Tous les personnages de cette histoire fictive sont âgés de plus de 18 ans. — Hum... Continue, tu te débrouilles bien... Pour l’instant. Rassuré par les mots de ma maîtresse, je m’acharne à ma tâche. Nu, entravé, à ses ordres, je fais aller ma langue le long de la plante de ses pieds. Je l’entends frémir quand je suce ses orteils, ma maîtresse est satisfaite. Je sens sa badine sur mon dos, silencieuse et pourtant si menaçante. Alors j’accélère mes lapées, j’embrasse ses pieds divins en espérant éviter une punition. Comme les autres corsaires, Maîtresse Lora aime se relaxer avec un esclave docile. Grande, au regard autoritaire, le corps à peine drapé de quelques vêtements dorés, elle m’apparaît comme un ange, un ange pervers et dominateur. — Plus vite, lope ! Le fouet claque, un gémissement se perd sur le pont, encore un paresseux qui s’est endormi sur sa rame. Je frissonne en entendant au loin le cuir tomber encore et encore. Il n’est pas pour moi, pas cette fois. Aux pieds de Maîtresse Lora, je suis en sécurité. Plus besoin de ramer ou de nettoyer, il suffit d’offrir sa bouche pour échapper aux remontrances. D’un mouvement lent, Maîtresse Lora lève la jambe, enfonçant davantage son pied dans ma bouche. Je le laisse atteindre ma glotte, quel honneur d’être ainsi traité ! Pendant ce temps, j’entends un esclave crier de douleur quand le fouet claque. Son entrejambe était sûrement visé, les Maîtresses savent comment nous punir... Pour notre bien et notre plaisir. Je sens une chaussure se poser sur mon dos. Le talon me pousse en avant, écrasant mon visage contre les pieds de Maîtresse Lora. — Lèche, esclave, ou j’attache ta queue au mat, dit Maîtresse Amber d’une voix autoritaire.— Oui, Maîtresse, dis-je entre deux lapées de ses délicieux orteils.
Maîtresse Amber est plus vieille que Maîtresse Lora. Étant son aînée, elle a plus d’expériences en mer, et surtout elle connaît plus de méthodes pour dresser des esclaves. C’est elle qui m’a soumis, après que je me sois porté volontaire comme esclave du Royaume. Coups de fouet après coups de fouet, crachats après crachats, elle m’a fait accepter sa place à ses pieds... Et aux pieds des autres Maîtresses. À côté des deux reines, une esclave femelle attend, debout, nue elle aussi, tenant un plateau avec une bouteille de vin. Quand Maîtresse Lora claque des doigts, l’esclave remplit son verre. Elle a tellement de chances.
Un coup de badine sur le dos me fait tressaillir, Maîtresse Lora en a assez de moi. D’un geste brusque, elle me repousse du pied. Je me recule et me tiens prosterné devant elle. Souriante, elle utilise mon crâne pour poser ses pieds nus. Elle les frotte contre mes cheveux. Docile, je la laisse m’utiliser pour se nettoyer. — Tu t’es bien débrouillé, esclave, me dit-elle en frottant ses pieds sur ma tête.— Merci, Maîtresse, je réponds en souriant. La tête contre les planches de la galère, je vois d’un bref coup d’œil un autre esclave offrir sa langue aux pieds de la Matriarche. Froide, le regard fier, tapotant l’esclave de sa badine, la Matriarche savoure elle aussi la soumission de cette larve. Que j’aimerais être à sa place ! — Lève-toi, souillon, me dit Maîtresse Lora.
Aussitôt, j’obéis et me tiens droit, les bras le long du corps. Je sens mes chaînes frotter mon ventre. Depuis mon marquage, elles ne m’ont pas quitté. Jusqu’à la fin de ma vie d’esclave, mes poignets et mes chevilles seront entravés. Mais quel plaisir d’exhiber mes chaînes à ma Maîtresse ! D’un regard amusé, elle remarque mon membre qui est levé, excité par les pieds de cette déesse. — Rebecca, dit Maîtrsse Lora à l’esclave portant son vin. Pose ton plateau et va récompenser cette lope. Elle l’a bien mérité. Je frissonne en entendant ces mots. Ma Maîtresse va me récompenser. Elle m’offre la bouche de cette esclave pour mes services. Quelle générosité ! Rebecca, esclave des mers, s’agenouille devant moi. Toujours au garde-à-vous, je la contemple pendant qu’elle m’apporte du plaisir avec ses mains, le son des chaînes à ses poignets résonne sur le pont. Il se perd dans le brouhaha des rameurs qui triment, motivés par le fouet et les crachats.
Sans ralentir, Rebecca me branle avec vigueur. Une fois que je suis bien excité, la queue parfaitement dressée, Rebecca me prend en bouche. Quel délice ! J’aurais préféré une Maîtresse, mais cette fille des îles se débrouille très bien. Elle a l’habitude, elle en a servi avant moi. Je sens sa langue titiller mes testicules, ses lèvres embrasser mon gland. C’est tellement bon ! — Tire lui les cheveux, m’ordonne Maîtresse Amber. Cette reine est plus cruelle. Elle aime infliger la douleur. Docile, j’agrippe les longs cheveux roux de Rebecca et accélère le mouvement. L’esclave suit le rythme, tout en gémissant pendant que je lui tire les cheveux. Elle aime qu’on la maltraite, elle aime servir de vide-couilles pour satisfaire les Maîtresses. — Plus vite ! crie Maîtresse Amber en claquant le fouet sur le dos de Rebecca. Alors Rebecca s’active. Et tout aussi excité de sa soumission, je tire ses cheveux encore plus fort. — Quand tu te videras, esclave, maintiens sa tête contre toi, me dit Maîtresse Lora d’une voix douce. Je ne veux pas voir une seule goutte de ta répugnante semence sur le pont. Je ne peux plus résister. J’étouffe Rebecca contre mon entrejambe et remplis sa bouche d’esclave. Je l’entends hoqueter, puis avaler, rasade après rasade. A la fin, elle termine en nettoyant ma queue avec sa langue. — Merci Maîtresse, je murmure en extase.— Bon esclave, me répond ma déesse. Maintenant, ramène cette salope dans sa cage. Tu pourras te reposer avec elle quelques heures avant de retourner à ta rame. Je me prosterne une dernière fois devant elle, imité par Rebecca. Puis, silencieux, nous quittons le pont. Je suis heureux de cette vie. Même dans les ténèbres de la cale, enfermé en cage avec cette fille aux cheveux roux, je m’endors satisfait de savoir que ma maîtresse est fière de moi.
L'auteur a signalé qu'il n'y aura pas d'autre chapitre pour cette histoire.
