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Avec des amies comme ça…

Chapitre 11

Trash
Si vous avez manqué les épisodes précédents :
Suite aux pressions exercées par leurs amies, Victoria et Cécile (notre héroïne) concourent à un test dans une forêt pour savoir laquelle des deux est la plus salope. Aux prix de nombreux efforts, la ténacité de Cécile est bien mal récompensée, car elle se retrouve poussée dans une fosse remplie de boue et reçoit le titre de « Très Grosse Salope ». Nous la retrouvons dans cet épisode après qu’elle soit parvenue à s’extraire de la fosse.
16) Home sweet home
Je frissonnais d’horreur, mes copines me demandaient de rester dans ce lamentable état jusqu’à la porte de ma maison. Et quel état ! Ma peau était couverte de la boue d’une fosse servant de dépotoir aux déchets les plus infamants et dégoûtant de la ville. Et revenir jusqu’à chez moi représentait une sacrée trotte. Je n’avais pas non plus envie qu’on puisse me voir dans cette apparence immonde. Il allait falloir que j’attende que le soleil se couche, et ne ressortir de la forêt qu’à ce moment-là. Personne ne me reconnaîtrait dans la pénombre crépusculaire.
J’en profitais pour faire le compte des habits que j’avais pu sauver : je n’avais pu retrouver ni ma chemise ni mon soutien-gorge dans la fosse nauséabonde. Ma culotte était correcte, enfin pas pour ce qui concernait l’odeur... Mais le pire était ma jupe, elle était sans un sale état. Je devais la tenir pour qu’elle ne tombe pas, elle avait dû racler contre la pierre dans le fossé ou se déchirer lors de mon escalade, ou peut-être mes amies l’avaient abîmé avant de la lancer ? Non, elles n’auraient quand même pas fait ça !
En tout cas, je devais me rendre à l’évidence : ma chemise et ma jupe n’étaient plus que des lambeaux de tissus. J’avais l’air bien plus ridicule avec ces loques sur moi que sans, mieux valait m’en débarrasser. La seule bonne nouvelle était qu’avec la boue qui me couvrait, on ne pouvait pas deviner que j’étais quasiment à poil. Enfin, sauf pour mes nibards, pour une fois je regrettais leur taille massive, ces deux grosses mamelles se dressaient altièrement même couvertes de gadoue. Donc si on faisait le tour de mes possessions, je n’avais plus que ma culotte et mes chaussures.
Alors que je me débarrassais de mes haillons, j’entendis des vrombissements autour de moi ; de grosses mouches hideuses se mettaient à tournoyer. Je tentais de les chasser, mais c’était peine perdue. Elles n’avaient pas peur, ne pouvant comprendre que l’amas de boue que leurs yeux voyaient était un être vivant. Elles devaient penser que je n’étais qu’un gros étron et elles n’hésitaient pas à se poser sur moi. Je me refusais à les écraser, aplatir sur ma peau ces énormes mouches à merde gavées de leur nourriture favorite me répugnait trop.
À mesure que le temps se rafraîchissait, leur nombre ne faisait que croire, je ne sais pas précisément ce que cette boue contenait, mais c’était un appeau à insectes ! Je ne pouvais rester plus longtemps autour des bois, ou j’allais finir couverte par ces saletés. Lorsqu’elles commencèrent à se poser sur ma tête je pris la résolution de partir, et tant pis si l’on me voyait couverte de boue ! Je n’étais pas une vache pouvant chasser les mouches avec ma queue. Et puis je ne supportais pas d’être entourée de ces saletés.
La boue avait séché, et se déplacer dans cette masse de terre puante était éreintant. Les mouches, bien qu’en moins grand nombre, continuaient à me suivre, me forçant à les chasser par de grands gestes. Après les heures que j’avais passées à courir, me battre contre Victoria et escalader un fossé, j’aurais pourtant bien voulu prendre un peu plus de repos.
Je quittais le périmètre du bois et me retrouvais rapidement en ville. Je croisais d’abord quelques vieux qui écarquillèrent les yeux en voyant cette montagne de gadoue en mouvement. Puis je rencontrais un groupe de gamins, au premier contact, ils prirent peur. D’abord, ils pensèrent que j’étais un monstre ; certains crièrent « c’est le Swamp Thing ! »
Mais à mesure que j’avançais, mon apparence humaine prenait le pas sur la monstruosité qui me recouvrait. Ils commencèrent à m’entourer et à m’invectiver :
— T’es qui ?— T’es moche ! Et puis tu pues.— D’où tu viens ?
— T’es une pauvre ?
Mais rapidement, ils exprimèrent le dégoût que je leur inspirais.
— T’es laide ! Cache-toi !— Attention ! Elle va te toucher avec son caca !
L’un d’eux se mit à écrire « sale » avec son doigt sur ma peau, comme le fond des gamins sur les voitures couvertes de poussière... J’en entendis un se vanter d’avoir réussi à écrire « dégoûtante. » Certains s’amusaient simplement à laisser leur empreinte sur mes fesses puis à se faire peur avec la boue qui couvrait leurs mains. Ils me prirent en photo avec leur téléphone portable, heureusement couverte de fange comme je l’étais, on ne pouvait me reconnaître.
J’aurais voulu les chasser, les menacer de les asperger de gadoue, mais je gardais mes mains pour cacher ma poitrine. Ils auraient été encore plus excités s’ils avaient vu mes seins plantureux.
Mais à mesure que je m’avançais en ville, ils prenaient confiance en eux. Certains se montrèrent plus agressifs :
— Ouste ! C’est une ville propre ici ! On ne veut pas de saleté comme toi ici !— C’est une migrante ! Elle a dû s’échouer en mer et se traîner jusqu’ici.— Repart dans ton pays ! Espèce de chiure !
Décidément, ce n’était pas journée... Je perdais contre Victoria, et j’avais la malchance d’être tombé sur un groupe de gamins fachos en sus. Je tentais d’ignorer les insultes et pressais le pas. Mais les morveux ne me lâchèrent pas, et certains garçons plus âgés les rejoignaient. Alors qu’ils passaient devant un maraîcher, l’un d’eux saisit une tomate sur l’étal et me la lança dessus, et ce fut le début de l’hallali. Ils commencèrent à me jeter dessus tout ce qu’ils trouvaient, vieux journaux, mottes de terre, sacs-poubelle…
Je me mis à courir pour échapper à leurs projectiles, mais pas assez vite... Des fruits et des œufs pourris me touchèrent, heureusement la boue séchée me protégeait un peu du choc. Mais j’avais l’air de plus en plus misérable avec du jaune d’œuf et du jus de tomate étalés sur ma peau, je reçus même une pêche trop mûre en pleine face.
Je courrais à la maison à toutes jambes et, quand j’y parvins, j’avais réussi à semer mes poursuivants quelques secondes. Comme le pavillon disposait d’un jardin protégé par une haie de bambous, je pouvais me dissimuler à leur vue. J’entendis les primates courir le long de la clôture se demandant par où j’avais pu m’enfuir, puis se séparer en plusieurs groupes pour quadriller les rues de la ville.
Je pouvais respirer. Mais d’abord, comme me l’avait demandé Hélène dans son mot, je me prenais en selfie devant la maison, et lui envoyait l’image. Je me rendis alors compte qu’avec les coquilles d’œuf sur la tête, des morceaux de tomates sur le ventre, des feuilles de choux collés sur mes jambes, je donnais l’impression de sortir d’une poubelle.
J’hésitais ensuite à entrer… qu’allaient dire mes parents en me voyant aussi dégueulasse ? Si je partais dehors chercher des toilettes publiques pour me faire un brin de toilette, c’était au risque de me retrouver face aux artilleurs de fruits et légumes. Mais peut-être que si j’attendais assez longtemps ils allaient se lasser et rentrer chez eux.
Je pris mon mal en patience, attendant que la ville retrouve sa tranquillité, quand la porte de la maison s’ouvrit :
— Sortez d’ici, c’est une propriété privée !
Un homme corpulent, et de mauvaise humeur sortit de la maison : mon père ! Heureusement il ne m’avait pas reconnu. Je hochais la tête sans parler par peur qu’il ne reconnaisse le son de ma voix. C’est alors que je vis Hélène arrivée juste derrière lui :
— Mais c’est Cécile ! Quelle horreur ! s’écria-t-elle
Mon père eut l’air perplexe puis cria :
— Cécile ! C’est toi ? Qu’est-ce que…
J’étais découverte. Je tentais de m’expliquer :
— C’est que… En fait…
À ce moment je remarquais qu’attirée par le tintamarre, des gens, et même un voisin regardais par-dessus la clôture. Mais que ce soit les voyeurs ou mon père, ils avaient tous la même expression de dégoût en me voyant.
— Rentre immédiatement, déclara mon père, remarquant lui aussi les curieux qui entouraient le jardin.
J’entrais dans la maison. Comme j’étais couverte de boue, je restais debout dans le salon immobile sur un tapis. Je vis ma mère arrivée anxieusement. Son visage passa de l’ahurissement à l’écœurement en me voyant. Comme elle avait toujours eu un odorat développé, elle ne put s’empêcher de se boucher le nez pour ne pas sentir les effluves nauséabonds dont j’étais responsable.
— Qu’est-ce qui t’est arrivé !? C’est horrible ! Tu es répugnante ! — Je suis tombé dans la boue en fait…
Hélène ne me laissa pas finir et fit remarquer :
— Le temps est sec pourtant... Comment tu as fait pour être trempée de la tête au pied comme ça ? Tu es incrustée de boue partout.— Euh… » Je me demandais ce qu’elle voulait... Quand même pas que je raconte à mes parents ce qui s’était vraiment passé… Alors pourquoi compliquait-elle les choses ?— C’est vrai, s’interrogea ma mère, pour être couverte de boue comme ça, tu n’as pas pu simplement tomber.
Mon père revint avec une bassine, me demandant de retirer mes vêtements. Il s’aperçut alors que je n’en avais presque pas sur moi.
— Qu’est-ce qui est arrivé à tes vêtements ?! Tu te balades à poil maintenant ! cria mon père furieux de mon exhibitionnisme involontaire. Mets ce qui te reste de vêtements dedans, avant de saloper toute la maison, dit-il en posant la bassine.— Mais euh… Hélène est ici.— Ah oui, ton amie... Pour une fois que tu as de la visite, tu sais faire ton entrée.— Je vais partir, dit cette dernière, en ramassant son sac. Vous avez des choses à vous dire, je crois.
Elle s’approcha de la porte d’entrée. Quand elle s’arrêta d’un coup :
— Tu n’as quand même pas fait ça ! s’exclama-t-elle avant de se mettre théâtralement la main devant la bouche.— Quoi ? demanda mon père.— Non rien.— Il faut qu’on sache, notre fille rentre couverte de boue ! À moitié à poil ! C’est… Mon dieu… Je n’ai pas de mots…
Sans plus de façon, Hélène commença son explication :
— Bon, et bien au lycée, on parlait de produits de beauté. Moi, je parlais de l’importance des parfums, Lisa de la coiffure, mais une autre une amie nous a alors dit que ce qu’il y avait de plus efficace pour être séduisante, c’était les bains de boue. On en a discuté un peu, comme quoi c’était peu ragoûtant… j’avais bien vu que Cécile était pensive, mais j’ai cru qu’elle réfléchissait à autre chose...— Tu n’as quand même pas… demanda mon père en me regardant.— Et bien…
Je n’étais pas sûr de ce que je devais dire. Tout nier en bloc, ou utiliser la porte de sortie offerte par Hélène ? Je risquais de passer pour une conne... Celle-ci insista :
— Je suis sûr qu’elle est rentrée sans se laver pour profiter plus longtemps de son bain de boue… Maintenant que j’y repense, ma copine a mal expliqué... Tu vois Cécile, plonger dans les mares, ce n’est pas comme ça qu’il faut faire. En fait il y a des établissements de soin prévu pour. Et puis, se balader en ville couverte de boue, il y a des gens qui peuvent voir ça d’un mauvais œil. En tout pour moi ça ne change rien, je te connais ! Je te considérais toujours de la même façon !— Euh, oui, merci. J’ai mal compris ce qu’avait dit l’autre en fait… dis-je optant pour la solution que me proposait Hélène.
Mes parents continuaient de faire la gueule. Mon père recommença à me critiquer
— Et bien tant mieux si ton amie ne te trouve pas complètement conne, mais tu te rends compte de ce que tu as fait ?! De la honte qui va retomber sur nous, comment je vais expliquer que tu sois aussi idiote aux voisins ?
Ma mère, confuse devant toute la bêtise de mes actes, ne put que relever :
— Mais quand même, tu aurais pu te laver. Et puis remettre tes vêtements ensuite ! Vraiment, tu es inconsciente ! Irresponsable !— Je crois que je ferais mieux de partir… Mais ta mère à raison, il faut que tu ailles te laver maintenant, ou tu risques d’attraper des maladies, dit Hélène.
Elle donna le bonsoir à mes parents, puis s’approchant de moi elle murmura :
— Heureusement que je suis venu te sauver la mise, hein ? Sans moi je suis sûr que tu aurais eu du mal à expliquer ton état.
Alors qu’Hélène partait, et que je restais immobile, affreusement gênée par ma situation, mes parents m’engueulèrent à nouveau :
— Et bien, tu as entendu ton amie, va te laver immédiatement avant de dégueulasser la maison. Ce n’est pas une porcherie ici ! Quand bien même tu passerais ton temps à te vautrer dans la boue… Et puis ta mère va faire une syncope ! Tu pues comme un rat mort !
Je me précipitais dans la salle de bain pour prendre une douche. Je passais une bonne heure à me frotter la peau. Non seulement pour retirer la fange incrustée sur ma peau, mais je lavais aussi la peinture des billes de paintballs, sans oublier le noir du feutre de Lisa. En sortant de la baignoire, je m’étais tellement frotté que j’avais pris une couleur rouge vif sur tout le corps.
Je reçus des engueulades toute la soirée, et je fus évidemment puni. Privée de sortie, d’argent de poche et consignée dans ma chambre jusqu’à nouvel ordre. Le plus vexant est qu’ils me traitaient comme une véritable idiote, incapable de comprendre quoi que ce soit alors que j’avais bataillé dure toute la journée pour m’en sortir par le haut.
D’ailleurs, après la journée épuisante que j’avais eue, à peine me posais-je sur mon lit que je m’endormis immédiatement. Ce n’est qu’au matin, au réveil, que je commençais à m’inquiéter de ce que mes amies pouvaient me réserver, maintenant qu’on m’avait décerné le titre de « Plus Grosse Salope. »
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