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Aventure au lycée

Chapitre 1

Hétéro
J’étais un lycéen de 18 ans tout ce qu’il y a de plus normal, mais cette année a été exceptionnelle croyez-moi, je vais donc vous conter mes fougueuses aventures sexuelles.
Tout débuta le jour de la rentrée scolaire, je découvris que je ne connaissais personne dans ma classe. En effet, mon lycée était l’un des plus grands de la région et je n’avais que peu d’amis. Le nerd que je suis attire peu les filles et mon attitude déplaisait aux gens que la société qualifierait de "normaux". À ma grande habitude, je restais renfermé sur moi-même et ne fit pas attention aux individus qui m’entouraient, une fille avait quand même suscité mon attention à cause d’un sourire complice en cours de math. J’avais entendu au détour d’une conversation qu’elle avait elle aussi 18 ans.
Le lendemain, cette même fille dont le nom m’était encore inconnu vint s’asseoir à mes côtés durant l’heure de physique. Son petit jeu de lèvres continua, je pouvais voir ses muscles dessiner un magnifique sourire quand je la regardais. À la fin de la leçon, elle me prit à part dans le couloir une fois que tout le monde fût parti. Une discussion dont je me rappelle les moindres mots commença donc.
— Salut, je m’appelle Alice.
Je dois avouer que j’avais très envie de la connaître, c’était la première fois qu’une fille avait l’air de s’intéresser à moi.
— Moi, c’est Edward.— Tu t’intéresses à Lovecraft ?— Comment t’as deviné ?— Vu ton T-shirt, c’était facile à trouver.
En effet, je portais un magnifique T-shirt noir orné d’un dessin de Cthulhu. Je regardai donc mon vêtement et le regarde rire.
— Eh oui, j’aime bien lire ces ouvrages.— C’est drôle moi aussi. Tu as l’air sympa Edward, je suis nouvelle ici, tu veux que l’on mange ensemble pour faire connaissance à midi ?— Avec plaisir !— Eh bien, rendez-vous devant le self alors.— Okay j’y serai.
J’étais si heureux, mon heure de cours fût interminable et nous n’étions pas dans la même salle, le cours m’ennuyait au plus haut point, mais au lieu de discuter avec mon voisin pour passer le temps, je rêvais d’elle, je m’imaginais sa personnalité, ses goûts et ses opinions.
La sonnerie retentit enfin après cette attente interminablement longue et pesante. Je marchais donc d’un pas décidé et à la fois timide vers ce rendez-vous tant attendu. Je la vis enfin arriver dans un couloir. Elle me fit un sourire pour me signaler qu’elle m’avait remarqué et je lui répondis de la même façon.
— Content de vous voir Monsieur Olmstead (pour les non-érudits, il s’agit du personnage principal d’une nouvelle de Lovecraft)— Le plaisir est partagé.
Elle éclata alors de rire et moi aussi. Nous nous dirigeâmes vers le réfectoire sans que j’ose dire un mot, après plusieurs minutes, elle me dit en riant.
— Tu as perdu ta langue ?- Non, c’est que j’ai pas l’habitude de parler avec des gens que je connais pas.— C’est justement pour ça que l’on va manger ensemble pour que l’on se connaisse.— Vu de ce point-là.— Je sais déjà que tu aimes Lovecraft, mais il y a sûrement plus de choses que tu apprécies ?— Eh bien, j’adore le cinéma, l’informatique et les autres trucs de nerd.— Tu veux que je te dise ? C’est peut-être dur à croire, mais moi, je me qualifie de nerd.
Ce n’est pas pour nourrir les clichés, mais les filles de cette culture ne sont pas vraiment mignonnes, c’est plutôt rare d’en voir une aussi belle.
— Sérieusement ?— Bien sûr que oui.
Elle regarde autour pour voir s’il y a des gens près de nous et fort heureusement la salle de restauration était peu remplie. Elle fait donc mine de renverser sa serviette et se lève pour la ramasser, elle me fait un clin d’œil et se cambre pour attraper l’objet et faisant exprès de baisser son jean pour que je puisse apercevoir sa culotte à l’effigie de tux le manchot phare du projet linux. Cette fille commençait à me plaire sérieusement.
Le repas continua et le courant passait de mieux en mieux, comme si un câble d’argent était tiré entre nous. Vers la fin du repas, nous en vîmes à parler de notre sexualité.
— Et au niveau de ton boxer, qui n’est sûrement pas aussi cool que le mien, ça se passe comment ?— Tu veux dire quoi par ça ?— Il est encore sec ton biscuit ?— Tes métaphores sont très sexuelles, dis-moi.— Ne contourne pas ma question, réponds-moi.— Si tu l’as pas deviné, la figurine est encore sous blister.— Tu vas pas me dire que tu n’as jamais baisé ?— Ben écoute si j’ai jamais eu l’occasion de trouver une fille à mon goût.— J’y crois pas pourtant t’es super sympa comme mec.— Je sais mais c’est dur de trouver des filles comme moi. Et toi tu en es où ?— Eh bien écoute je l’ai fait plusieurs fois avec des garçons et des filles l’année dernière, je suis un peu nymphomane sur les bords. Je crois que j’ai déjà trouvé ma prochaine proie, mais celle-là, elle va peut-être, devenir plus qu’un morceau de viande.— Tu veux dire que je t’intéresse ?— Ben oui idiot tu crois que c’est pourquoi que je t’ai montré ma culotte ?.— Heu je sais pas quoi dire.— Alors, assieds-toi au fond à côté de moi en français.
Nous nous rendîmes donc en cours de français et je suivis ses consignes, le cours avait débuté depuis une bonne dizaine de minutes et le prof était trop absorbé par son cours pour faire attention à nous. Elle me dit donc :
— Alors tu es prêt ?— Prêt pour quoi ?
Elle attrapa ma main pour la glisser dans son intimité. Je sentis quelques poils qui étaient très doux et elle me dit.
— T’aimes bien la texture ?— T’es folle, on va se faire voir !— T’inquiète pas pour ça, caresse-moi un peu idiot au lieu de te plaindre !
J’étais un peu réticent, mais j’étais très excité par la situation, je la caressai donc très doucement pour ne pas éveiller les soupçons durant le cours. Au moment de sortir, elle me dit de l’accompagner jusqu’à chez elle. Étant de nature gentille, je la raccompagnai donc, nous discutâmes d’une de nos passions communes, l’informatique, une fois devant chez elle, elle m’attrapa par la nuque et m’embrassa à pleine bouche.
— Demain, c’est à mon tour de te faire du bien !
Et elle s’engouffra chez elle. Dans le bus pour retourner chez moi j’étais aux anges et j’avais hâte de la revoir demain.
À suivre !
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