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Banquière perverse

Chapitre 30

La maison du bonheur

Avec plusieurs femmes
Un an vient de s’écouler. Après la « Générale » de notre spectacle érotico-pornographique, les demandes s’enchaînèrent à un rythme suffisant pour nous permettre de vivre confortablement. Nous avions tous les trois faits un pacte sur le partage des gains engendrés par nos spectacles, les bénéfices étaient divisés en trois parts égales. Les revenus extérieurs comme la photo pour moi, et un emploi d’esthéticienne pour Gladice dans le salon où travaille Sophie. Gladice s’était brutalement vouée de passion pour ce métier d’esthéticienne et suivit ardemment une formation qui l’emmena rapidement au diplôme et à un emploi dans le salon d’Anne. Jelila gérait nos comptes et se félicitait de notre réussite ; elle était ravie d’avoir sauvé trois pauvres bougres, en parlant de Gladice, moi et Heubi, d’une misère certaine.
Régulièrement, par l’intermédiaire de Jelila, nous avions des nouvelles de Lacksimy. Son traitement contre sa bipolarité faisait son effet, son état s’améliorait doucement. Un jour elle écrit une lettre à Gladice. Elle s’excusait une fois de plus et affirmait aller beaucoup mieux, au point de nous proposer à moi et ma Chérie d’aller passer quelques jours aux États-Unis afin de sceller une réconciliation. Gladice lui avait répondu que tout était possible, et que cela pourrait être la destination de notre voyage de noces. Eh oui ! le projet est bien présent, et pour le plus grand bonheur de Jelila qui nous demanda d’être la marraine de notre futur enfant.
Pour Jelila la vie était belle. Son amour sans limite pour Heubi, lui en avait presque fait oublier notre présence, et les parties de cul avec elle étaient tombées en désuétude. Elle ne voyait plus que par son black qui lui aussi était tombé amoureux de sa grosse banquière. Un jour il m’avoua, avoir réalisé un fantasme ; le même que le mien : baiser une banquière !
Comme l’avait décidé Madame. Elle nous avait demandé de l’appeler Madame, à cause de sa notoriété grandissante, car pour les gens de l’extérieur, nous étions ses employés ; histoire de faire taire toutes les rumeurs suspicieuses. Elle avait aussi fait effectuer des travaux afin de diviser la maison en deux parties. Sophie avait quitté son appartement pour élire domicile avec nous, et s’était installée dans uns chambre séparée de la nôtre.
Un grand éditeur pour lequel je travaillais, m’envoya faire un reportage sur les peuplades du Congo, et je fis ma valise pour trois mois. Avant de quitter ma Chérie pour cette longue séparation, nous avons fait l’amour, et, pour pouvoir penser à elle le soir de mes solitudes ; elle m’expliqua ce que son corps ressentait lors de nos rapports. « Ainsi tu pourras penser à moi encore plus fort quand tu te masturberas ! ». Elle me fit promettre de le faire souvent.
Alors, le soir dans ma chambre d’hôtel ; je me mettais nu. Les yeux clos et la main sur le sexe, je me repassais son récit :
« Embrasse-moi, mon chéri. Donne-moi ta langue, sens-tu comme la mienne est douce, et ce petit goût de salive si suave, dis-moi que tu l’aimes ?
Sens-tu mes seins se durcir et mes tétons pointer contre les tiens ? Lèche-les moi ; mordille-les moi, là, comme ça, c’est bien ! Encore un peu…Humm… que tu fais ça bien !
Tu me fais frissonner. Touche ma peau, sens-tu mon duvet se dresser, sens-tu le courant qui le parcourt.
Lèche ma chatte, elle mouille d’envie, elle te veut ; mais attends un peu. Laisse les fourmis parcourir mon corps et tous ces papillons me chatouiller.
Viens maintenant. Entre doucement. Humm… ! Que c’est doux, ton sexe est comme une longue langue qui vient lécher les bords, les parois et le fond de mon étui.
Sens-tu tous ces fourmillements qui m’envahissent ? Mes lèvres me picotent, ma gorge est sèche. Je vois comme des étoiles scintiller dans la lumière du plein jour. Je vais m’évanouir, je plonge dans un nuage de coton ; il est tout doux.
Bouge plus vite maintenant ! Oh … je viens de prendre comme une décharge électrique, elle est partie de là, sans prévenir. Elle a parcouru tout mon dos pour finir à ma pointe de mes cheveux, il y en a encore une…deux…trois ; et plein d’autre maintenant !

Encore ! Bouge encore ! Ma vue se trouble, mon esprit s’embrume ; je m’envole au-dessus de ce nuage de coton.
Humm… ! Ça y est le tonnerre gronde, je viens encore de prendre une décharge électrique, et une autre puis encore une autre. Elles sont si fortes que mon ventre se contracte, elles sont si nombreuses que je mouille terriblement. Je tremble, je vibre, mon corps m’abandonne.
Sens-tu mon vagin se resserrer sur toi, sens-tu les secousses qui m’envahissent ?Mon amour ! Je jouis ! »
Voilà à quoi je pensais le soir en tenant ma bite d’une main qui finissait toujours engluée dans mon sperme.

— ooOoo —

Pressé de retrouver ma Chérie, je viens de boucler mon reportage, et prépare ma valise. J’ai envie de lui faire une surprise, je ne vais pas la prévenir ni personne ; mais j’ai trop hâte alors je me ravise et lui envoie un texto.
[SMS, Gladice, Moi]> J’ai bientôt terminé mon reportage et compte rentrer très bientôt. Bisous, je t’aime !< Cool ! Je suis impatiente de te revoir, dis-moi où, quand et à quelle heure tu arrives ; j’irai te chercher. Je t’aime mon Chéri !> Promis, à part ça quoi de neuf ?< Rien...> Parfait, alors, Bisous, je t’aime !
J’ai bouclé ma valise et m’apprête à quitter l’hôtel quand la sonnerie SMS de mon téléphone retentit.
[SMS, Gladice, Moi]< À si, j’ai un truc très important à te dire…> Quoi ? Raconte !< Non ! Tout compte fait, je te le dirai en tête à tête. Bisous je t’aime !> Pourquoi, pas maintenant ?< Non, c’est trop important, et je ne veux pas te le dire par texto, ni par téléphone ; ne sois pas inquiet, il n’y a rien de grave. Je t’adore, mon Amour !< OK ! Je t’aime aussi très fort, à très vite. J’ai envie de toi !> Moi aussi !
L’idée de le retrouver me rend fou de joie. Je ne vois pas ce qu’il y a de si important pour qu’elle ne me le dise pas maintenant. Depuis quelques jours, cette séparation me coûte beaucoup, je suis en manque. En manque d’elle, de son parfum, de sa douceur et de ses coquineries, de la toucher ; et puis il y a ce truc qu’elle ne veut pas me dire maintenant. Je saute dans le premier avion, le vol est beaucoup trop long, et je n’arrive pas à dormir ; mon esprit est empreint de son image, de son récit. Je le connais par cœur et il me fait bander à chaque fois comme en ce moment. J’ai en tête tous les clichés de son corps que j’ai envie de le toucher et de le sentir.
En arrivant je le ferai l’amour. Je lui dirai des - Je t’aime - à n’en plus finir. Je la caresserai partout comme elle aime que je lui fasse ; avec douceur et sensualité. Je l’embrasserai partout, nos baisers seront longs - comme dans les scènes de films à l’eau de rose – réveillant le fauve qui dort en moi. Je la prendrai comme une bête sauvage, elle aime ça. Je la ferai hurler de plaisir, puis, dans une union presque parfaite ; nous arriverons à l’orgasme ensemble. Nous serons bien et nous nous endormirons tous les deux dans notre grand lit aux draps en satin bleu.
À l’aéroport, je prends un taxi. La bague que je lui ai achetée roule entre mes doigts. J’ai le trac comme quand nous jouions notre pièce, nous ne jouons plus sauf en privé juste Sophie et nous.
Je cherche comment je vais m’y prendre pour lui demander de m’épouser, je ne suis d’ailleurs pas certain qu’elle accepte de porter mon nom. ! Vous vous souvenez de mon nom de famille ? Dilachaudqueue ! Ça vous parle ? Bon, je sais, il fait sourire, mais nul n’est parfait, et puis s’il le faut je ferai une demande pour le changer ; Madame fera bien cela pour moi.
Je sais que l’origine des noms de famille était, par le passé, inspirée par le métier qu’exerçait la personne, le rang social ou un trait de caractère, et je ne sais quoi d’autre encore. À en croire le mien, mes ancêtres devaient être de sacrés queutards
Je demande au chauffeur du taxi me déposer au portail de la propriété, afin d’éviter que le crissement des gravillons sous les pneus de la voiture n’attire l’attention.
J’entre dans la maison par l’ancienne entrée de service. En effet, et comme l’avait promis Madame, la maison avait été modifiée pour que nous ayons notre chez-nous. La porte de service est devenue l’accès de notre propre appartement. Tout est calme, pas un bruit ne se fait entendre, je pense que les filles doivent être au travail ; alors, c’est le cœur battant à tout rompre que je me dirige vers notre chambre. Au moment de tourner la poignée de la porte, j’entends comme des gloussements. J’écoute à nouveau et reconnais ceux de Gladice. Ils sont plus graves et plus longs que ceux de Sophie, aigus et courts. Je l’imagine, nue sur le lit, se caressant la minette et les seins ; elle doit s’enfoncer un ou deux doigts dans la foufoune. J’ai envie de pousser la porte, d’entrer comme un fou et de la prendre ; maintenant !
« Tu vas voir ce que je vais te mettre, ma Chérie ! » je me dis.
Prêt à bondir sur ma proie comme un loup affamé, je pose la main sur la poignée. Non ! Je vais la regarder se caresser, alors, sans bruit ; je tourne la clenche et pousse la porte doucement. Par l’entrebâillure je ne vois pas une, mais deux filles. Gladice, directement allongée nue au milieu du lit recouvert d’un drap blanc. On dirait une chatte lézardant au soleil sur une plage de sable blanc avec un petit chaton (non, pour le coup, c’est une chatonne !) affamée qui tète à tout va les mamelles de sa mère.
Discrètement je glisse dans la pièce et me réfugie, ni vu ni connu, derrière une psyché. Je peux savourer ce spectacle torride. La petite chatte assoiffée de lait, suce à grands bruits les mamelles gonflées de désir de sa mère. La source semble asséchée, car elle va chercher meilleur aliment entre les pattes grandes ouvertes, puis couvre tout le corps de baiser et de léchouilles.
Que se passe-t-il dans la tête de ma belle ? Comme j’aimerais dans son corps afin de ressentir toutes ces sensations qui la font onduler et gémir ainsi. En ce moment, je regrette de ne pas être une femme, de me laisser lécher le clito, susurré les tétons, embrasser le ventre et pénétrer. Leurs corps s’enlacent dans un 69 torride, leur tête enfouie dans leur entrejambe n’est plus que succion et léchage ; avec les bruits et leurs soupirs. Ce spectacle n’est que ravissement pour moi, elles m’excitent ; j’ai envie de les prendre toutes les deux. Tel un voyeur ou un obsédé, caché derrière le miroir sur pied, je préfère les maters en me tripotant la bite et les couilles à travers mon pantalon ; je bande très fort.
Le spectacle continu. Sophie, toujours aussi ardente se déplace et se place en ciseau, et c’est sexe contre sexe qu’elles se frottent. Leurs mains jouent avec leurs propres seins, elles les font rouler, les écrasent, étirent leur mamelon qu’elles roulent entre leurs doigts. Elles se palpent les fesses le ventre, puis plonge leurs doigts dans leur fente, et comme d’un commun accord ; elles s’enfoncent la main dans le vagin de l’autre. Elles soupirent, gloussent et crient leur plaisir quand l’orgasme les envahit.
Il semble que leur jeu ne s’arrête pas là. Sophie rampe sur les corps de ma bien-aimée en couvrant tout son corps de baisers, elle remonte le pubis lisse et brillant de Gladice, passe par son nombril qu’elle nettoie comme le ferait une chatte avec tout le soin que cet animal est capable prendre lors de sa toilette. Puis elle continue son parcours, glisse sur la peau douce et soyeuse de ma chérie pour atteindre les deux jolies sphères rondes avec ce petit monticule pointant vers le ciel.
Pour moi la situation devient intenable. C’en est trop ! Mon sexe dur comme un morceau de bois me fait mal, alors, discrètement, je vais me branler dans mon pantalon. Je glisse ma main par la ceinture de mon pantalon et attrape mon zguègue, il bave d’envie ; alors je le masse dans un lent, très lent mouvement de va-et-vient. Les yeux rivés sur les adorables petites fesses de Sophie, et son intimité luisante de sa potion de désir.
Leur jeu saphique est presque celui de deux amoureuses. Elles s’amusent, à moins qu’elles s’entraînent pour me m’offrir ce spectacle si sensuel, si excitant ; et si elles me préparaient une surprise pour mon retour ? Je pense que je vais sortir comme si de rien n’était, et les laisser continuer à préparer leur spectacle. Un dernier coup d’œil avant de m’éclipser, et je découvre les deux filles s’embrasser à pleine bouche comme dans ces films pornos où tout est faux.
— Gladice, je t’aime ! — Moi aussi, je t’aime ; mon amour !
Ce que je viens d’entendre me fait l’effet d’une bombe. Le choc est violent, c’est un coup de canon suivi d’un coup de poignard que je viens de recevoir ; mon sang se glace. J’ai des picotements au bout des doigts, ce que je viens de voir se transforme en film d’horreur ; mon cœur saigne.
Je ne bande plus. J’ai envie de fuir, loin, très loin ; Gladice ! Tu m’as trahi !
Je fais demi-tour pour sortir de cette horrible pièce. En me retournant, je me prends les pieds dans le miroir, il tombe et se brise dans un fracas épouvantable. Je vais franchir cette porte quand :
— Issam ?…Issam…Issam !
Elle m’a déjà attrapée par le bras et me retourne.
— Tu es déjà de retour mon Chéri ! Comme je suis contente de te retrouver. Mais ça longtemps que tu es là ?— Assez pour avoir tout compris, je m’en vais !— Ah ! tu as entendu…— Oui et ça me suffit, laisse-moi et surtout amusez-vous bien…— Attends ! Je t’en supplie ne pars pas, viens ; nous devons te parler…— Parler de quoi ? Je pense qu’il n’y a plus rien à dire, car ce que je viens de voir et d’entendre me suffit ; nul besoin d’en rajouter. C’était ça ton : « Je ne veux pas t’en parler par texto ? » Tu aurais mien fait d’en parler tout de suite !— Non Issam ! Ne pars pas, tu n’y es pas du tout ; viens avec nous. Il faut qu’on te parle, nous allons t’expliquer ; ce n’est pas ce que tu crois, dit Sophie en me tirant par l’autre bras.— Mon Chéri, déshabille-toi et viens sur le lit ; c’est un ordre !
Ordre ou pas ordre, je n’ai pas envie de les écouter. Le monde vient de s’écrouler autour de moi, je suis détruit et en colère ; quelle idée j’ai eu de vouloir assister à leurs ébats ! S’il n’y avait pas eu ce « Je t’aime » à la con, cela ne m’aurait pas dérangé ; mais maintenant tout vient de basculer. Mon amour pour Gladice est en train de s’effondrer, j’ai envie de pleurer.
Elles me jettent littéralement au milieu du lit. Habillé entre les deux filles assises sur les talons, elles me parlent en commençant à me déshabiller.
— Écoute-nous, c’est très important.— OK ? Je vous écoute ! Mais cela ne changera rien par rapport à ce que j’ai vu et entendu.— Tu te trompes, et puis c’est de ta faute ; tu n’avais qu’à nous prévenir de ton arrivée, et les choses se seraient passées différemment.— C’est c’là, toute à l’heure ; ça va être de ma faute !— Bon, on ne va pas s’embrouiller pour ça, c’est ridicule. Alors écoute-moi bien, et sans poser de questions.
Je suis nu. Pendant qu’elle me parlait, et avec l’aide de Sophie ; elles m’ont entièrement déshabillé comme si nous allions faire l’amour. Je suis désorienté par cette situation, il y a quelque chose d’illogique dans tout ça ; aurais-je mal entendu ou mal compris, alors, résigné ; j’écoute.
— Mon chéri, je ne vais pas te mentir ; Sophie et moi sommes tombées amoureuses. C’est comme ça. Dans la vie il se passe parfois des choses qu’on n’explique pas et c’est le cas en ce moment, et puis…— Et puis quoi, tu as pensé à nous, notre avenir et tout ce que j’espère d’une vie à deux ? Je te faisais confiance, tu aurais pu m’en parler au lieu de faire ça dans mon dos ! Gladice, tu m’as trahi ; laissez-moi partir maintenant !— D’accord, mais pas avant que tu écoutes ce que Sophie veut te dire. Promets-moi de l’écouter, après tu feras ce que tu voudras ! Sophie vient de prendre ma main à deux mains et les serres très fort ; son regard chargé d’émotion m’interpelle.
— Issam ! Moi aussi je l’aime, mais Gladice ne t’a pas tout dit ; il y a encore autre chose de plus important. J’espère que ce que je vais te dire va te faire rester. Toutes les deux nous avons besoin de toi, tu comptes beaucoup pour Gladice et pour moi également. Ton absence à été longue et pénible pour nous deux. Nous avons essayé de t’appeler pour prendre de tes nouvelles, mais en vain, ton téléphone ne devait pas capter. Mais en réalité, nous avion peur qu’il te soit arrivé quelque chose, un accident, que tu te sois fait kidnapper par des sauvages et même pire encore ; alors on a pleuré. Nous avons fait l’amour, c’était bien mais sans toi tout est fade, et puis ; il nous manquait ça, dit-elle en attrapant mon sexe en berne.
Ce qu’elle est en train de dire me donne la chaire de poule. Me serais-je trompé à ce point ?
— Issam, j’n’ai pas fini. Je voudrais aussi que tu me fasses une petite place dans ton cœur pour me donner un peu de bonheur, celui que je n’ai jamais eu ; parce que certains mecs sont trop cons. Issam ! Moi aussi je t’aime, je t’aime très fort tout comme Gladice ! Alors, s’il te plaît …reste avec nous.
Elle fond en larmes, et me serre les mains, très, très fort. Pour moi c’est le deuxième choc. Celui-ci est très bizarre, je viens d’être traversé par une sorte de courant électrique qui me procure des picotements dans tout le corps. Ma gorge se serre et je prends un coup au cœur ; le même que celui que j’ai pris avec Gladice au tout début. Je viens de tomber aussi amoureux de Sophie ! C’est un enchantement, mon cœur s’emballe, le monde est beau, magnifique ; mes idées noires disparaissent pour laisser place à une euphorie incontrôlable. Cette chose est incroyable et presque irréelle.
Elles sont là, toutes les deux au-dessus de moi. Comme deux chattes, les yeux en amande et la tête penchée sur le côté à attendre ma réponse. Je ne sais que dire, alors pour me laisser un peu de temps, je tente un timide :— Je veux bien essayer.— Non, Issam ! Tu ne vas pas faire que d’essayer, tu vas les faire ; nous les faire !— Faire quoi ?— Bah ! Tout d’abord, nous allons vivre comme un vrai couple ; ou plutôt un trouple. Nous allons changer le lit et dormir tous les trois ensembles, tu vas voir comme nous allons être bien. Nous ferons l’amour tout le temps, toutes les deux nous allons te faire monter au septième ciel. Nous allons te couvrir de baisers, de câlins et de tout ce que tu voudras. Et puis, nous nous marierons dans ton pays, s’il le faut ! Et ensuite, « TU » nous feras un bébé à chacune ! Moi une fille et un garçon pour Sophie ! Alors ?
Le plus beau rêve de ma vie est en train de se réaliser : fonder une famille. Submergé par l’émotion, je suis tout juste capable de dire :
— Oui, je vais vous les faire, oui nous allons vivre ensemble et nous marier ! Je vous aime, toutes les deux !
Elles le sautent dessus, m’enlacent, m’embrassent ; ce baiser à trois langues est délicieux, infiniment bon, sensuel, au-delà de tout ce qu’on peut imaginer. Nous nous aimons, tout simplement.
FIN
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