Bethanie, Zéro Complexe24 juin 2019 (Rue Cambacérès, Montpellier) On peut se demander si on en fait assez contre toutes les formes deDiscrimination.Bien sûr, il est possible de clairement identifier le racisme ou l’homophobie et de se positionner contre. Mais est-ce qu’on en fait assez concernant la grossophobie ?C’est ce genre de question que se posait Franck à cet instant.Il a blessé quelqu’un qui compte pour lui, sans le savoir. Et cela, en n’agissant pas assez vite.Il allait devoir tenter de réparer ce qui peut être encore être sauvé.Jamais Franck n’a pensé se retrouver dans ce genre de situation quand il a accepté cette nouvelle mission il y a presque un an. Et pourtant… Après sa sortie de HEC en 2010, il croulait sous les sollicitations. Ses résultats ont été excellents, il parle un très grand nombre de langues et a un très bon réseau à même pas vingt-quatre ans et il présente très bien. Sa couleur de peau ne dérange personne dans ce milieu, tant qu’il ramène beaucoup d’argent.Mais Franck veut plus que cela, il veut pouvoir continuer à voyager tout en faisant du Commerce. C’est ainsi, que bien conseillé par quelques-uns de ses anciens maîtres de stage, il est devenu freelance en prospection commerciale.Il est une sorte d’intermédiaire, un facilitateur. Son rôle est de réunir investisseurs et gestionnaires de projets. Mais le grand intérêt de son travail, pour lui, c’est qu’il lui permet de bouger partout en France, mais aussi dans le monde, de rencontrer plein de personnes et de voir vraiment la réussite des études qu’il a initiées, ainsi que leurs concrétisations.Ce que Franck aime c’est d’initier des programmes commerciaux ou industriels, utiles à la société.C’est en cela que l’idée portait par Stéphane l’a grandement intéressé. Le gestionnaire de projet a acquis il y a à peu près deux ans une immense parcelle au nord de Montpellier, qu’il veut aujourd’hui transformer en zone commerciale et en zone d’activité.Il a proposé à Franck de s’occuper de l’aider à convaincre les municipalités concernées ainsi que de la partie démarchage commerciale des grandes enseignes et des entreprises qui seraient désireuses de s’implanter sur la zone.Mais Stéphane veut faire les choses correctement. Il se sent concerné par l’environnement. Il souhaite une initiative qui soit éco-responsable et qui ne détruise pas plus la planète. Il veut laisser à ses enfants, un monde plus vert, local et à faible émission de COPour cela il s’est aussi adjoint les services de Béthanie qui est une ingénieur environnementaliste. C’est elle aura la charge de rendre la réalisation de l’ensemble éco-responsable.Elle définirait les contours et les grandes lignes de la charte environnementale que devront accepter les grandes enseignes et les entreprises qui voudraient s’installer sur la future zone commerciale « Paillade 4 ».Franck aura aussi la charge de négocier cette charte avec les différents intervenants. Béthanie est une personne totalement atypique. Bien sûr, on peut dire qu’elle ne rentre pas dans le moule des « standards de beauté actuels, comme le disent les magazines de mode. Elle a quelques kilos en trop comme le dirait les mauvaises langues.Franck quant à lui n’y a jamais trop fait attention, car Béthanie compense avec une personnalité et un style incroyable. Pour elle, pas question de cacher son corps, donc point de vêtement ample et de couleurs sombres. A l’inverse Elle porte des robes bien seyantes, avec des couleurs flashy, des jeans qui font bien ressortir son fessier mais aussi un nombre incalculable de tatouage et de piercing.
N’oublions pas ses mèches qui changent toutes les deux semaines. La première fois que Franck l’a rencontrée, elle était blonde avec des mèches roses. Mais au-delà de super bien s’entendre dans le travail, Béthanie et lui ont en commun leur goût pour le rock, ainsi que l’Afrique, en effet nées sur le ce continent, elle en Afrique du Sud et lui au Ghana. Ils leurs arrivent souvent de discuter de leurs expériences et de leur vie passée là-bas à la pause déjeuner. Pause qu’ils prennent non loin des bureaux de Stéphane, situé Rue Cambacérès juste en face de l’hôtel de la préfecture.« Leurs Kantien » comme ils le disent assez souvent, est un restaurant éthiopien, qui s’appelle La Table d’Abyssinie. C’est donc attablé devant leur wat, un ragoût de légumes secs et de viandes, qu’ils se racontent leurs histoires — Je te jure, le type me dit « je vous assure je connais bien le fils du président », lui expliqua-t-elle, en parlant d’un type qui essayait de la draguer au Botswana. « On a pratiqué le football ensemble à l’Université ». Mais ce que le type ne savait pas c’est que je connais en fais vraiment le fils du président, par l’intermédiaire d’une amie qui est son attachée de presse. Et en plus c’est au rugby qu’il jouait à l’université et pas au foot. — Tu lui as dit quoi au gars ? tu as continué à le laisser s’enfoncer ? lui demanda Franck — Bien sûr que si ! Je l’ai laissé continuer à sortir son laïus pendant vingt bonnes minutes en faisant mine d’être intéressé. Puis au bout d’un moment j’ai eu pitié de lui, alors j’ai sorti mon téléphone portable et j’ai affiché une photo de moi avec justement le fils du président. — Non ! Tu n’es pas sérieuse, comment il a réagi ? — Eh bien en fait, il a regardé le téléphone puis moi puis de nouveau le téléphone et là il a pris ses jambes à son cou sans demander son reste. Franck a éclaté de rire car dans le même temps, Béthanie imitait la tête que faisait son prétendant bien vantard quand il a compris que son plan venait de tomber à l’eau.Sinon ils discutent également beaucoup des endroits les plus beaux qu’ils ont visités en Afrique : — Pour moi, la plus belle des expériences là-bas c’est le Delta de l’Okavango au Botswana, raconta Franck. On a été emmené en safari par les rangers locaux sur la trace des animaux et notamment les impalas et les tsessebe. Notre camp de base se trouvait non loin d’un troupeau, la nuit a vraiment été magnifique et pittoresque. — Tu as été dans le Delta de l’Okavango ? Quand ? Car j’y suis aussi allé aussi. — Attends que je fasse un calcul rapide. Je devais avoir treize ans, donc c’était en l’an 2000, aux alentours du mois de mai si je ne me trompe pas. — Ah c’est incroyable on y a aussi été en 2000 avec mes parents. Mais c’était au mois de juillet et on a privilégié le safari aquatique avec bateau à moteur. Je te le dis passer si près des hippopotames et des éléphants est la meilleure expérience à faire. Mais j’ai bien plus apprécié l’excursion en mokoro, car la pirogue il n’y a rien de mieux pour avoir le temps de bien observer l’environnement et les oiseaux. En revanche, moi je pense que l’endroit le plus beau c’est le volcan Dallol en Ethiopie avec sa multitude de couleurs. Les photos que j’ai fait prise sont accrochées dans mon salon. Leurs collaborations professionnelles étant fructueuse, le projet avançait vite et prenait la direction qu’ils souhaitaient. De nombreuses décisions en faveur de l’écologie ont rapidement été prises, tel que l’installation du parc photovoltaïque en plein cœur de la zone. Ils songèrent également à des les systèmes de récupération de l’eau de pluie pour alimenter l’ensemble des conduites d’eau de chaque cellule qu’ils vont louer. Sans oublier, l’interdiction de laisser allumer les vitrines la nuit et l’installation d’un éclairage public intelligent à détecteur de mouvement.Pour la construction des cellules commerciales le bois local sera utilisé et les entreprises devront s’engager à privilégier les circuits courts pour leurs approvisionnements.Stéphane était très enthousiaste des avancées de leurs travaux, mais le gros du travail, les négociations s’annonçaient serrées aux vues du cahier des charges. Côté vie privée, Franck fréquentait Tamara depuis quelques mois. Ils s’étaient rencontrés en boite de nuit quelques jours après l’arrivée de notre beau héros dans l’Hérault. C’est une ancienne mannequin qui a aussi fait de la téléréalité.C’est d’une une relation plutôt physique voire carrément sexuelle, même si au fil du temps quelques projets étaient en discussion. Ils envisageaient par exemple d’habiter ensemble. Sexuellement il n’y a rien à dire, Tamara était toujours partante, très avenante et surtout elle ne refusait aucune pratique, c’était une épicurienne. Au moment de leur rencontre, Franck était arrivé à une période de sa vie où il voulait juste s’amuser, profiter et ne pas encore penser à fonder une famille. C’est donc probablement ce qui l’a attiré chez la jeune femme noire aux cheveux frisés blond. Un bon exemple pour montrer son côté fonceur, et parfois à ces risques et périls.Cela faisait à peine dix jours qu’ils étaient ensemble, Stéphane lui avait offert des places en loge à la Mosson pour aller voir Montpellier affronter le Paris Saint Germain, comme il sait que Franck étant un fan du club de la capitale.Pour l’occasion, notre héros a emmené sa conquête récente. Le match se passait très bien. Il y avait une super ambiance et le PSG mène 2 buts à 0 à la trente-huitième minute, quand Tamara s’est penchée à son oreille et lui a glissé discrètement : — J’ai envie de ta grosse queue de black dans ce stade surchauffé qui n’est pas aussi chaud que moi bien sûr. Un peu désarçonné par cette affirmation, Franck lui a répondu : — Là, ça va un peut être difficile, à part si tu veux provoquer une émeute et surtout passer dans le journal du soir. — Et pourquoi pas ? Lui dit-elle avec tout son aplomb. Mais t’inquiète, j’ai une autre idée très intéressante, suis-moi. Ni une, ni deux, elle l’a attiré dans les toilettes des femmes et sans cérémonie s’est posée sur ses talons à hauteur de sa braguette, en sortant son membre déjà bien imposant et l’a enfourné à fond la caisse.Sachant que le temps était compté, donc elle y met toute sa science du pompage de bite. Car oui c’est le mot. Elle l’aspirait littéralement, le pompait, lui léchait les boules, le tout avec un regard de chienne en chaleur. Elle pouvait presque le faire partir rien qu’avec son regard.Franck guettant le moindre bruit venant du stade ou du couloir, il était sur le qui-vive. Le risque d’être surpris ajoutait un côté très épicé à cette fellation.Dès qu’il sentit monter la sauce, il ne se retint pas plus et lâcha dans sa bouche toute la sauce.Malgré la quantité, Tamara avala tout sans rien perdre de sa liqueur. Une fois redescendu, il voulut sortir avant que des femmes ne le voient ici, mais sa compagne avait d’autres idées bien lubriques en tête. Elle l’attira donc dans les toilettes handicapées tout en mettant un panneau « Toilette en panne » qui traînait là sur la porte.A peine dedans, elle s’est retournée face à la porte, baissa son short et l’empoigna avec sa main gauche pour guider son chibre directement dans son cul qui n’eut même pas besoin d’être préparé tellement elle était excitée.Pendant le quart d’heure qui suivit, Franck put entrer et sortir de son cul avec une lenteur excessive tout en gardant sa main sur sa bouche pour ne pas ébruiter leur présence. Enfin quand la dernière personne sortit des toilettes et que la clameur dans le stade repris cachant ces cris à elle, il lâcha alors les chevaux et lui pistonna l’arrière-train, les portant tous les deux à la jouissance. Lorsqu’ils revinrent à leur place dans les tribunes, le PSG avait marqué un troisième but. Franck ragea d’avoir manqué le but de Mbappé. C’était donc génial sur le plan sexuel mais les sujets de conversation étaient un peu limités. Point de grande discussion sur la politique, le monde, la société ou l’environnement.Avec Tamara, les principaux sujets sont les célébrités, telle Kim Kardashian, Justin Bieber et autres personnes célèbres connues d’Hollywood. Mais aussi des personnages de la télé-réalité tel que Kevin Guedj ou Nabilla. Tout cela ne passionnait pas vraiment Franck.En ce moment, elle parlait beaucoup de produits de beauté ou minceurs car Tamara en faisait la promotion sur ces réseaux sociaux en tant qu’influenceuse. Bethanie et Tamara ne pouvaient pas être plus différentes l’une de l’autre et sans que Franck ne le sache (ou alors il feint de l’ignorer), une forte inimitié naquit entre les deux femmes.Cela a commencé lors de leur toute rencontre, le jour où il les a présentées l’une à l’autre. Tamara l’avait rejoint au bureau ce jour-là, avant qu’il ne parte dîner. Il faisait très chaud ce jour-là et Tamara s’adressant à Bethanie lui a demandé : — C’est supportable pour vous ces fortes chaleurs ? Vous savez avec… Tamara ne finit pas sa phrase mais la détailla de haut en bas. Beth la regarda à son tour puis droit dans les yeux lui a rétorqué : — Non ! Ne vous inquiétez pas, merci de votre sollicitude ! En revanche, si vous ne faites pas attention au courant d’air, vous risquez d’attraper froid ! Il est vrai que la jupe de Tamara est vraiment très courte et effectivement avec un coup de vent, on risquait de tout voir. Cela continua entre elles, les piques plus ou moins subtiles se sont succédées. Chacune ayant toujours du répondant et à cet instant Franck n’eut pas le courage de siffler la fin de la récréation. Mais il n’eut pas le choix au soir du 24 juin, trois jours après le début de l’été. Ce soir-là Fabien alias Mcqueen qu’il n’a pas vu depuis quelques mois était de passage à Montpellier, Franck l’a donc invité dans son appartement, Place de la Comédie, dans le quartier historique.Le conseiller commercial free-lance a, par le passé, notamment participé à la recherche des investisseurs pour le restaurant de son ami et lui a aussi permis d’accélérer les démarches administratives grâce à un très bon entregent.Il a aussi invité Tamara et Bethanie pour l’occasion. Son pote et sa collaboratrice sont arrivés à l’heure. En revanche, sa compagne, quant à elle, s’est faite attendre. Si ce retard l’a irrité, quelque part il l’arrangeait aussi, car ils pouvaient discuter de vrais sujets autour de tapas et de madeleine de crevettes et de vanille (une recette d’apéritif qu’il a découvert lors d’un voyage à Madagascar). Le tout autour accompagné d’un bon verre de rosé de la région.La discussion était très agréable et c’est tout naturellement que la discussion dériva sur les circuits courts d’approvisionnement. Fabien expliquait notamment que pour son restaurant ouvert depuis peu, il ne prenait que des produits q provenant d’une culture de proximité.Le restaurateur prit en exemple le poisson, quand il se rendait au grand marché de Rungis, il s’approvisionnait uniquement chez des pêcheurs de la Manche. Pas question pour lui de prendre un poisson en provenance du pacifique ou de l’océan Indien, quand bien même ce pourrait être du haut de gamme.Beth et Franck voulaient s’inspirer de ce genre de grands principes pour la charte qu’ils voulaient faire signer aux grandes enseignes et aux entreprises qui s’implanteront à Paillade 4.C’est au milieu de cette discussion que Tamara a sonné à la porte. C’est donc quelque peu agacé d’avoir été interrompu dans son explication que Franck lui a ouvert.D’autant que l’excuse bien légère de sa petite amie ne l’a pas calmé pour autant, Apparemment elle n’a pas pu s’empêcher de profiter des premières démarques de grand magasin en ville.Ils tentèrent tant bien que mal de l’inclure dans la discussion même si la jeune femme semblait plus se préoccupée par son téléphone et de ses réseaux sociaux. Apparemment, les mots du ministre François de Rugy pour qualifier François Ruffin, les dernières mesures du gouvernement ou encore la dernière manifestation de gilets jaunes juste en bas de chez Franck ne la passionnait pas trop. Un sujet sur l’habillement et les derniers modèles présentés à la Fashion week allait mettre le feu aux poudres. C’est Fabien sans le savoir qui enclencha les hostilités en disant : — Désolé mais moi je trouve cela indécent ces modèles qui sont fabriqués à partir de matériaux qui viennent de l’autre bout du monde et qui ont traversé les continents sans tenir compte du bilan carbone. — Alors que les mêmes matériaux peuvent se trouver à proximité et donc forcément coûter nettement moins cher, renchérit Bethanie. — Mais cette robe est tellement belle. Si j’en ai les moyens, je la prends sans hésitation, c’est vraiment de l’art, qu’il faut montrer rétorqua Tamara — Et toi ça ne te dérange pas de porter des vêtements ou de consommer de la nourriture qui n’ont rien à faire dans ton assiette alors que cela détruit les eco-systèmes et aggrave l’effet de serre lui répondit vertement Beth. A partir de là ce fut une partie de ping-pong qui s’engage entre les deux femmes : — Je ne vois pas où est le mal ! Si on n’écoute pas tous ces pseudos spécialistes, on a plus rien le droit de faire. Il faut trier cela ?Il faut manger cela ? Il ne faut pas porter cela ? Ils me jetteraient des pierres j’en suis certaine s’il me voyait dans ma robe en guépard véritable. — Quoi ! Tu portes du vrai guépard, tu es au courant que c’est une espèce en voie de Disparition. Tu n’as pas de considération on dirait pour l’avenir de la planète, pour la biodiversité. — Et alors, pour être belle il faut bien faire quelques efforts mais qu’est-ce que cela peut bien te faire. La haute couture ne te concerne pas, ils ne font pas de grandes tailles ! — Tamara ! lui tança Franck — Je ne vais pas entrer dans ce débat ! a enchainé Beth. Donc la planète que tu compteslaisser à tes enfants, tu t’en fiches. Cela t’indiffère que l’eau se raréfie et qu’il fera de plus en plus chaud d’autant, que le premier continent concerné est l’Afrique où les températures seront totalement insupportables d’ici quelques années. — Toute façon il y aura toujours la clim et cela ne pourra te faire que du bien. Comme cela tu pourras perdre ton poids en trop ! — Tamara, là ça suffit, tu arrêtes ! Tu vas trop loin ! S’énerva franchement Franck. — Je suis désolé Franck, lui répondit Beth, je ne peux pas rester et continuer à parler avec une personne qui n’en a rien à faire de la planète dans laquelle elle vit et qui semble totalement indifférente à ce qui passe autour d’elle. — Je comprends Beth, je ne t’en veux pas, ne t’inquiète pas. Fab ! Tu peux raccompagner Beth s’il te plaît, j’ai à parler à Tamara ! — Ok ! Aucun problème mec ! On s’appelle demain si tu veux. Sitôt qu’ils furent partis, Franck s’est tourné vers Tamara et sans ambages lui a dit : — Bon ! On va faire simple, cette soirée avait valeur de test pour la suite de notre relation et tu as lamentablement échoué. Donc c’est terminé entre nous, j’enverrai quelqu’un ramener tes affaires. — Quoi ! Tu me plaques pour cette grosse vache ! C’est elle qui m’a agressé avec ces idées de merde et ses airs de madame je sais tout. — Non ! Tu l’as agressée et à plusieurs reprises sur son poids. J’aurai du réagir bien plus tôt pour mettre fin à ce genre d’attitude mais j’ai manqué de courage. De toute façon si tu es contre ces idées, tu es contre moi car je partage les mêmes. Maintenant tu sors de chez moi, je ne veux plus te voir. — Ah oui ! Tu la préfères vraiment la truie ! Ne t’inquiète pas j’aurai aucun problème à retrouver un autre homme, un mâle un vrai qui saura bien me sauter. — Ouais ! Tant mieux et s’il peut fermer ta bouche avec sa grosse queue, il rendra un immense service à l’humanité. Adieu et aux plaisirs de ne jamais te revoir, termina-t-il tout en lui claquant la porte au nez. Il entendit encore durant quelques secondes ses insultes avant qu’elle ne s’en aille. En attendant Franck devait rattraper le coup et passer chez Beth elle pour s’excuser, Fabien ayant confirmé par SMS qu’il l’avait bien déposé devant chez elle. Elle habitait non loin du bureau, rue Cambacérès. En une vingtaine de minutes en voiture, il était sur place.Franck est monté au troisième étage de cet immeuble très huppés. Beth a l’un des deux appartements en duplex, avec une terrasse personnelle.Elle lui a ouvert après qu’il eut sonné : — Bonsoir Beth, je tenais à venir m’excuser pour l’attitude inexcusable de Tamara et te dire aussi que cela ne se reproduira plus car juste après votre départ, j’ai décidé de mettre fin à notrerelation commença Franck
— My God ! Ce n’est pas non plus ce que je voulais, j’en suis sincèrement désolé. Viens entre je vais te servir un thé, on va en discuter, enchaîne Bethanie. Le prospecteur commercial a pénétré dans un très bel appartement. De nombreux tableaux d’artistes africains décoraient les murs, tels qu’une reproduction de la joconde africaine de Ben Enwonwu, un artiste nigérian dont l’œuvre originale a été vendu pour 1,1 millions de livres sterling à Londres. Mais aussi des œuvres de Wangechi Mutu, une artiste kenyane. Il y a aussi une multitude de belles photos dont beaucoup en sépia ou en noir et blanc de paysages africains, probablement prises en photo au cours de ces voyages par Bethanie. Beth leur servit le thé aux couleurs de l’Afrique, très colorés. Elle lui proposa d’aller le prendre sur sa terrasse d’où ils auraient une magnifique vue sur la capitale de l’Hérault. L’ingénieure suivait sa logique environnementale jusqu’au bout car elle a installé sur sa terrasse des bacs à substrats où elle faisait pousser fruits et légumes bio, le tout avec un système de récupération et de filtration de l’eau de pluie très sophistiquée.Cela lui permettait notamment de disposer d’une certaine autonomie alimentaire et en plus issue d’une agriculture biologique.Bethanie a vraiment une tête bien faite dans un corps bien fait, ce corps que Tamara n’a eu de cesse de critiquer. Quand il la regarde à la dérobée, il se dit finalement que malgré ces kilos en trop, elle l’attire tout à fait.Entre ses cheveux blonds avec ses mèches roses, son serre-tête un peu rétro mais aussi sa robe blanche à pois noirs qu’elle a encore d’où deux gros obus sont prêt à déborder sans oublier ses jambes nues sur des talons aiguilles. Tout cela est en train de faire enfler son paquet et ça se voyait.En fait trop tard, Beth s’en est bien rendue compte, et surtout elle l’a vu surpris la détailler de la tête aux pieds. Elle le regardait avec une certaine excitation. L’envie est palpable.Il s’est tourné vers elle, le regard fixé dans celui de la jeune femme et sans hésitation aucune, il a avancé son visage pour un doux baiser d’abord, puis un peu plus exigeant ensuite auquel Beth répondit avec ardeur.Elle fondit sous les baisers papillons qu’il dépose dans son cou et ses épaules avant de descendre doucement ses bretelles. Il put alors découvrir ces deux beaux mamelons non retenus par un soutien-gorge.Il prend son 100 C en bouche, un sein après l’autre et lui fait pousser quelques soupirs plutôt mélodieux près de son oreille.Franck l’a fait reculer contre le mur de la terrasse sous la partie cachée du toit. Il put alors se mettre à genou pour relever sa jambe droite et la poser sur son épaule.Il écarta sa dentelle, sentit son odeur bien fleurie avant de plonger sa bouche sur sa féminité sous les ronronnements d’une Bethanie déjà complètement ailleurs. L’homme y mit toute sa science du cunnilingus pour la faire monter dans les tours.Cela allait devenir carrément spectaculaire quand il mit sa deuxième jambe sur son épaule en la maintenant suspendue en l’air uniquement à la force de ces épaules.Bethanie malgré toute sa retenue, a lâché un long cri au moment où l’orgasme s’est déclenché. Ses cheveux collés sur son visage, elle déboutonne sa robe et la laisse tomber au sol ne portant plus qu’un tanga avec ses talons. Elle s’avança vers Franck en le repoussant vers un siège. Elle prit un coussin qu’elle mit sous ses genoux après s’être saisie d’un flacon d’huile de massage bio qui se trouve dans une petite armoire à proximité. Elle enduit ses seins d’huile pour bien les faire luire avant d’avancer sa main vers le pantalon d’alpaga blanc de l’homme noir dont elle sort un membre bien long et large.A ses yeux, Franck comprit aisément qu’elle allait se régaler de sa friandise. Elle enserre son membre turgescent entre ses deux gros obus et le fit coulisser de haut en bas. Il bascula sa tête en arrière quand elle commença à lui faire une branlette espagnole et en même temps qu’une fellation car sa queue était tellement longue.Le moment était magique et divin. Le regard de Beth était empreint d’une grande excitation. Elle prenait énormément tant de plaisir à être maîtresse de ce moment, qu’il sentit que cela lui donnait confiance. Alors Il lui laissa donc totalement la maîtrise des événements. Franck ne se retint même pas quand il sentit monter la sève. Elle le sait s’en aperçut, mais ne se retira pas, car elle voulait qu’il se lâche dans sa bouche et sur ses seins.C’est au moins quatre ou cinq giclées de sperme bien abondantes qui s’abattirent sur la sud-africaine qui prit tout sans broncher.Franck était tellement excité qu’il ne débandait même pas. Beth complément déchainé lui mit un préservatif et s’assit sur sa masculinité.Le rythme qu’elle imposa était très exigeant. Franck prit un immense plaisir en tenant ses fesses bien charnues entre ses mains, tout en ayant une vue incroyable sur ces deux obus qui se balancent sous ses yeux.Il l’embrassa passionnément et échangea avec elle le reste de sperme qu’elle n’a pas tout avalé.Le coït fut rugueux et puis doux sous les lumières de la nuit montpelliéraine. Après le cow-girl, elle eut envie d’être prise en missionnaire couché sur la table. Il se plia donc à sa demande sans problème de bonne grâce.La table vibrait de tous les côtés sous la force de ses coups d’autant qu’il avait placé ses deux jambes jointes contre sa poitrine pour resserrer encore plus sa chatte,Cette dernière qui est décidemment bien chaude, ressortit sa pine et la dirige un peu plus bas.L’intromission par ce chibre hors-norme se fit centimètre par centimètre pour ne pas lui déchirer l’anus. Quand enfin il ne resta presque plus rien, elle posa ses deux mains sur ses fesses et les poussa vers l’avant pour enfin se sentir prise à fond.Le message était clair, Franck devait maintenant lâcher les chevaux et la prendre donc sans retenue dans son trou le plus serré jusqu’à qu’elle enchaîne orgasme sur orgasme en criant sa joie extatique dans la nuit.A coup sûr, toute la rue en dessous était au courant que deux personnes baisaient en plein air.Franck ne voulait pas s’arrêter. Mais finalement finit par lâcher pour la deuxième fois de la soirée la sauce, mais cette fois-ci dans le caoutchouc.La soirée n’était pas terminée pour autant car, après une courte accalmie, ils l’ont ensuite refait dans son lit toujours avec ce mélange de rudesse et de tendresse. Durant la pause post-coïtal, elle lui dit : — Tu as été parfait, personne ne m’a jamais fait l’amour comme tu l’as fait, Franck. J’aimerai que cet instant dure pour toujours. Mais j’ai quelque chose à t’avouer, je vais partir… — Quoi ! Comment ça tu vas partir ? L’a coupée Franck — S’il te plaît laisse-moi finir, rassure-toi je ne m’en vais pas à cause de ce qu’à dit Tamara. Depuis le collège je suis habituée à ce genre de méchancetés et j’ai appris à ne plus en être affectée. Mais mon pays me manque. Si j’ai tenu ces derniers mois c’est grâce à ta présence. Mais depuis quelques temps c’est devenu vraiment trop dur. Stéphane est triste de mon départ mais il le comprend et l’accepte. — Et si ? Essaye de commencer Franck — Tut tut ! Le coupa à son tour Bethanie tout en mettant deux doigts sur ces lèvres, je sais ce que tu vas dire mon bel étalon, si j’étais égoïste je te dirais sans hésiter de venir avec moi en Afrique du Sud.Mais ce n’est pas le cas. Stéphane a besoin que tu l’aides à mener ce beau projet jusqu’au bout. C’est pour la planète aussi.Même là-bas, ma porte sera toujours ouverte pour te revoir, ou pour plus dit-elle tout en déposant un chaste baiser sur ces lèvres. — Combien de jours il te reste ? Lui demanda Franck après un petit moment pour digérer la nouvelle. — Dans quinze jours, je serai de retour à Durban, lui souffle-t-elle tout en caressant sa joue. — Eh bien ! Tâchons de rendre ces quinze jours inoubliables et cela commence tout de suite. Il la saisit par les hanches et la serra contre lui. Elle croisa ses jambes dans son dos pendant que Franck la porta jusqu’à la douche où et ce ne fut plus que cris de jouissance.Ils profitèrent à fond de ces quinze jours sans jamais penser au lendemain.Ils revirent Fabien qui comprit parfaitement la situation et leur dit de bien en profiter. Les deux tourtereaux partirent à divers endroits : en Espagne, àCarcassonne et sa citadelle, Marseille et son Vieux-Port, mais aussi sur les plages de l’Atlantique du côté de Bayonne où Biarritz.Ils faisaient l’amour dès le premier soir, dans le renfoncement d’une rue à San Sebastian dans le Pays basque espagnol sous les néons rose d’une enseigne de boîte de nuit qui se reflétait au-dessus d’eux. Mais avec toujours ce mélange de rudesse avec des coups de queue très puissant qui projetaient Bethanie à chaque fois contre le mur et cette tendresse avec des baisers passionnés.Même leur au revoir fut du même acabit, une bonne dernière partie de jambes en l’air dans les toilettes de l’aéroport d’Heathrow à Londres, très intense et pleine de passion.Franck n’était pas peu fier du chemin parcouru, aujourd’hui en ce mois d’octobre 2022 au sein de la salle de conférence Loulou Nicollin du palais des congrès Paillade 4 pour l’inauguration officielle de la zone commerciale.Il est là sur scène derrière Stéphane qui présente la genèse du projet et les différentes étapes, juste à côté d’une Bethanie rayonnante, revenue d’Afrique du Sud pour l’occasion.Tous les deux ont bien réussi leurs vies personnelles autant que professionnels. La preuve est là devant eux assis à la première rangée.Astrid est magnifique dans sa robe de soirée bleu nuit, une robe qui moule parfaitement son corps de jeune femme enceinte, à son annulaire l’alliance que Franck lui a passé au doigt il y a à peine deux mois.A cotée d’elle, le mari de Beth : Théodore qu’elle a rencontré lors de sa mission au sein de la mission de développement économique de Durban.Franck et Astrid ont été présent à leur mariage à Port Elizabeth il y a deux ans.Ce sont les heureux parents de deux jumelles : Franckie et Théodora.En se tournant vers Beth, il se dit qu’il l’avait traitée comme une femme désirable, ce qu’elle est d’ailleurs.Et ça, il pouvait en être fier.
L'auteur a signalé qu'il n'y aura pas d'autre chapitre pour cette histoire.