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Il avait raison

Chapitre 2

Inceste
Je pris ma voiture et me garai juste devant la maison. C’est avec une certaine appréhension que je sonnais, non sans hésitation. C’est lui qui m’ouvrit. Derrière lui la maison était silencieuse.
— Bonjour Nathan, tu es seul ?— Bonjour Nathalie. Oui, les parents sont partis se faire un weekend en amoureux, ils ne reviendront que dimanche soir. Entre donc, tu es magnifique.
Je sentis le rouge me monter aux joues. Le compliment était très naturel et voir mes efforts récompensés ainsi était très agréable. Je restai dos à lui quelques instants, le temps de laisser le rouge quitter mes joues, puis je me tournais vers lui. Il était occupé à mettre ses chaussures, cela me laissa le temps de l’observer. Ce n’était pas une très belle tenue, mais il avait fait un effort : il avait passé un jean propre et, chose rare, il avait troqué ses éternels tee shirt contre une chemise de coton blanc qui lui allait très bien. Il ne ressemblait pas à un homme, mais ça le vieillissait et lui donnait un aspect plus mûr. Il se releva une fois son travail accomplis, s’approcha de moi et me posa un rapide baiser sur les lèvres, avant que je n’ai eu le temps de réagir.
— On y va ma chérie ?
J’étais tout à la fois stupéfaite et perdue. Mon cœur s’était mis soudain à battre très vite alors même que je me raisonnais. Mais que me prenait-il ? C’était Nathan, mon petit frère ! A la réflexion, pour être sa sœur je n’en étais pas moins une femme, et l’attention, la douceur, l’amour d’un homme me manquait si terriblement que cette consanguinité passait pour détail presque négligeable. Elle agissait même plutôt comme une épice qui aurait du me repousser en temps normal, mais ne faisait qu’agrémenter la situation. Il m’avait déjà pris par la main et me menait, rêveuse, vers la voiture. Je du me réveiller pour conduire et suivre ses indications. Son ami Jérôme n’habitait pas bien loin et nous fûmes rapidement à sa porte. La maison était bruyante : une chaîne hi-fi aux enceintes massives faisait tonner de la musique faisant penser à de la techno. Les basses lourdes et appuyées résonnaient dans mon ventre et dans mon cœur. Plusieurs télévisions étaient allumées et un concours de courses sur plusieurs consoles branchées en réseau avait lieu. Ils avaient loué des sièges de voiture de course pour l’occasion, donnant la même impression que pour un jeu d’arcade.Il ne me fallu pas longtemps pour me rendre compte que j’étais la plus âgée du groupe, mais surtout également la seule femme. Les regards me suivaient fréquemment. Contrairement à ce qu’avais craint dans un premier temps, ceux-ci n’avaient rien de malsain ou d’affamé, mais bien au contraire ils étaient rêveurs, curieux ou intrigués.Je ne vais pas en dire beaucoup plus sur cette soirée, si ce n’est qu’elle fut beaucoup plus drôle et agréable que je ne l’avais envisagé. Les jeunes hommes étaient sympathiques et voulaient tous me plaire, les jeux étaient amusants, et Nathan m’avait laissé libre sans me garder toujours auprès de lui pendant la soirée. Ce n’est que tard que nous sommes partis avec la promesse de remettre ça. Ce n’est que dans la voiture que Nathan posa la main sur ma cuisse. La chaleur de sa peau dans la fraîcheur de la nuit me fit sourire, ce qu’il interpréta, comme il me le dit bien plus tard, comme une invitation. Sa main remonta doucement, tout doucement. Je le laissais faire et mon sourire se fit le masque d’arrières pensées. Je me sentais m’ouvrir, m’humidifier dans l’espérance de sa venue. J’attendais plus, j’espérais plus, mais jamais je n’aurais oser lui dire quoi que ce soit. La soirée avait été géniale, j’étais de très bonne humeur, et la seule idée de pouvoir la finir à deux sous les draps m’excitait bien plus qu’aucune histoire que j’avais pu lire sur xstory. Sa main remonta jusqu’à ma culotte, jusqu’à ce que je soupire, à la fois un peu honteuse de l’avouer et pour un plus grand sentiment d’intimité :
— Pas maintenant, pas quand je conduis. Attends un peu.
Il redescendit la main, juste un peu, et continua de me caresser la cuisse pendant les quelques minutes qui nous restaient. Il souriait doucement et je compris alors que je lui avais implicitement donné la permission d’aller plus loin dès que nous serions arrivés. J’étais tiraillée entre deux sentiments : la peur et la gêne, qui me poussaient à ralentir, et l’impatience qui me poussait. Une fois garée devant la maison des parents je ne su quoi faire, dire, penser. C’est, une fois encore, Nathan qui me vint en aide en me guidant par de simples mots.
— Tu viens ? Entre donc.
C’était agréable d’être guidée, prise en main. Jamais cela ne m’était arrivé auparavant. Mes petits copains étaient doux, mais ils étaient aussi un peu mous. Il y avait dans la voix de mon frère une force qui m’enjoignait à acquiescer et à le suivre docilement. Il nous fit entrer, puis me guida jusqu’à sa chambre sur le lit duquel il s’assied. J’étais là, debout devant lui, comme une employée devant un patron, comme une servante devant son maître. Cette dernière idée m’excita d’autant plus : je n’étais pas du genre cuir et chaînes, mais une certaine soumission m’avait toujours fait fantasmer. Le vrai soucis c’était qu’il fallait faire entièrement confiance. Là je le pouvais : c’était mon frère, et puis il me forçait à tenir ma promesse. En fait cette dernière n’était pas réellement une contrainte. Avec le temps j’ai compris que c’était surtout une bonne excuse pour me faire admettre que j’allais faire quelque chose que toute mon éducation réprouvait. Je me rendis soudain compte de la musique. Nathan avait mis un morceau de Jazz très doux et assez sensuel.
— Danse pour moi.
Il avait dit ça comme une évidence, comme s’il décrivait un fait, et pour moi cela avait la force d’un ordre. La musique était belle, mes hanches se mirent à onduler pour suivre la cadence de la mélodie. Je dansais bientôt sous ses yeux, pour ses seuls yeux. Une servante, voilà ce que j’étais. Je me le disais et en souriais en même temps : j’en étais heureuse. Sans même qu’il ne me le demande, je commençais à retirer mes vêtements tout en dansant. Je n’avais jamais fait ça et je n’étais pas très douée pour le faire, mais la musique aidait. Je me retrouvai bientôt dans les sous-vêtements qu’il m’avait fait acheter. Ses yeux brillaient, et j’en étais si fière ! Je voyais ses yeux suivre les mouvements de mes hanches, de ma poitrine. Le tissu fin du soutien gorge ne devait sans doute rien cacher de l’excitation qui faisait se dresser mes tétons. Il se déshabilla lui aussi, sans cesser de me regarder, mais lui ne garda rien. Je regardai avec orgueil son sexe apparaître, dressé haut et dur par ma seule vue ! Je fis durer le plaisir, mais pas longtemps. Le désir me brûlait certainement plus fortement encore que lui. Mes sous-vêtements vinrent joncher le sol, l’un après l’autre. Je souris en le regardant, fasciné par le spectacle de mon sexe nu comme jamais personne d’autre ne l’avait vu. Le morceau se termina et je m’agenouillai devant lui, cuisses ouvertes, mains jointes dans le dos pour mettre en valeur ma poitrine. Je voulais lui appartenir pleinement ce soir là. Je redressai dans un dernier mouvement la tête pour le regarder droit dans les yeux.
— Je t’appartiens.
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