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Le Bagne

Chapitre 6

SM / Fétichisme
Au milieu de la salle de réception, se dressait un buffet bien garni que spoliaient déjà les plus affamées. Une quinzaine de filles seulement sur les septante du campement s’étaient déplacées pour la fête. Toutes arboraient l’uniforme beige et du sigle de l’ONG. Elles entretenaient la conversation dans l’attente fébrile de l’héroïne du jour. Dès qu’elle franchit la porte, Opale se sentit déshabillée du regard. Admirée et courtisée puis culbutée. C’était cela son rêve africain. Elle se dirigea vers le buffet, en arborant son irrésistible sourire. Chacune y alla de son commentaire.— Enfin, la voilà! Elle est canon, la nouvelle. Regarde comme elle bouge son cul ! Je te parie qu’elle n’a pas de culotte. C’est ce que j’appelle une adolescente comblée par la nature.— Tu as vu comment elle joue de ses jambes interminables pour nous aguicher? Je sens que je vais faire une crise d’asthme si cette panthère ne se calme pas.— Une panthère en chaleur, oui! Regarde les SS comme elles la matent. Elles n’attendent qu’une chose, c’est de dompter la féline.— Bonsoir à vous toutes! Je m’appelle Opale, votre nouvelle informaticienne. J’avoue que vous me troublez. Je ne m’attendais pas à tant de filles pour me réceptionner. Désolée pour ma tenue extravagante mais elle m’a été imposée par votre comité directeur. Vous ne me trouvez pas un peu trop dénudée, non? Il faudra vous y habituer pourtant. Je suis plus bikini qu’uniforme. J’aime attirer les regards. C’est mon péché mignon. Cela ne m’empêchera pas de bosser dur à vos côtés, s’il le faut.— "Sexe et discipline" serait ta devise à t’entendre. Il faut une certaine dose d’inconscience pour venir à une réception sans culotte.— Je me suis laissée déshabiller uniquement parce que j’adore jouer. C’est le but de cette réunion, je crois. Vous m’offrez un verre? Je suis déshydratée.- Nous allons vite nous faire une opinion et voir si tu es joueuse. Logiquement, tu mérites un gage pour être arrivée en retard dès le premier jour. Nous t’attendons depuis plus d’une heure.— Que me proposez-vous? Pour la culotte, il est déjà trop tard.— Enlève d’abord tes chaussures et les socquettes! Ensuite, tu auras le droit de boire un cocktail.En s’agenouillant pour retirer ses chausses, Opale ne put s’empêcher de dévoiler son anatomie dans ce qu’elle avait de plus secret.— Je crois que Miss sans culotte a collectionné les gages avant d’arriver.— Belle comme tu l’es, tu vas faire des ravages, toi. "Quelle jolie fleur ! Puis-je la toucher ?" Opale ne vit rien venir. Elle eut à peine le temps de vider son verre que la dame l’embrassa goulûment en empaumant son sexe si alléchant. L’embrassade n’en finissait plus et Opale s’abandonnait peu à peu à l’ivresse de l’impertinente caresse.- Ola! Les filles, c’est chaud bouillant. Laisse-la respirer, Magda! Tu vois bien qu’elle va se lâcher si tu persistes. Nous avons aussi le droit d’en profiter un peu.— J’espère que vous n’êtes pas toutes comme Magda ou je vais perdre mon pari. Je m’étais engagée à rester de marbre toute la soirée. C’est mal parti.— Que veux-tu dire par là?— Dans une autre vie, j’ai été modèle. Je pouvais rester des heures à garder la pose sans sourciller.— Elle mérite un autre gage. Elle n’a pas respecté ses engagements.— Puis-je encore me servir d’un autre verre ? Ce cocktail est divin. — Un grand verre ou un petit ? Fais gaffe! La cuisinière n’a pas lésiné sur l’alcool.— Le plus grand possible. J’ai envie de faire la folle, ce soir. Ouille ! C’est drôlement fort, ce truc. — Ce truc, nous l’appelons entre nous la limonade somalienne. Moitié jus de fruit, moitié alcool local.— Encore un petit, petit, tout petit verre ! C’est possible ? Oui ! Alors, je suis prête pour le gage. Que dois enlever après mes chaussures ? Attention! Il ne me reste plus grand-chose. Voulez-vous que je vous montre mes seins?— J’ai l’intuition que ton intronisation fera date. Personnellement, j’aimerais beaucoup malaxer ses nichons.
— Laissez-lui encore une chance! Il fait sombre ici. Si nous la mettions debout à côté de PP. Elle serait en pleine lumière. En tant qu’ancienne modèle, elle pourrait, sans difficulté, prendre la pose de la statue.— Et nous verrions si elle lui ressemble vraiment.Dans un coin, éclairé par un halogène surpuissant, trônait "Plaisir et Perversion". Une plaquette cuivrée portant l’inscription : « Opale ou le triomphe de la féminité" avait été ajoutée par le dernier acquéreur. "Propriété de Mademoiselle O.Steinfort ».D’une démarche hésitante, la déesse hâlée se dirigea, comme un papillon de nuit, vers la lumière.— Mon Dieu ! J’ai du mal à le croire. Elsa ! Viens vite ! Notre sponsor, comme tu dis, m’a offert la plus belle sculpture que ma mère n’ait jamais ciselée.— C’est dingue. Il est fou. Faire déposer une pièce de cette valeur dans ce bled, c’est ni plus ni moins que de l’inconscience. — Allez ! Prête pour le test d’immobilité ! Tu peux parler mais tu ne peux pas bouger. D’accord !— Je suis archi prête. En exclusivité mondiale, mesdames, « Plaisir et Perversion » face à face avec le modèle qui l’a inspirée, la perverse « Opale Steinfort » qui va bientôt prendre un pied géant si quelqu’un veut bien lui servir encore un verre.Aisément repérables à leurs uniformes noirs couverts d’insignes et à leur matraque menaçante attachée à la ceinture, les WSS s’étaient discrètement agglutinées à quelques mètres de la statue.— Toi, tu es ivre morte.— Ivre peut-être mais ivre et vivante, pleine de vie même. Je frémis de partout.— Si tu prenais la pose de la statue, juste sous le spot, pourrais-tu lever les bras comme elle en t’accrochant à la banderole « Bienvenue Opale »?— Voilà! C’est bon, comme ça ? Suis-je assez sexy ou dois-je encore écarter un peu plus les cuisses ?— Ne parle pas si fort ! Les allemandes nous écoutent. Elles ne nous comprennent probablement pas mais méfions-nous quand même. Elles ont passé trois ans de sinistre mémoire en Guyane Française et en ont peut-être retenue quelques expressions. Je te rappelle les règles du jeu. La seule partie de ton corps qui a le droit de bouger, c’est ta langue si bien pendue. Pour l’écartement de tes cuisses, c’est à toi de voir ce que tu veux montrer. Un mignon petit abricot d’adolescente, bien ferme et resserré ou, plus impudique, une vue imprenable sur ton entrejambe, quitte à t’ouvrir et abandonner le dérisoire rempart qui protège ta grotte et…— Voilà ! Je suis en bonne position.— …et dévoiler ton gracieux petit trou. Il est beau comme un cœur ton anus. C’est parti. Tu ne bouges plus, n’est-ce pas?— Bonsoir, Opale ! Nous sommes quatre copines et nous avons quelque chose à te dire, toutes en chœur. « Quelle jolie fleur tu as ! Pouvons-nous la toucher ? ». Antoinette et Trissia embrassaient sans relâche la flamboyante mulâtre. Leur comparse, lasse de lui mordiller les tétons à travers le tissu, dénonça les vaines tentatives de la petiote d’esquiver ses morsures.Lise acta l’indiscipline coupable de leur victime.— Arrache-lui son chemisier! Il déborde et finira par craquer de toute façon. Admet, dévergondée, que tu n’attendais que cette occasion de proclamer la fermeté de tes glandes! — Oui, Madame!— Est-ce pour nous inciter à les cajoler comme ceci et te faire mouiller ?— Oui, Madame! J’aime beaucoup aussi celle qui modèle mes fesses avec ses paumes.— C’est bien. Toi, tu vas couler abondamment ce soir.Lise agaçait ses aréoles tandis que Trissia se servait de ses ongles acérés pour lui érafler le dos et les fesses. Opale ronronnait en se vidant de ses sucs. Cette entrée en matière égrillarde indisposa la majorité des humanitaires. La plupart des collaboratrices de l’ONG quittèrent la bacchanale sans un mot. Seule une demi-douzaine d’observatrices savouraient les tourments que Lise et ses consœurs imposaient à leur subalterne. Absorbée par leur voluptueuse conquête, elle finirent par en oublier la Gestapo qu’Elsa, vigilante, espionnait discrètement. Collées les une contre les autres comme équipe de rugby prête à entrer en mêlée, les allemandes ne manquaient pas une miette du spectacle. Avides de participer aux ripailles, elles envoyèrent une émissaire saluer Opale. Dans un français impeccable, elle lui confia que tout le bataillon, sans exception, trouvait très jolies les fleurs qu’elle avait glissées dans ses nattes. Sans gêne aucune, elle brandit un appareil photo miniature, digne d’un film d’espionnage et se mit à mitrailler la pucelle sous toutes les coutures. Agacée, Lise allait la renvoyer dans sa garnison quand deux WSS, solidement charpentées, s’interposèrent. Elles voulaient que leur capitaine désigne le meilleur endroit pour installer un bien curieux mobilier. Deux demi-arcs de cercles, distants d’un bon mètre, étaient plantés aux quatre extrémités d’un socle massif de deux mètres de longueur. La structure trouvait sa rigidité dans quatre doubles traverses transparentes, destinées à accueillir la tête, la taille, les genoux et les chevilles après serrage.— Déposez-le ici! La lumière me semble plus chaude et la température plus fraîche un peu plus loin du spot.Loin de se douter de ce qui se tramait, Elsa, en proie à un dilemme inextricable, s’était assise sur la valise contenant les bouquins qu’Opale était sensée distribuer à ses ferventes admiratrices. Elle tentait péniblement de remettre de l’ordre dans ses idées. A son insu, son Machiavel de père avait organisé un guet-apens pour la jeune Opale. Il savait qu’elle s’en rendrait compte rapidement. En lui confiant ses écrits, il en faisait sa complice. Impossible qu’il puisse ignorer les liens sentimentaux qui unissaient sa fille et Opale. Les testaient-ils toutes les deux? Il la mettait obligatoirement en face de ses responsabilités et d’un choix douloureux. Tiraillée par sa conscience, elle se demandait si elle serait capable de trahir sa meilleure amie pour plaire à son père. Elsa se raidit. Sa décision était prise. Finalement, il y avait très peu de chances que les WSS connaissent suffisamment notre langue pour apprécier ces bouquins. a part, bien sûr, ses deux anciennes complices avec lesquelles elle avait abusé de quantité de filles par le passé. Mais aucune de ses ex ne semblait encore pointer le bout de son nez. — Excusez-moi de vous déranger, mesdames! Je m’appelle Elsa. Comprenez-vous le français? Non? Pas grave! Opale a souhaité vous faire cadeau de ces livres pour vous remercier de l’accueil chaleureux qu’elle reçoit actuellement. Pas compris? Valise pour vous. Cadeau pour torture, matraque, vilaine fille pas sage là-bas.— Pardon! Je m’appelle Jade. Je suis née en France et de père français. Nous parlons toutes plus ou moins le français sinon, nous n’aurions pas choisi cette ONG pour coopérer. Puisque tu sembles ne pas me reconnaître, je me permettrai de vous vouvoyer, chère Elsa…en vous félicitant pour la merveilleuse gazelle que vous avez dénichée. Elsa était pétrifiée. L’uniforme sans doute avait perturbé son sens de la physionomie.— Jade! Personne ne doit savoir que nous nous connaissons. Jure-le moi! Fais comme si tu ne me connaissais pas! C’est très important pour moi. Fais gaffe! Elles nous écoutent…— Avant que vous ne disiez des choses que vous risquez de regretter, sachez que certaines réputations sont largement surfaites! J’espère que vous aurez assez d’ouverture d’esprit pour comprendre notre démarche en venant ici. A titre d’exemple, les deux chirurgiens de génie, qui travaillent sur ce site à la reconstruction génitale des somaliennes infibulées, sont rétribués par notre organisation. Notre vocation est d’aider ces femmes mutilées et toutes les autres à retrouver leur féminité et le plaisir sexuel quelque soit la voie à emprunter. Vous êtes psychologue et habituée à profiler des êtres humains. Vous devez savoir, comme disait Freud, que la frustration est une barrière à l’équilibre psychologique. Chaque femme s’accomplit dans une sexualité différente de sa voisine. La preuve est le plaisir que prend Opale à se laisser caresser en public. Vous n’avez pas aucune leçon de moralité à nous donner. Inutile de vous cacher ce spectacle inattendu nous remuent les sens. Nous sommes, comme vous, toutes jeunes et homosexuelles.— A tendances sadiques plus ou moins marquées. On vous a souvent accusées de pratiquer des tortures dignes d’une époque révolue, il me semble?— Personne d’entre nous n’a jamais cherché à nier ses pulsions et ses pratiques. Qui pourrait nous reprocher d’aller dans le sens de la libido de nos soumises? Certainement pas vous! Vous savez pertinemment que plusieurs Kényanes ont fuit le bagne rapidement mais quelques unes sont restées plus d’une semaine. Pas pour être torturées obligatoirement mais parce que leurs pulsions les poussaient, par exemple, à subir la vexation du travail forcé. Nous en avons connu une qui demandait à recevoir le fouet chaque matin. Une autre encore préféra travailler jour et nuit, en étant privée de sommeil, jusqu’à la limite de ses forces avant de nous quitter. Une européenne a même souhaité être enchaînée dans une cellule de bagnard et privée de nourriture durant dix jours. — Et, en ce moment, vous n’avez plus de "pensionnaires", n’est-ce pas?— C’est l’exacte vérité et mes filles sont bouillantes. Et ce n’est pas cette aguicheuse qui m’aidera à les calmer. Cela fait plus d’un mois que nous sommes mis à l’écart sous de faux prétextes. Chaque jour, de nouvelles adhérentes nous rejoignent. Il est quand même stupide de vous priver de nos compétences. Enfin! Je vis dans l’espoir que notre capitaine parviendra à trouver un terrain d’entente avec votre directrice en vue de coopérer. A la sécurité, par exemple, qui fait gravement défaut chez vous. Vos mercenaires ont déserté, hier en soirée, après le viol de l’une d’elle. C’est un comble. Nous savons que vous êtes confrontées journellement à divers vols de nourritures et de matériel. Antoinette m’a même signalé un enlèvement. C’est inacceptable de badiner ainsi avec la sécurité de vos réfugiées.— Je vois. L’aspect sécuritaire a toujours été un leitmotiv de l’extrême droite. Votre Führer...— Sachez, mademoiselle, que si vous cherchez à me situer par rapport à lui, je peux vous répondre que je me situerais plus à droite de ce personnage dans certaines de ses idées mais à mille lieux de lui dans la quasi totalité de ses autres pensées! Qu’y a-t-il de si important pour que tu me déranges, Ilse? Quoi les bouquins?
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