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Berlin

Chapitre 2

Hétéro
Ding ding ding... C’est le son de l’horloge allemande qui vient nous signifier qu’il est déjà 8h du matin, et que nous n’avons pas dormi de la nuit. Et quelle nuit... Nous sommes allongés l’un contre l’autre dans ce lit minuscule, les yeux dans les yeux, à quelques centimètres l’un de l’autre, Marion reprenant son souffle, moi la main toujours entre ses jambes, nous demandant encore ce qu’il vient de se passer.
Je vois la raison revenir dans son regard, le doute reprendre sa place dans ses pensées. Elle doit se féliciter intérieurement, bravo Marion, encore une fois tu as laissé tes hormones penser pour toi, tu sais bien ce que ça donne la téquila et toi ! Tu vas faire quoi maintenant ? Démissi... humpf hum, c’est vrai qu’il embrasse bien...
A trop penser on n’agit pas, et moi tout ce que je veux en ce moment, c’est de l’action. Madame a déjà pris son pied, mais je n’en ai pas fini avec elle, et je suis dans un état d’excitation rarement égalé, notre nuit n’est pas finie et je tiens à ce qu’elle s’en souvienne encore longtemps !
Je me jette sur ses lèvres, coupant court à ses réflexions naissantes, submergeant à nouveau son esprit d’agréables sensations, aidé en cela par mes doigts toujours en elle, qui recommencent à se mouvoir en rythme. Chaque vague lui arrache un gémissement étouffé par mes lèvres. Je la sens vite répondre à mon assaut, me rendant coup pour coup avec sa langue, cherchant mon corps du sien, l’explorant de ses mains.
Très vite, elle est à califourchon sur moi. Je prends quelques secondes pour l’admirer dans toute sa gloire, son petit corps à moitié nu sur moi dégage un tel sentiment de luxure. Je suis comme un gosse à qui on offre un nouveau jouet, je glisse mes mains le long de ses cuisses, m’extasie devant la douceur de sa peau, mes pouces tracent des cercles sur son ventre musclé, je joue avec ses petits seins aux pointes durcies de plaisir. Marion me laisse faire, elle semble heureuse de l’effet qu’elle a sur moi.
Dans cette position, elle ne peut pas louper la raideur qui loge maintenant tout contre son entrejambe. Lentement, elle commence à onduler sur moi, son sexe frottant contre le mien à travers nos vêtements, accélérant le rythme petit à petit, réveillant la tension qui nous habitait il y a quelques minutes. Nous sommes comme dans un grand huit, dans le calme de la montée, avant de replonger dans la tempête. Je suis soudain noyé par sa crinière dorée, son corps collé au mien, et sa langue qui entame le deuxième round de notre combat acharné.
Et quel combat... Je n’en même pas large au début, surpris par la vitesse de son attaque, déstabilisé par ses hanches que je sens aller et venir sur moi. Très vite, je perds mon t-shirt dans la bataille, mon torse est pris d’assaut, morsures, baisers, griffures... D’un coup de bassin, je reprends le dessus sur mon adversaire, maintenant c’est moi qui viens aspirer la vie hors de son cou, mes coups de reins la clouent au matelas, je la sens défaillir devant la force de mon désir. Ses mains cherchent frénétiquement ma ceinture, nous savons parfaitement vers quoi nous nous dirigeons...
— Attends, attends... et si quelqu’un arrive ?
Ma ceinture finit par terre.
— Marion, la porte n’est pas fermée !
Les boutons ont sauté.
— Ils vont bientôt se lever ! Ah putain !
Ses doigts fins s’enroulent autour de ma verge. Le diable s’est emparé d’elle. Elle m’excite tellement.

— La salle de bain...
Dans un dernier effort, je la repousse violemment, l’attrape par le poignet et la guide derrière moi. Je la plaque violemment contre la porte de la salle de bain, nous sommes deux possédés à la recherche de tout ce que nous pouvons prendre de l’autre. Dans mon dos, j’entends des clés qu’on insère dans une serrure, j’ai à peine le temps de pousser Marion dans l’autre pièce et de refermer dans un claquement.
— Ich komme zum Putzen.
C’était moins une ! Je croise les doigts pour que ce soit la femme de ménage et je crie dans un anglais maladroit à travers la porte que la salle de bain est occupée. Au même moment, j’entends la douche s’allumer derrière moi, nous formons vraiment une bonne équipe ! Tant pis pour les vêtements étalés dans la chambre, mes collègues ne parlent pas plus allemand que moi, elle ne pourra rien leur raconter.
Je reprends mon souffle quelques secondes et me retourne en riant, comme un enfant qui échappe à la punition, rire vite étouffé par la vision qui s’offre à moi.
— euh... Marion ?
Ma collègue est là devant moi, aussi nue que possible, l’eau glissant sur son corps, ses mains caressant ses courbes que je découvre enfin totalement. Elle est magnifique. Au milieu de cette auberge de jeunesse, perdue dans le désert glacial allemand, j’ai trouvé la plus belle des oasis.
— Tu viens ?
Je crois que je n’ai pas bougé pendant une minute entière. J’ai fini par m’avancer lentement, perdant sur le chemin les derniers vêtements qu’il me restait, avant de venir me perdre dans la brume avec elle.
Nous nous jetons sauvagement l’un sur l’autre, ses jambes enserrent mon bassin, ses bras s’agrippent à mes épaules, j’écrase son corps contre le mur froid. Marion n’est pas en reste, elle ondule ses hanches contre moi, caressant de son sexe, mon membre logé entre nos deux corps. Le jeu est fini entre nous, il ne reste plus que la recherche du plaisir et l’assouvissement de cette envie qui nous ronge le ventre. Marion accélère de plus en plus son déhanché contre moi, elle se sert de moi pour son propre plaisir. Plaisir que je suis heureux de lui donner, j’explore son corps comme je peux, la position n’étant pas des plus aisées, surtout avec une furie prête à jouir dans les bras...
J’ajoute ce que je peux à la vague de jouissance qui approche, je plante mes crocs dans son cou gracile, je m’attaque à sa poitrine fièrement dressée. Une de mes mains est obligée d’abandonner son cul à tomber pour se plaquer sur sa bouche. La femme de ménage est toujours de l’autre côté du mur, et les gémissements maintenant continus de ma collègue laissent peu de doute à notre activité...
La belle finit par exploser contre moi, atteignant l’orgasme presque toute seule, m’utilisant pour se prodiguer les caresses la faisant décoller. A mon tour de jouer. Je profite de ce moment de flottement pour me placer à son entrée et d’un seul mouvement souple, je m’enfonce en elle, son sexe luisant accueillant le mien jusqu’à la garde.
— OH PU TAIN...
Celui-là, je n’ai pas pu le contenir. Nos corps ne font plus qu’un maintenant. Une union parfaite qui nous secoue jusqu’au fond de notre être. Nous nous regardons sans parler, le souffle saccadé par la sensation, les mots ne servent plus, nous sommes dans un autre monde. J’ai quand même la présence d’esprit de me demander à quoi elle pense. Est-ce qu’elle voulait que ça aille jusque-là ? Est-ce qu’elle se dit qu’elle aurait dû le faire plus tôt ? Est-ce qu’elle regrette ? Est-ce qu’elle se demande ce que j’attends pour la baiser ?
Et je ne la fais pas attendre, doucement je me mets à aller et venir en elle. Son corps est littéralement empalé sur le mien. Mes mouvements ne sont pas très amples, mais suffisent à nous déclencher une myriade de sensations. Nos gémissements se mélangent à chacun de mes coups de reins, son front appuyé contre le mien, nos corps tendus à rompre. Tout mon être s’est réfugié dans mon sexe, je ressens chaque intromission dans ses replis intimes... Est-ce pareil pour elle ?
La position devient difficile à maintenir. Je la quitte à regret, la déposant délicatement au sol avant de la retourner face au mur. Marion se cambre juste ce qu’il faut pour que j’aie une vue fantastique sur le bas de son dos et le haut de ses fesses. Je ne la laisse pas attendre longtemps avant de revenir m’introduire en elle... Je la prends avec force, je veux la faire mienne à chaque coup de reins, je veux la marquer à vie, qu’elle m’appartienne, elle me rend fou de désir...
Elle tente tant bien que mal de rester stable. Ses mains s’agrippent au mur au-dessus d’elle pendant que son corps est secoué sous mes assauts. Je tiens fermement ses hanches, je couvre sa bouche d’une de mes mains, étouffant ses cris, maintenant un semblant de retenu dans cet échange qui n’en est plus un. L’eau qui continue de ruisseler sur nos corps, la brume qui nous entoure donne à ce moment un sentiment d’irréel... L’extase finit par nous frapper de concert, nous rugissons notre bonheur à bout de souffle, je m’enfonce aussi loin que possible en elle, laissant mon plaisir dans ce sexe qui palpite autour de moi, laissant cet instant dans cette douche au milieu de l’hiver, espérant y revenir dans mes souvenirs et y retrouver ma belle collègue...
Nous sommes restés immobiles quelques minutes, laissant ce moment de passion refluer vers la nuit d’où il est venu. Nous profitons des bienfaits de l’eau caressant nos corps, nous partageons ces quelques minutes de tendresse qui suivent l’amour, nous rions ensemble de ce que nous venons de vivre. La femme de ménage a eu la surprise de nous voir émerger d’un nuage de brume, tous les deux en tenue d’Adam, récupérant nos vêtements abandonnés comme si de rien n’était. Elle a vite fui la scène du crime...
Nous passons la journée de retour avec nos collègues, nos visages marqués par la fatigue de cette nuit blanche, ne laissant rien transparaître de ce qu’il s’est passé dans cette chambre, hormis le même sourire rêveur accroché à nos lèvres.
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