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Ballet profond

Chapitre 1

Divers
Humide et rose, il se lève. Pour l’occasion, il est fébrile et tremblant. Je le sais, je le connais pour l’avoir déjà fréquenté maintes fois.Sa danse est souvent la même. Après s’être redressé, il se gonfle, il s’enorgueillit de tant de vigueur et de grandeur. Ses muscles se déploient, et suite à ce premier effort il bâille souvent un peu. Je le sais, car il retire sa capuche en se dressant vers les cieux.
Cette capuche, il l’a bien souvent, il me le dit, mais jamais vraiment en ma présence. Du moins, pas quand il sait que je suis là. Car quand j’annonce mon arrivée, ce grand dadais sait ce qui l’attend.
En effet, cette fois-ci comme bien d’autres, je lui présente mes attraits, comme pour me conformer à son protocole. Un joli maquillage brillant recouvre mes lèvres, tandis que je les écarte et les ressers à ma guise. Un petit ballet qui le fait trembler d’envie, j’en ai bien l’impression. Trembler, pas seulement. Ma danse est tellement émouvante qu’il lui arrive bien souvent de verser sa première larme face à moi... larme que je me plais à recueillir en mon sein. C’est une saveur sans cesse renouvelée, un plaisir salin que je ne louperai sous aucun prétexte. Sa petite peau rose et douce se teinte légèrement, au fil des efforts qu’il fait pour me plaire. Et lorsque le rouge lui monte aux joues, je lui saute dessus. Une lèvre au-dessus, une lèvre au-dessous, je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour l’accueillir... mais pas trop ! Le vilain est avide, et prêt à tout pour profiter de tout l’espace dont je dispose. Non, non et non. Ce n’est pas comme ça que cela se passe...
Comme toujours, je lui rappelle les politesses d’usage : je le présente à l’hôtesse, une grosse langue bien baveuse pour qui il éprouve une affection que je n’explique pas. Ils se font la bise, s’enlacent tendrement. Et bien qu’il soit beaucoup trop gros pour l’appartement, il bouge et se frotte à elle. Elle n’a pas l’air de trouver ça bien dérangeant, et ce n’est pas plus mal.
Assurément, elle a aimé la première goutte de liquide présentée un peu plus tôt. La valse des deux amants leur en offre un peu plus, alors que les gardiennes se resserrent autour de lui. D’ailleurs, il se gorge de plaisir ! Les veines grossissent jusqu’à paraître surdimensionnées, et il inonde son hôtesse de mille et un flux. Ce qui est dommage pour elle, c’est que lui ne cherche qu’une seule chose : loger dans la chambre du fond. C’est d’ailleurs ce qu’ont demandé tous les autres avant lui. Cependant, n’étant pas habituée, je ne leur ai pas forcément autorisé l’accès.
Ce jour-là, je suis bien disposée : j’indique aux deux dames de l’entrée de s’écarter un peu, tandis que la langue se couche pour laisser le manche baveux et gluant passer sur son corps râpeux et chaud. Elle s’aplatit du mieux qu’elle le peut, mais la pauvre est bien à l’étroit. Il est énorme, beaucoup plus gros que les précédents clients... les deux lèvres se transforment en un cercle parfait et distendu autour de cet énorme ver. L’ambiance habituellement moite devient insupportable. Les flux locaux se mélangent à la poisse émise par l’invité pour former une bave épaisse qui s’échappe sur son passage.
Il atteint enfin la porte du fond, qu’il pousse sans aucune manière, après avoir violé la pauvre langue et écartelé les lèvres. Ce qu’il y voit doit lui plaire, car un spasme l’agite et secoue l’édifice.
Pourquoi tant de violence ? Que recèle cette pièce pour que tout le monde la recherche et soit émerveillé par sa présence ? L’occupante des lieux fait pourtant tout pour les tenir à distance, et avec élégance... Mais non, comme beaucoup d’autres, il y va. Et non content d’y aller une seule fois, il se permet de repartir, pour revenir en force, comme si le fond de la pièce du fond pouvait céder et ouvrir la porte à de nombreux plaisirs. Alors, des fois le fond s’ouvre en effet. Surpris, le python ne sait pas forcément en profiter.
Les éruptions sont de plus en plus importantes, et les lèvres ne parviennent pas à les retenir. Le bruit est assourdissant, des bulles se forment un peu partout. La chaleur habite les lieux, et par miracle, l’intrus part. D’un coup, tout est vide, froid. Le vent passe dans tous les sens, et j’ai l’impression d’être abandonnée. Les lèvres restent distantes l’une de l’autre, comme si elles ne se reconnaissaient plus.
Bientôt, la langue se redresse pour venir les féliciter d’un coup rapide. L’écoulement de salive s’arrête presque avec ses mouvements.
Puis d’un coup, c’est à nouveau le chaos le plus total. La bête est de retour, et d’une humeur plus animale que jamais. L’inondation reprend davantage, et ce monsieur ne sait toujours pas ce qu’il veut. Il part et revient, rapidement, en tapant de plus en plus fort. Le fond s’ouvre de plus en plus souvent, et grandement. Alors, de temps à autre il y plonge le visage, fébrilement. Les spasmes qui s’ensuivent sont pleins de stress. Lorsqu’il laisse sa tête tout ou fond pendant plusieurs secondes, il arrive que la langue se tende, se raidisse. Pris de pitié, il se retire, suivi d’un flot épais et transparent. Cela ne l’empêche pas de refaire la même chose 5 secondes plus tard...
Alors, lorsque le rythme devient insupportable, que la langue est douloureuse, les lèvres irritées, et le fond ouvert en permanence, le serpent s’y plonge comme s’il en allait de sa vie, puis s’immobilise.
Commence alors une phase très étrange et très dure à supporter. Son corps entier se met à gonfler par vagues. Il pompe, il pompe. Si tout se passe correctement, la langue le caresse pendant ce petit manège, puis il s’affaisse au bout de quelques dizaines de secondes. Son passage ne laisse alors qu’une odeur forte et inhabituelle, sans qu’il y ait vraiment besoin de ranger derrière. Cependant, si la gorge ne supporte pas son traitement, elle le rejette avec violence et le rustre s’amuse à tout saccager chez moi en vomissant partout. De plus, l’expulsion ne se fait pas un débordement massif de liquides en tous genres.
Quoi qu’il en soit, lorsque c’est terminé, je peux reprendre mes activités comme je le souhaite. Jusqu’à la prochaine chorégraphie.
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