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Ballade magique en forêt

Chapitre 1

Frustration

Avec plusieurs femmes
"Je comprends ce que tu veux dire... D’accord, avec la pandémie on voit personne et on travaille à la maison donc on ne peut rencontrer personne... Mais tu sais Nicolas le bonheur c’est pas rencontrer quelqu’un, être enfermé, partir le matin pour emmener les enfants à l’école, rentrer puis faire à manger et partir se coucher...— Bon, on discute par message donc Julien, donc je vais te dire ce que j’en pense car on est encore plus amis que collègues : je rêve de rencontrer quelqu’un que je ferais rêver, sourire, rigoler tous les jours. Je voudrais faire sourire la planète entière... Mais même une personne, ce serait déjà pour moi un rêve. C’est pas que je veux m’approprier quelqu’un, tu le sais. J’en ai juste marre de voir autant de personnes tristes dans la vie de tous les jours, alors qu’il suffit de peu pour leur redonner du bonheur.— Je vais aussi te dire ce que j’en pense : le couple aujourd’hui, c’est la guerre. Tu ne dois pas te sentir serviable, ni à disposition.... Les filles aujourd’hui recherchent des gars sûrs d’eux. tu connais le dicton : fuis-moi, je te suis ; suis-moi, je te fuis. Sois celui qui fuis et les filles te suivront !— C’est gentil d’essayer de m’aider Ju’ mais je préfère ma façon de penser. Bonne nuit.— Comme tu veux..."
Nicolas quitta l’ordinateur. Avec son physique banal et son sexe légèrement sous-dimensionné, il était certain que s’il rencontrait une fille, ce serait du hasard et que cela ne donnerait rien.Il s’allongea sur son lit et songea à quel point il aimerait être le complice d’une fille qu’il rendrait heureuse. C’était son unique but.Fils d’un père agriculteur et d’une mère infirmière, il avait appris les valeurs de l’humanité, le respect de la nature et plus de valeurs que ses collègues et amis n’en avaient.Nicolas s’endormit, songeur et anxieux.
Huit heures, le réveil sonna. Nicolas se leva d’un bond, pressé de finir le travail informatique qu’il avait entreprit deux semaines auparavant pour aider une association d’aide humanitaire. La matinée passa, et il prit pour repas du midi une salade de crudités qu’il faisait lui-même pousser dans son jardin. C’était le début de l’automne : il en profitait pour ramasser ses meilleures tomates, tandis que les chênes voyaient leurs feuilles rougir avant de tapisser le sol. L’après midi passa lentement et lourdement pour Nicolas, ses pensées entravées entre son travail et sa déprimante solitude.
Son travail fini, il sortit profiter de la fraicheur de la forêt où il se allait régulièrement se détendre."J’en ai marre... Je veux juste quitter ce job et vivre dans la nature comme j’ai toujours voulu... Saleté de société qui nous oblige à bosser !Quitte à ne rencontrer personne, autant habiter ici..."Nicolas sortit de son sac un cahier, et ramassa les plus belles feuilles pour les y ranger en les triant par couleur, taille et essence d’arbre.
Huit heures, le réveil sonna. Aux yeux de Nicolas, encore une journée banale qui commence. "Bon... C’est Vendredi, dernier jour. Ce soir, quelques courses pour le Week End, et petite randonnée en solitaire, ça va le faire ! Courage, moi-même !"Sa journée de travail passa comme les autres, entre difficultés et bugs informatiques. "Heureusement que je travaille pour des associations et que ça me plaît, si c’était pour une entreprise j’aurais envoyé tout ça en l’air et les aurais mis à la poubelle..." se dit-il.
Quinze heure, réunion visio de fin de semaine avec son collègue et ami Julien."Salut Julien ! Tu as bien avancé cette semaine ?
— On peut le dire oui, j’ai bossé comme un fou ! Il faut bien ça si on veut évoluer ! Et toi ?— J’ai eu quelques difficultés aujourd’hui, mais tout est rentré dans l’ordre. Je vais t’envoyer mes fichiers tout à l’heure quand j’aurai tout peaufiné, et semaine prochaine je peux attaquer l’étape 2 du projet.— D’accord ! On a bien avancé cette semaine, c’était presque impossible de finir dans les temps pourtant ! Qu’est-ce que tu fais ce Week End ?— Rien de spécial, ce soir je fais mes courses et je vais en randonnée jusqu’à demain soir.— On vient d’être déconfiné, profites-en pour voir des gens ! Je fais une soirée ce soir, tu veux pas passer ?— C’est gentil, mais j’ai besoin de calme pour me retrouver un peu et réfléchir à notre discussion de l’autre jour...— T’es encore bloqué là-dessus ?— J’avoue que oui. Tu sais j’ai réfléchi à ce que tu m’as dit... La vie ce n’est pas famille, metro, boulot, dodo. Peut-être que je suis juste fait pour rester seul, à profiter de ce qu’offre la vie de plus simple : de la bonne cuisine, des randonnées, observer la nature et ne pas se soucier du reste du monde... Même si j’aurai toujours le rêve de prendre soin de la femme de mes rêves.— C’est pas comme ça que je vois les choses, mais c’est tout à ton honneur ! Allez, on finit tout ça et repos !— Ca marche, bon courage et bon Week End Ju’ !"
La journée de travail prit rapidement fin, et Nicolas fit ses courses. Que des produits végétariens. Non pas qu’il l’était, il mangeait parfois de la viande quand il était invité à manger. Mais cela ne l’intéressait pas, il ne trouvait pas ça spécialement bon. Sacrifier des vies pour si peu de plaisir lui paraissait inconcevable.
"Allez, je dois me dépêcher si je veux avoir le temps de faire mon petit camp. Sac de couchage, ok ! Firesteel et copeaux, ok ! Gourde, rations, bottes de randonnée, appareil photo et matériel d’écoute... Je suis bon, let’s go !"Il s’empressa de partir, à pieds, et sans même se soucier d’être sûr d’avoir bien fermé la porte et éteint ses lumières. Dans un rythme rapide et sans se retourner, il arriva rapidement à l’orée de son bois tant adoré. Après une heure de marche, il atteint son petit coin fétiche : une petite clairière, où passait un petit ruisseau. Il se plaisait à s’installer ici : tremper les pieds le matin et avoir de l’eau au cas où il gère mal son feu de camp.Nicolas déposa son matériel. Il déroula son sac de couchage en prenant soin de ne rien écraser de précieux pour la nature. Il ramassa les pierres qu’il laisse toujours dans le coin et les disposa en cercle. Il s’en alla ensuite ramasser du bois. Du tout petit, du petit, du moyen, du gros. Jamais au même endroit : ainsi, il laissait suffisamment de ressources au sol pour qu’il se régénère."Mince, le soleil commence à se coucher... Il est quelle heure ? Dix-neuf heures, déjà ! Je dois me dépêcher ou j’y verrai plus rien et je me ferai dévorer tout cru par d’horribles monstres de la forêt !"Il rigola bêtement seul, en songeant à quel point le temps passait vite ici. Il disposa le gros bois tout en bas, le moyen par dessus, puis le petit et le tout petit, avant de finir par les copeaux tout en haut. En un instant, il sortit son firesteel, enflamma les copeaux, puis tout le bois prit feu en un rien de temps."Je ne comprendrai jamais ceux qui allument le bois par dessous... L’allumage inversé est plus écologique et il n’y a rien de compliqué.." se disait-il tout bas. Il resta planté là, en tailleur, à observer son feu. Plus rien ne pouvait l’atteindre.Son téléphone sonna."Rhoo... Même ici ?!"Il décrocha."Bonjour Nicolas, c’est maman ! Comment vas-tu ?— Ahh bonjour maman ! Ca va et toi ?— Oui, je suis en repos ce Week End, et on se demandait avec ton père si tu voulais manger avec nous demain midi ?"— Ah mince ! Je suis en randonnée et je ne pense pas revenir avant demain soir...— Je te laisse tranquille alors ! Si tu rentres plus tôt n’hésite pas ! Profite bien mon chéri !— Merci beaucoup ! Gros bisous à vous deux !"
Zut ! S’il y avait bien un repas auquel il aurait aimé aller, ç’aurait été chez ses parents. Peu importe. Il se sentait trop bien ici pour rentrer plus tôt, et il comptait bien profiter.
Nicolas prit sa pierre fétiche qu’il cachait systématiquement pour que personne n’y touche : une pierre grande et plate qu’il posa sur son feu. Une fois chaude, il y déposa des tranches d’oignons, tomates et poivrons qu’il sala et poivra abondamment."Un sandwhich façon gazpacho, rien de tel ! Très simplifié, mais délicieux !"
Son téléphone vibra."Encore, mais c’est pas possible ! Qui est-ce ? Un sms d’un numéro inconnu... Bizarre. Allez, j’ouvre...— Salut Nicolas, je m’appelle Julie, une amie de Julien. Je suis en soirée avec lui et m’a fait toutes tes éloges. Je dois avouer que tu attires ma curiosité. Il m’a dit que tu n’étais pas disponible ce soir alors je n’insiste pas trop... Mais surtout n’hésite pas ! Je te souhaite une bonne soirée, Julie"Il reçut également une photo de Julien, une bière à la main lui faisait un clin d’oeil, et une légende :"Cadeau mon ami ! Ne passe pas à côté, ce serait dommage !"
Répondre, ne pas répondre... Nicolas était dans une impasse. D’un côté, cette Julie le titillait et il se disait que c’était peut-être une chance inouïe.D’un autre côté, il n’était pas fan de rencontres pistonnées, et préférait laisser place à l’imprévu... Si jamais ça lui arrivait un jour.
"Bon, si elle est vraiment intéressée, elle pourra attendre demain pour que je lui réponde..."Nicolas éteignit son feu. Comme d’habitude, il s’installa dans son sac de couchage, profita des derniers chants d’oiseaux et de l’apaisant coulis du ruisseau.Le temps passa, mais il garda les yeux ouverts. Impossible de trouver le sommeil."Peut-être que c’est une personne merveilleuse, Julie. Je devrais répondre... Mais si ça donne quelque chose et qu’elle décide de me quitter, je me connais, je m’en remettrais pas... C’est vraiment pas fait pour moi tout ça... Bon allez je me lance. Qui ne tente rien n’a rien, je dois grandir un peu."Il attrapa son téléphone, puis répondit à Julie :"Bonsoir ! Je suis désolé de répondre tardivement, j’étais un peu occupé. Je dois avouer que c’est assez rare qu’une fille s’intéresse à moi, je suis assez surpris ! Tu es en soirée avec Julien donc ? Vous vous amusez bien ?Julie répondit immédiatement.— Oui on s’amuse bien ! Et toi, tu es en soirée également ?— Je vais paraître un peu décalé, mais je suis en randonnée et je passe une nuit à la belle étoile— Intéressant ! Tu le fais souvent ?— Aussi souvent que je peux. J’adore ça !— Tu ne sors jamais alors ?— Très rarement je dois avouer, ce n’est pas vraiment mon truc...— Je dois t’avouer que ça me gêne un peu... J’adore sortir, faire la fête. Je déteste la petite routine...— Mais tu sais, c’est très agréable. Ca permet de se recentrer sur soi, de savoir profiter des bonheurs les plus élémentaires— Je suis contente de t’avoir parlé Nicolas, à une prochaine fois peut-être. Bonne soirée"
Tant pis. Mieux vaut se faire recaler que souffrir, se dit-il.Nicolas, ôté de ses questionnements, trouva le sommeil immédiatement.Il fut rapidement réveillé par le vibreur de son téléphone. Il en profita pour regarder l’heure. "Ca va, 21h54, j’ai encore suffisamment de sommeil avant d’être réveillé par la lumière demain matin. Bon, qui m’a envoyé un sms... Ah, Julien. J’aurais dû m’en douter...— Nico, tu sais quand tu as une touche tu n’es pas obligé de tout dévoiler dès le début ni d’être trop honnête. Parfois, il faut un peu mentir pour ouvrir les portes !"
Bon sang, qu’est-ce qu’il m’agace ! Se dit Nicolas avant de répondre :"C’est gentil d’avoir voulu m’aider. Néanmoins je préfère être honnête et tout mettre au clair dès le début, pour éviter les fausses routes. Je suis sûr qu’un jour quelqu’un le comprendra et appréciera."
Il éteignit alors son téléphone pour ne plus être dérangé. Sur le point de se rendormir, des craquements de feuilles et de branches lui font tendre l’oreille. Habitué aux bruits de cette forêt, il sait parfaitement les distinguer. Ceux-ci ne ressemblaient en rien au pas d’un animal, et encore moins à celui du vent cassant des branches."Il y a quelqu’un ?"Moment de blanc, plus un seul bruit."Je sais que quelqu’un est là, je connais par coeur les bruits d’ici !"Une voix féminine légère, douce et chantante, répondit un peu plus loin avec une légère résonnance :"Quelle clairvoyance. Il y a effectivement quelqu’un, moi, Indis. Je suis enchantée."
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