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Banquière perverse

Chapitre 16

Amour ou argent ?

Voyeur / Exhibition
Rappel du chapitre précédent :
Après notre séance de théâtre porno et le service en salle à poil, nous sommes allés nous coucher. Sur les ordres de Madame, nous avions dormi ensemble et ma patronne avec son client. La nuit fut excellente et se prolongea jusqu’à midi. Après une bonne douche et un petit déjeuner royal que nous avions pris entièrement nus.
— ooOoo —
Nous devons maintenant nous quitter, et après des adieux et un : « Un de ces jours, peut-être ! » bien sympathique ; Madame et moi prenons la route en direction de sa maison. C’est encore moi qui conduis la Mercedes, cette fois je maîtrise l’engin et démarre sans arroser les gens de gravillons, je conduis avec souplesse pour ne pas faire peur à Madame qui me sert de guide. En cours de route elle me propose de passer le reste de la journée dans le calme après qu’elle ait regardé quelques dossiers pendant que je préparerai un plateau apéro dinatoire.
Arrivé à la maison, elle s’enferme dans son bureau et je dresse le plateau pour la soirée. Mes talents de cuisinier sur ce genre de mets étant très limités, c’est à grands coups de four et de micro-onde que je dresse un magnifique plateau d’amuses bouches et autres antipastis ; pour la boisson, Madame a demandé du champagne ! Je me suis habitué à cette boisson pétillante et extrêmement bonne, ce soir ce sera du Mumm millésimé de 2008 ; un grand crus parait-il ? Grand cru ou pas celui-là, je l’aime bien !
Pour patienter, j’ai pris une douche et adopté une tenue un peu plus chaude qu’à l’accoutumée, soit caleçon et teeshirt au lieu de rien. Elle a terminé de travailler et nous nous installons au salon, je fais le service. Tout en trinquant à cette belle journée nous parlons de la soirée passée :
— Alors Issam, cette soirée et cette nuit ; tu as aimé ? Quant à moi, j’ai énormément apprécié votre spectacle, c’était très réussi et surtout très sexe !— J’en suis ravi Jelila ! Effectivement avec Émilie nous nous sommes bien éclatés ; cette séance d’exhibition m’a beaucoup plu. D’ailleurs, nous faisions un jeu.— Ah oui ? Et en quoi consistait-il ?— À tout faire pour exciter les hommes et les femmes, et à les observer afin de voir la tête qu’ils faisaient. Et si tu m’avais dit ne pas avoir aimé, je t’aurais traitée de menteuse !— Ah, ce point ?— Oui, vu ta tête et ce que tu faisais à ton voisin ; te ne pouvais qu’apprécier. J’espère qu’il a assumé après ? — C’est vrai qu’il a été à la hauteur. Tu dois regretter qu’à la place d’Émilie il n’y ait pas eu Gladice ; ton plaisir en aurait été que plus grand !— Pourquoi tu dis ça ?— Et bien avec un peu d’amour ça change tout, cela aurait été encore plus sexe, non ?— Jelila ! Ça fait plusieurs fois que tu me demandes si Gladice et moi sommes amoureux, et là tu y fais encore allusion ! C’est encore de ça que tu veux parler ? Et que ferais-tu si c’était le cas ? Tu es jalouse ou quoi ! Ça devient stressant à la longue !— Ne le prends pas comme ça, je ne veux pas que vous soyez amoureux ; c’est tout !— Si cela te tracasse à ce point, c’est que quelque chose ne va pas ; arrête de me prendre pour un imbécile et dis-moi ce qu’il y a, à la fin !— Ne t’énerve pas, et écoute-moi ; je vais t’expliquer.
— Ok, je t’écoute !— Alors voilà : je pense que si vous tombez amoureux tout va changer, tu ne me feras plus l’amour comme tu le fais actuellement, et il est évident que vous ne resterez pas avec moi. Et il n’y a pas que cela : vois-tu je n’ai jamais en de chances en amour. J’ai été marié trois fois, et cocu trois fois ; la seule personne à qui je tiens vraiment c’est ma fille Lacksimy. Nous sommes très proches, et très fusionnelles, mais nous avons un défaut ; nous sommes jalouses de tout, c’est maladif. Moi, j’aime les hommes et tu es exactement le type de garçon que je veux !— C’est pour ça que tu m’as choisi ? — Oui, dès que je t’ai vu à la banque ; j’ai craqué. — C’est pour ça que je me suis retrouvé à poil dans ton bureau ?— Aussi, au début, je voulais profiter de la situation du fait de ta situation financière. — Et ta fille là-dedans, autant que je me souvienne, elle voulait aussi profiter de moi !— Oui, comme godemichet ; en vérité elle est lesbienne.— Vous êtes vraiment tordues toutes les deux ! — Je ne dis pas le contraire, j’adore le sexe et tu m’as prouvé que toi aussi. Issam ! Tu me plais énormément et je te veux que pour moi. — Cela n’explique pas pourquoi tu ne veux pas que Gladice et moi soyons amoureux. Je peux m’occuper de toi, faire le gigolo et me faire passer pour ton fiancé tout en étant amoureux de Gladice !
« - Je sens que ça ne sent pas bon, ça, je vais me faire piéger et je ne veux pas faire ma vie avec elle ; j’ai Gladice, l’amour de ma vie ! » me dis-je.
— Oui, je comprends, mais si vous tombez amoureux ; je finirai par te perdre, c’est logique, non ?— C’est vrai, et dis-moi : si je te dis qu’on est amoureux, que feras-tu ? Tu la vires, ou tu nous vires ? Ou, je ne sais pas tu …tu nous supprimes, ou elle ?— Tu es fou de dire ça ! Non je n’irai pas jusque là, mais je serai très malheureuse c’est certain. En ce moment, je suis bien avec toi, je suis heureuse ; je suis prête à aller au bout du monde pour toi. Issam…Je …Je t’aime ! Je te veux, et je ferais tout pour que toi aussi, tu m’aimes. Issam, je voudrais que l’on se marie !
« - Oups ! C’est le bouquet, je dis quoi maintenant. Non pas de mariage avec elle ! »
— Tu me flattes, et je suis touché ; vraiment ! Mais laisse-moi un peu de temps, je…je ne sais pas.— Je te comprends, prends ton temps, je patienterai. Tu comprends maintenant pourquoi je ne veux pas que tu tombes amoureux de Gladice ? Elle est si belle et si pétillante par rapport à moi.— Tu en es jalouse ? — Envieuse, c’est plus juste.
Au fur et à mesure que nous discutions je vois ses yeux s’humidifier et son menton trembler.
« - Je dois trouver un truc, une excuse pour cette nuit »
— Jelila, si tu veux bien, je souhaiterai dormir dans ma chambre cette nuit.— Tu boudes ?— Pas du tout, je voudrai faire le point, c’est tout.— Donc tu ne veux rien faire ce soir, pas de câlin ?— Si tu veux un câlin, je te le ferai, mais après je te laisserai ; d’accord ?— D’accord, mais sache que tu auras tout le temps de réfléchir, car demain matin je pars toute la journée pour un séminaire avec la grande direction qui ne veut pas de conjoint ni autre accompagnant. Je rentrerai probablement très tard.— D’accord ! Eh bien, si je comprends bien ; j’aurai intérêt à être en forme pour ton retour !— Tu comprends vite et bien, et ça j’aime. Que vas-tu faire pendant cette journée ?— Je ne sais pas encore, me balader dans Paris, visiter je verrai…— Est-ce que tu aimes la photo ?— Oui, j’en ai fait un peu.— Si tu veux, je peux te prêter et même me donner mon appareil photo, je ne m’en sers pas.— Montre !
Elle fouille dans l’immense meuble TV en bois de rose massif et en ressort une sacoche pour matériel photo ; elle la tend :
— Tiens, c’était à mon dernier mari ; je lui avais offert, mais j’ai tout gardé à notre divorce. Comme je n’y connais rien ; je ne m’en sers jamais. Alors si tu arrives à t’en servir garde tout.
J’ouvre la sacoche qui est en réalité un sac à dos spécifique au matériel photo, et à l’intérieur je découvre …Noël ! Mais… c’est Noël !
— Eh… ! Mais c’est du matériel de Pro ! Un Nikon D750 ! Et tous ces objectifs ! Un Zoom 18/400 mm, un 50 mm macro, un flash Cobra et sa batterie, et un Fish-eyes 6 mm ; mais il y en a pour une fortune ! — Je ne sais plus exactement, mais tu as raison je me souviens avoir payé tout ceci une petite fortune, même que le photographe m’avait offert ces trucs-là.— Ces trucs-là ! Comme tu dis, ce sont des commandes sans fil pour le flash ; c’est très pratique : tu peux mettre ton flash où tu veux…— Mais dis-moi, tu as l’air de t’y connaitre ?— Oui un peu, j’ai fait une école photo pour devenir photographe professionnel ; mais faute de moyens, je n’ai jamais pu réaliser mon rêve. Je voulais être photographe de mode, artistique, ou reporter. Mais voilà, pas d’argent, pas de matériel. — Et bien je te le donne !— Merci ! Mais je ne peux pas accepter ça, il y en a pour une fortune, je veux bien m’en servir, mais cela reste à toi !— Ah, mais attend, il y a un autre truc, que j’ai oublié.
Elle repart vers le meuble et en ressort avec cette fois une sacoche que je reconnais ; un pied photo de chez « Manfroto » ! C’est marqué dessus.
— Le photographe m’avait aussi offert ça !— C’est génial ça ! — Issam ! Je t’offre tout ceci en cadeau… de fiançailles… ?— Alors toi ! — Mais non, je voulais juste te taquiner ! Et tu as bien failli marcher, garde tout ça ; de toute façon, ça finira un jour à la poubelle. Alors profites-en !— À la poubelle ! Mais tu es folle ! Tu sais pour combien il y en a, là-dedans ?— Je m’en fous ! Alors prends tout, et montre-moi tes talents de photographe !— Tu ferais des photos de nu ?— Pourquoi pas ! Des photos bien cochonnes ?— Non érotiques, c’est beaucoup plus joli, même avec une femme forte.
Nous sirotons notre champagne et mangeons les amuse-bouches tout en parlant de ma passion ressuscitée. Ce cadeau est une aubaine, je suis excité de pouvoir m’en servir, car ce matériel va bien au-delà de ce que je rêvais de m’offrir. Je prends le boitier et commence à le découvrir, la batterie est encore un peu chargée, alors je fais quelques essais sur Jelila. Je lui montre à l’écran.
— Ah oui ! Pas mal du tout ! Et bien tu sais ce qu’il te reste à faire demain !
Ce cadeau me touche au plus haut point, j’en tremble de joie et d’émotions ; je me connais, je suis à fleur de peau, et si je n’avais pas de sentiments pour Gladice je pense que je lui sauterais dans les bras. Cette situation est en train de devenir compliquée, après ce que vient de me dire Jelila il faut que j’attende le retour de ma chérie, car honnêtement je suis face à un véritable dilemme. Ou je choisis le confort et la sécurité, ou je laisse mon cœur choisir ; je me rappelle un mot de ma mère qui me disait toujours, laisse le temps faire ; la nuit te portera conseil. Mais en attendant les conseils de la nuit, je vais honorer ma bienfaitrice, j’interroge :
— Est-ce que je souhaite autre chose, à manger, un dessert ? — Un dessert ? Bonne idée, et avec du champagne ! Je crois que nous avons bu la bouteille !— Vos souhaits sont des ordres, Madame !— Tu n’es pas bien, et pourquoi cette façon de parler ? — Comme il parait que je dois faire un stage pour apprendre les bonnes manières afin de côtoyer le beau monde ; alors je m’entraine.— Tu es incorrigible, allez va chercher le dessert !
Je me dirige vers la cuisine, dans le congélateur des glaces italiennes feront l’affaire et du champagne tout frais sorti de la cave à vin accompagnera parfaitement le dessert. Comme Madame mérite un petit plus je change de tenu et c’est entièrement nu avec la cravate récupérée de la boite et un petit tablier de serveur seront parfaits pour servir Madame !
— Waouh… ! Quelle belle tenue !— Tiens ! Donne-moi ta coupe que je te serve !
Pendant qu’elle me tend sa coupe, je débouche la bouteille et verse le liquide jaune et pétillant en le faisant couler sur ma queue qui elle-même se trouve sur le bord du verre.
— Ohooo… ! Original cette façon de servir, et je peux avoir la glace de la même façon ?— Avec plaisir, Madame !
C’est le début d’une belle soirée, elle déguste sa glace et son champagne en se servant de ma bite comme cuillère ; c’est froid, mais pas désagréable, bien au contraire. Mais ce soir l’envie n’y est pas, ni d’un côté ni de l’autre.
— Issam, je crois que je n’ai pas très envie ce soir, alors restons tranquilles si tu le veux bien.— Comme tu veux, moi c’est un peu pareil, je ne suis pas motivé.— Alors parle-moi de ta passion, j’adore écouter les gens quand ils sont passionnés.
Après lui avoir fait un cours sur la photo, qu’elle écoute avec une grande attention et semble très intéressée ; elle me demande :
— Mais tes photos tu en fais quoi, elles ne restent pas dans l’appareil ?— Non, logiquement il faut un bon ordinateur et un logiciel de retouche pour pouvoir améliorer ou rectifier les prises de vues. Avec certains on peut faire des montages et des trucages aussi.
— D’accord, d’accord…Bien et si nous allions nous coucher ? Demain je me lève à six heures, tu pourras me préparer mon petit déjeuner ?— Bonne idée, je suis claqué, je vais me coucher aussi ; à demain au petit-déj !
Nous nous quittons et je rejoins ma chambre. Une fois couché, je n’arrive pas à trouver le sommeil ; tous ces événements et l’attitude de ma banquière me troublent. Mes réflexions se mélangent, et si Gladice était là … puis le doute s’installe : et si Gladice n’en avait rien à faire ? Que fait-elle en ce moment ? J’ai un téléphone, mais je n’ai pas son numéro, comme j’aimerai lui parler.
Peut-être qu’elle est en train de faire l’amour avec un mec mieux que moi, et qu’en rentrant après demain ; elle me dira que tout est fini entre nous. Ma gorge se serre, j’ai envie de pleurer ; j’ai le cafard. Les heures défilent au ralenti, il est quatre heures du matin et je n’arrive pas à trouver le sommeil ; dans deux heures je dois me lever pour Madame, quand enfin je m’endors.
[À suivre]
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