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Le beauf et la femme du flic

Chapitre 8

Divers
— C’est notre homme ?
— Tout semble nous dire que oui. On vous laisse avec lui lieutenant. 

Les deux policiers, qui ont arrêté Bernard, quittent la pièce de garde à vue.
Bernard regarde l’homme qui est devant lui. 
La trentaine passé, blond aux yeux bleus, pas de pilosité faciale. Un air sévère sur son visage, les sourcils froncés. Un regard dur, comme s’il veut tuer l’homme se trouvant assis à la table d’interrogatoire.
Il est assez charismatique, avec une taille dans celle de Bernard et un corps bien sportif.

— Franchement, je vous pensais plus intelligent que ça ! Dit-il
— Je vous demande pardon ?
— Rouler en ville avec votre propre véhicule et toute votre marchandise bien au chaud dans votre coffre. Pas un seul effort de dissimulation. Non, mais sérieusement, vous pensiez vraiment passer inaperçue ? Bon, vous allez me dire que nous sommes en pleine nuit, mais quand même. Un salopard dans votre trempe devrait être toujours sur ces gardes.
— Garder vos insultes pour le vrai coupable. Je ne suis pas un trafiquant, un fournisseur, un chef ou une autre connerie du même genre à voir avec la drogue.
— Oh, bien… Alors c’est réglé, vous pouvez rentrer chez vous.

Le lieutenant, rigole d’un rire mauvais, s’approche de la table et fracasse ses deux poings sur la table métallique.

— Vous me prenez pour un abruti ?! Qu’est-ce que toute cette putain de drogue vient foutre dans votre coffre, vous, ‘l’innocent’ ?
— Je n’en sais rien.
— Voilà qui vous aide beaucoup ! Vous allez passer une merveilleuse vie au trou. Parce que j’aimerais beaucoup savoir comme autant de kilos de la meilleure cocaïne du marché, que tous les drogués en manque s’arrachent, sont venus tout seul, dans le coffre, d’un individu totalement innocent, qui n’a jamais trempé dans un milieu illégal.
— Je me pose la même question.
— Vous osez me répondre en plus. Si vous ouvrez votre sale gueule, que ce soit pour me donner des éléments de réponses, pas pour jouer au malin avec moi. On vous a arrêté au beau milieu de la nuit, avec le coffre rempli de cocaïne. La question est simple, que faisiez-vous ?
— Je rentrais chez moi. C’est tout.
— Ah, cela explique tout. Vous avez de grosses consommations alors.
— Non, je n’ai jamais pris de cette saloperie. Je vous le répète, je n’ai aucune idée de ce que j’avais dans le coffre.
— Donc, on vous l’a mis là ? Dans votre dos ?
— Peut-être. Je n’ai pas été dans ma voiture toute la journée.
— Alors, racontez-moi cette dernière.
— Très bien. Je suis plombier et j’ai bossé toute la journée. Vous pouvez vérifier.
— Toute la journée ? Mais nous sommes la nuit. Et il y a encore trente minutes, vous étiez dehors. 

Du coup, Bernard hésite. Il a fini sa journée de boulot, il est passé au bar faire une petite partie de billard avec ses amis, en attendant le SMS d’Éva. Jouer avec des boules avant de se vider les siennes.
Mais il ne peut pas le dire. Éva est mariée avec un flic, de la brigade de nuit. 
Ce policier doit sûrement être sous les ordres de ce lieutenant. Et il ne pense pas qu’il va être ravi d’apprendre qu’il saute toutes les nuits, la femme canon d’un de ses hommes. Même si, techniquement parlant, baiser une femme mariée n’est pas illégal. Immorale, mais pas illégal.Il pense à ses beaufs de potes. Ils sont bons ceux-là. En plus, pas de caméra de surveillance dans ce bar ouvert très tard la nuit. S’il dit qu’il a passé plus d’heures que prévu dans cet endroit miteux, le gérant ne pourra leur montrer des images montrant son départ. Il ne reste plus que ceux qui restent jusqu’à la fermeture, ses amis, confirment sa version en mentant aux policiers.
Mais d’un autre côté, même s’il croit en leur solidarité, il pense aussi au fait qu’ils soient alcoolisés, et que ce lieutenant n’accorde que peu de légitimité à leurs propos.

— Après mon job, je vais me détendre dans un bar. J’y reste généralement jusqu’à la fermeture avec des amis. Ce fut le cas ce soir.
— Très bien, on va vérifier. Quel-est le nom de l’établissement ? 

Il lui répond sèchement, comme s’il ne le croit pas. Comme s’il est déjà coupable à ses yeux. Bernard donne le nom et le lieutenant fait un mouvement avec sa main, en l’air.
Dans les dix secondes qui suivent, un des policiers ayant arrêté Bernard, rentre dans la pièce.

 - Oui lieutenant Le Marchal.
— Dès demain, vous irez à l’ouverture de ce bar et vous demanderez leurs versions.
— Bien mon lieutenant.
— En attendant, vous allez passer la nuit en cellule. On avisera plus tard. 

Bernard regarde de plus près cet homme. Son nom, Le Marchal, lui dit quelque chose. Mais il a trop de choses en tête pour penser correctement.

****
 Un mois s’est découlé. Bernard est en prison. Il n’a pas vraiment été étonné quand la nouvelle est tombée. Ses amis du bar ont menti au flic, confirmant sa fausse version. Heureusement pour lui, ils n’aiment pas les poulets et savent très bien en plus de ça qu’il a une liaison avec une femme de policier. Ils n’ont pas voulu le compromettre.
Mais cela n’a servi à rien. Pas de caméra de surveillance, pas de factures de consommations passées un certain moment, des témoins bourrés au moment des faits. Autant dire qu’un aveugle aurait été plus légitime…

Il est donc considéré comme homme très dangereux. Catalogué comme le grand fournisseur de drogue qu’il recherche.
Son jugement a lieu dans cinq mois et la liberté sous surveillance en attendant le jugement a été refusée de par sa soi-disant dangerosité et le risque d’évasion.

Cela fait donc un mois qu’il est dans une cellule individuelle, à l’écart de tout le monde. Complètement isolé avec toujours la même justification : trop dangereux, pas de contact autorisé avec d’autres détenus.
C’est également pour cela que dans un premier temps, il n’a pas le droit aux visites. Mais après un gros travail de son avocat, il a été autorisé à recevoir des visites au parloir.
Une minuscule victoire, car son avocat c’est récusé, probablement sous la pression des poulets, de ne plus rien faire pour lui. Le dossier est trop complexe et il ne veut pas mettre à mal sa carrière.  

Il reçoit sa première visite après un mois sans avoir parlé à personne. 
Dans son état, il n’est même pas forcement content. Mais quand il voit la personne au parloir, il n’a pas envie d’y aller.
C’est Pierre, son petit frère. Un con. Ils ne se sont jamais vraiment entendus. En plus, il se prend toujours comme quelqu’un de supérieur. Il a 38 ans, leur différence d’âge de 25 ans fait qu’il ont eu une enfance en tant que fils unique, à deux époques différentes.

— J’ai toujours su que tu ne valais rien, mais là, tu m’as surpris.
— …
— Qu’est-ce qu’il y a, tu as perdu ta langue ?
— Je t’emmerde.
— Moi aussi, je t’emmerde. Tu n’imagines même pas la honte que tu as fait s’abattre sur notre famille. Les parents, non, mais tu as pensé aux parents ? À quatre-vingt-dix ans passés, avec leurs problèmes de santé. Ils ont bien le droit de ne pas être mêlés dans ces histoires-là. Je te préviens, ils ne viendront pas te voir.
— Tant mieux. Je ne veux pas les voir ces connards.
— Le connard, c’est toi ? Trafique de drogue. Chef d’un trafic très prolifique. Mais quelle honte.
— Je te rappelle que tu n’es pas l’exemple d’un homme bien.
— Qu’est-ce que tu dis ? Je n’ai rien fait d’illégal moi ? Ni même d’immoral. Alors que toi, tu t’amuses à sauter des nanas mariées. Je suis sûr que tu aurais pu essayer de te taper ma femme ! Je ne suis même pas étonné qu’avec l’absence de respect, tu te retrouves ici.
— Ex.
— Pardon ?
— Ton ex-femme.
— Je ne comprends toujours pas de quoi tu me parles.
— Tu as dit que j’aurais pu essayer de me taper ta femme. Mais c’était ton ex-femme quand je l’ai sautée.
— De quoi ? Tu te fous de moi.
— Oh que non. Je l’ai baisé à bien des occasions ton Émilie. Au moins, elle a pu voir que quelqu’un de notre famille était capable de s’occuper d’elle correctement. Toi qui soi-disant respectes les autres et ne fais rien d’immoral !
— Tu mens.
— Pense ce que tu veux de moi, je n’en ai rien à foutre. Maintenant, casse-toi et que je ne te revois plus. 

 Une semaine passe avant qu’une deuxième visite ne lui soit accordée. Il s’attend à revoir son frère et cela ne lui fait pas plaisir. 
Mais quand il arrive devant le parloir, c’est une belle blonde de 38 ans qui lui fait face : Émilie.

— Salut, ça va ? lui demande-t-elle.
— Comme ça peut aller…
— Je n’ose pas imaginer… Tu es sacrement con, tu sais ?
— Pourquoi ça ?
— Plusieurs raisons. Passons à la première. Tu as dit à Pierre que tu m’as baisée. Non, mais quelle idée !
— Désolé. Mais il est venu jouer le mariole devant moi pour me rabaisser, c’est sorti tout seul.
— Bon, je sais comment il est ce con. Et puis, s’il ne m’avait pas appelée pour me demander si c’était vrai, et m’insulter de grosse pute juste après, je n’aurais jamais pu savoir que les visites étaient maintenant autorisées. 
— Mets tes cheveux en arrière s’il te plaît… 

Émilie jette un coup d’œil pour voir ses cheveux blonds gâcher la vue de son petit décolleté. Elle les met sur son dos pour qu’il puisse admirer la naissance de ses gros seins. Elle les presse même un peu entre ses avant-bras. Il en grogne.

— Ne perds pas la raison non plus, ce n’est qu’une poitrine. Pas trop dur ce sevrage sexuel ?
— Un peu… La chair fraîche me manque.
— J’imagine. Bon, passons à l’autre raison de pourquoi t’es con. J’ai fait des recherches de mon côté. Tu sais qui est le lieutenant qui t’a foutu en prison ?
— Ouais, un con de flic avec un nom comme Maréchal ?
— Non, Le Marchal.
— Ah oui, c’est ça.
— Le lieutenant Alexandre Le Marchal. 35 ans, très bon flic, des décorations.
— Ravi pour lui…
— Oh, mais tu ne sais pas le meilleur. Ce flic, il a une femme… Et tu sais comment elle s’appelle ? Moi, je vais te le dire : Éva.
— Éva ?
— Oui, Éva Le Marchal. Elle s’appelle comment la femme de flic qui te tient par les couilles ?
— Éva… Je savais que ce nom me disait quelque chose, je n’avais pas mis le doigt dessus.
— Je n’ai rien pu trouver sur elle. J’aurais bien aimé avoir une photo pour que tu confirmes. Mais je pense qu’il n’y a pas de doutes.
— Elle m’a dit que son cocu est policier, pas lieutenant.
— Et bien, elle t’a menti. Je t’avais dit des milliers de fois de te barrer. Et voilà, tu te retrouves en prison à cause de ça. Tu risques dix ans de prison. Aucun avocat ne veut te défendre. Tu vas te retrouver avec un commis d’office nul à chier, et tu vas moisir en taule.
— Tu me fais confiance toi, tu sais que ce n’est pas moi ?
— Oui, je le sais. Et je pense surtout que ‘tu sais qui’, a manigancé tout ça.
— Voldemort ?
— Putain Bernard, sois sérieux, c’est très grave ce qu’il se passe !
— Désolé… Tu penses que c’est lui qui m’a piégé.
— C’est quand même une sacrée coïncidence que tu baises une femme de flic, et que le lieutenant qui te fous en prison est marié avec une femme portant le même nom.
— Ne dis rien à personne, je ne veux pas que tu te fasses niquer comme moi.
— Je n’ai aucun pouvoir et aucun avocat ne voudra me croire. Je ne sais pas comment tu vas t‘en sortir…
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