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Le baiser

Chapitre 1

Pour une métaphysique de Claudel et Rodin

Erotique
Je prie l’aimable lecteur de me pardonner l’emploi d’un procédé qui n’est jamais le mien, d’ordinaire, et qui, ici pourtant, fut le mien. En effet, j’ai choisi, fait exceptionnel et alors que je déteste cette pratique lorsque je lis, de m’adresser à la muse (parlons presque d’une invocation).
Je prie cet aimable lecteur de considérer qu’à l’aporie des vertus onaniques du rapide texte en prose qui suit répond une recherche du style de l’ordre de la ciselure minutieuse. Enfin, je prie cet aimable lecteur de recevoir mes vœux de nouvelle d’année.

Tu es si belle et si ardente, ta bouche de fraise, large et onctueuse, rouge, ta bouche de pute et sa langue qui doit téter un gland comme on suce la sève d’un fruit, avec voracité mais soin, avec gourmandise et dévotion, ton regard profond et brûlant qui me trouble, la finesse de tes joues et la rondeur de tes pommettes et, oh, putain, ta lourde chevelure qui cascade jusqu’à tes épaules... tes seins sur lesquels tu craches avec cette perversité qui sublime un physique de médaillon ou de statue, tes petits pieds dont je dois t’apprendre comme ton maître veut que tu les cambres...
Ce songe que j’ai fait ne se contentait pas d’être érotique et, d’ailleurs, rien de direct ne l’était. L’ambiance et ce dont ta seule apparition en ses mouvantes nuées l’étaient, mais il n’y avait ni mot ni acte sexuel. Car toute ta royauté s’exprime dans une sensualité pour l’adoration et le dressage de laquelle je suis né.
Je sens comme mon désir de toi est souverain, aussi pur et vibrant que peut l’être la passion du poète pour sa prostituée préférée, comme une putain peut rendre un homme fou de désir et de jalousie à la fois, comme saignerait mon cœur tandis que ma bite serait dure et gonflée de te voir prise en double pénétration par des ignares et des imbéciles dont le seul privilège aurait simplement été d’être beaux, comme je te fesserai longuement tes fesses blanches pour puiser dans leur rougeur l’idée de la pudeur profanée.
Me satisfaire de ta cambrure ondulante et de tes soupirs de saintes, entre deux gémissements de la fée, dégustant l’idée, oui, bien sûr, mais aussi les parfums de ton sexe qui veut éclore et le spectacle de ton anus qui se contracte en même temps que la perfection sculpturale de tes fesses réagisse au plat de ma main qui les embrase.Et mes doigts qui frappent sont aussi des doigts qui veulent effleurer la ligne majestueuse, la dorsale du monde qu’est, pour l’amant que je suis, la ligne crantée de ta colonne vertébrale, remontant doucement et avec délicatesse jusqu’à la perfection harmonique de la musculature de tes omoplates, tes épaules, ta nuque, tandis que mon autre main s’insinue entre tes cuisses trempées.
Alors j’enfoncerai avec un plaisir de pèlerin qui rencontre son Dieu, avec le respect terrifié de l’amant qui étreint enfin sa maîtresse, le bout de mes doigts dans cet antre étroit et chaud dont les parfums couleraient sur ma paume renversée tandis que de mon pouce je masserai doucement l’œillet divin qui clôt ta cambrure.Puis je te ferais descendre de mes genoux et je me lèverai pour me tenir devant toi, offrant la vigueur d’une virilité triomphante et humide de son triomphe, palpitante de son désir de rugir et jaillir, afin que le cœur du sanctuaire, la chapelle ardente de ta bouche s’ouvre pour la pomper, comme une traînée soumise et obscène que la profondeur n’effraie pas.J’imprimerai mon rythme et ta salive, bientôt, souillera le sol et tes yeux sur les miens sur ma mâchoire serrée et ma main sur ta tête qui passe dans tes cheveux, sur ton visage ou ajoute même à la charge de mon sexe un pouce caressant...
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