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La belle-famille de Gautier

Chapitre 1

Inceste
Introduction :
Annie décide de présenter Gautier, son nouveau petit ami, à toute sa famille. Si la jeune femme et très à l’aise à ce sujet, Gautier est, contrairement à elle, plus stressé de faire leurs connaissances, surtout celle de son père qui est sergent-chef dans l’armée de l’air. Après avoir repoussé plusieurs fois sa demande, elle ne lui laisse plus le choix de faire le pas.

Les protagonistes de l’histoire
— Gautier Leblanc : 24 ans (ambulancier)
Jeune homme simple et sympathique, Gautier a rencontré Annie sur son lieu de travail et sortent ensemble depuis plus d’un an. Il est fou amoureux et souhaite faire sa vie avec elle.
— Annie Lefort : 23 ans (infirmière)
Infirmière très dynamique et toujours à l’écoute des autres, on pourrait presque dire qu’Annie est une jeune femme en or. Cette magnifique châtaine aux yeux bleus est très appréciée par ses collègues de travail. Elle aime plus que tout Gautier et souhaite fonder une famille avec lui.
— Richard Lefort : 51 ans (sergent-Chef dans l’armée de l’air)
Richard est sans nul doute le genre d’homme que recherche l’armée. Droit et fort, qui sait se faire respecter grâce à un charisme impressionnant et bien sûr un dévouement sans faille pour sa patrie.
— Suzanne Lefort : 46 ans (mère au foyer)
Le caractère doux et sa gentillesse surprennent toutes les personnes qui font sa connaissance quand on sait qui est son époux. Toujours très bien habillée sur elle, Suzanne est une maman bienveillante envers ses enfants dont son sourire éclatant et sa beauté naturelle, vont rendre fou son gendre.
— Justine Lefort : 20 ans (étudiante en langue française)
Justine est extravertie et fêtarde. Son côté malicieux et la beauté naturelle qu’elle a héritée de sa mère, lui donnent un charme fou.
Thomas Lefort : 19 ans (mécanicien)Jeune homme discret et rebelle, sans doute étouffé par l’éducation stricte de son père et son patriotisme envers son pays, Thomas a décidé de prendre un autre chemin que celui que son père avait tracé pour lui, étant le seul garçon de la flatterie. Rendant leur relation très difficile.

Chapitre 1: chéri, voilà ma famille.
— Attends chérie, regarde ma chemise, tu es sûr qu’elle n’est pas froissée ?
Demande Gautier en arrêtant sa marche dans l’allée fleurie qui mène à la porte d’entrée de la grande villa qui appartient aux parents d’Annie.
— Mon cœur, c’est la cinquième fois que tu me le demandes depuis que l’on est parti de chez nous... Non-non non, elle est très bien !!!
Répond-elle en souriant.
— Bon heu... OK OK !!!
La belle et jeune châtaine aux cheveux longs attachés à l’aide d’une pince et aux magnifiques yeux bleus comprend bien que son petit ami est terriblement stressé. Aujourd’hui, elle le présente à sa famille. Après avoir refusé plusieurs fois sa demande en trouvant des excuses à dormir debout, le jeune ambulancier qui travaille dans le même hôpital qu’elle, ne pouvait plus refuser sa requête.Sachant que son père est Sergent-Chef dans l’armée de l’air, il redoute de faire la connaissance de cet homme, qui selon Annie, est un homme autoritaire et très zélé. Bref tout le contraire de Gautier, jeune homme simple, sans vraiment d’ambition dans la vie sauf celui de se marier avec Annie qu’il aime plus que tout au monde.
— Fais attention chéri, les escaliers sont souvent glissants l’hiver... Généralement, on passe par le garage !!!
Conseille Annie qui monte en se tenant à la rambarde, faisant attention là où il met les pieds pour ne pas glisser.

Ils arrivent enfin devant la porte d’entrée, faisant comme chez elle, Annie appuie sur la sonnette et entre en criant bien fort :
— C’est nous, nous sommes arrivés !
Pas très rassuré, Gautier la suit tout en se répétant maintes et maintes fois dans la tête :
— Ne stresse pas mec... Ne stresse pas, c’est une famille comme une autre bordel de merde. Son père est juste un mec comme toi... Enfin pas tout à fait, mais bon !!!
Mais au même moment, arrive dans le hall accompagné de claquements de talons contre le carrelage gris, une magnifique femme mature blonde aux cheveux courts d’une quarantaine d’années qui scotche sur place Gautier tant par sa beauté et le sourire radieux qu’elle leur donne.
— Bonjour vous deux, je suis rassuré qu’il ne vous soit rien arrivé en venant, les routes peuvent être glissantes durant l’hiver vers chez nous !
Dit-elle en s’approchant d’eux.
— Aaaah maman, je t’ai pourtant dit que Gautier avait l’habitude de conduire, je te rappelle qu’avec son boulot, il est toujours sur les routes !
Lui renvoie sa fille en s’approchant à son tour d’elle pour lui faire la bise.

Gautier, lui reste en arrière, fixant sans vergogne cette femme qui possède un charme incroyable, habillée d’une robe bleue, sans doute de grande valeur, lui arrivant aux dessus des genoux et ses jambes enfermées de fins bas blancs. La grosse ceinture noire qui comprime légèrement son tour de taille, fait ressortir une paire de seins tout simplement phénoménale, d’où la grande surprise du jeune homme connaissant la taille de poitrine de sa fille qui est bien plus modeste que celle de sa mère même s’il n’a pas à se plaindre à ce niveau-là.Bien des copains lui ont jalousé d’avoir une petite amie aussi ravissante qu’Annie, mais dorénavant, il sait que cet état des faits n’est pas un hasard vu la superbe créature qu’est sa mère.
— Maman, je te présente Gautier... Chéri voici ma petite maman !
Déclare Annie qui s’est retournée vers lui en tendant une main en sa direction.
— Bonjour Gautier, je suis ravi de faire enfin ta connaissance !
Lance à son tour Suzanne qui s’approche vers lui pour lui faire la bise.

Tout gêné, le jeune homme lui fait les deux bises en prenant l’odeur de son parfum vanillé à pleines narines, le faisant presque fondre sur place.
— Oh heu... Bon... Bonjour Madame Lefort, je suis heu... Moi aussi très ravi !
Bégaye-t-il, faisant rire la mère de sa petite amie.
— Ah non, on ne va pas être d’accord du tout là... Appelle-moi moi Suzanne, je te prie !
Le reprend-elle gentiment pour le mettre à l’aise.

Après s’être débarrassés de leurs manteaux, ils suivent l’un après l’autre Suzanne qui les amène rejoindre le reste de la famille.
Profitant d’être le dernier de la file, le jeune homme en profite pour lorgner discrètement la large croupe très rebondie de la maîtresse de maison qui tord presque du cul à chacun de ses pas qui claquent sur le carrelage à cause des talons aiguilles de ses escarpins noirs.
— Encore une chose qu’elles ont en commun !!!
Se dit-il en regardant ceux d’Annie, dont les siennes sont rouges avec une bride qui fait le tour de ses fines chevilles la rendant très sexy aussi.

Il doit reconnaître qu’Annie est elle aussi superbement habillée pour l’occasion, elle a mis une robe noire qui épouse son corps mince et surtout son joli petit cul. Ses jambes habillées de bas noirs à pois la rendent encore plus désirable. Mais un détail du côté de sa mère attire plus particulièrement l’attention de Gautier, il remarque des fines coutures sur ses bas qui parcourent verticalement le dos de chaque jambe pour venir disparaître sous sa robe.
— Merde... Mais s’il y a ce trait derrière ses jambes... Ça veut dire donc qu’elle ne porte pas un collant, mais des bas ! En déduit le jeune homme qui a souvent regardé les films pornos des années 80 de son père en remarquant plusieurs fois ces traits fins qui longeaient les bas nylon des actrices... Généralement, la marque de fabrique des bas de soie à l’époque.
Aaaaah le porte-jarretelles !!!! Comme beaucoup d’hommes, Gautier adore les femmes qui en portent, mais malheureusement pour lui, Annie n’en met pas, préférant les bas autofixant, plus simple à mettre. Il a toujours hésité dans lui en offrir pour voir sa réaction.
Mais le moment est mal choisi pour deviner ce que porte belle-maman sous sa robe, puisqu’ils entrent dans le grand salon où se trouve le reste de la famille qui les attend en prenant un apéritif devant la cheminée où crépite le bois dévoré par les flammes qui chauffent la pièce.Ils se lèvent tous pour se présenter à Gautier, la première personne à lui dire bonjour est Justine, la petite sœur d’Annie dont sa ressemblance avec sa mère est frappante. Blonde comme elle, mais les cheveux ondulés jusqu’aux épaules et les yeux aussi bleus que celle de sa sœur et sa mère. Son corps est moins développé que Suzanne, ressemblant plutôt à Annie, qui laisse tout de même présager qu’en bikini, ça doit valoir le détour. Son regard fin vous donne l’impression qu’elle vous étudie en silence, essayant de deviner vos moindres défauts, ce qui n’aide pas Gautier à se sentir à l’aise.
— Salut, Gautier, ravie de faire ta connaissance !
S’exclame-t-elle en lui parlant comme si elle le connaît d’avant.
— Oh... Bonjour Justine, je suis très ravi moi aussi ! — Bon comme je te l’ai dit, ma sister est assez décontractée, mais tu vas t’y habituer !
Intervient Annie tandis que sa sœur lui tire la langue avant de se reculer, après avoir entendu sa remarque.

Gautier sourit en les voyant faire, puis sa curiosité d’homme le mène à remarquer rapidement qu’elle porte sur elle, une minijupe en jeans rouge étroite lui couvrant à peine les cuisses et aussitôt une rapide question lui vient en tête :
— Mais alors une fois assise, on doit voir sa culotte ???
Ce choix vestimentaire l’étonne, sachant que son père (homme droit et autoritaire selon sa fille) est présent et qu’il accepte ce genre d’accoutrement.

Mais en parlant du loup, voilà qu’arrive le père de famille en question pour lui serrer la main. Le buste droit, le regard sévère derrière ses lunettes, ses cheveux bruns coupés à ras sur les côtés comme tout bon soldat de la patrie, la chemise à carreaux rangée dans le pantalon tenu par une ceinture en cuir.Il n’y a pas à dire, pour un sergent-chef, il est taillé pour l’emploi. Richard domine Gautier d’une tête de plus et ses épaules font penser à ceux d’un nageur professionnel.
— Bonjour jeune homme et Bienvenue !
Dit-il en lui serrant la main bien fort, mais sans en avoir l’air, confirmant à son nouveau gendre qu’il a intérêt à se tenir un carreau.
— Bon... Bonjour messieurs Lefort, je suis enchanté de faire votre connaissance !
Répond Gautier en essayant d’oublier la douleur de son coup de poignet.
— Bon, ça s’est bien passé, pour venir chez nous ?
Prolonge le père de famille en mettant ses mains derrière son dos bien droit comme pour attendre un ordre de son supérieur. Cette pose déstabilise Gautier qui ne sait plus comment se tenir devant lui du coup.
— Oui heu... Ça allait, on n’a pas trop eu de peine ! — Mmm... Très bien !
Très mal à l’aise, le jeune ambulancier reste là, ne sachant pas quoi faire tandis que le père de sa femme l’observe sans le lâcher du regard. Il ose à peine à le regarder dans les yeux. Mais c’est Suzanne qui met fin à son calvaire en disputant son époux :
— Assieds-toi, Richard, tu ne vois pas que tu gênes le passage, Gautier aimerait sans doute se réchauffer devant la cheminée !
Gradé ou non, le sergent-chef exécute son ordre et s’assied dans un fauteuil à l’angle du mur qui semble être sa place de prédilection. Thomas, le dernier de la famille intervient alors et vient serrer la main de Gautier avec un air froid et peu accueillant. Là encore, c’est une surprise, le fils est tout simplement l’inverse de son père. Si génétiquement (les mêmes yeux gris et les cheveux bruns) il ressemble à Richard, ses cheveux longs et son piercing à l’oreille laissent deviner que le garçon semble avoir pris un chemin différent que ce dernier.
— Bonjour !
Dit-il sans sourire ni rien, mais seulement en tendant sa main vers la sienne.
— Heu... Bonjour !!! — Je te présente mon cher petit-frère, Thomas... Qui ne se présente pas, car il a oublié les bonnes manières !!!
Intervient Annie qui regarde son frère avec de gros yeux. Le jeune homme prend la mouche et regarde Gautier en faisant un sourire exagéré.
— Bonjour, Gautier, je m’appelle Thomas, j’ai 19 ans et je suis mécanicien... Au grand malheur de ma chère et tendre famille qui aurait voulu me voir finir à l’armée, avec une mitraillette à la main pour tirer comme un abruti dans tout ce qui bouge dans la nature, comme dans Rambo !!!
Puis il regarde une nouvelle fois Annie et lui lance : « C’est bon comme ça... Ça te plaît grande-sœur ? »

Tandis que sa petite amie regarde d’un air mauvais son frère, Gautier reste planté là sans savoir quoi dire.
— Thomas... Assieds-toi tout de suite, Bon Dieu !!! Tu devrais avoir honte de te donner en spectacle comme ça !!!
Ordonne Richard au milieu d’un silence de plomb que son fils a installé.
— Pas besoin de dire quoi que ce soit pour te faire honte... Mais ça tu le sais très bien !!!
Se rebiffe son fils, ce qui fait lever son père de colère.

Le regard dont ils se donnent un bref instant est assassin, mais Thomas met fin à cet affrontement père-fils en s’asseyant là où il était avant que le petit couple d’amoureux arrive. Une fois tous assis, les membres de la famille se remettent à parler entre eux en buvant un vin blanc bien frais tout droit sorti de la cave à vin familiale. Tel un questionnaire pour les services secrets, Charles atomise son futur gendre de questions sur sa vie et son travail tandis que Gautier essaye de faire un sans-faute à son interrogatoire, histoire de rentrer le plus facilement possible dans ses bonnes grâces.
Mais il n’est pas simple de se concentrer tant que l’entrejambe de sa fille Justine (assise aux côtés de son père) se voit à merveille, puisque Gautier est placé juste en face d’elle.Cette dernière ne remarque pas ou s’en moque éperdument que sa jupe rouge (déjà trop courte étant debout) s’est retroussé très haut contre son bassin. Bien que ses jambes soient serrées, son string en dentelle blanc se voit tout de même très nettement entre ses cuisses, ce qui perturbe énormément le jeune homme qui se racle la gorge à chaque réponse qu’il donne après que son regard ait balayé à plusieurs reprises l’intimité de sa belle-sœur qui discute avec Annie et Suzanne. Seul Thomas qui regarde un bouquin de motos ne participe pas à la conversation familiale.
Après l’apéritif, ils se retrouvent tous à table, sans Thomas qui quitte la maison pour se rendre à une compétition de motos nocturne comme il devait être prévu puisqu’il n’y a pas de couvert en trop à table.Gautier découvre le talent culinaire de Suzanne qui pose un festival de plat fait maison comme une tarte aux oignons accompagnés d’une salade maison. Et bien sûr son fameux canard confit aux pommes de terre cuit au four.
— Mmmm Suzanne, c’est un délice !
Félicite Gautier.
— Oui, ma femme est une excellente cuisinière... Sans doute, plus tard, Annie quittera ce travail pénible pour rester à la maison afin de faire la cuisine et le ménage et bien sûr de s’occuper de l’éducation de vos futurs enfants, qu’en penses-tu Gautier ?
Surgit Richard, faisant comprendre à son gendre qu’il tient à ses principes de vieille France.
— Heu hum... Oui oui oui... Bien sûr messieurs, je... Enfin !
Bégaye le jeune homme qui regarde Annie, ne sachant pas quoi répondre pour ne pas vexer l’un ou l’autre.
— Papa ! C’est bon, arrête avec tes traditions du Moyen Âge, j’aime mon métier d’infirmière et je ne me vois pas rester à la maison comme maman l’a fait avec toi !
Se rebelle Annie.
— Surtout que c’est au travail que vous vous êtes rencontrés tous les deux !
Intervient Suzanne en souriant à Gautier.
— Heu... Oui, c’est vrai Madame Lefort ! — (Soupir) « Gautier... Je t’ai déjà dit de m’appeler Suzanne ! » Le sermonne-t-elle en lui souriant tendrement.
Hypnotisé par son regard et son sourire, mais surtout par sa paire de seins qui pousse contre la table en noyer, il pousse d’un réflexe non contrôlé sa serviette qui tombe au sol.
— Oups... Désolez, excusez-moi !
S’écrie-t-il en se penchant sous la table pour venir la récupérer.

Mais son attention se retrouve aussitôt attirée par les jambes de sa belle-mère installée en face de lui. Étant assise et les jambes croisées, la fente sur le coté droit de sa robe bleue légèrement remontée plus haut sur ses cuisses s’est ouverte laissant apercevoir la lisière opaque de son bas blanc, mais aussi l’attache métallique de son porte-jarretelles qui le maintient le bas en haut de ses cuisses toniques.
Gautier avait deviné juste tout à l’heure, Madame Lefort porte réellement un porte-jarretelles, et cette preuve à l’appui l’excite automatiquement, faisant gonfler le devant de son pantalon. Les joues rouges, il revient à sa place, excité et embarrassé. Il n’ose même plus la regarder dans les yeux, de peur qu’elle se rende compte de son mal à l’aise.
— Bref, jeune homme, ça me fait penser à deux ou trois anecdotes qui me sont arrivées durant ma jeunesse !!!
Déclare Richard
— Oh, non papa, c’est bon, nous allons monter dans ma chambre pour ranger nos affaires !
Coupe Annie qui sent que son père va lui faire un cours d’histoire dans sa vie passée à l’armée... Un discours ennuyant qui peut prendre des heures si personne ne l’arrête.

Gautier regarde Annie et ne se voit pas se lever maintenant devant tout le monde avec une érection qui est à deux doigts de faire sauter la braguette de son jean.
— Ah non chérie... J’ai bien envie d’écouter ton père moi ! — Quoi... Non-non, Gautier je... — Annie, il souhaite m’entendre... Alors, laisse-le m’écouter allons !!!
Le coupe Richard qui commence son histoire.

Sachant très bien ce qu’il va suivre, Suzanne et ses deux filles se mettent à souffler en regardant ailleurs et effectivement, Richard devient un moulin à paroles qui raconte ses aventures qui n’en finissent plus avec un attachement profond. Comme possédé par son histoire, il est maintenant debout en train de faire le tour de la table, joignant ses gestes à ses souvenirs. Gautier lui-même ne suit plus l’histoire, mais fait semblant d’être concentré à ce qu’il raconte pour ne pas le décevoir.
—... Et là d’un coup à ma radio... On me dit que nos compatriotes aux sols se font canarder dessus ! « Salauuuuuuuuds !!! J’ai gueulé avant de tirer sur mes commandes pour piquer droit vers le champ de bataille. Ni une ni deux, je largue une dizaine de bombes à travers leurs gueules et je mitraille en même temps sur tout ce qu’il bouge au sol !!! « Tac Tac Tac Tac Tac Tac Tac Tac !!! » Hurle Richard en postillonnant de partout, la tête rouge, mimant l’avion comme s’il y était.

Gautier le regarde faire, on se demande si on ne devrait pas l’arrêter avant qu’il ne casse pas quelque chose, tandis que ses deux filles se cachent de honte.
— Richard, c’est bon maintenant... Je pense que Gautier en a eu assez pour aujourd’hui et il voudrait peut-être aller se reposer avec Annie !
Intervient Suzanne qui est au bout de sa patience.
— Mais... Je ne lui ai pas raconté le moment où...— Richard, ça suffit... Merci !
Le mari se calme et se rassied en prenant un grand verre d’eau après avoir tant parlé, tandis que Gautier et Annie se lèvent pour rejoindre leur chambre. Après avoir rangé les affaires, Gautier, après avoir pris une douche, attend que sa petite-amie vienne le rejoindre en lisant une BD qu’il a trouvée par hasard dans sa petite bibliothèque.Annie arrive en se séchant les cheveux à l’aide d’une serviette. Gautier reste scotché par sa tenue, la ravissante nuisette noire en soie ne va pas plus bas que son nombril, laissant clairement voir son string en dentelle noir qui épouse parfaitement son entrejambe et curieusement, elle a remis sur elle ses bas dim-up noirs à poids, la rendant encore plus sexy qu’elle ne l’est déjà. Mais ce n’est pas vraiment cela qui le choque. À l’appartement, Gautier a l’habitude de la voir se pavaner comme ça. Ce qui le trouble est qu’elle a traversé tout le couloir de l’étage avec le risque que son frère ou son père puisse tomber sur elle dans cette tenue.
— Mais... Tu te balades comme ça toi ???— Oui... Pourquoi, ça fait quoi ?
Demande-t-elle naïvement en continuant à se sécher les cheveux.
— Et pourquoi avoir remis tes bas pour te coucher ? — Je les ai remis, car j’ai froid aux pieds mon chéri, je te fais remarquer que mes parents n’ont pas le chauffage au sol comme à l’appartement !
Signale-t-elle en rappelant à son homme qu’elle ne supporte pas d’avoir froid aux orteils.
— Oui, mais... Enfin, tu t’imagines si ton père ou ton frère te voit comme ça, je ne sais pas si tu te rends compte que ce n’est pas une tenue convenable à leur monter ! — Aaaah lala... Tu ne vas pas me faire une scène pour ça non ? Et puis ce n’est pas grave s’ils me voient comme ça et je te rappelle d’ailleurs que Thomas n’est pas là !
Lui répond-elle en rigolant puis ensuite s’installe dans le lit en se calant contre le bras de son amoureux.
— Tu m’en veux ? — Non... Non, je suis juste surpris, voilà tout !
Finit Gautier qui sent son entrejambe s’agiter en imaginant Richard ou Thomas tomber sur elle, habillée comme ça.
— Bon sang, mais qu’est-ce qu’il me prend ?... Pourquoi je suis excité en imaginant ce truc-là moi ? C’est son père et son frère bordel !
Se remet-il lui-même à l’ordre.
— Dis-moi... C’est moi ou ton frère et ton père, ce n’est pas le grand amour entre eux ?
Tente-t-il d’en savoir davantage sur sa belle-famille.
— (Soupir) « non c’est vrai, mon père est le genre de père qui aurait voulu avoir que des garçons pour les voir tous enter dans l’armée. Thomas est son seul fils et le dernier en plus, mon père a tout reposé ses espoirs sur lui. L’obligeant à l’accompagner à la caserne quand il était petit, lui acheter des soldats en plombs comme pour le formater à cette idée-là... Il était convaincu que Thomas allait suivre la même voie que lui ! » — Mais ce ne fut pas le cas. — Non... Mon frère a toujours adoré les motos de cross et très vite, il s’est passionné pour leurs mécaniques, plusieurs fois, il a voulu montrer sa vraie passion à papa, mais ce dernier n’a jamais voulu en entendre parler. Cela a installé un froid entre eux, mon père le forcait à prendre la décision de rejoindre l’armée et mon frère s’est rebellé face à son ordre. Il est allé même jusqu’à complètement changer de look pour ne pas lui ressembler. Et tout ça a mis mon père fou de rage. Je crois que s’il n’y aurait pas eu ma mère, ils en seraient venus aux mains tous les deux. — Elle s’est placée entre eux ?— Oui même si l’entente entre eux ne s’est jamais arrangée. Thomas n’a jamais pardonné papa d’avoir essayé de prendre le contrôle de sa vie et mon père de son côté, le considère presque comme un gâchis, car il n’a pas pris la même voie que lui !!! — Eh ben... Ce n’est pas la joie !
S’écrie Gautier en embrassant le front d’Annie collé contre son coup. Après un court silence, ils s’endorment l’un contre l’autre.

C’est plus tard, dans la nuit, qu’il est réveillé par une lumière qui jaillit sous le pas de la porte pour disparaître peu de temps après. N’arrivant pas à s’endormir, une envie irrésistible lui vient d’aller vider sa vessie. Il se lève et sort dans le couloir en faisant un minimum de bruit.Mais à sa grande surprise, il tombe sur Thomas habillé seulement d’un caleçon qui reste immobile devant la porte entrouverte de la salle de bain éclairée.
— Putain, mais il fait quoi à rester là comme ça dans le couloir. Oh, mais...
Bondit Gautier quand il se rend compte que son beau-frère est tout simplement en train de se masturber tout en fixant ce qui se passe dans la salle d’eau.

D’un coup, quelqu’un derrière lui monte les escaliers en bois qui mène au premier étage, faisant grincer les marches. Aussitôt, Gautier rentre dans la chambre et Thomas disparaît dans la sienne sans s’être rendu compte qu’il était observé.
— Merde... Mais qui est dans la salle de bain pour qu’il fasse ça... Je vois que deux personnes possibles... Suzanne ou Justine !!!
Réfléchit Gautier.

La personne dans les escaliers est Richard qui bâille fortement en s’avançant vers sa chambre se trouvant en face de la salle de bain d’où survint tout de suite la voix de sa femme qui le gronde à voix basse :
— Richard, tu ne peux pas bâiller moins fort... Je te signale que les enfants dorment, il est très tard !!!
Le cerveau du jeune ambulancier ne fait qu’un tour en entendant la voix de sa belle-mère.
— Putain c’est Suzanne... C’est sa mère... Il se branlait en regardant sa mère dans la salle de bain, oh merde, merde le salaud, je n’y crois pas !!!
Se dit-il en retenant son souffle.

En entendant une porte se refermer, Gautier s’imagine que ça doit être celle de la chambre des parents et qu’ainsi Richard n’est plus dans le couloir. Il se risque à quitter à nouveau la chambre d’Annie en mode furtif. La porte de la salle de bain est toujours à semi-ouverte et la lumière qui en émane éclaire toujours faiblement le couloir.Une puissante envie lui vient d’aller à son tour regarder cette femme mature qui doit sans doute se préparer pour la nuit.
— Peut-être qu’elle est en nuisette sexy comme sa fille ou alors... En petite tenue, oh bon sang !!!
Se questionne-t-il en se revoyant sous la table durant le repas en train de fixant la lisère de ses bas et l’attache de son porte-jarretelles tandis que ses pas l’amènent vers elle.

Le risque est grand, puisqu’à tout moment, Suzanne peut sortir de la pièce et tomber sur son gendre... Il aura l’air bien fin à ce moment-là.Mais par chance, tout se passe bien pour lui et le voilà devant la porte, il l’entend dorénavant fredonner une chanson qu’il n’arrive pas à savoir laquelle, même si l’air ne lui semble pas étranger.
— Putain... Il faut que je la voie... Il faut que je la voie bordel !!!
Se répète-t-il en approchant sa tête pour regarder.

Il ne voit personne dans la pièce, mais il reconnaît toutefois sa robe bleue posée sur la caisse à linge sale accompagnée de sa ceinture noire. Le cœur de Gautier s’arrête d’un coup, lorsque Suzanne apparaît dans son champ de vision.
— Oh merde !!!
Fin du chapitre...
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