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Avec des amies comme ça…

Chapitre 10

Trash
15) La dernière épreuve
« Allez, remuez vos fesses ! On a un peu de marche à faire. »
Hélène marchait sur le côté, Jeanne et Lisa nous encadraient par devant et derrière, elles tenaient une corde qui nous passait entre les jambes. C’est-à-dire que pendant tout le parcours, Victoria et moi avions une corde qui se logeait dans nos chattes. Lorsque nous ralentissions, Lisa donnait un coup sec. Cela faisait remonter la corde qui frottait alors contre notre clito, inutile de dire que nous pressions alors le pas. Je ne faisais pas la fière, je ne pouvais pas voir le visage de Victoria devant moi, mais elle gardait la tête baissée. On nous avait retiré nos cloches, car ça fatiguait Hélène de les entendre tinter constamment. Mais on ne nous avait toujours pas rendu nos vêtements.
« Et si vous trouvez que je suis trop dur avec vous, eh bien non. Si j’avais pris un fouet, vous auriez le dos en lambeau ! »
Hélène ne digérait pas que la triche de Victoria ait rendu son épreuve de chasse caduque. Et comme j’avais perdu, elle me tenait moi aussi comme responsable. Mais de là à nous traiter comme des prisonnières…
Nous avons marché près de vingt minutes, lorsque nous débouchâmes sur une clairière -elle était heureusement vide- Lisa et Jeanne laissèrent tomber la corde qui nous cisaillait l’abricot, j’avais la chatte en feu. Mais vraiment, elle était brûlante. Et pour tout dire cette friction constante m’avait assez excitée, je jetais un œil sur le sexe de Victoria et constatais qu’il était bien gonflé… Quelle salope !
Dans la clairière, on remarquait sur le sol des espaces brûlés ; signe que des barbecues s’étaient fait ici.
« C’est une aire de pique-nique... j’y allais souvent en famille plus petite, commença Hélène. J’ai de bons souvenirs de cet endroit. J’espère que vous n’irez pas me les pourrir avec vos mauvais caractères. »
Hélène se dirigea vers un coin de la clairière. À mesure que je m’approchais, je me rendais compte qu’il y avait un brusque effondrement à vingt mètres de moi.
« Vous voyez, poursuivit Hélène, ce qui m’avait impressionné gamine, c’est que là-bas il y avait un gouffre. Forcément, ces des souvenirs de petite fille, mais la profondeur est malgré tout impressionnante. Et, en bas de ce gouffre, il y a une mare de boue. Enfin, je dis de la boue, mais lorsque les piqueniqueurs ont fini de manger ils y jettent leur reste de repas. C’est simple, toute la surface est recouverte de sacs plastiques, et le fond est tapissé de sandwichs périmés, pâtés de canard en décomposition, os de poulet... Et puis il y a aussi quelques personnes peu scrupuleuses qui y déversent leur huile de friture, de vidange ou tout ce qui est un tant soit peu compliqué à recycler. On vit dans un triste monde, hein ? Mais les personnes malhonnêtes et menteuses ça vous connaît, vous êtes des expertes dans le domaine… Quoi qu’il en soit, il s’agit plus d’un dépotoir que d’une honnête mare. »
À mesure que je m’approchais, je sentis l’émanation fétide de cette mare me pénétrer les narines. Il y a l’odeur de la forêt, bourrée d’oxygène, mais il y a aussi des endroits comme ça dans les bois, qui semblent respirer la pourriture et la mort. De plus près, je vis qu’il s’agissait d’un trou, profond. Entre le haut de la clairière et le fond de la crevasse, il y avait bien quatre ou cinq mètres. Le trou était assez large, peut-être cinq mètres de rayon. L’intérieur était rempli de boue, impossible d’en établir la profondeur. Le liquide était d’un marron très foncé, presque solide, on ne pouvait pas voir à travers. Et il n’y avait pas que des sacs plastiques, il y avait aussi des bidons en plastiques qui avaient contenu dieu sait quoi. Mais le plus impressionnant était la quantité de mouches qui bourdonnaient, on se serait cru à côté de ruche en pleine activité.
« C’est le trou le plus dégueulasse qui soit. Pire que vos chattes... dit Hélène, et maintenant celle de vous deux qui sera la Plus Grosse Salope sera celle qui se fera éjecter dans cette boue.
— Mais c’est dégueu ! protestais-je.

— C’est parce que tu n’es pas encore la Plus Grosse Salope. Si tu l’étais, on pourrait te plonger dans la merde, ça te ferait sourire. En tout cas, une vraie salope c’est une lopette incapable de se défendre. Donc un combat de chienne entre vous deux devrait déterminer la gagnante du titre facilement. C’est la logique la plus élémentaire. »
Même si la perspective de me retrouver éjecté dans le gouffre était peu reluisante. Me battre contre Victoria était une épreuve qui me mettait en joie. J’allais faire de la charpie de cette gouine.
« Cependant, reprit Hélène, je ne veux pas de coups, vous avez le droit de vous pousser, de vous faire des prises de judo, de karaté ou de n’importe quelle nipponerie. Mais pas de violence brutale, on n’est pas des bêtes...
— On va devoir les regarder se pousser comme ça combien de temps ? demanda Jeanne qui aurait sans doute voulu plus de sang. Des gonzesses aussi faiblardes qu’elles vont se pousser des heures avant que l’une d’elles ne tombe dans la boue. Ça a l’air... comme dire…
— Chiant, proposa Lisa
— Oui c’est vrai, mais j’y ai pensé, les rassura Hélène. C’est pourquoi elles n’auront pas le droit de s’éloigner du bord du gouffre de plus de quatre mètres. Et pour ajouter un peu de piment, il y a une autre règle… on va vous offrir un gode.
Lisa me tentait un gode, pendant que Jeanne faisait de même avec Victoria.
— Allez, prenez-les ! nous encouragea Hélène ». Et comme nous obéissions sagement, elle précisa : « Et maintenant, enfoncez-les vous bien profondément dans vos petites chattes baveuses de chienne. Et vous n’avez pas droit de le laisser tomber ! Une salope sans gode, ça n’existe pas, c’est bien connu... Et s’il tombe, vous devez le remettre immédiatement, car si au bout de cinq secondes il n’est pas à nouveau enfoncé bien profondément dans votre trou vous aurez un gage. Allez, qu’est-ce que vous attendez ? Mettez-les ! »
Je vis Victoria s’enfoncer le gode dans la foune, elle eut un grand sourire qu’elle dissimula immédiatement. Je fis de même, et avec ma chatte toute chauffée par le chanvre de la corde, j’eus la tentation de faire quelques aller-retour pour me soulager. Mais il fallait être sérieuse, je le coinçais bien profondément dans mon intimité, et laissais Hélène poursuivre.
« Comme vous allez être de braves filles et que vous n’allez pas les laisser tomber ; il est inutile de dévoiler tout de suite les gages qu’on vous réserve. Ça vous fera une petite surprise. Excitant, non ? »
Jeanne et Lisa s’étaient positionnées devant et derrière nous, elles étaient à quatre mètres du gouffre délimitant la ligne à ne pas dépasser. Elles faisaient mine d’être dégoûtées par l’odeur qui émanait du précipice, nous rappelant ainsi le sort peu enviable de la perdante.
Comme je me rapprochais du gouffre, j’entendis quelques « Croâa ! » celle qui tomberait aurait aussi droit à la compagnie de crapauds. Cela dit, le fait que des créatures amphibies aient pu survivre dans ce cloaque signifiait que la mare ne devait pas être si toxique de ça.
Comme nous étions positionnés l’une en face de l’autre à une dizaine de mètres. Hélène commença le décompte :
« Cinq, quatre, trois, deux… un… combattez ! Que la plus salope prenne son bain ! »
Aussitôt Victoria fonça sur moi. Je me préparais à essayer de la repousser. Mais à peine avait-elle fait la moitié du chemin que je vis son gode tomber. Elle ne s’en rendit pas immédiatement compte et poursuivit sa course. C’est au moment où Lisa commença à crier ;
« Gode perdu ! Un ! »
Qu’elle comprît qu’elle avait perdu son sex-toy, aussitôt elle se retourna et fonça pour le récupérer. Comme je ne voulais pas manquer une occasion de prendre l’avantage, je ne perdis pas de temps et sautais sur elle pour plaquer au sol.
« Deux » cria Lisa.Je réussis à l’agripper par les pieds, entraînant sa chute. Le gode n’était qu’à une trentaine de centimètres de sa tête, étendu par terre, elle tendit le bras pour récupérer le gode, mais je tirais sur ses jambes et elle le manqua d’un cheveu.
« Trois ! »
Elle se débattait avec ses pieds, mais je les tenais fermement. Elle n’allait pas me fausser compagnie aussi facilement, pensais-je. Mais lorsqu’elle faillit me ficher un coup de talon au menton je laissais échapper ma prise. Je levais les yeux sur Hélène, donner des coups de pieds est normalement interdit ! Elle aurait dû sanctionner, mais elle laissa jouer.
« Quatre » continua à décompter Lisa
Victoria débarrassée de mon emprise bondit sur le gode, et allait le remettre dans sa chatte...
« Cinq ! Gage pour Victoria, déclara Lisa. »
— Et bien, dit avec Hélène en récupérant le gode de Victoria, à peine dix secondes de combat et déjà un gage, on pourrait croire que tu veux perdre. J’espère que tu feras plus attention à ton gode la prochaine fois.
Vu que Victoria se taisait. Hélène lui expliqua le gage : « Comme ta chatte a dû mal à bien se serrer, on va te donner un gage utile, qui va te permettre de te concentrer dessus... Ton gage, est de renfoncer le gode dans ta chatte, mais couvert de sauce piquante. De cette façon, tu y feras plus attention. »
Jeanne avait sorti de son sac un pot de tabasco. Hélène l’ouvrit, et plongea le gode de Victoria dedans, quand elle le ressortit, le gode noir était presque entièrement rouge. Elle le tendit à Victoria. Comme elle le regardait sans rien faire, Hélène dut insister:
« Eh bien, qu’est-ce que tu attends ? Mets-moi ça dans ta chatte qui pue, qu’elle transpire un peu... »
Victoria était assez hésitante, impressionnée par toute cette sauce dégoulinante. Mais devant le regard impérial d’Hélène, elle fit ce qu’on lui demandait et se ficha le gode dans le minou, elle ne manifesta pas de réaction au premier abord, et commença à se mettre en position pour le prochain round. Mais alors que Lisa en était au milieu du décompte de reprise, la sauce commença à glisser sur son clito. Immédiatement sa figure se mit à rougir et elle porta les mains à sa chatte.
Dès que Lisa eut fini le compte à rebours, je me précipitais sur Lisa pour profiter de son affaiblissement. Sa première réaction avait été de vouloir retirer le gode brûlant de sa chatte. Mais elle aurait encouru un nouveau gage, ainsi, elle restait comme ça, couillonne, les mains sur sa touffe. Je faisais tout de même attention de ne pas aller trop vite et gardais une main proche de ma chatte au cas où mon gode glisserait. Victoria avait encore les deux mains sur son clito quand, profitant de mon élan, je la poussais de mes deux mains vers le gouffre.
Elle fit quelques pas en arrière, mais réussit à se rétablir à une trentaine de centimètres du vide. Elle se mit à quatre pattes. Visiblement elle avait la chatte en feu et n’arrivait pas à combattre. Je prenais de l’élan et me mouvant aussi vite que possible les jambes serrées, je tentais de la pousser vers le trou. Sous le choc je la propulsais de vingt centimètres en arrière encore. Elle avait les talons dans le vide ! Je poussais et poussais ! J’avançais, centimètre par centimètre je gagnais du terrain, j’y mettais toutes mes forces, elle n’allait pas tarder à tomber...
Mais, trop occupée que j’étais à la pousser, je ne me rendis compte que trop tard qu’elle avait mis sa main dans ma chatte. Immédiatement j’essayais de lui saisir le bras, mais elle avait déjà sorti le gode de ma foune et le jeta derrière moi. Aussi Lisa commença à compter :
« Gode perdu ! Un ! Deux ! »
Je courrais sur le gode pendant que Lisa décomptait. C’était peut-être une erreur, avec les cinq secondes restantes, et la main de Victoria occupée j’aurais sans doute pu l’éjecter dans le gouffre et finaliser ma victoire. Quoi qu’il en soit, en quelques pas je récupérais le gode et je l’enfonçais dans ma fente quand Lisa arrivait à « Quatre ». Je n’avais plus qu’à recommencer à bousculer Victoira vers la crevasse, mais alors que je me retournais et je la vis se précipiter sur moi, un peu surprise, je fis un pas en arrière.
« Cécile, hors jeu ! » Cria Jeanne.
Merde, j’étais sorti des cinq mètres de distance maximale du gouffre.
« Bien joué ! Beau retournement de situation, nous félicita Hélène. Maintenant Cécile un gage pour toi. »
Je craignais qu’elle ressorte son pot de piment de son sac, mais ce ne fut que des moufles qu’elle me présenta. Je les enfilais ravis. Je pris le temps de me demander pourquoi elle se baladait avec des pots de tabasco, ou des moufles en plein été. Est-ce qu’elle n’aurait pas dès le départ prévu de nous faire combattre ? Je préférais éviter de poser la question, de peur de recevoir un deuxième gage.
— C’est pas juste, maugréa Victoria, visiblement contrarié qu’on lui fasse chauffer sa foufoune quand je n’avais qu’un gage inconséquent.
Je revins dans la zone de combat. Pendant que Lisa faisait le décompte, je voyais Victoria rougir avant de cracher dans ses mains pour se frotter la chatte. Le piment devait encore lui brûler la choune.
« Combattez ! » Hurla Lisa.
Je partis vers Victoira sans plus attendre, autant profiter qu’elle soit incommodée par sa chatte en feu pour agir. Je me retrouvais face à face avec elle à trois mètres du gouffre, nous serrions bien nos jambes pour ne pas laisser tomber le gode. Se pousser était difficile, il suffisait de changer de position pour éviter le danger. Il valait mieux agripper l’adversaire pour la forcer à se déplacer. C’est ce que j’essayais de faire en lui posant les mains sur les épaules. C’est ce moment que je me rendis compte du handicap que posaient les moufles, j’étais incapable de la saisir. Et même si je parvenais à coincer une omoplate dans la mitaine, je n’aurais eu aucune force de pression.
Victoria s’en rendit aussitôt compte. Elle sourit et m’agrippa le bras que je posais sur son épaule. Avec une autre de ses mains, elle m’appuya sur la poitrine me forçant à reculer vers le gouffre. J’étais en mauvaise position, je me laissais tomber sur le sol pour la ralentir.
Me tenant toujours le bras elle commença à me tirer. Je réussis à lui faire lâcher prise lorsqu’elle ressentit un brusque coup de chaleur dans son con. Je cherchais une manière de reprendre l’avantage, en attendant je me roulais en boule pour ne pas lui donner de prise. Elle tourna autour de moi, agacée, puis brusquement elle me saisit les cheveux et commença à me traîner. Malgré moi, sur le coup de la douleur je me laissais charrier. Je voyais devant moi son gode qui commençait à lui glisser de la chatte. J’y portais la main pour le saisir et l’envoyer au loin, comme elle me l’avait fait tout à l’heure. Mais avec mes moufles je ne parvins qu’à le toucher et à le remuer un tout petit peu. J’étais loin d’avoir ou le déloger quand elle me prit la main, de l’autre, elle se renfonça son gode pimenté dans le fond de sa chatte en grimaçant.
Je n’étais plus qu’à quelques centimètres du gouffre. Je pouvais y voir des bulles d’air remonter à la surface de la boue pour y éclater, laissant échapper l’air irrespirable contenu dans la vase. Mais l’avantage de me retrouver si près du bord est qu’elle ne pouvait plus me tirer par les cheveux qu’elle finit par lâcher. Je ne réfléchissais pas trop, je me relevais aussi vite que possible et je tentais de fuir loin de la vase répugnante.
Hélas, elle avait déjà fait le tour, et se retrouvait en face de moi avant que je n’aie pu m’éloigner. Elle commença à me pousser, je résistais. Je commençais à la pousser aussi, mais avec mes moufles je n’avais aucune prise. Je sentais le talon de mon pied gauche dans le vide. Quelques secondes plus tard, c’est tout mon pied qui était dans le vide, alors que je remettais mes deux pieds fermement sur le bord du gouffre je mettais toute la puissance de mes muscles à contribution pour repousser Victoria... et je sentais que ça marchait, j’étais après tout plus forte qu’elle. Centimètre par centimètre je la renvoyais en arrière, je sentais mes pieds s’enfoncer dans la terre sous la pression que j’y mettais.
Et alors, c’est la terre qui commença à s’effriter. Je sentis avec horreur le sol se désagréger sous mes pieds. En quelques secondes je me retrouvais à glisser sur la paroi du gouffre. J’eus par miracle et malgré mes moufles le temps de me cramponner à une racine qui dépassait du sol. J’avais encore une chance de remonter !
Je remarquais alors que Victoria et les autres filles se rapprochaient pour voir ce qui se passait. Victoria, s’apercevant que je n’étais pas encore tombée, commença à lever le pied dans l’intention de me réduire la main en bouillie. Mais Hélène l’interrompit :
« Pas le droit à écraser les autres… Pas de violence… »
Victoria me regardait, embêtée, se demandant comment me faire définitivement plonger dans la gadoue visqueuse. Je faisais de pénibles efforts pour essayer de remonter, mais sans trouver d’autre prise à porter de main que la racine où j’étais accrochée. Lisa et Jeanne m’encourageaient :
« Allez Cécile ! Tu peux y arriver ! Encore un effort ! »
Finalement, Victoria se mit à genoux au-dessus du gouffre, elle avait la tête à quelques centimètres de la mienne. Elle se pencha vers moi, et après avoir bien mastiqué, lança un molard sur mon visage. Je reçus sa salive en plein sur l’œil gauche, je ne voyais plus grand-chose. Je tapotais désespérément le sol avec ma main gauche pour trouver une prise, sans résultat. Pendant ce temps Victoria continuait à lâcher crachat sur crachat. J’avais le visage couvert de sa bave, elle se concentrait sur ma face pour me rendre la situation la plus pénible possible. Dès que j’ouvrais la bouche, elle me crachait sa bave dedans. Mais je résistais, au bout d’un moment elle arrêta sa tactique de lâchage de glaviots. Je ne voyais plus rien ayant les yeux couverts de salive, mais je l’entendis creuser. Je m’inquiétais sur ce qu’elle comptait faire. Comme je sentais que sa bave sur mes paupières avait coulé, j’ouvrais les yeux, c’est ce moment qu’elle choisit pour me lancer un paquet de terre au visage. Sous la surprise je lâchais la racine... dans les millisecondes qui suivirent, je tentais de retrouver une prise... Mais en vain... Je sentis alors le vide sous ma main, puis un instant j’eus la sensation de planer dans le vide… Je tombais dans la fosse... Je vis la surface boueuse se rapprocher à toute vitesse et je finis par m’y fracasser en une énorme éclaboussure. Je coulais dans la vase.
Le fond du gouffre n’était pas loin de la surface de la vase, cinquante centimètres tout au plus. Mais c’était bien assez pour que mon corps tout entier fut submergé par le limon. Je « nageais » vers la surface et me remettais à respirer. J’entendais des rires au-dessus de moi.
Avec mes moufles je retirais la boue de mes yeux, je vis mon corps entièrement recouvert de bourbe. Je me sentais répugnante, les mouches tournaient autour de moi, j’avais un sac plastique dans les cheveux que je retirais immédiatement. Ce n’était pas que de la simple boue, c’était une couverture de gras et de terre, comme si l’on m’avait plongée dans une fosse septique en plein air.
Jeanne était en haut du fossé, un sac à la main quand je l’entendis crier :
« Hey, salope ! rhabille-toi ! »
Elle fourra la main dans le sac et en jeta quelque chose. Je vis alors mon soutien-gorge voleter dans les airs et atterrir dans la vase. Je ne pris pas longtemps à comprendre qu’elle avait décidé de balancer tous mes vêtements les uns après les autres dans la fosse. J’essayais de les rattraper avant qu’ils ne tombent dans la mare, mais c’était peine perdue. Ils étaient trop loin et je me déplaçais trop lentement dans la vase, et quand ma chemise chuta juste à côté de moi et que je réussis à rattraper, ce fut pour la sentir glisser sur mes moufles couvertes de boue.
Pendant ce temps j’entendais les conversations des filles en haut entrecoupées de rire :
« Attrape !— Ah, loupé ! Dommage, tu vas avoir la chatte qui baigne dans une culotte crottée. — Ce qu’elle est moche ! On dirait un monstre — Alors salope ! Tu profites bien de ton bain de boue ? »
Je retirais mes moufles, et commençais à rassembler mes affaires. Heureusement la plupart n’avaient pas eu le temps de s’imprégner suffisamment de boue pour s’immerger au fond de la fosse. Je dus tout de même me pencher et fouiller le sol pour trouver ma jupe. J’ignore sur quoi j’ai pu poser les mains à ce moment. Je sentais des choses bouger, d’autres se liquéfier ou se décomposer entre mes doigts. Je n’étais pas loin de vomir de dégoût en pensant à ce que ça pouvait être.
Je ne pouvais pas remonter en tenant mes habits à la main. Je dus me résoudre à enfiler mes vêtements dans la vase. Quand je remis ma culotte pleine de fange, j’eus mal au cœur. J’avais de la boue jusque dans la chatte. Mais enfin, j’étais habillé. J’vais l’impression d’être un sac plein de boue, chaque pas, je sentais le liquide gluant sur ma peau bouger. Il ne me restait plus qu’à rejoindre la surface. Sans mes moufles, il était bien plus facile de trouver des prises. J’escaladais deux mètres quand un bout de rocher sur lequel je m’appuyais céda.
Je me retrouvais à nouveau à tomber dans le vide. Je fermais les yeux alors que la vase répugnante me recouvrait une nouvelle fois de la tête au pied. Je remontais à la surface, crachais un peu du limon qui s’était infiltré dans ma bouche. Je pleurais un peu, si j’avais de l’humour, j’aurais dit que j’étais vraiment au fond du trou. J’avais perdu, les filles devaient maintenant me considérer comme une salope et en plus de ça je me retrouvais coincé dans un dépotoir immonde.
Mais je repris des forces. Je n’avais pas envie de rester à me faire dévorer par la multitude de mouches qui me volaient autour. Je cherchais des prises fermes, et avançais prudemment. Il me fallut un bon quart d’heure pour parcourir les cinq mètres qui me surplombait. Mais j’y arrivais, je posais mes mains sur l’herbe et me hissais à la surface.
J’aurais pensé qu’Hélène et les autres m’auraient attendu. Mais voir mes pathétiques efforts pour remonter avait dû les ennuyer. Je me retrouvais seul, j’en profitais pour rester allonger et reprendre mes forces.
Je demeurais ainsi cinq minutes dans la verdure rafraîchissante, et me levais. Il n’y avait personne en vue. La seule chose qui dénotait qu’il y avait eu une présence humaine était mon téléphone portable mis en évidence dans la clairière. Elles ne me l’avaient pas balancé pour éviter qu’il ne s’abîme dans la vase, c’était bien la preuve qu’elles tenaient quand même à moi, espérais-je. Je me rapprochais pour le récupérer, et je m’aperçus qu’un mot avait été attaché dessus :
« Grosse Salope, envoie-nous une photo de toi couverte de boue quand tu rentres chez toi ! Interdiction de te nettoyer avant ! »
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