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Bal masqué

Chapitre 15

Travesti / Trans
32-Tout allait bien dans le meilleur des mondes. Anaïs et moi étions plus amoureux que jamais. Léa et Nadège parlaient de mariage. Jérôme et Fabienne étaient sur leur nuage. Fabienne travaillait désormais en fille. Encore une fois, elle avait craint la réaction de son patron qui lui dit : « Je ne comprends toujours pas pourquoi tu ne l’as pas fait plus tôt ».
Mamie et Eliane étaient pleinement épanouies. Papi avait suivi mon conseil de se rapprocher de la communauté transgenre et transsexuelles. Communauté où il n’aurait aucun problème pour trouver des personnes prêtes à alimenter son fétichisme pour les bas et talons hauts, pour peu que faire l’amour avec un homme ne le rebute pas trop. C’est ainsi qu’il fit la connaissance de Pascale, une transsexuelle en cours de transition de cinquante printemps. Et il n’eut pas beaucoup à insister pour la convertir à ses désirs. Quelques cadeaux judicieusement choisis avait définitivement jetée Pascale dans les bras de mon grand-père, qui selon ses dires, suçait divinement et avait un cul magnifique et accueillant.
Anaïs avait lâché du mou dans notre relation et avait bien compris que je ne pouvais pas me contenter de sa seule personne. D’autant plus que je la laissais lutiner ma mère. Si elle aimait ma queue, elle aimait de plus en plus les minettes. Aussi, je profitai d’un week-end qu’Anaïs passerait à réviser pour répondre à l’invitation de Charles et Lydie. Je fus surprise de trouver mes grands-parents accompagnés de leurs conjoints. Je cachai ma déception d’une soirée sans sexe. Mais mes grands-parents et leurs nouveaux conjoints ne restèrent que pour le diner. Et après avoir discuté un moment, ils me laissèrent seule avec Charles et Lydie. Mamie me fit un clin d’œil complice lorsqu’elle s’en alla.
Si je pensais être enfin tranquille avec mes sexagénaires, il n’en fut rien. — On se repoudre le nez et on sort, annonça Lydie. — On va où ? demandai-je. — Surprise !
C’est en arrivant devant une lourde porte de bois que Charles m’expliqua qu’ils honoraient une promesse faite lors de notre première rencontre : m’emmener dans un club libertin. A l’intérieur, je me rendis compte de la renommée de mes hôtes : ils connaissaient tout le monde ou presque. Lydie embrassait sur la bouche hommes et femmes, jeunes et moins jeunes. Charles se contentait de bises sur la joue. Ils me présentèrent à leurs amis les plus proches. Nous dansâmes, flirtâmes. Quelques caresses plus ou moins appuyées, moi sur des dames, des messieurs sur moi. Mais rien de plus.Nous rentrâmes au milieu de la nuit et fîmes enfin l’amour à trois jusqu’au petit matin.
Malgré tout, cela ne pouvait durer éternellement.
Léa invita Anaïs à une soirée pyjama, entre filles. Vraies filles. Lorsqu’elle rentra le lendemain, je lui trouvai quelque chose de changé. Un début de distance entre nous se créa.
— La soirée s’est mal passée ? demandai-je. — Non, au contraire, très bien. — Qu’est-ce qui ne va pas alors ? Tu n’es plus la même. On venait de faire l’amour et pour la première fois, elle n’avait pas été aussi démonstrative.— Tout va bien, t’inquiète. Un peu de fatigue peut-être.Je ne m’inquiétai pas. Les premiers jours du moins. Jusqu’à ce dimanche où l’on était tous réunis chez mes parents.
— Tu as des nouvelles de Chloé ? demanda Léa. Anaïs se rembrunit aussitôt, en proie à un conflit intérieur. Je compris que cette Chloé était la raison de son mal être.— Qui est Chloé ? demandai-je candidement— Elle ne t’a pas parlée d’elle ? répondit NadègeJe fis non de la tête. — Oups ! fit Léa. — Non, ne t’en fais pas, répondit enfin Anaïs. C’est vrai que j’aurai dû t’en parler avant. Mais il me fallait attendre un peu. Pour savoir vraiment. Anaïs se tourna vers moi et m’embrassa. Ce baiser avait comme un arrière-gout du baiser du condamné.— Ma chérie, je t’aime plus que tout au monde. Mais depuis que j’ai rencontré Chloé, je me suis rendu compte qu’on pouvait aimer deux personnes à la fois. Avec toi, c’est venu doucement. On a appris à se connaitre, on s’est apprivoisé. Mais avec Chloé, c’était un coup de foudre. Une évidence. — Tu m’étonnes ! dit Léa. Je crois au coup de foudre, mais en voir un, aussi fort en direct-live, je ne l’aurai jamais imaginé. Cette soirée a été bizarre. Il y avait Anaïs et Chloé d’un côté, les autres filles de l’autre. C’est à peine si elles ont daigné jouer avec nous. — A un moment, continua Nadège, elles étaient assises en tailleur, l’une sur l’autre, bouche contre bouche, une main dans la chatte de l’autre. Elles sont restées comme ça pendant presque une demi-heure. On s’est toutes mises autour pour les regarder faire. Ce spectacle nous a fait jouir. Anaïs pleurait en silence. — Ecoute ma chérie, dis-je, je t’aime très fort aussi. Mais je comprendrai tout à fait que tu sois plus attirée par Chloé. — Justement, tu ne comprends pas. Je suis incapable de choisir entre toi et Cholé. Je veux vous aimer toutes les deux, vous avoir contre moi toutes les deux, faire l’amour avec vous deux. — Un ménage à trois donc, intervint Maman. Pourquoi pas. Je ne veux pas vous porter la poisse mais en général, ça ne dure pas. Tôt ou tard, des conflits naîtront. Il y a en aura toujours une qui se sentira lésée dans l’histoire.— J’en suis consciente, répliqua Anaïs. Mais pour l’instant je ne peux pas et je ne veux pas me passer des deux. — C’est vous qui voyez, capitula Maman. — Il ne te reste plus qu’à me la présenter, dis-je à ma chérie.
Autant le dire de suite : les présentations et notre première rencontre furent loin d’être cordiales. Pour Chloé, j’étais la rivale à abattre et elle ne cacha pas son hostilité envers moi. Anaïs était dévastée.
Les deux jeunes femmes se mirent à l’écart et Anaïs prit le visage de Chloé entre ses mains, posant son front sur le sien. — Ecoute ma chérie. Je t’aime. D’un amour fou. J’ai complétement flashé en te voyant. On a fait l’amour et tu m’as fait jouir comme jamais. Mais j’aime Sarah autant que toi mais de façon différente. Je ne veux pas te perdre et je ne veux pas perdre Sarah. Je ne veux pas me passer de toi, ni de Sarah. — Mais je ne veux pas te partager avec l’autre … Je te veux pour moi, rien qu’à moi. — Ça ne sera pas possible. Je préfère vous quitter toutes les deux plutôt que de choisir. Apprend à connaitre Sarah comme j’ai appris à la connaitre, aime-là comme je l’aime. Oui c’est un garçon. Mais à part sa queue, elle a tout d’une fille. — Peut-être, mais ça reste un mec quand même, cracha Chloé.— Une vraie queue, c’est bien aussi. Plus sympa qu’un gode. Et Sarah sait très bien se servir de la sienne. Allez s’il te plait, fait un effort. Pour moi.
Chloé me lança un regard noir. — Bon, je vais essayer. Mais je ne te promets rien.— Merci mon amour. Merci, répondit Anaïs en la couvrant de baisers.
Chloé ne se laissa pas faire aussi facilement, espérant qu’Anaïs finisse par abandonner l’idée du ménage à trois pour la choisir elle et elle seule. Nous partîmes en vacances toutes les trois, dans un mobil-home en bord de mer. Anaïs passait une nuit avec moi, la suivante avec Chloé. Et chaque fois que c’était mon tour, Chloé nous faisait une scène. Anaïs l’ignorait superbement.
Anaïs ne céda pas. Son amour inconditionnel pour nous deux semblait se renforcer de jour en jour. Chloé enterra doucement la hache de guerre. Je ne fis rien pour ça, préférant la laisser venir à moi plutôt que de m’imposer à elle. Sur l’insistance d’Anaïs, on échangea enfin notre premier baiser la veille de la fin des vacances. Nous passâmes la nuit ensemble. Chloé nous regarda faire l’amour non sans une moue de dégoût mais accepta quand même que je m’occupe de son minou. 
33-L’automne arriva. J’intégrai une école d’informatique tandis qu’Anaïs entamait sa troisième année de pharmacie. Chloé, notre ainée, avait fini ses études d’infirmière et prenait son premier poste à l’hôpital Foch.
Entre nos études et le travail de Chloé, on ne se voyait que de temps en temps. Mais Anaïs était toujours aussi amoureuse de nous deux. On passait les week-ends ensemble quand Chloé n’était pas de garde. Les premières fois, l’hostilité de Chloé à mon encontre refit surface. Mais Anaïs savait se partager entre nous deux sans préférence pour l’une ou l’autre. Je ne savais pas, et je n’ai jamais su, comment elle se débrouillait pour ça. Quand Anaïs nous abandonnait pour aller réviser, nous parlions, Chloé et moi, comme de simples copines, sans aller plus loin. Chloé n’acceptait mon contact physique seulement qu’en présence d’Anaïs.
— Tu ne voudrais pas aller dans la chambre. J’ai envie d’un câlin, proposai-je. — Non, répondit Chloé sèchement— Tu ne crois pas que tu exagères ? Depuis le temps, tu devrais avoir compris qu’Anaïs nous aime toutes les deux et que son bonheur ne sera vraiment plein et entier que lorsqu’on s’aimera. Je ne sais pas si tu t’en rends compte, mais nous voir nous regarder en chien de faïence lui fait du mal. — Mais c’est elle que j’aime. Pas toi ! — Ça, je l’ai bien compris. Mais au cas où ça t’aurait échappé, c’est pareil pour moi. Je ne suis pas follement amoureuse de toi. Je te considère comme une amie, une sex-friend, la maitresse de ma chérie. On peut très bien avoir des sentiments l’une pour l’autre, une amitié très forte sans être amoureuses. On peut très bien faire l’amour avec ou sans Anaïs sans que cela entache notre amour pour elle. Je n’ai aucun souci pour partager Anaïs avec toi. J’ai très bien compris le lien qui vous unit et il n’est pas dans mes intentions de le rompre. Au contraire. Vous êtes magnifiques quand vous faites l’amour. Moi, je ne veux que le bonheur d’Anaïs et ce bonheur ne peut se conjuguer qu’à trois. Toi et elle, moi et elle et toi et moi. Voilà. C’est tout ce j’ai à te dire.
Chloé resta silencieuse. — Tu ne veux pas me pousser dehors alors ? — Je ne l’ai jamais voulu. Quand Anaïs m’a parlé de toi, j’étais prête à céder ma place pour toi. Même si rompre avec elle aurait été très dur. Mais quand elle m’a dit qu’elle ne pouvait pas ni voulait choisir, alors je me suis préparée à t’accueillir. Parce que c’était le souhait d’Anaïs. — Et tu ne rêvais pas d’une vie à deux ? — Si bien sûr. Mais je suis assez tentée par une vie à trois. J’aime bien bousculer les codes. J’ai déjà commencé avec mes tenues. Alors pourquoi ne pas continuer dans les sentiments. Chloé n’ajouta rien. On continua de regarder la télé, sans mot dire.
Anaïs nous rejoignit plus tard. — J’ai besoin d’un câlin. Qui est volontaire ?— Moi ! s’écria Chloé en se levant d’un bond. Je fis un clin d’œil complice à Anaïs. Je les regardai regagner la chambre non sans un pincement au cœur.
Je les entendis discuter. Puis le silence avant les gémissements confondus des deux filles. Et à nouveau le silence. Anaïs réapparut dans le salon. Seule. — Chloé t’attend, dit-elle simplement. C’était bien la dernière chose à laquelle je m’attendais. Je rejoignis Chloé, nue, un bout de couette coincée entre ses jambes. Je me déshabillai. Chloé m’observa, hésitant encore. Je ne savais pas ce qu’elles s’étaient dit, mais il y avait fort à parier qu’Anaïs avait demandé à Chloé de coucher avec moi. — Ne me demande pas de te sucer, dit-elle. — Je ne te le demande pas. Tu ne le feras que lorsque tu en auras envie. Par contre, est-ce que je peux te lécher. — Ça oui. Parce que tu le fais bien.
Je me mis entre ses cuisses. Son sexe luisait encore de la salive d’Anaïs. J’ajoutai la mienne. Chloé avait un clitoris proéminent et très sensible. Il était donc facile de la faire jouir. Ce que je fis une première fois. Mais je continuai quand même, malgré ses tentatives pour me repousser. Chloé gémissait, refusant de crier, aveu du plaisir qu’elle prenait en ma compagnie. Je mis fin à la torture et osai l’embrasser. Elle répondit à mon baiser. Longtemps. Très longtemps.
On se retrouva en tailleur, Chloé assise sur moi, bouche contre bouche. Si elle aimait se faire lécher la chatte, je compris qu’elle aimait encore plus embrasser, jouer avec la langue de sa partenaire. Ma queue était tendue. Chloé la prit dans sa main, pour la relâcher aussitôt, comme si elle était brulante. Après coup, je compris qu’elle pensait trouver un minou. Je l’imitai et caressai son intimité pendant qu’on se galochait. Chloé posa de nouveau sa main sur mon sexe, mais cette fois, elle la laissa. Je la laissai me branler, comme elle me laissa la masturber. Puis elle lâcha mon sexe, se tortilla. Je compris où elle voulait en venir. Je l’aidai à s’empaler sur moi. Toujours bouche contre bouche, langues entremêlées, Chloé bougea doucement sur ma queue fichée au plus profond de son vagin. Doucement, jouant de ses muscles et de ses hanches, elle réussit à me faire jouir en elle. Elle se colla à moi, plantant ses ongles dans la peau de mon dos, et libéra un orgasme silencieux.
On resta ainsi un moment. Mon sexe dégonfla. — Merci, dit Chloé en déposant un léger baiser sur mes lèvres. Merci— Merci à toi, dis-je.
Un mouvement. Anaïs s’assit au coin du lit. — Ça y est, vous avez fait la paix ? — On peut dire ça, en effet, répondit Chloé. — C’est parfait mes chéries. C’est parfait. Vous me comblez. .oOo.Voilà maintenant cinq ans que notre trio ronronne. J’ai trouvé un job dans une société de services informatiques. Personne ne sait que je suis un garçon hormis les RH. Anaïs a trouvé un travail dans la plus grande pharmacie de Rueil. On a enfin notre chez nous. Un quatre pièces avec une chambre immense. C’était le critère prioritaire pour nous accueillir toutes les trois. Et un dressing aussi. Mais comme on fait toutes les trois la même taille, ça facilite les choses.
Léa et Nadège ont enfin convolé en juste noce. Leur plus gros souci était de savoir qui allait porter la robe de mariée. Au final, je réglai le problème en leur disant que toutes les deux pouvaient la porter. Pourquoi l’une devait fatalement ressembler à un garçon ? Cela donna des idées à nos grands-parents. Ils divorcèrent rapidement pour se remarier, Mamie avec Eliane, Papi avec Pascale, désormais officiellement femme.
Je partis passer le week-end chez Lydie et Charles et bien sûr, je passai rendre visite mes grands-parents. Pascale tint absolument à me montrer le résultat de l’opération. Et j’avoue que c’était assez bluffant. Elle me fit toucher et gouter. Finalement, je pénétrai pour la première fois une transsexuelle opérée. Sensation étrange et très excitante. Mais pas suffisante pour me décider à franchir le cap. De toute façon, Anaïs ne l’aurait jamais accepté.
On ne pouvait pas en rester là toutes les trois et l’idée d’officialiser notre relation faisait son chemin. Il était clair qu’un mariage à trois était impossible. Et ma situation entre deux sexes n’arrangeait pas les choses. Anaïs épousa Chloé qui n’en espérait pas tant. Et maintenant qu’elle avait obtenu gain de cause, Chloé aurait pu me mettre à la porte. Mais il n’en fut rien. Notre trio était désormais trop bien soudé pour qu’on se sépare de la sorte.
Anaïs eut un dernier souhait pour être totalement heureuse. Un bébé. Son ventre commençait à s’arrondir quand Chloé montra quelques signes de jalousie.
Aujourd’hui, Gabriel, deux ans, vient de faire connaissance avec sa demi-sœur Eva.
FIN
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