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Autobondage

Chapitre 1

SM / Fétichisme
Dès mon plus jeune âge j’ai été attiré par le BDSM. Bien entendu, ça n’était pas sous une forme élaborée et sexuelle. Simplement les scènes ou les récits où il était question de liens, de chaines, de fouets, d’esclaves peu ou pas vêtus m’attiraient et me troublaient. Adolescent ce fut un de mes clichés favori de masturbation. En parallèle j’ai bien sur expérimenté une sexualité tout à fait classique avec des copines, puis quelques liaisons, mais évoquer les jeux SM, même très softs, était tout simplement inimaginable, sauf à passer pour un dangereux détraqué. Il faut dire que c’était il y a déjà pas mal d’années et qu’histoire d’O était considéré comme un délire érotique irréaliste et irréalisable. J’ai eu ma première expérience de dominateur, par hasard, à 24 ans. Je suis resté dans cette attitude pendant une dizaine d’années. Jusqu’au jour où une « esclave » particulièrement coquine et joueuse a demandé à inverser les rôles. J’ai dit oui, je confesse que ça ne m’a pas déplu, et je suis donc devenu « switch », changeant de bord au gré de mes rencontres et des situations. Je raconterai peut-être tout cela un jour mais ce n’est pas l’objectif pour le moment.
Suite à des évolutions privées et professionnelles diverses, après avoir longtemps résidé en région parisienne, j’habite désormais dans une très agréable maison ancienne, vaste et relativement isolée, dans un hameau d’un village lui-même éloigné des grandes agglomérations. Autant dire que les rencontres amoureuses ne sont pas faciles à organiser, en particulier quand les jeux envisagés sortent des pratiques habituelles, même si le récent « 50 nuances de Grey » a fait un peu avancer les choses. Par ailleurs, je suis très joueur, j’aime les jeux et les gages érotiques, les défis un peu fous. En plus des contraintes en elles-mêmes, j’adore me mettre volontairement dans des situations d’où je peux plus me sortir sans prendre des risques où y laisser quelques plumes. Un exemple simple : quand j’habitais en région parisienne, mettre mes clés dans ma boite aux lettres du hall d’entrée. Une fois dans mon appartement, me mettre nu et sortir sur le palier en claquant la porte derrière moi avec simplement la clé de ma boite aux lettres attachée autour du cou par une cordelette : une fois la porte fermée aucune autre possibilité que de descendre dans le hall à poil et de remonter dans la même tenue. La première fois, c’était en été, je suis descendu en slip de bain très très tard. Et déjà ça, c’était excitant. Mais je me suis traité de dégonflé. Un bon moment après, j’ai récidivé en allant jusqu’au bout du défi. Je suis sorti en slip mais je l’ai retiré pour le faire tomber dans le vide-ordure du pallier. C’est totalement nu que j’ai descendu, puis remonté, les quatre étages, avec en prime une belle érection. A chaque fois que je fais des folies de ce genre, quand le piège dans lequel je me suis mis se referme, je me dis que je suis dingue, que c’est fini, je laisse tomber ces jeux, plus jamais ça… Mais c’est terriblement excitant. Et quand j’y repense après je n’ai qu’une envie : recommencer. Et si possible en allant encore plus loin.
Dans cet état d’esprit, et du fait de mon relatif isolement, c’est donc tout naturellement que j’en suis venu à pratiquer l’auto bondage, en variant de plus en plus les situations, les enjeux et les conséquences. Mes tous premiers essais ont été modestes : quelques cordes et ceintures diverses qui conduisaient à des liens et des situations dont il était hélas trop facile de me sortir. La difficulté majeure de l’auto bondage c’est de trouver le compromis délicat entre l’impossibilité souhaitée de ne pas pouvoir se libérer trop tôt et/ou sans avoir accompli telle ou telle épreuve, et la nécessité absolue de pouvoir in fine retrouver la liberté sans problème le moment venu. Au-delà, il faut aussi prendre garde à ce que l’environnement soit totalement sécurisé : la bougie allumée qui fout le feu pendant que vous ne pouvez rien faire, où la corde qui glisse et vous étrangle sont des incidents qui peuvent avoir des conséquences tragiques. Mes deux moyens favoris sont les menottes ou les bracelets avec cadenas, et l’ice-timer sous des formes diverses. Une variante sympa, si on n’est ni trop pressé ni trop stressé, c’est le cadenas à combinaison dont, bien évidemment, vous ne connaissez pas la combinaison...
Bref, après ce long prologue, je vais vous raconter mes aventures. Se suis systématiquement nu car on se sent totalement vulnérable et on ressent intensément les moindres contacts, les frottements, les petits courants d’air. Et ça corse la situation si on risque d’être découvert ! Mon tout premier auto-bondage réussi a été le test simple d’un système ice-timer. J’avais tout simplement mis cote à cote dans un récipient en plastique rempli d’eau placé au congélateur les extrémités de deux grosses cordes avec un gros nœud au bout. Impossibilité qu’elles se séparent avant la fonte totale de la glace, mais certitude qu’elles finiraient par le faire. Mon seul tort a été de ne pas avoir fait un test pour mesurer le temps de fonte… Le moment venu (un soir tard), la maison bien fermée, j’ai récupéré mon système et attaché la première corde à la mezzanine du salon. La corde qui pendait sous le bloc de glace avait une boucle indénouable dans laquelle passait la chaînette d’une paire de menottes. J’avais laissé leurs clés sur un tabouret à l’autre extrémité de la pièce. Au préalable j’avais fait un test pour déterminer la hauteur précise des menottes afin que je sois étiré au maximum en hauteur, juste sous la corde et l’ice-timer. Pinces de bricolage avec poids de pêche de 200 grammes mordant mes tétons, idem aux couilles, les chevilles serrées par une ceinture passée en double. Après une grande respiration j’ai passé mes poignets dans les menottes avant de les fermer. Le clic fatal a renforcé mon excitation qui était déjà grande. Les pinces étaient très douloureuses, mais elles sont devenues supportables au bout de quelques minutes. Le bondage était réussi : je ne pouvais qu’à peine osciller un peu autour de mon axe vertical. Et puis l’ice-timer a commencé lentement à fondre.
Comme j’étais juste en dessous, les gouttes d’eau glacées se sont mises à me tomber dessus régulièrement. Du fait de mes quelques mouvements et de la hauteur du bloc de glace, les gouttes tombaient au hasard et me faisaient souvent sursauter. Ce qui se répercutait douloureusement dans mes pinces lestées de poids. Peu à peu, j’ai senti les muscles de mes bras et de mes jambes s’ankyloser. Mes menottes me mortifiaient les poignets. Malgré l’inconfort et la douleur, je bandais toujours autant. Le temps passait, et lorsque j’essayais d’apercevoir le glaçon au-dessus de ma tête j’avais l’impression qu’il était toujours aussi gros. J’ai commencé à paniquer, car s’il était certain que je finirai par être libre, je m’enfonçais dans un petit enfer d’une durée indéterminé qui devenait de moins en moins supportable.
Paradoxalement, si une partie de moi me maudissait d’avoir fait ce jeu, une autre disait « super, tu l’as voulu, maintenant tu vas assumer jusqu’au bout ! ». Petit à petit j’ai perdu la notion du temps, mes muscles devenaient de plus en plus douloureux et se mettaient à trembler. Les pinces, qui s’étaient faites oublier un moment se mirent à me lancer de plus en plus fort tandis que les gouttes d’eau continuaient inlassablement à m’éclabousser au hasard. Elles étaient toujours aussi glaciales et comme j’avais très chaud le contraste de température restait aussi saisissant qu’au début. Subitement, alors que je commençais à désespérer, la corde se libéra enfin. Mon premier réflexe fut de retirer les pinces de mes seins. Le problème c’est que comme elles étaient restées très longtemps en place (j’étais resté attaché une heure et quart) la douleur fut fulgurante et me fis hurler. C’était à un tel point que j’ai hésité avant de retirer la seconde qui pourtant me lançait atrocement. Une grande respiration, un nouveau hurlement et c’était enfin fini. Les pinces de mes couilles furent un peu moins douloureuses à retirer. Mon érection, un moment en berne, revint à fond. A tel point que je n’attendis pas de me libérer totalement : après une brève masturbation, toujours menotté, ma jouissance quasi immédiate me fit gémir et un flot de sperme vint se mélanger à la flaque d’eau qui s’était accumulée à mes pieds.
J’étais complètement vidé, dans tous les sens du terme. Je me libérais rapidement de ma ceinture et de mes menottes, une longue douche chaude et sitôt séché et allongé dans mon lit je sombrais dans un sommeil de plomb qui dura onze heures… A mon réveil j’étais courbaturé et mes tétons massacrés restèrent sensibles pendant presque une semaine. Un délice…
Stop ou encore ?
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