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De Benoit à Julie

Chapitre 2

La rencontre

Travesti / Trans
Fin de premier trimestre, avant les fêtes de Noël, premiers partiels, premiers résultats.Cha survole sa classe, pour moi, c’est un peu plus compliqué, la philo me fuit.Je suis convoqué chez la responsable de filière à 14heures. Dans le couloir, petite file d’attente.
— Benoit Tenu, c’est à vous.— Bonjour Madame.— Bonjour Benoit, assieds-toi.
Madame Klein, la responsable de filière est une dame d’une quarantaine d’années, d’un naturel souriant, un peu ronde, les élèves savent qu’elle fait tout pour leur faciliter la vie, dans la mesure où l’administration lui en laisse les moyens.
— Et bien Benoit, ton dossier n’est pas si mauvais.— Oui Madame, merci.
Elle tourne une page.Me jette un coup d’œil par-dessus le dossier, reprend sa lecture.
— Toutefois, il y a un petit problème en philo ?— Oui Madame, je sais.— Rien d’irrécupérable bien sûr.— Non Madame.— Mais je ne voudrais pas que ça s’aggrave.— Non Madame.
En me regardant en face :
— J’ai une proposition à te faire.— Oui Madame.— Vous êtes plusieurs dans ce cas, alors l’administration a décidé de mettre en place un cours de rattrapage pendant les vacances de Noël, aucune obligation bien sûr, mais disons que c’est conseillé, plusieurs enseignants se sont portés volontaires. Il s’agira de cours individuels, de façon à « optimiser », elle pose les guillemets avec ses doigts. Bien sûr, ça implique de rester sur le campus pendant les vacances, mais c’est à vous de voir.— Oui Madame, je dois donner une réponse quand ?— Vous avez le reste de la soirée, il me faut vos réponses demain matin pour organiser les calendriers.— Oui Madame.— Bien Benoit, bonne soirée.— Bonne soirée Madame.
Je me lève et je sors.
A l’appartement :
— Qu’est-ce que t’en penses Cha ?— C’est toi qui vois Ben.— Je sais pas, ça m’embête de ne pas rentrer et de ne pas passer les fêtes de Noël avec toi et ma famille.— Oui moi aussi, mais c’est pour tes études aussi.— Oui je sais.— Il y aura d’autres fêtes.— Oui bien sûr, bon je vais accepter alors.— T’en fais pas, c’est que 15 jours, me dit-elle en me prenant dans ses bras.— Ca sera la première fois Cha.— Oui mon Ben, mais ce n’est pas grave, tu sais bien qu’on s’aime hein ? Jamais loin l’un de l’autre !!!— Oui je sais (ça ne m’empêche pas de verser quelques larmes).
C’est la première fois que je vais être séparé de Charlotte, la première fois que je vais être tout seul, sans mon Ange Gardien pour veiller sur moi. Je passe une mauvaise nuit. Le matin, je préviens Mme Klein de mon accord et j’accompagne Charlotte à la gare. On s’étreint comme des amants qui se quittent, je vois bien qu’elle aussi a la larme à l’œil.
Dans l’après-midi, je reçois un SMS du secrétariat de la fac :
— Pour les cours de rattrapage de M. Lagrange, Benoit Tenu doit se présenter demain matin à 8h30 au 126 rue des Alouettes.

Lendemain matin, 8h30, devant le 126 rue des Alouettes :
C’est une ravissante maison avec un étage, entourée d’une barrière blanche. Je sonne à l’interphone du portail. Une voix féminine en sort :
— Oui ?— C’est Benoit Tenu, pour M. Lagrange.— Entrez, c’est ouvert.
Je pousse le portail, vais jusqu’à la maison. La porte d’entrée s’entrouvre, une dame d’un certain âge apparaît sur le seuil et me sourit. Elle est vêtue d’une blouse rose ; des gants de caoutchouc, un balai-brosse et un seau d’eau à la main. Elle devait être en train de faire du ménage.
— Entrez, le professeur va arriver ; dans le couloir, 2e porte à droite, dit-elle en s’effaçant pour me laisser passer. — Bien, merci Madame.
J’entre, petit intérieur douillet, beaucoup de bois. Vieux meubles comme chez mes grands-parents. Je traverse une entrée, un couloir, 2e porte entrouverte. Un petit bureau. Je pénètre à l’intérieur. Des chaises, un fauteuil, une table de réunion, un bureau sous la fenêtre, une bibliothèque aux livres bien rangés, tapis épais. Très confortable, rassurant, cela respire l’étude, la culture, le travail soigné.Des pas dans mon dos...
— Bonjour jeune homme.— Je me retourne vivement.— Bonjour Mon..., et là, ma langue s’embourbe dans ma bouche.
C’est le type des toilettes !!!Il me regarde, visiblement surpris par mon arrêt brutal :
— Un problème M. Tenu ?
Il n’a pas l’air de me reconnaitre. Je dois être rouge comme une pivoine. J’essaye de prendre sur moi. Vite !!!
— Non, non M’sieur pardon, j’ai avalé de travers.— Pas de soucis mon garçon, veux-tu boire une tasse de café avant de commencer ? nous ne sommes pas des brutes, pas la peine de se jeter contre les murs.— Oui M’sieur, j’veux bien (en pensant que ça sera l’occasion de reprendre contenance)
Il se tourne en direction de la cuisine et hausse la voix :
— Marie-Ange, vous pourriez nous servir du café s’il vous plaît ?— Tout de suite M. Lagrange, j’arrive.— Bien, en attendant, nous allons nous assoir et parler un peu de ton dossier, après, nous fixerons les objectifs et la façon de travailler. Tu veux bien mon garçon ?— Oui M’sieur, bien sûr.
Je commence à reprendre mon souffle après cette énorme peur.Ma salive a encore un peu de mal à passer, mais puisqu’il n’a pas l’air de me reconnaitre, ça devrait aller.Durant la matinée, nous mettons en place le programme de révisions. Dix jours de gros travail, mais d’après M. Lagrange « ça devrait le faire », il a ciblé mes lacunes et estime qu’elles sont « récupérables avec un peu de travail ».
A 11h30, il me propose une pause pour déjeuner ; lui a du travail à poursuivre sur un projet personnel, mais nous devons nous retrouver à 14h devant la bibliothèque universitaire, afin d’affiner certaines recherches sur divers auteurs. L’après-midi se passe bien.
2e jour, 8h30.Retour chez M. Lagrange, il m’a précisé la veille de sonner et entrer directement, sa bonne, Marie Ange, ne venant qu’un jour sur deux. Je rentre, je me dirige vers le bureau. Il est déjà là.
— Bonjour Benoit, ça va ?— Bonjour Monsieur, oui merci et vous ?— Bien dormi avec la journée d’hier ?— Oui Monsieur, ça va merci.— Petit café ?— Si vous voulez, M’sieur, merci.
Il se dirige vers la cuisine et revient avec la cafetière et deux tasses, le sucre et deux cuillères. Un sucre pour moi aucun pour lui.Et la matinée se passe comme la veille, pause à 11h30, je rentre manger au R. U., et cette fois retour chez lui à 14h.Cours jusqu’à 16h.
— Bien, on se reprend un petit café ?— Si vous voulez M’sieur.
Même cérémonie que le matin, mais lorsqu’il revient, je ne sais pas ce qu’il se passe, mais M. Lagrange semble se prendre le pied dans le tapis du bureau, et dans sa chute vers l’avant, me projette le pot de café dessus.Je suis instantanément trempé de haut en bas. Heureusement, le café n’est pas très chaud, car j’aurais été brulé au troisième degré sur tout le devant du corps.M. Lagrange se relève, se précipite vers moi qui me suis levé par réflexe et regarde goutter le café de tous mes vêtements.
— Benoit ça va ? Tu n’es pas brulé ? Mon Dieu, je suis désolé, quel maladroit je fais.
II attrape un torchon et commence à me tamponner pour absorber le café.Hélas, il se rend vite compte que cela ne sert à rien, ma chemise et mon pantalon sont trempés, je ne vous parle pas du dessous, et en plus tout est marron et sent le café.Il semble ennuyé.
— Bon bien, il faut qu’on trouve une solution. Viens, suis-moi, tu vas déjà prendre une douche. Je vais voir si je peux te trouver quelque chose pour te changer.
Il me conduit jusqu’à une salle de bain à l’étage.
— C’est la salle de bain de ma fille, sa chambre est à côté.
Il me montre la douche, me sort une serviette, ferme la porte et disparaît.
— Nettoie-toi, prends ton temps, je vais voir ce que je peux trouver.
Complètement perdu, je commence par me déshabiller, puis je passe sous la douche. J’en profite, la salle de bain est grande, la douche aussi, plus que dans notre petit appartement.L’eau est merveilleusement chaude.Au bout de quelques minutes, j’entends une voix à travers la porte :
— Benoit ? ça va ?— Oui, oui M’sieur, pas de problème.— Bien, quand tu auras fini, tu passeras par l’autre porte qui est dans la salle de bain, ça donne sur la chambre de ma fille, je t’ai trouvé deux trois choses qui devraient t’aller.— D’accord Monsieur, merci.— Tu prendras le peignoir qui est pendu derrière la porte.— D’accord.
Lorsque je sors de la douche, je me sèche avec la serviette et aperçois le peignoir.Gasp, il est rose, un vrai truc de fille.Tant pis, je le prends et le passe. Il me va à peu près. J’ouvre la porte indiquée et pénètre dans une chambre... de fille : posters au mur de groupes à la mode d’il y a dix ans, bannières aux murs aux couleurs de clubs de filles, photos de filles, de groupe de filles, où un visage revient régulièrement, une petite brunette aux yeux bleus souriant. Sans doute la fille de M. Lagrange. Poupées sur le lit, les meubles.La porte en face s’ouvre, Mr Lagrange apparaît, tenant ce que je suppose être des vêtements dans les mains.
— Bon, il y a un problème, je suis beaucoup trop grand pour toi, donc difficile de trouver quelque chose à ta taille dans mes affaires. Par contre, dans celles de ma fille, il y a des choses qui pourraient te convenir, par chance, tu n’es pas très grand, ça devrait t’aller.
Et il pose sur le lit une petite culotte noire, une minijupe rose et un chemisier blanc !!!!
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