le reste de sa main disponible. Avant même qu’elle n’eût pu crier, il l’avait plaquée, le dos contre son torse, l’écrasant de son bras, et commença à lui masser la nuque de l’autre main.
— Lâche moi, putain, glapit-t-elle.
Mais il n’en fit rien, continuant de faire tournoyer ses doigts habiles le long de sa zone érogène. Il semblait s’amuser de la situation. Elle sentit son haleine chaude sur sa tempe alors qu’il continuait d’explorer son corps, sa rage et sa peur laissant petit à petit place à un désir plus primaire. Il lui susurra à l’oreille :
— Je sens ton excitation depuis le début, ma belle. Alors, laisse-toi aller.
Et il lui lécha langoureusement le lobe. Effectivement, Eve commençait à avoir chaud à cause de cette proximité imposée qui l’excitait anormalement. Elle n’avait jamais été à la merci de quelqu’un, tirant son plaisir de la situation inverse, mais son pantalon moulant laissait peu de doutes quand à l’état dans lequel elle se trouvait.
La torpeur qui la gagnait ne lui permit pas de s’attarder là-dessus.
— Voilà, c’est bien, poupée. Continue, entendit-elle de la part de l’objet de son excitation.
Tous ses sens étaient en proie à de merveilleuses sensations, son corps se réveillant dans ses moindres replis. Il lui accorda un peu plus de liberté de mouvement en la retournant, mais ses bras se retrouvèrent vite à nouveau coincés dans l’étau. Eve leva la tête vers sa victime, devenue agresseur, dont les yeux avaient pris une chaude nuance brune. Elle choisit ce moment pour lui planter farouchement les dents dans le torse, en y mettant toute la force dont elle faisait preuve, au point qu’elle se retrouva avec un morceau de chair dans la bouche.
Le goût métallique du sang l’inonda. Eve sentit que son menton et sa gorge en étaient maculés quand elle recracha son trophée. Elle essaya de se lever d’un bond mais son agresseur avait des réflexes bien plus aiguisés que les siens. Eve se retrouva violemment plaquée sur la table par une force inouïe, au point que sa tête vrilla contre le métal. Il semblait maintenant franchement en colère.
— Bah alors, petite chatte, on joue les sauvages à ce que je vois ? Et pourtant, t’es tellement en manque d’une bonne queue que tu sautes tes prisonniers avant de les buter ?
La terreur s’empara d’elle. Elle voulut se débattre mais le colosse l’avait ceinturée sur la table, l’empêchant de tout mouvement. Eve savait par expérience que crier ne servait à rien car elle avait fait insonoriser toute la pièce pour pouvoir s’amuser tranquillement avec ses victimes
— Tu vas avoir ce que tu veux, beauté. Je vais te laisser un souvenir de mon passage que tu ne risques pas d’oublier, lui chuchota-t-il à l’oreille.
Eve recommença à paniquer.
«Putain ! Mais je vais me faire violer dans ma propre salle de torture, se dit-elle.
Quel paradoxe ! Ce fut alors qu’elle le sentit plaquer une imposante érection contre ses fesses. Malgré elle, ses paroles dominantes, couplées au sang lui maculant le visage et saturant son odorat, l’excitaient encore plus, prenant le pas sur sa peur initiale. Les vagues de plaisir que lui procurait l’érection frottant entre ses fesses firent disparaître ses dernières réticences.
Elle avait l’intimité en feu, ruisselante, négligée depuis bien trop longtemps maintenant. Inconsciemment, Eve commença à s’y frotter pour mieux la sentir à travers le latex, son excitation montant d’un cran quand il la félicita pour son obéissance.
D’une main, il tira d’un coup sec sur son pantalon pour dégager ses fesses et son sexe. Elle l’entendit gronder quand il se rendit compte qu’elle ne portait rien de plus dessous
— Putain, bébé, tu vas me rendre fou, lui glissa-t-il pendant qu’il lui mordillait le cou.
Eve se mit à gémir. Elle voulait qu’il la prenne et celui-ci ne se fit pas prier. Il enfonça d’un coup sa verge dans les tréfonds de son intimité, déjà trempée d’impatience. Elle cria dans la salle insonorisée.
« Heureusement, car les gardes auraient été surpris en rentrant, pensa- t-elle en souriant.
Elle commença à onduler des hanches, toujours écrasée par le poids du géant qui commençait à la monter. Sa queue épaisse lui dilatait le vagin dans une tension exquise, faisant monter la pression à chaque mouvement. Elle sentit ses lourdes bourses frotter contre son clitoris gonflé, et il ne lui fallut que quelques minutes de ce traitement brutal pour atteindre l’orgasme.
Elle se cambra autant que son corset le lui permettait, son cri de plaisir résonnant dans la pièce un moment. Les gémissements gutturaux de son étalon enflaient de plus en plus alors qu’elle recommençait elle aussi à gémir sous ses assauts. Eve adorait la sensation que lui procurait sa verge enserrée par les contractions de son vagin. Le frottement était tout bonnement délicieux et lui faisait perdre l’esprit, lui insufflant un désir primaire.
Jamais elle ne s’était sentie aussi comblée, aussi remplie par ses précédents amants. Il la redressa d’une main sous la gorge, la maintenant en équilibre sur les genoux, pendant qu’il continuait de s’affairer de plus en plus brutalement en elle. Sa main libre vint trouver son clitoris. Il alternait entre de petites tapes et des pincements, puis le faisait rouler entre son pouce et son index. Elle se mit à gémir de plus en plus fort sous ses caresses, prémisse de son orgasme, accompagnant les grognements qu’il émettait en la pilonnant.
Il eut raison d’elle rapidement et son orgasme éclata violemment. Elle ruisselait de mouille jusqu’aux cuisses, le bruit spongieux de leurs ébats résonnant dans toute la pièce.
Il continua de s’activer en elle en lui donnant des coups de reins plus en plus profonds, brutalement, jusqu’à s’effondrer d’un dernier mouvement en un râle rauque. Elle sentit son sexe palpitant à l’intérieur d’elle, se déchargeant par jets puissants.
La brume de plaisir qu’Eve ressentait commença à disparaître, laissant place à l’effroi et à une migraine atroce. La torpeur qui l’avait gagnée devait en partie être dûe à un traumatisme crânien car elle commençait à se sentir nauséeuse. Ou alors la nausée venait de la prise de conscience qui commençait à la gagner. Elle s’était faite baiser par son prisonnier, qui était maintenant détaché, sûrement à cause de l’incapacité de ces foutus gardes.
Eve voulut se persuader d’avoir été violée mais savait très bien qu’elle se serait menti à elle-même. Son prisonnier avait réveillé son corps engourdi depuis des mois et elle avait cédé à la luxure. Et, désormais, elle allait mourir à cause de sa bêtise.
Elle sentit le sexe ramolli de son amant sortir d’elle et eut honte en sentant le sperme couler de ses cuisses. Il la laissa remonter vivement son pantalon. Elle voulait quand même garder un peu de dignité avant de se faire trucider !
Eve se retourna comme elle put, car il était toujours au-dessus d’elle, et affronta son regard. Il la dévisageait calmement, ses yeux redevenus caramel ne laissant filtrer aucune émotion. Ils gardèrent le silence quelques instants en se dévisageant, puis il prit enfin la parole.
— Maintenant, bébé, tu vas me faire sortir d’ici et me servir de bouclier. Si tu refuses, tu meurs.
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