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Baise ou crève

Chapitre 1

Trash
  Les quinze participants semblaient parfaitement remplir le cahier de charges. De fait, ils avaient bénéficié d’un processus de sélection rigoureux. Si les critères physiques revêtaient une importance capitale, l’apparence des candidats avait fait l’objet d’une attention spéciale. L’émission retransmise en direct par l’une des deux mille chaînes disponibles rassemblait plusieurs dizaines de millions de téléspectateurs à travers la confédération et l’attraction se devait de rester photogénique.
  Les quinze premières participantes arrivaient justement sur les lieux, déclenchant un regain d’enthousiasme parmi le public entassé dans cette espèce de stade aux allures de Colisée. Cependant, la zone était bourrée de capteurs et appareillages électroniques de toutes sortes. La technologie de pointe au service d’un spectacle dont la barbarie sous-jacente rappelait une époque que l’on croyait révolue.
  Les quinze jeunes filles regardaient leurs partenaires masculins avec convoitise tandis qu’un vent igné balayait la place en rafles obstinées. Les éléments féminins, pour reprendre la terminologie officielle, étaient choisis pour leurs charmes sensuels, tant au niveau de leur beauté que de leur tempérament putassier comme dit officieusement.
  Le prix à gagner valait bien les risques encourus, c’est du moins ce que pensait le numéro 8. La déshumanisation à outrance des candidats à l’épreuve passait aussi par cette anonymisation, jusqu’à supprimer leurs noms au profit d’un simple chiffre. Il en allait différemment des filles qui conservaient le leur.De toute manière, elles laisseraient vite les autres participantes occuper le devant de la scène, au contraire des éléments masculins qui devraient assurer le spectacle jusqu’à la fin. Quelques crachotements sonores suivis d’une rafale de parasites calmèrent l’impétuosité de la foule. L’animateur vedette, monsieur Léem, agissait toujours de la sorte pour annoncer son intervention.
  — Bienvenue à tous, nous allons commencer sans plus tarder, je pense que tout le monde ici connaît les règles. Les quinze jeunes hommes vont devoir copuler avec les filles que nous leur enverrons au fur et à mesure qu’ils les auront fait jouir. Le candidat le plus endurant sera désigné gagnant tandis que les autres seront dans l’impossibilité de ressentir du regret !
  En effet, outre ceux qui risquaient l’accident cardiaque, les compétiteurs qui abandonneraient l’épreuve ou afficheraient des performances insuffisantes seraient immédiatement abattus par les tireurs embusqués autour du site.Les armes de précision dont ils étaient dotés délivraient de nouvelles munitions de calibre 4,7 mm aux effets terminaux peu spectaculaires mais dont l’énergie cinétique œuvrait sur les viscères. Le tout conçu pour provoquer une mort instantanée, mais sans débauche de sang susceptible de heurter le public. Associé à l’utilisation de fusils à modérateurs de son intégrés, le procédé permettait de classer le programme « tout public » et ainsi de rentabiliser les recettes publicitaires.
  Le numéro 8 jaugeait ses concurrents. Tous avaient l’air de solide constitution et son visionnage intensif des saisons précédentes l’avait sensibilisé au problème de l’endurance. Il devait tenir sur le long terme, sachant qu’un seul vainqueur serait désigné.À ces prérequis s’ajoutait une libido développée mais, sur ce point, n’importe qui pouvait donner satisfaction. Les aguichantes donzelles étaient si chaudes et dégageaient une telle fragrance de culotte mouillée qu’un Laotien sourd muet aurait compris leurs intentions par simple induction.
  Sur ordre de Monsieur Léem, les quinze candidates retirèrent les morceaux de tissus vaporeux qui leur tenaient lieu de vêtements. Les corps entièrement naturels et exempts de scarifications, piercings ou tatouages s’exposaient dans toute leur splendeur, valorisés par le travail préparatoire des coiffeuses, maquilleuses et autres cosmétologues. La lumière du jour ne trahissait nul défaut à leur perfection de sylphides dont elles possédaient la grâce et la légèreté.Les toisons étaient présentes mais taillées assez court, en triangle. Toutes avaient disposé des mêmes soins esthétiques par souci d’équité envers leurs partenaires. Le maître des jeux invita les quinze candidats masculins à se dévêtir à leur tour. Le numéro 8 éprouvait une sensation étrange. Se mettre nu devant des milliers de spectateurs, sans compter les innombrables inconnus qui suivaient la retransmission en direct ne suscitait aucun mouvement de pudeur de sa part. Cette absence d’inhibition caractérisait également ses adversaires. Le conditionnement et leur sélection selon des critères précis devaient y avoir contribué. Néanmoins, l’inexistence de toute intimité rendait l’événement trop impersonnel. Cet état d’esprit facilitait la tâche des candidats mais risquait d’altérer leurs performances au moment crucial.
  Sous les directives crachées par l’amplificateur électronique, les quinze jeunes hommes durent s’aligner face à leurs partenaires féminines.Le numéro 8 pouvait observer en détail sa future amante, une brune aux seins terminés par des mamelons très foncés. Ses yeux à la couleur indéfinissable mélangeaient plusieurs tons de bleu, comme si son créateur n’avait pu se décider à choisir la teinte adéquate dans sa palette. Le regard clair offrait un curieux contraste avec ses cheveux et ses pointes de seins. Le triangle pubien lui-même possédait une nuance sombre malgré les poils taillés court. Un signal sonore connu comme la dernière rengaine à la mode donna le départ de l’épreuve. Le numéro 8 ressentait une véritable attirance pour sa partenaire mais il devait ménager ses forces pour conserver ses chances de l’emporter.

  L’étreinte fut agréable et houleuse, mais sans brusquerie. Elle lui sut gré de sa retenue et quitta l’enceinte en lui jetant un regard reconnaissant.La candidate suivante, d’un genre différent, se présentait sous l’apparence d’une blonde coiffée en queue de cheval. Égoïste et brutale, elle lui avait tiré vigoureusement sur les génitoires pour l’amener à portée et entreprit de lui dévorer la bouche après avoir exploré la base de son cou. C’est avec soulagement qu’il la vit se relever et prendre la direction de la sortie après ce coït éprouvant. Pour suivre, il dut satisfaire deux sœurs jumelles à la suite. Les deux filles de petite taille affichaient un air intellectuel, genre bourgeoises bon chic bon genre. Peu démonstratives, elles accomplissaient l’acte charnel comme une tâche de précision menée avec méthode. Leurs sexes accueillants et la sûreté de leurs gestes les classaient dans la catégorie des bonnes baiseuses.
  Profitant de ce bref intermède, il regarda autour de lui pour évaluer la situation.Si son adversaire le plus proche s’en tirait avec les honneurs, quelques autres semblaient mal partis.Un en particulier montrait des signes évidents de fatigue et de lassitude. Mais déjà s’avançait sa cinquième partenaire, une brune aux joues colorées et aux lèvres charnues qui exigea un cunnilingus. Il se chargea de le lui prodiguer d’autant plus volontiers que le temps passé à léchouiller l’intimité moite et odorante de la demoiselle lui accordait un répit.Par esprit d’équité, le nombre d’actes sexuels hors pénétration classique et sodomie devait respecter une équivalence entre les divers candidats.
  L’un des challengers s’écroula, un point rouge à la racine des yeux. Une équipe sanitaire vint récupérer le corps tandis que la foule se manifestait bruyamment. Était-ce de la joie ou du mécontentement ? Difficile à dire, et le numéro 8 s’en moquait, mieux valait faire abstraction de cette meute dans les circonstances présentes.
  Une fille aux cheveux châtains coupés au carré prit la place de « miss lèche-moi la chatte ». Moins sympathique et d’un tempérament plus policé, elle regagnait en beauté ce qu’elle perdait en fougue par rapport à sa prédécesseuse.La baiser fut un plaisir sans partage malgré l’épuisement qui pointait. Il s’efforçait de conserver le même rythme de façon à accoutumer son corps à l’exercice et éviter toute fatigue supplémentaire.Miss coupe au carré le quitta après l’avoir remercié d’une gorge profonde adroitement exécutée. Au plus fort de la succion, il pouvait voir son sexe s’imprimer en relief sous la peau délicate du cou, le tout accompagné d’un bruit d’arrière - bouche semblable à un siphon.
  Quelques autres demoiselles se firent allègrement sauter devant des milliers de paires d’yeux, tandis que les systèmes optroniques HD captaient les détails les plus ténus à la cadence de quelques centaines d’images par seconde.L’équipe sanitaire emportait le cinquième corps quand le numéro 8 se rendit compte de la défaillance de son voisin. Une crampe venait de se révéler alors qu’il s’évertuait à baiser une blonde maussade à superbe poitrine. Le trouble persista et la sanction se traduisit par un tir silencieux à la meurtrière précision. Les viseurs point rouge longue portée couplés à ces fusils de nouvelle génération constituaient un système d’arme redoutable, surtout entre les mains de spécialistes surentraînés.Son infortuné adversaire s’effondrait sur le terrain tandis que l’équipe d’évacuation intervenait avec sa célérité coutumière.Tout à son observation, le numéro 8 avait machinalement continué à besogner sa partenaire du moment dont les cris de jouissance le tirèrent de ses réflexions.
  La blondinette se retira et fit place à la fille suivante, magnifique, le visage fin encadré de longs cheveux noirs qui s’épanouissaient jusqu’à la naissance de ses seins ronds et fermes. Le numéro 8 s’en assura au moyen d’une palpation appréciée de la donzelle qui réagit par une fellation bien baveuse.Plus tard, le numéro 9 ne put continuer l’épreuve, la physionomie empreinte d’une souffrance mal dissimulée. Chacun de ses coups de boutoir irritait davantage la peau sensible du méat sur laquelle on percevait nettement une dermo- abrasion. Malgré sa bonne volonté, il ne put pallier longtemps ce désavantage et subit le sort des concurrents déclassés.
  Quand les autres étaient-ils tombés ? Il n’en conservait pas le souvenir, trop occupé à sa tâche. Ils n’étaient plus que deux désormais. Son ultime challenger était un garçon brun d’une vingtaine d’années, au physique quelconque mais sans défauts apparents. Il sautait une fille à la chevelure mordorée et au visage constellé de taches de rousseur. Elle semblait apprécier le traitement, à entendre ses gémissements rauques et saccadés.
  Le moment de vérité était arrivé, comme en témoignait l’attention pétrifiée de vastes groupes dans les tribunes. Le site baignait dans une atmosphère nouvelle, tandis que le dernier arc de soleil éclairait la scène d’une lumière sale. Le numéro 8 ne pensait plus à rien, il s’efforçait de conserver le même rythme, de discipliner le moindre de ses muscles en gardant le focus sur sa tâche.
  Son concurrent œuvrait avec une motivation et une vigueur intactes. Difficile de comprendre d’où lui venait un tel potentiel. Il s’effondra soudain à la stupéfaction générale. L’intervention d’un médecin infirma la première impression : ce concurrent n’avait pas été victime d’un tir mais d’un dysfonctionnement métabolique, genre accident cardiaque. Le praticien se releva après un rapide examen et conçut à la mort clinique.
  Nullement troublé, Monsieur Léem déclara le numéro 8 vainqueur sous les applaudissements et les manifestations vocales de la populace tandis que l’équipe médicale évacuait le numéro 10 dans l’indifférence générale.
  La partenaire du numéro 8 ponctua fort à propos cette ovation populaire de l’ultime orgasme du concours. La blondinette prit la main du champion et lui leva le bras en guise de salut à la foule dont l’impétuosité atteignait son paroxysme. Jambes écartées, le buste dressé, la fille contenta les rouspéteurs contrariés de ne pas avoir pu détailler l’anatomie des participantes autant qu’ils l’auraient souhaité.Épuisé par cette débauche d’efforts, le lauréat se laissa glisser dans une somnolence bienvenue alors que l’équipe médicale l’évacuait vers la salle de repos.

***

  « Ce type avait pris une substance illicite, certainement une de ces nouvelles drogues de synthèse. Voilà pourquoi les tests n’avaient rien détecté. »Le médecin expliquait d’un ton docte les causes de la mort du numéro 10 à un parterre de journalistes. Les téléscripteurs crépitaient des dernières nouvelles jusqu’aux endroits les plus reculés. C’est ainsi que le numéro 8, redevenu Stenoë, prenait connaissance des circonstances de sa victoire. En un sens, tant mieux qu’il ait pris cette saloperie, sinon, il l’aurait peut-être emporté, pensait-il.
  L’infirmière chargée de veiller à son rétablissement se signalait par sa beauté et ses compétences professionnelles. La jolie fille rousse au regard azuré voulut vérifier si tout fonctionnait bien.Ce faisant, elle glissa la main sous le drap et se saisit de son membre.
  — Je crois que vous avez bien récupéré, lança-t-elle avec espièglerie.
  Attrait de la célébrité, de ses performances sexuelles ou de son statut de nouveau riche ? Toujours est-il que Stenoë exerçait une facination inédite sur la gent féminine. Le regard brillant de malice de l’infirmière trahissait ses pensées de manière explicite. Pour l’heure, Stenoë se laissait aller en savourant la fellation que la gourgandine lui prodiguait avec une science consommée. Elle ne remarqua pas le sourire ambigu qui étirait ses lèvres.

FIN
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