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Banquière perverse

Chapitre 13

Moi, le gigolo de Madame.

Divers
La nuit fut douce et bonne, je me suis endormi avant même qu’elle revienne dans le lit.
Tous les matins au réveil comme tous les mecs en général, et sans penser à Fernande : je bande !
— Et bien, on dirait que tu es en forme ! Ça tombe bien, moi aussi !
C’est le bonjour de Madame qui vient de s’emparer de mon engin et de l’engloutir comme une affamée ; une bonne pipe le matin au réveil, y’a pas mieux !
— Tu vas me faire l’amour, mais en douceur cette fois-ci, et mets-ça ! me dit-elle en me tendant un préservatif.
J’enfile la chaussette en latex, après avoir malaxé les nibars et quelque peu sucé ses mamelons ; je la pénètre en douceur, et l’astique …elle jouit et moi je gonfle le doigt en caoutchouc avec ce liquide blanc et mal odorant, que nous les hommes, aimons servir à ces Dames.
Une fois l’affaire terminée :
— Vas préparer le petit déjeuner dans la cuisine, j’arrive.— Vous voulez prendre le petit déjeuner dans la cuisine ?— Oui, allez fonce ; j’ai faim !
Je file et je fonce préparer le petit déjeuner. Comme tous les matins un sac rempli de viennoiseries nous attends sur la table de la cuisine, et aujourd’hui il y a en plus un petit papier ; je le prends, l’observe et le lis :
« Désolé de ne pas pouvoir t’embrasser, mon chéri, mais je dois partir. Bisous mon amour, à dans une semaine ; prends soin de toi. Je t’aime. Gladice »
Je lis cette phrase une fois, deux fois… dix fois, j’ai le cœur gros de ne pas avoir pu l’embrasser avant son départ. Je le cache vite car la patronne arrive, et à tout en vitesse je prépare : bols, tasses, verres, beurre, miel, confiture, yaourts. Le plateau de Madame est dressé à la vitesse de l’éclair….l’eau chauffe dans la bouilloire et le café passe ; moi, j’ n’ai pas besoin de plateau et je déjeunerai sur la table.
— Humm…ça sent bon le café tout frais, complimente Madame.
— C’est bientôt prêt, Madame.
Elle s’attable, prend un croissant, croque dedans.
— Humm…il est très bon ! Issam, j’ai décidé un certain nombre de choses ! Assieds-toi et écoutes-moi.
Je m’installe tout en lui versant le café et en me servant et elle continue.
— Je veux qu’à partir de maintenant, tu ne m’appelles plus Madame mais Jelila ; c’est mon prénom et tu dois aussi me tutoyer.— Mais, ça va être difficile, je ne vais pas pouvoir ; je vous en prie ne me demandez pas cela.— Non, c’est hors de question ; je t’ai choisi comme amant, et je veux aussi que tu m’aimes.
Dans ma tête, un véritable cataclysme se produit ; je suis dévasté. Ce qu’elle me demande est tout simplement impossible, je ne peux pas faire ça à Gladice ; et de toute façon je ne l’aime pas et ne l’aimerai jamais, mais je sais que je n’ai pas le choix.
— Très bien …Jelila, je vais faire de mon mieux.— Parfait, je savais que tu es un garçon raisonnable. Autre chose, cette semaine je dois assister à des réceptions, et tu vas m’y accompagner. Aujourd’hui nous sortons pour faires quelques emplettes, je suppose que tu n’as pas de tenue décente à te mettre pour te montrer dans le beau monde.— Si Jelila, j’ai mon Jeans, un tee-shirt et mes savates.
Je suis content, j’ai réussi à l’appeler par son prénom deux fois.
— C’est bien ce que je pensais, on déjeune et on y va.
Ça me fait tout drôle de déjeuner avec Jelila, puisque c’est ainsi que je dois l’appeler ! Je suis un peu perturbé car elle est assise à la place habituelle de Gladice. J’ai faim, alors je dévore.
— Et bien, tu es affamé ce matin, ou manges-tu comme ça tout le temps ?— Vous…tu sais je suis un bon mangeur, mais aujourd’hui j’ai un peu plus faim que d’habitude.— C’est moi qui t’ai mis dans cet état ?— Je pense que oui.— Tu me fais très plaisir, tu sais ? J’ai adoré notre séance d’hier soir, et toi ?— Moi aussi j’ai aimé … mais c’était un peu …— Un peu crade, tu veux dire ?— Oui, c’est cela ; il faut juste me laisser le temps de m’habituer, voilà tout.— Et bien habitues-toi rapidement car je vais te faire découvrir d’autres choses.— Je suis prêt à tout pour te faire plaisir, mais si on pouvait éviter les trucs trop sales ; ce serait bien.— Tu fais des efforts, alors, j’en fait aussi. C’est d’accord nous ne le ferons plus ; ça te vas ?— Oui, merci.
Un compliment ne fait pas de mal, il faut à tout prix que j’arrive à faire ce qu’elle me demande, et c’est cool qu’elle fasse un effort. Elle continue à parler et énumère ce qu’elle attend de moi, je l’écoute avec la plus grande attention. Si je dois lui faire tout ce qu’elle veut, il va y avoir du sport comme : …Non, plus tard !
Elle enchaine :
— Voila comment va se passer la semaine, mais avant : sache que quand Gladice va revenir ; tu partiras aussi en stage. C’est une formation pour que tu apprennes à te tenir correctement dans le monde, je veux également qu’en public, tu te comportes en véritable amoureux ; mais ne soit pas inquiète, je t’aiderai. Il faudra aussi que tu me prennes par la main, que tu m’embrasses et m’appelle « Ma chérie » ou un autre diminutif amoureux si tu préfères. Même si tu n’es pas réellement amoureux, je veux que tu te comportes comme tel.
« Elle est bien mignonne la patronne, mais moi je n’ai aucunement l’intention de devenir son amoureux, et de l’appeler ma chérie ! Elle rêve ou quoi ! Moi, la seule chérie que j’ai c’est Gladice »
Le petit déjeuner se termine :
— En gros vous… tu veux un gigolo ?— Ah, tu connais cela ! Et bien oui, je te paie pour être mon amant ; voilà tout.— Ok … !— Bon, je vais me doucher, prépare tes vêtements et rejoint moi dans ma chambre.— Très bien, j’arrive tout de suite ; ma poupée.— Ma poupée… ? C’est mignon ça, j’aime bien ; tu vois que tu as de bonnes idées. Allez dépêche-toi.
La table débarrassée, je vais chercher mes fringues ; elle n’a pas vraiment tord à propos de mes frusques : elles sont vraiment pourries !
Je la rejoins dans sa chambre où je la retrouve plongée dans son dressing, elle vide des cartons, peste, maugrée des mots que j’ai du mal à comprendre.
— Jelila ! Je peux me doucher ?— Vas, vas ; mon chéri !
Maintenant je suis devenu son chéri ! Je me douche, me rase et tout le reste.
Quand je sors de la salle de bain, vêtu de mon teeshirt et de mon Jeans pourri sans rien dessous (c’est la consigne !). Elle me déshabille du regard.
— Mouais…ce n’est vraiment pas terrible tout ça ! Et je n’ai rien d’autre à te proposer. Comme mon ex s’est tiré avec tout, il va falloir t’acheter quelque chose de mieux.— Désolé, je n’ai rien d’autre, et je n’ai pas d’argent non plus.— Ce n’est pas grave, je me charge de tout. Aller en route ; tu as ton permis ? Tu vas conduire !— Mon permis ? Je l’ai passé au bled, et je n’ai jamais roulé dans Paris. Par contre : en métro, en bus, ou à pieds ; je vous emmène là ou vous voulez les yeux fermés …pardon …Je t’emmène …ma poupée !— Wouahou ! Quel progrès, c’est bien mais j’aimerai bien que malgré tout tu m’appelles « ma chérie ». Je ne prends jamais le métro, mais va pour le métro, direction Haussmann ; je te suis !
C’est moi qui vais l’amener, je suis fier. Elle prend son sac à main, ses clefs et nous voici partis. À cette heure matinale, le métro n’est pas trop bondé et je profite qu’elle soit bloquée contre une cloison du wagon pour lui rouler une pelle en lui plotant les fesses. Elle résiste et me repousse.
— Ça n’va pas, pas ici, rouspète-t-elle.— Faudrait savoir ce que tu veux, ma chérie. À Paris, les amoureux se bécotent sur les bancs publics et dans le métro ; on peu même y faire l’amour, alors ?— Ah ! Tu veux jouer, alors on joue ; amène-toi !
Après la galoche d’enfer, nous voici devant un magasin de vêtement prêt à porter pour homme ; nous entrons.
— Bonjours Madame Shirine ! Monsieur…— Bonjour, je vous présente mon fiancé.
L’homme l’air un peu efféminé me dévisage et me déshabille de la tête aux pieds ; visiblement je n’ai pas l’air de lui plaire.
— Ah, enchanté…mais…— Bien, il faut le rhabiller complètement, il a eu un problème ; il s’est fait agressé. Voilà pourquoi il est dans cette tenue.— Et bien dites-donc ! Dans quel monde vivons-nous, ma pauv’dame !— Vous avez raison, ils lui on tout volé, téléphone, papier, argent, valise et en plus il l’on jeté dans la Seine.— C’est incroyable ça, mais vous avez porté plainte au moins ?— Oui, mais en attendant il faut tout racheter.— Bon venez avec moi dans le salon d’essayage, je vous précède.
Alors là, elle m’en bouche un coin ; quelle mytho ! Je la fixe du regard ; elle me pince les fesses et y ajoute un magistral clin d’œil. Nous suivons et entrons dans un salon où sont disposé des portants remplis de pantalons, chemises, costumes, blousons, des chaussures aussi, et encore tout un tas d’accessoires et sacoches ; une véritable caverne d’Ali baba.
— Que voulez vous, Jeans, costume, chemise ? interroge le vendeur.— Il faut le rhabiller entièrement, vous vous rendez-compte ; il ne peut pas rester ainsi. Voyons ...— Bien sur, Madame, répond le vendeur dont le visage vient de s’illuminer.
Après avoir longtemps tout regardé en long, en large et sous toutes les coutures ; elle jette son dévolu sur un Jeans Slim que j’essaye.
— Tenez, si vous voulez passer en cabine, me propose l’homme.
J’entre dans la vaste cabine.
— Pas la peine de fermer le rideau, mon chéri ; il n’y a que nous. N’est-ce pas, Monsieur ? — Tout à fait Madame, et ne vous inquiétez pas pour moi ; je ne regarderai pas.
Mon œil oui, de la façon dont il me matait à l’instant le paquet ; je suis certain qu’il crève d’envie de me voir à poil. Jelila me chuchote :
— Ne t’inquiète pas, il est homo.— Merci, j’avais deviné…et si je lui montre ma bite ; tu penses qu’il nous fera une remise ?— Peut-être, mais moi je veux bien te voir à poil !
Avec le peu que j’ai sur le dos, je me retrouve bien évidemment ; à poil. J’aperçois le vendeur en train d’essayer de me mater du coin de l’œil ; le pantalon très moulant enfilé, je fais quelques pas pieds nu.
— Il te va à merveille, vous ne trouvez pas ? — Si Madame, il est parfait ; mais si je peux me permettre : il serait bon qu’il porte un sous-vêtement car je trouve que…c’est un peu disgracieux.— Mouai… ! Vous n’avez pas tord, vous avez des caleçons ou des slips ?— À votre place, je porterai plutôt un string, pour éviter les marques ; c’est plus joli. Je vais en chercher !— Un string ? Il n’est pas bien celui-là !— Pourquoi ? Au contraire, je trouve que ça t’ira très bien !— Bon Ok ! Ah, le voilà !
Le vendeur arrive avec toute une collection de strings homme, caleçons et autres sous-vêtements. Il me tend un string noir, classique, de chez Dim. Cette fois je ne me dégonfle pas et j’ôte le pantalon sans entrer dans la cabine, et bien sur il me reluque le matos.
Ça ! C’est les mecs. Quand ils se déshabillent entre eux, que ce soit à la piscine, la salle de sport ou autre ; il faut qu’ils se reluquent le matos, pour comparer ! C’est bien connu : plus la bite est grosse et plus le mec est viril ; plus la voiture est grosse et plus la bitte est petite !
— Tenez, essayez celui-ci. Si vous en achetez, pensez à prendre une taille au dessus de l’habitude ; c’est plus confortable.
J’enfile le string - il a raison, c’n’est pas désagréable du tout - je rentre dans le pantalon et ma nouvelle chérie me tend un polo de marque. Très seyant, comme complimente le vendeur.
— Je suppose que vous voulez garder tout ceci sur vous pour repartir, propose le vendeur— Oui, bien sûr, au fait, j’ai oublié votre prénom ? questionne Jelila.— Maxime, Madame ; Maxime. — Bien Maxime, il lui faut aussi : costume, chemise, blouson, chaussure, chaussettes ; vous avez toujours tout cela ?— Oui, certainement ; je vais porter ce pantalon pour faire l’ourlet ainsi il sera prêt quand nous aurons terminé. Je reviens et nous passons à la suite.
Pendant son absence elle a fait son choix et je passe à l’essayage, je joue les mannequins. Dans le miroir j’ai le reflet d’un homme beau, charmant, fier à l’air satisfait, en gros ; je me la pette un peu, et je m’admire !
Madame me comble, sans doute pour m’apprivoiser ; le vendeur revient.
— Bien, nous allons prendre tout ceci, et ça, informe Jelila.— Bien Madame, si vous voulez bien me suivre jusqu’à la caisse.
Le vendeur, les bras chargé de ma nouvelle garde robe et nous précède. À la caisse le compte est fait j’aperçois le chiffre sans vraiment le voir, mais il me parait long.
— Vous emportez tout maintenant ou je vous fais livrer, questionne la fort jolie caissière.
Madame hésite :
— Vous avez raison livrez-moi, vous avez toujours mon adresse ?— Certainement Madame Shirine, elle n’a pas changée ?— Non, si nous avons terminés ; je vous dis à bientôt !— Madame, Monsieur ; bonne journée à vous ! nous saluent le vendeur et la caissière.
Me voici dehors, habillé comme un sous neuf, jeans, teeshirt, chaussettes et baskets, et sans oublier le string ; je ne peux que remercier ma bienfaitrice. Par délicatesse, je lui prends le bras, elle me regarde et me sourit.
— Ça te plait, j’espère ?— Oui, beaucoup ; mais il ne fallait pas tant que ça !— Ce n’est rien, il faut ce qu’il faut. Bien, téléphone ! montre moi-le.— Je n’en ai plus, il est cassé et de toute façon je n’ai plus d’abonnement.— Bon, nous allons remédier à c’la.
Accrochée à moi, elle m’entraine vers une boutique de téléphonie toute rouge, comme S... À l’entrée, nous sommes accueillis par une charmante jeune femme au sourire commerciale.
— Bonjour Madame, Monsieur ; donnez moi vos nom et une pièce d’identité, s’il vous plait.— Et pourquoi, je vous prie ?— Par sécurité, Madame, je suis désolé mais c’est la consigne, répond l’hôtesse d’un air gêné.— Soit, la mienne suffira ?— Oui, sans soucis, Monsieur puis-je avoir votre nom malgré tout.
Après nous avoir couchés sur le questionnaire qui voulait aussi savoir pourquoi nous étions ici, et à cette question je réponds avec un air innocent :
— Pour acheter deux baguettes, s’il vous plait !
Vu la tête de l’hôtesse ; elle m’a pas apprécié, Jelila me regarde avec un grand sourire et reprend :
— Je voudrai un téléphone pour mon fiancé.
Elle nous dirige vers un conseiller disponible, et l’affaire est faite. Je repars avec le téléphone dernier cri, à la pomme pour ne pas le citer, et une carte SIM sans oublier l’étui de protection, dès fois que je casse ce magnifique objet !
— Tout ceci m’a donné faim, pas toi ? demande Madame.— Oui, ma chérie !
Je viens de passer un nouveau cap, je l’ai appelée « ma chérie » comme elle le voulait ; après tout je lui dois bien cela, ça lui fait plaisir et c’est l’essentiel.
— Viens nous ne sommes pas loin de ma banque et j’ai l’habitude de manger le midi dans un petit restaurant bien sympathique, ça te tente ?— Où tu veux, ce sera parfait.
Effectivement nous sommes à deux pas de la banque et du restaurant en question. Nous y pénétrons et nous sommes accueillit par le patron semble-t-il, il nous salut, fait la bise à ma chérie ; il va me rendre jaloux ce con !
— Je vous installe ici, comme d’habitude, propose le patron.
Il me regarde avec un sourire que je juge pour être envieux, nous donne la carte en nous proposant le plat du jour : langue de bœuf sauce Madère avec riz ou pommes de terre en robe des champs.
— Tu connais ça, mon chéri ?— Non, c’est quoi, c’est bon ?— C’est de la langue de bœuf, c’est très bon, et il l’a fait à merveille ; tu devrais essayer.— Va pour la langue.— Deux ? Comme boisson, du vin ? J’ai un côte du Rhône magnifique— Alors deux et une bouteille de ton côte du Rhône, confirme ma nouvelle chérie.
Elle est en pleine forme, rayonnante, gaie ; si c’est moi qui la rends ainsi, j’en suis ravi. Alors j’ose une question :
— J’ai une question à te poser.— Oui, vas-y !— Pourquoi nous as-tu envoyés, Gladice et moi faire le ménage dans ta banque avec ces deux mecs ?
La suite dans le prochain chapitre, car là elle vient d’éclater de rire et prise d’un fou-rire ; elle ne se calme pas, alors il va falloir patienter.
[À suivre]
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