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A l'aveugle

Chapitre 1

Erotique
— Une table, deux personnes, le salon privé. Un menu gastronomique, un menu découverte. Suivez-moi s’il vous plaît.
Je n’avais pas plus d’informations. Sur ces seuls mots, je m’engageai dans un escalier de pierres brutes qui s’enfonçait dans les entrailles humides d’un restaurant aux allures années 30. Devant moi, Marc prenait soin de marquer chaque marche d’un arrêt salutaire pour s’assurer que je tenais en équilibre. Il faut dire qu’avec mes talons hauts et ma robe serrée, la descente sur les dalles inégales était un exercice d’équilibriste.Dressé face à moi, Marc saisit alors mes mains :
— Attention à toi, la dernière marche est plus haute.
Je posai les pieds dans un vestibule dressé de murs blancs décorés de natures mortes évocatrices. A ma droite s’étalait une longue salle voûtée éclairée par des chandelles. Face à nous, une porte cintrée en bois sombre et épais s’ouvrit. Le maître d’hôtel nous invita à entrer en traversant un épais rideau occultant. J’hésitai, constatant que la salle était très obscure.
— Posez votre main sur mon épaule, laissez-vous guider.
La porte se referma, je me trouvai plongée dans le noir complet. Aucune source de lumière n’était perceptible. Le garçon me conduisit jusqu’à notre table et me guida pour m’asseoir. Face à moi, je ressentais la présence de mon partenaire sans l’apercevoir.
Pour une première soirée en amoureux, Marc voulait de l’originalité :
— Ce soir, tu seras surprise. Tu aimes la bonne cuisine n’est-ce pas ?”
Son texto m’avait intriguée. Il n’est pas vraiment le genre de type ‘bon resto, dernier verre’. C’est ce qui m’avait attirée chez lui : derrière son air sérieux, presque froid, se cache un tempérament imprévisible quand on ose s’approcher de plus près. De plus près... j’avais essayé à quelques reprises, mais jusque-là, nous en étions restés à des sous-entendus appuyés.
Un restaurant à l’aveugle, c’était donc ça son idée ! Mes sens se mirent en éveil et le cliquetis des couverts m’indiqua la présence d’autres clients.
— Menu gastronomique : les amuse-bouches. Verrines de la mer sur mousses printanières.
Menu découverte : je vous laisse vous servir”.Le garçon posa devant moi un plat que je ne distinguai pas et je sursautai lorsqu’il me prit la main pour m’indiquer son emplacement.

— Vous avez trois verrines à déguster. Vous les avez ?— Oui, merci.— Et voici vos couverts.”
Je commençai la dégustation avec un peu d’hésitation, goûtant une à une chaque verrine du bout des lèvres. De l’autre côté de la table, je ne percevais rien et je m’en étonnai :
— Tu ne manges rien ?— Si, je vais me servir.
Sa chaise glissa sur le sol. Je ressentis alors ses mains douces sur mon visage puis un murmure frôla ma joue : “Je vais me régaler avec mon amuse-bouche”. Aussitôt, il effleura mes lèvres puis m’embrassa. Surprise, légèrement excitée, je laissai sa langue se faufiler et provoquer la mienne. Portée pas son audace, je ne retenais aucun gémissement de plaisir lorsque ses mains glissèrent le long de ma poitrine jusqu’à mes tétons dressés comme des olives gorgées de soleil.Puis nos lèvres se séparèrent et il reprit sa place face à moi.
— Je te laisse finir ta dégustation, la mienne était délicieuse”.
Malgré l’obscurité, je perçus distinctement son sourire satisfait. J’essayai de profiter de mes verrines, mais le goût de ses lèvres m’obnubilait.
— C’est terminé ? Je sursautai. J’ignorais comment le serveur pouvait être aussi discret dans cette obscurité profonde.— Oui, je vous en prie.— Menu Gastronomique : entrée gourmande, velouté d’asperges aux amandes fraîches. Menu découverte : je vous laisse vous servir.”
Le petit jeu recommençait : face à moi, Marc restait silencieux et me laissait découvrir mon plat. J’aspirai le velouté chaud, le laissant me surprendre par ses saveurs douces relevées de quelques épices exotiques et je croquai avec plaisir les morceaux d’amande.
Le sol craqua par petits sauts.Légèrement excitée, je me redressai, les lèvres entrouvertes. Un frisson intense secoua mes épaules. Marc s’était installé derrière moi et embrassait ma nuque. Puis il laissa sa langue parcourir la peau de mon dos nu tandis que ses mains avaient saisi le haut de ma petite robe pour la faire glisser jusqu’à la taille.
Je sentis chaque pore de ma peau s’ouvrir de plaisir tandis que les mains chaudes de mon partenaire s’emparaient de mes mamelons offerts. Ma peau frémit sous ses caresses intenses et mes sens brûlaient à chaque pression infime de ses doigts sur mes olives raidies par l’excitation.
A nouveau, je laissai mon plat, incapable d’avaler mon velouté. Je sentais mon jus de plaisir couler le long de mes cuisses et j’imaginais la suite.
Le menu découverte de Marc, c’était donc moi... Cette simple idée me rendait folle de désir.
— Nous pouvons continuer ?— Oh oui !— Menu gastronomique : magret de canard et sa garniture, truffes et artichaut. Menu découverte : je vous laisse vous servir.”
Je me délectai de la saveur intense du magret en croquant un morceau épais et juteux, puis je laissai le parfum de la truffe s’épanouir dans ma bouche. J’hésitai avec l’artichaut.
— Pas facile d’effeuiller un artichaut dans l’obscurité !— Manque d’expérience ? répondit Marc en riant.— Je voudrais t’y voir !
Le résultat de ma provocation ne s’est pas fait attendre. Marc s’était porté à genoux à ma hauteur et avait saisi mes cuisses pour me faire pivoter face à lui. Il plongea alors ses mains entre mes chevilles, écarta mes jambes et fit glisser ma culotte.Malgré mon excitation, je me sentais terriblement gênée.
— Non, pas ici...
Chut... c’est un salon privé, on fait ce qu’on veut.”A ce moment précis, le serveur annonça : “Menu gastronomique : dessert brûlant, bananes flambées”. Je vis une flamme s’élever sur une table proche de nous. Éblouie un instant, je pus néanmoins distinguer une femme dénudée sourire d’extase devant son dessert.Marc avait déjà la tête entre mes cuisses et sa langue explorait maintenant mes lèvres intimes de profonds mouvements pendant que sa bouche m’aspirait avec envie. Je me calai dans ma chaise et écartai les jambes largement, accompagnant sa dégustation de mouvements de bassins rythmés. Le désir me brûlait le bas du ventre lorsqu’il embrassait mon pruneau de plaisir. Il le saisit entre ses lèvres et le titilla longuement avec la langue, provoquant en moi des secousses merveilleuses.Je suffoquais de plaisir. J’avais perdu toute ma lucidité quand Marc se releva, m’embrassa et retourna à sa place avec l’assurance d’un prince.
Je n’y tenais plus. Qu’il finisse son exploration, et tout de suite ! A tâtons le long de la table, je déboulai à la hauteur de Marc pour l’embrasser en prenant appui sur ses cuisses. Je constatai qu’elles étaient nues et devinai son membre gorgé de jus tendu vers moi. Je saisis à pleine main sa surface veinée qui se banda comme une peau de tambour sous la pression de mes doigts. Suffoquant d’excitation, Marc me plaqua contre son torse pour me pénétrer d’un coup de reins souverain. Nos corps ondoyant à l’unisson, mon amant invisible embrassait mes seins à pleine bouche, et son majeur caressait mon petit orifice offert entre mes fesses grandes ouvertes.Le garçon annonça, comme si de rien n’était :
— Menu gastronomique : dessert brûlant, bananes flambées”.
Une flamme s’éleva sur notre table. Sa lueur intense dévoila la salle un bref instant. Des images fugitives de corps nus enlacés, offerts sans pudeur sur une table ou entremêlés avec passion s’imprimèrent dans ma rétine.Marc explosa en moi en raidissant ses bras dans mon dos. J’oubliai où nous étions et criai de plaisir, mon corps secoué de profonds frissons. Nous sommes restés l’un contre l’autre pendant de longues minutes, le membre de mon amant fouillant mon bas-ventre. Encore tremblante, je laissais les sensations intenses parcourir chaque cellule de mon corps.
— Tu as encore faim ?— je suis affamée.
La nuit ne faisait que commencer...
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