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Bella Venezia

Chapitre 2

Divers
A l’entrée de la chambre, Graziella marqua une hésitation. Elle eu peur soudain, terrifiée de se retrouver à la merci d’un homme égoïste. Tout ce qu’elle avait connu jusqu’à présent avait été des étreintes brèves et douloureuses. Jamais elle n’avait ressenti le ravissement qu’elle avait aperçu sur le visage des participants de cette orgie. Ressentant la gêne de sa compagne, le baron s’approcha d’elle, appuya légèrement sur son menton pour libérer l’attache du masque de ses mâchoires. Il retira délicatement celui-ci et posa la main sur la joue de la jeune femme.

— Ho Graziella, Bella mia, je peux enfin contempler votre beau visage. J’ai eu des doutes tout au long de cette soirée. Mais votre voix vous a trahie Dolce mia. Combien de fois vous ai-je demandé de venir ici lors de mes visites à votre mari ? Je pensais que jamais vous n’accepteriez de répondre à l’une de mes nombreuses invitations. Je suis heureux que vous ayez enfin cédé à mes demandes.

— J’avoue Signore que j’ai longtemps hésité. Votre réputation est des plus mauvaises. Et que dirait-on de moi si l’on découvrait que je participais à l’une des terribles soirées du Demoniaco Barone?

— Vous savez bien que je ferai tout pour vous protéger du qu’en-dira-t’on.

Tout en parlant, la bouche de Michele vagabondait sur le visage et le cou de la jeune comtesse. Ses mains avaient agrippé les lacets du corselet et tiraient dessus pour libérer les 2 monts laiteux emprisonnés. Quand ce fut fait, il baissa la tête pour venir les embrasser par-dessus le voile qui les recouvrait encore. Il s’attaqua à ses jupes, retirant une à une les couches de tissu, révélant enfin les modestes paniers qu’il s’empressa de défaire. Le corps de la jeune femme se dévoilait en transparence sous la fine baptiste de son dernier vêtement.

— Vous êtes superbe, Tesoro mio  ! Je voudrais embrasser tout votre corps, le vénérer à sa juste valeur. Votre époux vous a-t’il honorée comme la déesse que vous êtes ?

Elle ne fut capable que de secouer la tête négativement pour lui répondre. Elle se recroquevilla, honteuse de n’avoir jamais éprouvé de plaisir, gênée d’être ainsi mise à nue. Barbarigo se rapprocha et se mit à genou devant elle, ses doigts vinrent se poser délicatement sur ses cuisses et remontèrent la fine chemise de coton, dévoilant son mont de Vénus. Le baiser qu’il y déposa fit frissonner Graziella. Il descendit plus bas, le nez respirant sa toison, la langue atteignant les lèvres qui cachaient le bouton de chair sensible. Elle poussa un petit cri de surprise et recula, affolée.

— Que faites-vous ? Ce n’est pas …convenable.

— Pensez-vous que ce qui est convenable soit de mise ici ? Après ce que vous avez aperçu dans mes salons ?


— Non ! bien sûr que non.

— Ne vous a-t’on jamais honorer de cette façon ? Votre époux ne pensait-il donc qu’à son plaisir ?

La contessa se sentait pathétique, en effet personne ne l’avait déjà embrassée à cet endroit, elle-même ne le touchait que pour sa toilette intime. Qu’avait-elle ignoré durant toutes ces années de domination maritale ? Le regard plein de promesses, le baron lui prit la main pour l’emmener vers le lit.

— Installez-vous, je vais vous retirer l’ultime rempart qui cache votre magnifique corps. Bella mia, vous êtes si appétissante ! Vos seins lourds, ou s’épanouissent en leur centre ces deux mamelons roses aux pointes érigées, votre ventre, douceur légèrement bombée, votre chatte parsemée d’une broussaille à la rousseur exquise et vos cuisses pleines qui ne demandent qu’à s’écarter pour moi, sont pour moi les plus belles choses qu’il m’ait été données de voir dans cette alcôve. Allongez-vous, laissez-moi vous embrasser ici.
Il avait fait suivre ces paroles d’une caresse sur le mont de Vénus de la jeune femme. Celle-ci, tout à son émoi, ouvrit les jambes à cette invite. Heureux d’avoir obtenu le consentement de la dame, Michele y plongea la tête. Sa langue vint lécher d’abord les grandes lèvres de ce sexe qu’il désirait tant. Il butina sa maitresse avec gourmandise, lui donnant un baiser sur sa vulve, la gratifiant d’un coup de langue sur son entrée, lui aspirant sans vergogne son bouton sensible. Graziella n’avait jamais connu pareille volupté, pareille tendresse. Il resta un long moment à la lutiner avec délice, se réjouissant des doux gémissements de sa compagne.

Totalement plongés dans leur ferveur érotique, les deux amants n’entendirent pas la porte de la chambre s’ouvrir.

— Michele, Caro mio ! Antonella et moi nous nous languissons du…

— LIVIA ! Santa Madonna  ! Fais sortir cette péronnelle ! Et vas-t’en toi aussi.

— ho ! tu n’es pas seul ! Antonella, Cara mia, retourne dans la stanza delle donne
chambre des dames
.


La femme qui venait de rentrer dans la pièce avec fracas, referma derrière elle, ne tenant compte que la moitié des exigences du Barone. La camisole impudique qui la couvrait dévoilait la silhouette nerveuse d’une femme active, elle se rapprocha du lit monumental d’une démarche féline.

— Qu’avons-nous là ? Une de tes petites catins rousses habituelle ? Ho intéressant ! La future veuve Mussati ! Contessa !

La nouvelle venue s’inclina ironiquement devant le couple. Prise de panique, Graziella eut un mouvement de recul et voulut descendre de la couche. Une pogne toute masculine la reteint de justesse.

— Non Bella mia ! Ne partez pas ! Vous n’avez qu’un mot à dire et je la fais déguerpir de suite !

— Oui ne partez pas, il n’a de cesse de soupirer après vous depuis des années. Il faut dire que vous êtes une des plus belles dames de Venise. Graziella par ci ! la bella Contessa par là ! Ce vieux barbon ne la mérite pas ! Je rêve de l’avoir sous mes baisers ! Et tutti quanti !

L’importune s’était rapprochée assez pour venir caresser la joue écarlate de la jeune femme. Puis sa main descendit sur l’un de ses seins voluptueux alors que sa bouche venait effleurer celle de la jeune noble.

— Exquise ! Je te comprends Michele, ce sein est doux sous mon toucher. Oh ! Et la pointe réactive ! Contessa, puis-je me joindre à vos jeux ?

— Peut-être que moi, je ne le désire pas ! Eructa le baron.

Alors qu’il tentait de retirer son amante de l’emprise de son envahissante compagne, une petite voix se fit entendre.

— Signore, laissez Donna Livia rest... je…heu…je voudrais qu’elle reste.

L’homme poussa un soupir, lança un regard noir à son amie de toujours et vint à son tour embrasser la beauté rousse.

— Comme il vous plaira Dolce mia.

Vaincu, Le jeune noble revint se positionner entre les jambes d’albâtre. Ce n’était pas la première fois qu’il partageait avec sa maîtresse occasionnelle le corps d’une jeune beauté, mais il aurait voulut garder ce moment pour lui seul.

De son côté, Graziella profita pleinement des mains et des bouches qui parcouraient son corps, ses seins étaient caressés avec volupté, ses tétons pincés et léchés à tour de rôle, son clitoris sucé avec délectation et ses fesses pétries avec vigueur. Elle se sentait vénérée, déesse de luxure sous le regard aimant de ces deux adorateurs d’une nuit. De passive, elle devint petit à petit active, rendant les baisers donnés, effleurant la poitrine de l’une, les cheveux de l’autre. Quand prise d’une hardiesse qu’elle ne se connaissait pas, elle laissa filer ses doigts vers les replis intimes de sa compagne, le soupir qui en résulta fit courir dans ses veines une douce euphorie. Elle découvrait des plaisirs insoupçonnés, mélange de douceur, d’effronterie et d’impudeur.

Sous ces câlineries incessantes, elle ne tarda pas à exploser une première fois de plaisir. Michele la lippe luisante de son miel se redressait déjà pour venir partager avec ces deux amantes le goût suave du fameux nectar. Il en profita pour retirer prestement ces vêtements et les deux femmes purent admirer la vigueur de son membre fièrement dressé. Il inséra ses hanches entre les cuisses de la beauté allongée.

— Je veux vous faire mienne Amore mio ! Laissez moi entrer en vous.

Sur ces mots, Barbarigo poussa doucement son sexe dans l’intimité offerte. Voyant le visage crispé d’appréhension de la jeune noble, Livia redoubla de caresses et de cajoleries. Les efforts combinés des deux comparses permirent à la Contessa de se détendre et d’accepter le pieu envahissant d’une taille et d’une vigueur inconnue d’elle. Très vite , elle se retrouva avec un con luisant de cyprine à hauteur de visage, elle n’avait qu’à tirer la langue pour lécher la moiteur de sa compagne, ce qu’elle fit avec bonheur. Le trio se perdit dans les affres de la luxure, l’un besognant l’une tout en embrassant l’autre qui profitait de la bouche novice de la troisième. Ils s’aimèrent longuement, jusqu’au paroxysme dévastateur de cette joute érotique. Quand enfin ils furent rassasiés, ils s’écroulèrent dans un bel ensemble pour se retrouver dans les bras des uns et des autres et s’endormir épuisés. Ils passèrent le reste de la nuit entre amours et sommeil, Ils interchangèrent positions et partenaires, se firent plaisir à deux ou trois selon leurs envies.

A l’aube, ce fut réticents qu’ils se séparèrent. De longues embrassades se succédèrent alors qu’ils traversaient la demeure endormie, jonchée de corps entrelacés et sevrés de sexe. Le canal était recouvert d’une brume qui rendait ce matin irréel. Graziella, installée dans la gondole, se retourna pour admirer ces amants d’un soir, cachée sous sa moretta elle ne put retenir ses larmes. Un silence pesant régnait sur l’embarcation qui l’éloignait de cette nuit incomparable, uniquement troublé par les clapotis de l’eau. Ce rêve bref et troublant était terminé, à présent il fallait revenir à la réalité.

                                                  *****************************************

 
La Contessa ne retourna pas au Palazzo Barbarigo. Elle reprit sa vie morne de femme mariée. Comme toute bonne épouse,  elle se rendit régulièrement au chevet de son époux malade , mais le vieil homme totalement paralysé ne faisait que la suivre de ses yeux méchants. Alors elle rangeait la pièce pour s’occuper et évitait de le regarder.

Michele se présenta à la porte de la demeure, comme avant. Elle refusa de le rencontrer, s’enfermant dans ses appartements quand celui-ci visitait le Conte.

Au cours de l’été, elle s’exila, comme bon nombre de ces concitoyens à la campagne, elle profita de la douceur trévisane. Livia qui entre-temps était devenue une amie des plus intimes, l’accompagna lors de sa villégiature.

Enfin, elle revint tard à Venise cette année là, novembre était déjà bien entamé. Mais dès son arrivée elle se présenta devant son mari, impatiente de lui donner de ses nouvelles.

— Signore, me revoilà auprès de vous. Quel dommage que votre santé ne vous ai pas permis de voyager, nous avons eu un temps merveilleux et j’avoue que j’ai prolongé mon séjour au-delà du raisonnable. Mais je vous rapporte une merveilleuse surprise pour me faire pardonner.

La jeune femme se retourna et prit un paquet des bras d’une femme au teint rougeaud de paysanne.

— Voici Angelo Michele Albertino Mussatti, le fils que j’ai mis au monde il y a un mois, votre héritier. Regardez comme il est beau avec ces cheveux noirs et ses yeux d’or. Si vous saviez comme il peut être vigoureux, un vrai affamé ! Sa nourrice en a les seins blessés.

Graziella se rapprocha du grabataire et lui murmura.

— Mais n’ayez crainte mon cher époux, cela ne sort pas de la famille. Votre neveu est le géniteur de l’enfant. N’est-ce pas ironique, lui qui se donnait tant de mal, venant régulièrement vous flatter, il ne pourra plus hériter de vos titres ni de vos biens.

Ce soir là, dans le Palazzo Mussatti, on recouvrit de draps les miroirs et on immobilisa le pendule des horloges.

Fine

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