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Balade au parc

Chapitre 1

Voyeur / Exhibition
Ce sont les nuits d’été qui sont les plus douces à vivre.
Au mois de juillet, dans le rythme citadin des vacances estivales, l’air était étouffant, tout le monde vivait les fenêtres ouvertes, à la recherche d’une bouffée de fraîcheur. Anaïs aimait sortir le soir pour profiter de cette douceur nocturne. Toute la journée enfermée dans un bureau, elle avait besoin de s’aérer.
Personne ne faisait attention à elle, trop occupé à subir la chaleur. Holy n’avait même pas besoin d’insister, sa petite chienne se trouvait bien à côté de lui, marchant dans les pas de son maître. Depuis qu’ils s’étaient rencontrés au restaurant, Anaïs avait totalement embrassé sa soumission. Holy la traitait comme son animal de compagnie, elle lui obéissait au doigt et à l’œil. Au doigt surtout.
En rentrant chez elle ce soir-là, elle s’était sentie crasseuse, transpirante d’une journée interminable. Heureusement, Anaïs recevait parfois des messages de Holy. Il n’intervenait pas dans sa vie privée, mais lui demandait des photos et donnait quelques ordres pour qu’elle n’oublie pas son statut. Cette situation la rendait dingue. Au premier message de sa part, elle filait aux toilettes pour accomplir sa tâche. Bien cambrée, offrant largement ses fesses, elle montrait à son maître toute son obéissance. Il lui demandait également par moments de se toucher, qu’importe le lieu où elle pouvait se trouver. En réunion, elle glissa doucement sa main sous la table pour atteindre sa culotte déjà trempée, le visage impassible. Tout le monde concentré sur le powerpoint affiché au tableau, elle ne pensait qu’à ses doigts qui parcouraient son intimité tout humide en imaginant l’homme qui la remplirait profondément.
Elle tenta de rester discrète, le visage rivé sur le diaporama tout en jetant des regards à l’assemblée. Personne ne semblait se douter des gestes obscènes qui se déroulaient sous la table. Peu avant qu’elle quitte son bureau, il lui avait envoyé un SMS court et concis, comme à son habitude :
— Ce soir, je t’emmène en promenade.
L’idée d’aller se balader avec Holy à l’extérieur, croiser des inconnus et une exhibition forcée la rendait presque hystérique. Elle laissa couler l’eau de la douche pendant qu’elle attrapait son plaisir en silicone. Bien fixé sur la paroi de sa douche, Anaïs s’amusait tranquillement à caresser ce sexe pendant qu’elle baladait sa main sur son corps, n’oubliant aucune zone, laissant son esprit se rendre à la merci de ses désirs. Elle insista sur son cou tendu, laissa quelques doigts traîner sur ses lèvres, pour descendre ensuite sur son sexe humide. En souvenir de son premier rendez-vous avec Holy, elle s’agenouilla presque instantanément devant cette queue qui se dressait. Elle commença à la sucer comme elle avait pu sucer Holy dans la ruelle. Sa langue caressait cette bite pendant que sa main libre la fouillait ardemment. Elle avait envie de sexe, de se sentir remplie. Après quelques va-et-vient qui lui donnèrent les larmes aux yeux, elle se releva pour s’empaler.
Sentir ses lèvres s’écarter sous le joug d’un phallus viril, la rendait soumise. Seule dans sa douche, elle se prit elle-même, se baisa violemment dans le silence de l’eau qui ruisselait sur son corps en feu. Son clitoris explosa de désir, elle libéra ses cris de plaisirs en se tenant à ce qu’elle pouvait. La scène dura quelques minutes durant lesquelles Anaïs jura, hurla, supplia ce dieu silencieux qu’il la défonce, jusqu’à ce qu’elle explose dans un orgasme intense.
Les jambes encore flageolantes, elle finit par s’étendre encore humide dans son lit. Holy lui avait envoyé une simple consigne :
— Attends-moi devant la porte.
Elle lui avait donné son adresse, ainsi qu’un double de ses clés pour qu’il puisse disposer d’elle comme il en avait envie. Toujours nue, elle vint se mettre quelques minutes plus tard à genoux devant la porte, prête à faire la fête à son maître lorsqu’il entrerait.
Le son d’une clé qui tournait dans la serrure lui fit palpiter le cœur. Holy referma doucement la porte et vint caresser le visage de cet animal qui n’attendait que lui.
« - C’est bien, tu es une bonne chienne.

Anaïs, les yeux pétillants et la langue bien sortie, acquiesça.
— Je vais te promener ce soir, tu as besoin de prendre l’air.
Il se baissa à sa hauteur et sortit de sa poche un écrin noir.
— Prends-le, c’est pour toi. »
Anaïs saisit la boîte avec curiosité. Un cadeau ? Elle avait pourtant beaucoup de choses à disposition pour leur petit jeu... A moins que...Son cœur s’emballa en une seconde lorsqu’elle découvrit le contenu du coffret. Son corps brûlait, elle sentait déjà les filets de mouilles apparaître. L’anneau était plutôt petit, l’ornement de cuir suffisamment fin pour qu’il puisse être porté tous les jours. Ce premier cadeau de la part de Holy lui faisait chavirer le cœur. Il la regardait avec un sourire sincère, voyant dans ses yeux l’excitation.
Elle lui tendit rapidement le bijou pour qu’il lui enfile. Derrière elle, il lui écarta délicatement quelques cheveux pendant qu’il serrait le collier autour de son cou. Elle respirait vite, sentir cette cage lui donnait des vagues de chaleur. Il l’embrassa délicatement sur la joue avant de revenir en face pour la contempler.
« - Tu es ravissante comme ça.
— Merci Monsieur. — Va prendre uniquement ta veste. — Très bien Monsieur. Pouvez-vous me donner quelques minutes ? Je voudrais terminer de me préparer correctement pour vous.
Holy s’approcha doucement d’Anaïs. Tout en la fixant dans les yeux, sa main vint lui caresser le sexe trempé. Elle poussa un léger soupir en restant immobile. Ses jambes tremblaient de nouveau pendant qu’elle le sentait doucement écarter ses lèvres. Elle ferma les yeux. Holy retira ses doigts et les essuya sur le visage d’Anaïs. Il lui dit doucement.
— Dépêche-toi. » Anaïs repartit rapidement dans sa chambre. Son sang bouillonnait. Elle était en feu à l’idée de cette promenade avec son nouveau collier. Elle décida de faire une surprise à son maître. En fouillant dans ses tiroirs, elle retrouva l’objet de sa convoitise. Il ne lui fallut que quelques secondes pour l’utiliser. En passant le pas de sa porte, Anaïs s’arrêta simplement pour se regarder dans le miroir. Son collier au cou, nue sous son trench, elle se sentait salope. Elle aimait ça. Elle se mordit simplement la lèvre en se sentant désirable pour son maître. Avant de quitter l’appartement, Holy l’attrapa par l’anneau pour l’embrasser. Pendant que la soumise absorbait sa langue, elle entendit le cliquetis caractéristique d’une laisse qu’on accrochait à son cou. — Il ne faudrait pas que tu puisses faire n’importe quoi.
Mademoiselle sourit aux propos de Monsieur. Ils sortirent tous les deux. Elle était la petite chienne aux yeux de tous au pied de son maître.Dehors, Anaïs percevait la fine brise caresser tout son corps au travers du fin tissu de son manteau. Elle se sentait bien. Même son collier ne l’empêchait pas d’être libre. Personne ne faisait attention à cette laisse qui partait de la main de Holy pour venir rejoindre l’anneau central fixé sur son cou. Il n’avait même pas besoin de tirer, sa petite chienne suivait scrupuleusement ses pas. Lorsqu’un couple ou un petit groupe de personne passaient, Holy tirait violemment sur la laisse pour bien montrer le lien qui unissait ces deux corps. Les gens se retournaient étonnés, laissaient parfois simplement une main traîner pour essayer d’atteindre la jeune soumise. Anaïs sentait de petites gouttes tomber progressivement de son entrejambe sur le bitume. Elle brûlait d’impatience, de désir, d’humiliation. Elle sentit la main d’Holy se glisser à travers le tissu. Doucement, sans prêter attention aux curieux qui pouvaient les observer, il remonta le long manteau pour atteindre ses fesses.
Son doigt fut surpris lorsqu’il tenta d’en caresser l’entrée.
Anaïs avait mis quelques minutes seulement à l’enfiler, et ce malgré la taille du bijou. Orné d’une petite queue touffue au dehors, le plug anal l’avait stimulé tout au long de sa promenade, sentant le frottement dans ses entrailles, un doux va-et-vient qui lui apportait des bouffées de chaleur supplémentaires. C’était sa surprise, sa façon de se donner corps et âme à son maître. Holy lui sourit en touchant doucement la queue, exerçant des pressions pour le sortir puis rentrer à nouveau.
— Tu es vraiment une très belle chienne. — Merci Monsieur. Je voulais vous faire plaisir.— C’est très bien. Non seulement tu me fais plaisir, mais je vais te récompenser.
Anaïs sourit plus largement en voyant son maître la diriger vers un petit parc sur la grande avenue. Il était désert. Les gens marchaient pour s’aérer, pas pour s’asseoir sur un banc. Holy fit quelques mètres pour conduire Anaïs jusqu’à un arbre entouré de bosquets, éloigné de l’allée traversante.
A peine arrivé, il plaqua violemment sa soumise contre l’arbre.
— Tu vas enlever ta veste et la jeter par terre. Maintenant, tu vas recevoir ta récompense, je ne veux pas que tu te retiennes. Crie autant que tu veux.
Anaïs acquiesça pendant qu’elle quittait sa veste. Lentement, il la fit se retourner pour poser ses mains contre l’arbre. D’une pression de sa part, elle se cambra selon ses désirs avant d’écarter largement ses jambes. Son cul rempli par sa petite queue était totalement offert à Holy. Il se baissa pour atteindre son intimité.
Anaïs poussa un cri au premier coup de langue. Elle avait si chaud, si envie, que cette première libération buccale avait eu l’effet d’un micro-orgasme. Elle regardait partout autour d’eux, personne à l’horizon. A genoux devant elle, Holy relevait d’une main son bijou pour accéder à sa chatte trempée. Il prenait soin d’embrasser ses jambes, l’intérieur de ses cuisses, se rapprochant doucement de sa zone en chaleur. Elle se tortillait pour qu’il la touche là. Voyant sa stratégie d’approche, Holy se releva sèchement, lui saisit le cou pour relever sa tête en arrière. Il lui asséna une énorme fessée. Elle bondit.
— Tu arrêtes de bouger comme ça. Je sais que tu es une grosse salope assoiffée de queue, mais tu vas être patiente. C’est une récompense que je t’offre, pas simplement d’être un vide couille. — Pardon maître... Je suis à vos ordres.
Holy libéra sa tête avant de se remettre en position. Anaïs ferma les yeux. Elle décidait de s’abandonner totalement à ce moment. Qu’importent les passants, qu’importe la chaleur, elle voulait se concentrer sur lui, sur elle, sur ce qu’il lui offrait. Ce fut comme un léger picotement au départ. Elle sentait quelque chose qui la titillait sans pouvoir réellement l’identifier. Elle soupira une première fois. Le bout de la langue lui caressait délicatement le clitoris. Mon Dieu...
Elle sentit tous ses nerfs, ses jambes, ses bras, suspendue aux lèvres de Holy. Ou plutôt sa langue. Quand il lui asséna un second coup de langue sur le sexe, elle cria de nouveau. C’était bon, trop bon pour se retenir. Ses râles se faisaient de plus en plus forts à mesure qu’il la fouillait. Elle se tenait à l’arbre comme à une bouée de sauvetage dans la mer du plaisir. Holy lui retira doucement son plug pour s’attaquer à sa rondelle à semi-ouverte. Elle sentait cette langue la baiser, pendant que des doigts entreprenants venaient explorer sa chatte. Son maître était bon avec elle.
— Merci Monsieur, remplissez-moi tous les trous s’il vous plaît... oui...
Holy la doigtait de plus en plus fort, elle criait, se mordant la lèvre par peur d’être surprise malgré la règle imposée. La chaleur lui montait au visage. Dans un ultime coup de langue sur sa chatte à l’agonie, Anaïs jouit dans un râle animal, presque primitif. Elle respirait fort, transpirait à grosses gouttes, les mains toujours plaquées contre son pilier.
En s’essuyant le visage, elle ouvrit les yeux. A sa grande stupeur, Anaïs tomba sur le regard d’un groupe de jeunes d’une vingtaine d’années, pétards à la main qui regardaient la scène avec grand intérêt. Ils étaient suffisamment proches pour qu’elle puisse apercevoir leurs pantalons serrés par des queues tendues vers elles. Ce mélange de gêne et d’excitation la laissa sans voix. Elle ne pouvait se cacher, mais ne cherchait pas non plus à l’être. Figée dans l’instant, elle eut à peine le réflexe de prévenir Holy. Lorsqu’il se releva, il aperçut également le groupe d’adolescents, ainsi qu’un couple de personnes âgées qui les assassinaient du regard. Anaïs commença à reprendre ses esprits en sentant la fin de leur aventure nocturne.
Elle s’apprêtait à récupérer sa veste sous les regards désapprobateurs lorsque Holy lui saisit le bras. Elle tenta de se tourner vers son amant lorsqu’il lui plaqua la tête contre l’arbre. Un long filet de salive coula entre ses fesses. Non, il n’allait pas... Holy la pénétra doucement, cm par cm. Anaïs resta les yeux exorbités, à mesure que cette queue lui transperçait le cul. La bouche grande ouverte, elle saliva sans pouvoir se contrôler. Holy s’enfonça un peu plus loin, elle poussa un cri si violent que le couple s’enfuit en appelant au scandale. Anaïs s’en foutait, elle voulait cette bite toute au fond de son trou. Les adolescents restèrent figés en voyant cette jeune femme se faire sodomiser dans les règles de l’art.
Haletante, Anaïs s’agrippait à son arbre, totalement offerte et cambrée pour lui. Une fois enfoncé jusqu’à la garde, Holy commença de petits va-et-vient. Il l’attrapa par les hanches pour des mouvements bien plus amples et rapides. Elle sentit son corps bouger sous les coups de boutoir de son maître, les mouvements plus profonds et plus rapides. Ses fesses rougissaient sous les fessées répétées. Sa vision se brouilla lentement. Elle voyait à peine les jeunes qui sortaient leurs téléphones pour immortaliser la scène. Holy leur dit de dégager en hurlant. Ils prirent la fuite rapidement, leurs sexes avides de pouvoir se vider chez eux. Il agrippa d’une main les cheveux d’Anaïs pour les tirer violemment. Elle hurla. Son cul était pilonné par cette queue qui l’empêchait de penser, de respirer, d’être là. La soumise ne s’entendait même plus crier, plus supplier. Ses yeux se fermaient au fur et à mesure qu’elle perdait pied. Elle n’entendit même pas Holy la prévenir de sa jouissance.
Elle sentit simplement les décharges de spermes lui remplir les entrailles, avant de perdre connaissance.
Lorsqu’elle ouvrit à nouveau les yeux, elle vit Holy qui la regardait avec un air apaisé. Elle était sur ses genoux, la tête en direction du ciel. Il lui caressait doucement le visage. Elle sentait ses jambes encore trembler. Elle leva la tête. Holy l’avait rhabillé. Il lui avait même enlevé la laisse tout en conservant le collier autour de son cou.
« - Tu vas bien ?
Anaïs peinait à trouver ses mots.
— Oui... Pardon Monsieur... je ne sais pas ce qu’il s’est passé...
Holy mit un doigt sur sa bouche pour la faire taire.
— Chuuut. Tout va bien. Je t’ai dit que tu avais le droit à une récompense, tu as profité de ta soirée. Tu es autorisée.
Elle reposa sa tête sur les genoux de son amant tout en contemplant le ciel. Ce soir-là, elle avait vécu une jouissance animale, quelque chose de totalement nouveau.
Après quelques minutes posée ainsi, Holy la releva doucement. Tendrement, il déposa ses lèvres sur les siennes pour un long et chaste baiser. Elle rougit un peu. Holy se leva.
« - Je suis fière de toi, tu apprends vite. Nous pourrons rapidement passer à la suite.
— Merci Monsieur. J’espère vous avoir satisfaite.— Nous nous reverrons dans quelques jours pour ta prochaine leçon. D’ici là, tu recevras mes instructions.— Oui maître. »
Ce soir-là, en se couchant dans son lit, Anaïs glissa par curiosité un doigt vers son anus endolori. Du sperme coulait encore le long de son orifice. Elle sourit. Elle avait été remplie.
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