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auto-stop

Chapitre 1

Gay
Auto-stop.
Je reviens de la côte normande, direction Paris. Je conduis mon coupé-cabriolet Peugeot 204. Il est tard. Il fait encore chaud par cette nuit du mois d’août et mon toit est ouvert. Je roule tranquillement, la tête au vent, un peu triste à l’idée de reprendre le travail demain.Soudain je vois dans mes phares un auto-stoppeur qui fait de grands signes. Je ralentis et le dépasse. Il s’agit d’un jeune homme, grand, brun, torse nu et en short, muni d’un sac à dos. Il est seul et me voyant ralentir, il court dans ma direction. Je ne sais pas pourquoi je m’arrête, car d’habitude je suis méfiant, surtout la nuit et je passe mon chemin.Il est à ma portière droite, un peu essoufflé, se penche et me demande : « Vous allez à Paris ? » Il a une figure avenante, des épaules larges, un torse glabre et musclé, des mains longues et fines. Je lui réponds spontanément « Oui, montez ». Il ne se fait pas prier, jette son sac à dos à l’arrière et d’un bond souple pardessus la portière, s’assoit à mes côtés. « Merci Monsieur » me dit-il avec un grand sourire charmeur, dégageant des dents blanches et bien rangées, « cela fait une bonne heure que j’attends et j’ai vu passer beaucoup de voitures qui m’ont ignoré ».Je repars et en passant mes vitesses, je vois ses cuisses poilues, tout près de ma main droite. Cela éveille en moi d’étranges sensations, que d’ordinaire je m’efforce de refouler au plus vite. Cette fois je ne peux m’empêcher de fixer ces jambes et ce torse nu, tout en bavardant. Mon passager s’appelle Aurélien et il a 23 ans. Il est étudiant en droit et reviens de vacances, car il a un examen de rattrapage en septembre et doit réviser. Cela tombe à pic, car je suis avocat et je donne un enseignement pratique à la Faculté de droit. Nous parlons études, examens, avenir. Il est très détendu, les jambes écartées, le genoux gauche touchant presque mon levier de vitesses, la tête en arrière. Je suis de plus en plus troublé.Dans un virage, en voulant rétrograder, ma main droite heurte son genoux nu. Le contact de cette peau me fait tressaillir et vite je retire ma main. Décidément ce garçon m’attire. Je suis pourtant hétérosexuel et ce n’est pas à 38 ans que je vais changer mes goûts. Mais Aurélien a senti mon trouble et compris ma réaction car soudain sa main gauche se pose sur ma main droite, l’attire doucement vers lui et la pose sur sa cuisse, tout en la maintenant fermement.Je suis bouleversé, ma main tremble et je sens mon sexe se tendre dans mon slip. Que m’arrive-t-il ? Est-ce que mon passager serait homosexuel ? Me fait-il des avances ? J’en perds l’usage de la parole et je conduis un moment en silence, dans cette position étrange, le cœur battant la chamade, la chaleur aux couilles. Mon voisin, qui tient toujours ma main sur sa cuisse, la fait remonter lentement vers son entre jambe et me souffle « Allez-y. Vous avez été chic de me prendre avec vous.Je peux vous payer en nature ». Je parviens à libérer ma main en lui disant d’une voix étranglée : « mais je ne suis pas homo, vous savez ». Heureusement que dans la nuit ma rougeur subite ne pouvait être vue. « Moi je suis gay » me réplique Aurélien, « et fier de l’être ». Il ajoute encore, l’air étonné en me regardant et en me posant son bras gauche sur les épaules : « Vous n’avez jamais couché avec un garçon ? Beau comme vous êtes, les candidats ne doivent pourtant pas vous manquer dans les amphi. » .« Bien sûr que non » répondis-je à voix basse, « non seulement je n’ai jamais couché avec un homme, mais je n’ai jamais touché un homme, sinon pour lui serrer la main. » C’est alors que sa main droite se porta sur ma braguette et Aurélien senti au travers du tissu que ma verge était en érection. « Pourtant vous en avez envie, comme moi en ce moment » me dit-il en me posant un rapide baiser sur la joue.Dans mon émotion, je donnais un coup de frein brutal. « Attention » s’exclama-t-il, « vous allez nous envoyer dans le décors. ». Laissant alors mes épaules, je le vis du coin de l’œil défaire sa ceinture de sécurité, desserrer sa ceinture, déboutonner son short, et d’un geste rapide, en se soulevant sur son siège, faire descendre celui-ci jusque sur ses pieds. Il ne portait pas de sous-vêtement et son sexe à demi bandé, sur un pubis bien garni de poils noirs, m’apparut, ainsi qu’un ventre bien plat et musclé. Je détournais les yeux à la hâte, mais sa voix retentit à nouveau, pleine de promesses ; « Vous pouvez regarder et même toucher. Allez-y, n’ayez crainte, nous sommes seuls et il fait nuit ».Je n’en pouvais plus. Je ne me contrôlais plus. Un chemin apparu à ce moment dans mes phares, sur la droite et brusquement je m’y engageais et arrêtais ma voiture sous un îlot d’arbres. Je détachais à mon tour ma ceinture et me penchant vers mon voisin, je lui pris le sexe à pleines mains. Quelle jouissance de tenir ce membre viril entre mes doigts, tout chaud et palpitant, avec cette peau si douce, ces poils si souples, cette odeur de sueur mâle qui s’en dégageait ! Et ce corps masculin, musclé et gracile à la fois, posé sur mon siège de voiture, entièrement nu et offert à mes désirs les plus secrets, tout cela me rendait fou.Aussi lorsque Aurélien entreprit de me déshabiller, je n’opposais aucune résistance. Il commença par déboutonner ma chemise, me la retira et la posa sur le siège arrière. Puis il défit ma ceinture de cuir, descendit la fermeture éclair de ma braguette et fit glisser mon pantalon vers mes genoux, découvrant mon slip blanc sous lequel ma verge présentait une barre épaisse et dure. J’étais entièrement passif, haletant, attendant fiévreusement qu’il me mette nu, sans me soucier du lieu et des personnes qui pourraient nous surprendre. Enfin ses deux mains saisirent la ceinture élastique de mon slip et la tirèrent vers le bas, dégageant mon gland, puis ma verge, puis mes bourses. Je poussais un long soupir, comme si j’étais libéré d’un grand poids, le sexe à l’air, en pleine campagne, par une nuit de pleine lune, à côté d’un jeune mec nu et entreprenant.Se pliant en deux, Aurélien porta ses lèvres sur mon gland et passa sa langue sur le méat, puis il enserra ma verge entre ses lèvres et me la suça avidement, en salivant abondamment.Une onde de plaisir intense monta le long de mon membre, puis s’empara de mon ventre, puis de ma poitrine, avant d’envahir le cerveau. Je n’étais plus que désir, que plaisir, cramponné des deux mains à la tête de cet inconnu, puis lui caressant le dos, les reins et enfin ses fesses légèrement duveteuses.Cessant soudain cette fellation merveilleuse, Aurélien me dit : « tu aimes mes fesses. Alors viens, descendons de voiture ». Il se redressait, dégageait ses pieds de son short, ouvrait la portière et sortait de la voiture.Son corps était magnifique, debout, au clair de lune. Sans réfléchir, comme attiré par un aimant, j’enlevais complètement mon pantalon et mon slip, les jetant à l’arrière et je le rejoignais. Nous étions tous les deux debout, l’un en face de l’autre, nos sexes également dressés, dans la clarté blafarde de la lune et subitement nous nous sommes étreints, nous pétrissant réciproquement les fesses et nous donnant un long baiser sur la bouche, continué par une pénétration de nos langues.Je sentais mon sexe pressé contre le sien et une douce chaleur m’envahissait peu à peu. Alors qu’Aurélien s’écartait un peu de moi et commençait à masturber délicatement nos deux sexes accolés, la lueur de phares et un bruit de moteur vint nous prévenir de l’arrivée d’un véhicule sur notre chemin. « Vite, dans ma voiture » criais-je, affolé, en me jetant littéralement sur mon siège et en mettant le moteur en route. Aurélien me rejoignit d’un bond et je démarrais, tout en manoeuvrant le toit de la Peugeot, pour le refermer. Il était temps ! Encore un peu et nous étions surpris dans le plus simple appareil, en pleine nature.Alors que j’essayais de distancer l’autre voiture, Aurélien entreprenait de me branler, me faisant rapidement bander de nouveau. Crispé sur le volant, je murmurais : « Arrête. Tu es fou. » Dans un éclat de rire, il me répondit : »Non, je ne suis pas fou, excité seulement et j’ai envie de te posséder ». Sur ces mots, il se courba vers mon ventre et se remit à me sucer le sexe avec une sorte d’avidité. Je sentais la jouissance monter en moi mais à cet instant la voiture qui nous suivait et nous avait presque rejoint, fit des éclats de phares. Mon bel auto stoppeur se redressa et me dit d’accélérer pour les semer.Pendant 10 minutes, nous avons tressauté sur ce mauvais chemin, toujours suivis, avant de déboucher à nouveau sur une route. Au hasard, je m’y engageais vers la gauche. Nous fûmes soulagés de voir que notre suiveur prenait la destination inverse. Je ralentissais et, caressant de la main droite la cuisse, le ventre et le sexe de mon voisin, je lui proposais de passer la nuit ensemble dans un motel que je connaissais dans la région. « Tu as toujours envie d’essayer avec un garçon » me répondit-il avec un grand sourire et en passant son bras autour de mon cou, « c’est d’accord, car tu me plais et je suis très échauffé par ces moments passés en ta compagnie ».M’arrêtant sur le bas-côté, je lui disais alors : « Je crois qu’il vaut mieux se rhabiller avant de regagner des voies plus fréquentées ». Je récupérais mon pantalon à l’arrière de la voiture, descendais de celle-ci et l’enfilais à cru sur ma peau nue, avec un petit frisson de plaisir. Aurélien, resté sur son siège , remettait son short et passait un tricot tiré de son sac, puis me tendait ma chemise. Je la revêtais et reprenais le volant. Un quart d’heure plus tard, nous étions au motel et j’obtenais une chambre. Je garais ma voiture devant celle-ci, nous en descendions et prenions possession de notre logis. Rideaux fermés, porte verrouillée, Aurélien venait se coller à moi pour me faire une pelle profonde et humide. Je tremblais de désir et un peu de crainte de ce qui allait se passer.Me lâchant, Aurélien se mit à se déshabiller, ce qui fut vite fait compte tenu du peu de pièces de vêtement qu’il portait. A poil devant moi, il me dit d’une voix ferme et autoritaire : « déshabille toi maintenant ». Je m’exécutais rapidement et me trouvas bientôt nu, le sexe en émoi, livré à ce jeune homme à la beauté envoûtante.« Si on prenait un bain ? Par cette chaleur, cela nous fera du bien. Qu’en penses-tu ? »Ensorcelé par cette voix sensuelle et hypnotisé par ce corps d’homme exposé devant mes yeux, je ne me maîtise plus. Je vois son sexe à la peau sombre se balancer entre ses jambes, sous une épaisse toison pubienne charbonneuse, avec des bourses couvertes de poils noirs et une verge longue au prépuce étroit. Je veux le toucher, le caresser, le sucer. Je voudrais le sentir me pénétrer au plus profond de mon intimité. Je bande comme un âne, le gland gonflé, violacé, suintant déjà. Je n’ai plus aucune volonté et je m’abandonne aux évènements et surtout à la voix d’Aurélien. « Bien sûr. Allons-y. »Peu après je suis dans la baignoire, assis, les jambes écartées, dans l’eau tiède jusqu’au nombril. Aurélien me rejoint, s’asseyant entre mes jambes, les jambes repliées derrière mes fesses. Nos sexes se touchent, tous deux pointant vers le plafond. Nous nous embrassons longuement, nous caressons les épaules, le dos et les cuisses, puis les verges. C’est délicieux. Puis Aurélien prend en main nos deux bites et commence une lente masturbation. Je gémis tout en haletant.Savamment il cesse enfin ce mouvement de va et vient, lâche nos verges, se relève, me tend une savonnette et me demande de le laver. Enfin je peux reprendre en mes mains son sexe si désiré, le savonner, le frictionner, puis passer aux fesses rondes et fermes, aux cuisses longues et musclées, aux mollets bien marqués et durs, pour enfin remonter vers le dos, la poitrine, les tétons, le cou. Une mousse blanche et légère recouvre bientôt son corps brun et dessiné. Mes mains glissent sur sa peau et je le sens tout cambré, la tête renversée en arrière, le souffle court. Je lui demande alors de ma savonner à son tour, ce qu’il fait avec douceur et une parfaite connaissance des zones érogènes du corps masculin. Je tremble de tous mes membres sous le passage de ses mains et lorsque celles-ci s’attaquent à mes attributs virils, je sens brusquement la sève monter. Heureusement il s’interrompt, très attentif à mes réactions. Nous nous plongeons dans l’eau pour nous rincer et nous nous projetons de l’eau à grands claques dans le bain.Sortis de la baignoire, prenant deux serviettes blanches, nous nous séchons réciproquement, avant de rejoindre, toujours nus, le lit à deux places qui garnit la chambre. Aurélien m’enlace alors et nous tombons ensemble sur le drap. Il s’empare de mon corps, le fait vibrer de partout par ses succions et ses caresses, puis m’introduit un doigt dans l’anus et le fait tourner à l’intérieur. C’est pour moi une sensation inédite, ce qui me fait crier « prends moi ! » Il me retourne sur le ventre, m’écarte les fesses de ses deux mains, me lèche le cul, introduit sa langue. Je n’en puis plus et je le supplie « Viens en moi, viens. » Je sens qu’il crache dans ma raie et me lubrifie l’anus avec sa salive. Puis je sens le poids de son corps qui se couche sur moi, sa verge durcie qui se presse contre mes fesses, son gland qui pousse sur ma rondelle et subitement une douleur assez vive qui me fait pousser un cri. Son membre force le sphincter, pénètre en moi, s’enfonce lentement et je ressens une grande chaleur dans mon ventre. Avec délicatesse il me ramone l’intérieur, puis son rythme s’accélère, sa verge entrant et ressortant de mon cul. Je hurle de plaisir et je sens la jouissance monter crescendo. Soudain il éjacule en moi, en jets puissants et brûlants et je décharge simultanément sur le drap, avant de m’écrouler, comblé.Nous sommes tous les deux étendus sur le dos, côte à côte, le sexe au repos, tâché de sperme. Je me sens léger, libéré, heureux. J’ai enfin couché avec un garçon et cela m’a plu. Mais j’ai aussi un peu honte de m’être comporté comme une femelle entre les mains de cet étudiant qui aurait pu être mon élève et qui s’est révélé être mon maître. Je le regarde à la dérobée, prêt à s’endormir après l’amour, le visage calme et repus, les muscles détendus, le ventre plat, une jambe allongée sur le drap, l’autre repliée à la verticale et ce sexe qui me fascine, assoupit et lové dans la masse sombre des poils du pubis. Je sens ma verge se redresser et durcir à nouveau, le désir revenir vigoureusement, mes couilles se tendre et une envie intense de le posséder monte à mon cerveau.Sans plus réfléchir je me jetais sur lui, l’écrasant de mon poids, le retournais comme une crêpe et m’emparais de ses fesses blanches au bas de ce dos brun. Surpris, il tentait de se débattre, mais j’étais bien plus fort que lui et je le maîtrisais sans peine, lui disant d’une voix sifflante : « Laisse toi faire. Je veux te posséder, comme tu m’as possédé. Je veux sentir mon membre au plus profond de toi. » Je le sentis se détendre, consentant et je glissais un doigt, puis deux dans son anus. Ils pénétraient facilement dans ce conduit chaud et humide qui réagissait par des contractions. Manifestement Aurélien avait déjà été sodomisé plusieurs fois et le passage était ouvert. Sans plus tarder, je collais mon gland gonflé sur sa rondelle, poussais et il entrait comme dans du beurre, suivi de toute ma verge. Je laissais échapper un cri de triomphe et pénétrais mon partenaire à fond. Après un mouvement rapide de va et vient, de plus en plus violent, je sentais la jouissance m’envahir et dans un râle de plaisir mon sperme jaillissait dans le ventre d’Aurélien en un jet puissant, tandis que ce dernier se raidissait. Epuisés, contentés, nous nous sommes endormis dans les bras l’un de l’autre.Je me réveillais de bon matin et contemplais avec étonnement ce jeune corps masculin étendu sur le ventre, à mes côtés. Je me levais sans bruit, allais prendre une douche et lorsque je revenais dans la chambre, je vis qu’il était réveillé et me regardait avec admiration. « Tu sais que tu es très beau » me dit-il « et drôlement vigoureux pour ton âge ». M’asseyant à côté de lui, je lui caressais les cheveux en disant « Toi aussi tu es beau. J’ai passé une nuit merveilleuse avec toi et tu m’as fait découvrir les plaisirs de l’amour entre hommes. Merci.»Après nous être habillés, nous sommes allés prendre un copieux petit déjeuner. Puis nous sommes repartis. A l’entrée de Paris, j’ai demandé à Aurélien où je devais le déposer. Il m’a répondu qu’il n’avait pas de préférence car il allait voir si des camarades pouvaient l’héberger d’ici la rentrée universitaire. Je lui proposais alors de venir chez moi où je pourrais l’aider à préparer son examen de rattrapage. A ma grande joie, il accepta immédiatement.C’est ainsi que nous avons passé un mois à travailler le jour et à baiser la nuit. Je ne me lassais pas de son corps, ni lui du mien. Il a réussi son examen et poursuivi ses études. Nous nous revoyons de temps en temps pour de chauds ébats. J’assume désormais mon état de bisexuel, découvert grâce à lui et je me partage entre amis et amies, souvent choisis dans le milieu étudiant.
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