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Aym-Rick

Chapitre 16

Gay
Je sors de la salle de bain, avec ma tenue de la veille, sans boxer, car si vous vous souvenez bien, mon Maître l’a déchirée hier soir pendant qu’il me niquait sur le toit-terrasse. Je sens mon zgueg qui frotte et qui se durcit contre mon short pendant que je marche. Ça m’émoustille. Une bonne odeur de café se répand dans le couloir. La soif grouille comme un serpent dans mon ventre. Je me dirige gaiement vers la cuisine. Mon Maître termine de dresser la table du petit-déjeuner.
- Tu tombes à pic ! Le petit-déj’’ est prêt, sourit-il en me voyant.
- Cool ! J’ai les crocs, réponds-je d’une voix enthousiaste.
Il tire une chaise où il m’invite à prendre place.
- Merci beaucoup, dis-je en m’asseyant délicatement.
Il doit être un jeune homme de bonne famille, à moins qu’il n’ait eu une éducation très stricte. En tout cas, il s’avère être un véritable gentleman. La faim me tranche l’estomac comme des griffes tueuses. Je ne sais par où commencer. Je n’ai que l’embarras du choix. Il m’épate continuellement.
- Qu’est-ce qu’il te ferait plaisir, Aymeric ? me demande-t-il, d’une voix enjouée.
- Je veux bien du melon, s’il vous plaît, Maître.
Il prend un bol dans lequel il dépose des morceaux de melon et me tend une fourchette.
- Café ?
- Non, merci.
Je prends la fourchette, puis le bol, et le pose aussi soigneusement que possible.
- Du jus d’orange ? Je viens juste de le presser.

- Volontiers !
Il me remplit un verre et se verse par la suite son café dans une tasse.
- Ah, au fait, je ne t’ai pas dit ! Ce soir, je vais au restaurant avec mes potes. Évidemment, tu es convié, mais avant cela, je veux que l’on aille tous les deux au cinéma. On est d’accord ? dit-il d’un ton enjôleur en levant lentement sa tasse, les yeux rivés sur moi tandis qu’il prend une gorgée.Je sens mon visage chauffer sous son regard intense, et mon estomac se noue un peu plus.
- C’est très gentil, mais je ne veux pas vous déranger.
Je remue sur ma chaise et baisse les yeux sur mon bol.
- Mais tu ne me déranges pas, bien au contraire. Je te réserve des surprises pour ce soir. Toute façon, tu n’as pas le choix. J’ordonne, tu obéis. As-tu déjà oublié ? dit-il d’une voix assez ferme.
Je relève les yeux brusquement vers lui.
- Non, je n’ai pas oublié vos règles ni vos leçons, Maître, réponds-je en le fixant avec une assurance que je n’aurais pas cru avoir.
Il plisse les paupières, croise les bras sur son peignoir et inspire profondément. Je me sens atrocement petit face à lui. Mon assurance n’est qu’une façade, mon Maître doit s’en douter. Je bouillonne de l’intérieur et j’ai du mal à soutenir son regard. J’ai l’impression de recevoir des petites décharges électriques partout où il pose les yeux. Je m’interdis de manifester la moindre émotion trahissant mon visage. Ce qui m’est parfaitement impossible à faire. Il décroise les bras, lève la main vers mon visage et caresse le renflement de ma lèvre inférieure de son pouce.
- Gentil petit soumis ! Cet après-midi quand j’aurai choisi le film ainsi que l’heure de la séance, je t’enverrai un message pour te prévenir de l’heure à laquelle je passe te prendre devant chez toi. Pour cette soirée, je veux que tu portes un short blanc qui moule bien ta boule avec en dessous un string noir. Le reste m’importe peu. Je veux qu’ils sachent que tu es une aguicheuse invétérée, dit-il de manière libidineuse en pressant le dos de son pouce dans ma bouche entre mes lèvres.
Je fais la moue. J’aime sa façon de me parler crûment, ça me choque et m’excite en même temps. Il le sait et en joue. Nos regards sont complices. Nous sommes sur la même longueur d’onde. Je le suce avidement, je passe ma langue tout autour. Je sens mon goût sur son pouce, c’est exaltant.
- Enfin quelqu’un qui sait montrer un peu de gratitude.
Je le regarde derrière mes cils. Quand il retire son pouce, je passe ma langue sur mes lèvres en signe d’appréciation. Je lui exprime autant ma joie que ma reconnaissance par un large sourire.
- Je veux que ce soir tous les lascars qui te croisent, crèvent de désir à chaque fois que leurs yeux vicieux se posent sur ton arrière-train de chienne en chaleur, souffle-t-il, d’un air obscène.
Ses paroles salaces embrasent instantanément mon désir. Mon dard frétille dans mon short.
- Il y a une boutique érotique dans le centre-ville de Fréjus. Achètes-y un string noir en dentelle.
Un rire nerveux s’étrangle dans ma gorge à l’énoncé de ses mots. Rick s’attaque à sa tartine qu’il a soigneusement beurrée et recouverte de miel. Il croque un grand coup dedans, mais change de tête et lève un sourcil interrogateur, attendant sans doute une explication à ce gloussement.
- En fait, je suis d’avis à acheter un string en cuir noir. Je n’aime pas particulièrement la dentelle.
- Ton avis, je m’en branle ! Je veux que tu portes un string en dentelle, un point c’est tout ! réplique-t-il d’un ton décisif. Cela t’ira comme un gant, à en juger ton attitude efféminée !
Je reste médusé. Chacun finit son petit-déjeuner silencieusement. Rick tapote sur son portable.
- C’est quoi déjà ton nom de famille ? demande-t-il, avec un léger sourire d’excuse.
- Pourquoi vous voulez mon nom de famille ? questionné-je, d’un air froid et craintif.
-, Car je vais te commander sur le site de la boutique le string que j’ai envie que tu mettes ce soir.
- Ah bon ! Pour information, mon nom de famille est indiqué dans votre contrat de soumission.
- Éh bé ! La punition de ce matin ne t’a pas suffi ? Le contrat stipule que tu dois te soumettre aux exigences de ton Maître ! C’est une évidence à laquelle tu dois te résigner mon cher Aymeric.
- Veuillez m’excuser, Maître. Je n’ai pas encore pris cette habitude-là, rétorque-t-je, d’un ton désolé. Et pour répondre à votre question, mon nom est Martinet, comme le fouet à lanières.
- Bien ! Ton nom de famille te va à ravir, dit-il avec un sourire narquois. Tu n’auras plus qu’à récupérer ton sous-vêtement tout à l’heure à la boutique. Je t’envoie l’adresse par SMS.
- Ce sera chose faite. Comment puis-je vous remercier ? demandé-je, d’une voix sensuelle.
- Tu sais parfaitement ce que je veux que tu me fasses, dit-il, avec son sourire de prédateur.
- J’ai ma petite idée, mais vous ne me l’avez pas dit clairement ! réponds-je, d’un air taquin.
- Je vais te dire ce qui me ferait plaisir, lâche-t-il, d’une voix profonde et chaude.
- Je vous écoute, je suis tout ouïe, murmure-t-je, en me mordant la lèvre inférieure.
Il se lève, pousse sa chaise sans ménagement et s’approche de moi pour me chuchoter la suite. Je retiens un gémissement en sentant son souffle brûlant sur ma peau. Je suis excité comme jamais.
- J’ai envie que tu te mettes à genoux sous la table, et que tu me prennes dans ta bouche de pute. Ensuite, je veux que tu me pompes jusqu’à ce que je décharge, puis que tu avales mon jus jusqu’à la dernière goutte et que tu me dises combien tu le trouves bon. Alors qu’en dis-tu, sale traînée ?
Il se met à me fixer avec une grande intensité. Je ne peux pas vraiment discuter. Je suis troublé par ses paroles, mon cœur bat à toute vitesse. Je ne me suis jamais senti aussi vivant, mes nerfs sont à fleur de peau, prêts à réagir. Ce n’est pas de l’excitation que je ressens à cet instant, c’est de l’adrénaline. Je ne dis rien et m’agenouille sous la table, attendant son bon vouloir. Aussitôt, il se débarrasse de son peignoir révélant son torse d’airain. Son érection explose. Sa silhouette musclée est grande et imposante, mais ce qui l’est encore plus, c’est sa queue. Je serai toujours surpris par sa taille. Je ne sais même pas comment ça fait pour rentrer. Il observe son gourdin colossal, puis revient à moi avec un regard frôleur. Les battements de mon cœur s’intensifient.
- Je sais que tu en meurs d’envie, hein, tu aimes ça les gros zboubs. Allez, rapproche-toi de mon tuyau et applique-toi à me faire une bonne pipe. Tu es né pour cela, tu le sais, espèce de salope !
Je m’avance à genoux, au bord de la table. Mon Maître agrippe mes cheveux, tire dessus, me donne des claques sur les joues. Il m’embrasse voracement. Quel sauvage ! J’adore ça. J’en redemande encore. J’ai l’impression d’être possédé, mes ongles se plantent dans les muscles durs de ses fesses. Son chibre est énorme, il s’enfonce en moi, baisant ma bouche sans pitié. Il ne se retire que le temps de me laisser respirer, à peine une seconde. Et fourre son z’guègue jusqu’au fond de ma gorge, d’un seul coup, avant de le retirer avec autant de force. Il ne me ménage pas.
- Comme j’aime te baiser la bouche. Elle est douce, chaude et tellement délicieuse. Hmmm.
Je suis aux anges lorsque je sens sa bite m’envahir à nouveau et je commence à lui offrir la plus belle fellation qu’il m’ait été donné de réaliser. Je fais tout pour que la pression monte davantage en lui. Je sens sa respiration haleter. Je sais qu’il apprécie vraiment ce que je lui fais. Je vais aussi loin que possible et lui procure une gorge profonde digne de films pornos. J’avale son engin. Je me délecte de son goût. Il est si bon. Et diablement, contracté, pour mon plus grand bonheur. J’intensifie la cadence de ma turlutte. Je le tiens en bouche, et ne compte pas le lâcher. Tenant fermement son zob entre mes mains, j’exerce de longues allées et venues le long de son manche. Le pompage est très intensif. Mon Maître expire de longs râles de satisfaction. Je prends un immense plaisir à le dévorer. Je commence à saliver sur sa verge, ainsi toute ma bave s’étale sur sa tige bandante. Elle est imbibée de mon écume désormais.
Je la cogne sur mes lèvres buccales, et lui crache encore dessus. Elle est complètement mouillée. Je le branle fortement tout en le scrutant intensivement du regard. Je vois la jouissance dans ses yeux bleus-gris. Il laisse des gémissements s’échapper et comme un vrai macho, il saisit ma tête pour maîtriser le rythme avec lequel je le fais monter au septième ciel. Il martèle ma bouche comme mon cul la nuit précédente.
- Waouh, c’est trop kiffant de se faire sucer ainsi. Tu as vraiment un don hors du commun !
Il prend vraiment les choses en main et me défonce littéralement l’orifice. Il me tient par les cheveux et ne se retire que pour me laisser le temps de respirer, pas plus que nécessaire. Je suis ravi de n’être plus que le jouet de son plaisir. Je ne veux pas qu’il s’arrête et de mes doigts, je titille ses tétons, et viens caresser ses couilles qui me paraissent une fois de plus remplies à profusion de foutre chaud, épais et abondant. Son gland frappe contre les parois profondes de ma gorge. Puis, il sort et pose ses testicules sur mes lèvres m’invitant à les lécher. Pendant que je m’exécute à léchouiller ses boules, il se masturbe le sexe. À chaque caresse, son poing vient s’écraser délicatement contre mon nez accentuant la lourdeur de ses bourses pleines, prêtes à exploser. Ma langue remonte sur son braquemart et je m’amuse à chatouiller la fente de celui-ci. Il gémit, sa respiration devient râle.
D’un mouvement de reins, il vient s’enfoncer derechef au fond de ma luette et baise profondément ma mâchoire. Il lime mes lèvres en passant ses deux mains derrière ma tête pour m’attirer à lui, permettant ainsi à son membre viril de s’enfoncer pleinement. Il contracte ses muscles activement, tellement je lui procure d’intenses sensations.
- Je vais cracher et tu vas tout ingurgiter comme une petite pute sage et obéissante.
J’ai tant envie de recevoir son jus d’amour, qu’il me remplisse. Très vite, mon Maître se cambre. J’agrippe ses fesses, le presse contre moi et ouvre la bouche en grand. Il me prend le menton dans sa main et m’oblige à l’engloutir tout entier. Il se retire le temps d’une respiration puis s’enfonce encore une fois pour jouir dans un grondement rauque. Ses couilles tressautent contre ma lèvre inférieure. Il éjacule m’offrant son sirop dans une vague de sperme sucré. Je garde quelques secondes sa précieuse semence dans ma bouche, puis l’absorbe doucement avec passion.
- Votre sauce est remarquable, Maître ! chuchoté-je, d’un air satisfait.
Il me redresse immédiatement et vient déposer ses lèvres sur les miennes. Nos langues font un doux passage dans la bouche de l’autre et entament un tendre ballet. Nous nous embrassons fougueusement, jusqu’à ce que le besoin vital nous oblige à séparer nos lèvres de façon à respirer. J’inspire du mieux que je peux afin de reprendre mon souffle, lorsqu’il part soudain de la cuisine.
- Vous allez où, Maître ? m’exclamé-je, surpris.
Il marche, sans se retourner, le pas rapide, et me répond d’une voix harmonieuse.
- Je vais prendre ma douche. Je ne te raccompagne pas, tu connais le chemin, Aymeric.
Je l’observe et plisse les lèvres d’une moue de déception.
- Mouais. Vous voulez peut-être que je débarrasse la table avant de partir ?
J’entends sa voix grave et caressante résonner dans le couloir.
- Ne te donne pas cette peine, je m’en occupe après.
- Entendu ! Merci encore pour tout. Tenez-moi au courant pour ce soir !
- Je t’envoie un SMS dans l’après-midi, sans faute. N’oublie pas d’aller chercher le string en ville.
Je glousse en levant les yeux au ciel.
- Ne vous inquiétez pas, j’y vais de ce pas.
- OK ! Essaie de faire une petite sieste, car en fin de journée, tu vas en avoir pour ton compte !
Il me rend fou. Je suis parcouru d’un frémissement digne d’une décharge électrique.
- Ça roule ! Bonne journée, à plus tard ! crié-je, en fermant la porte.
Je quitte son appartement tout agité du bocal. J’allume la lumière, longe le couloir, hésite entre l’ascenseur et les escaliers, opte finalement pour l’ascenseur. La flemme de descendre les treize étages à pied. J’abandonne le hall et me dirige vers le parking récupérer ma voiture. Une fois assis au volant, je consulte les messages sur mon portable. J’enregistre la photo que mon Maître m’a envoyée et m’empresse de taper l’adresse du sex-shop dans le GPS. Je me mets en route, direction le centre-ville de Fréjus. Je me demande bien ce qu’il me prépare comme surprises...
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