Je rentrais chez moi, après une soirée passé à la patinoire. Il était tard et la fatigue m’envahissait lentement. Quand je vis une ombre sur le bord de la route. Une ombre qui portait une jupe. J’arrêtai aussitôt mon véhicule à sa hauteur afin de lui proposer mon aide, aussi désintéressée fut-elle. Une jeune fille se pencha à la fenêtre, dévoilant la majeure partie de son insolent décolleté. ’Je te dépose quelque part ?’ demandais-je innocemment. ’Je vais à Ensuès...’ commençât-elle. Le mensonge sortit spontanément de ma bouche : ’quelle coïncidence ! Moi aussi’. Elle monta dans la voiture et s’assit à côté de moi... Au bout de quelques kilomètres, elle s’assoupit silencieusement. N’écoutant que mon courage, je portait immédiatement ma main sur sa jambe, remontant doucement mes doigts, tandis que je dirigeai mon véhicule vers un endroit plus paisible. Quand j’atteignis enfin mon but, je la sentis bouger. Elle ne s’était nullement endormie !!! Peu importe : elle prenait du plaisir et irait jusqu’au bout de notre rencontre. Je commençai à relever son T-shirt quand je m’apperçus - avec plaisir je dois l’avouer - qu’elle ne portait aucun sous-vêtement, de quelque nature que ce soit. La tâche n’en serait que plus facile. Ma langue se promenait déjà sur sa poitrine, gonflée par le désir, alors que ma main explorait en profondeur un lieu pas si inconnu. Je sentais, à chacune de mes plongées, son bassin se déplacer d’avant en arrière, sa main crispée sur mon poignet. Elle poussait de petits gémissements périodiques. Ses yeux étaient à peine entrouverts, et sa langue se promenait sur ses lèvres, comme pour s’imprégner des dernières particules d’un met délicieux. Elle commença à haleter, le mouvement de ses hanches s’amplifia à mesure que j’accélérai mes allers et retours. Ses gémissements se muèrent en cris rauques, puis en une langoureuse plainte, alors qu’elle se cambrait subitement. Elle se laissa retomber lourdement sur le siège, un large sourire de satisfaction sur ses lèvres. Quand ses halètements diminuèrent, elle tourna vers moi ses yeux éclairés de satisfaction. Son itinéraire fut direct et immédiat ; elle devait l’avoir déjà emprunté auparavant. Toujours est-il qu’elle se défit de mon jean et de mon caleçon avec une habileté que je devais longtemps moi-même lui envier. Elle commença par attraper mon sexe à deux mains. Puis, d’un geste vif et, me sembla-t-il, maintes fois éxécuté, elle le mit dans sa bouche. Un éclair de plaisir traversa son regard quand sa langue entra en action. Doucement. Lentement. Agréablement. Sa tête oscilla de haut en bas, puis de bas en haut. Puis elle recommença. Et puis encore. Tandis qu’elle s’adonnait à son art, je pétrissais allégrement ses attributs mamaires. Son souffle s’accéléra, jusqu’à devenir un râle profond et sourd. L’orgasme arriva sans prévenir. La première livraison dû la surprendre, car elle eu un mouvement de recul. Avec un sourire malicieux, elle étala le liquide épais entre ses seins. Elle en porta un peu jusqu’à ses lèvres afin de vérifier qu’il s’agissait bien là d’un grand cru. Et fut satisfaite. Je ne l’ai jamais revue. Mais tous les soirs, je prend maintenant invariablement la même route pour rentre chez moi...
