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La beurette de ses potes

Chapitre 4

Hétéro
J’entends une voix qui m’appelle, c’est Prissou. Apparemment, Kamel est passé dans son appart, a pris quelques affaires et a décidé de quitter les lieux, sans dire un mot. Elle m’interroge, je ne sais toujours pas pourquoi cela est arrivé. Je lui raconte la soirée, ces yeux s’ouvrent grand au rythme du récit, elle n’a pas l’air de croire ce qu’elle entend. Je me sens très mal, j’ai toujours eu une sexualité libérée, avec peu de sentiment, depuis que j’ai perdu ma virginité à 15 ans. Cependant, c’est la première fois que je me sens aussi faible, nulle. Un petit peu sale même. J’ai sans doute gâché une amitié exceptionnelle. Je me pose des centaines de questions. J’ai voulu régler une simple dispute avec mon meilleur ami par du cul. C’était tout bonnement exquis, j’aurais voulu que ce moment dure éternellement, voilà où se trouve le paradoxe : il a toujours été à mes pieds, je le savais secrètement amoureux de moi, j’ai voulu profiter de cela pour abréger une discussion que je n’avais pas envie d’avoir, c’est la première fois que l’on baise et ne veut pas me regarder, évite mon regard et fuit.
Je fonds en larmes, l’idée de le savoir si loin me détruit. Je suis la cause de son départ et cela marque sans doute une cassure dans notre petit groupe qui vit très bien que celui-ci s’est formé au lycée. Je me sens fatigué, je m’endors peu à peu. Ce furent quelques jours remplis d’émotions et d’actions. Prissou me caresse les cheveux et je m’en vais au pays des rêves. Une semaine est passée depuis les derniers événements. Je n’ai pas mis le nez dehors si ce n’est pour les cours. Thibault et Prissou profitent de l’absence de Kamel pour vivre dans l’appart des garçons et moi je passe le reste de mon temps dans le lit à lézarder devant Netflix. Je ne l’ai pas appelé, je lui ai envoyé un message lui demandant de revenir vite, bien évidemment sans réponse. Nous sommes vendredi soir, Thibault va dîner avec sa famille et Prissou reste avec moi et s’est donné comme mission de me motiver à sortir. Elle me propose des dizaines de destinations, aucune ne me tente. Je vois qu’elle commence à perdre patience, pour lui faire plaisir, je m’habille rapidement avec une petite robe noire pas trop moulante, je ne suis pas d’humeur à me faire accoster, je me fais un chignon rapide, je mets des petits talons noirs.Nous allons sur le Vieux-Port, cela faisait un moment que nous ne nous étions pas retrouvées seules, entre filles, nous entrons dans un pub dans lequel il passe des musiques type années 80, j’arrive peu à peu à me lâcher, nous allons sur la piste pour danser un peu, quelques minutes plus tard je vois que tous les regards sont sur nous, bien que je me sois préparé rapidement, difficile de mettre quelque chose sans que cela ne fasse ressortir mon 95 D. Mais je ne suis pas d’une humeur coquine aujourd’hui, j’ai envie de consacrer cette soirée à ma meilleure amie. Cependant, des relous viennent sans cesse se coller à nous, ils puent l’alcool, un vient coller son pubis à mes fesses et je sens son dard tout dur sur moi. La situation devient désagréable et nous quittons les lieux. En rentrant, Prissou rejoint Thibault dans l’appart des garçons, je me suis retrouvé un peu conne d’être resté ainsi seul dans mon appartement. Alors que la solitude me ramène à mes sombres pensées, je décide de monter pour aller les déranger, les obliger à m’écouter. En arrivant (j’ai un double des clés), je me dirige à petits pas vers la chambre, il y a une tension sexuelle qui envahit les lieux, il n’y a pas un bruit, je me fais toute discrète dans ce salon à la lumière inexistante, je me rapproche de la chambre, la porte est entrouverte, je sais ce qu’il s’y passe mais la curiosité est trop grande. Je me mets dans l’angle mort afin qu’ils ne puissent pas me voir les espionner. Je vois Thibault, allongé sur le dos, dévoilant un corps que je ne lui soupçonnais pas, en balayant son anatomie du regard, je pose les yeux sur sa bite, un long dard d’une vingtaine de centimètres à vue d’œil, une matraque à laquelle était agrippée ma meilleure amie, j’étais arrivé en plein milieu de la fellation pré-rapport.
Elle s’apprête à le chevaucher, elle lui grimpe dessus et Thibault saisit les hanches de son amour de toujours, la scène est incroyablement torride, les mouvements de cuisses masculins se conjuguent parfaitement aux rythmes de la croupe féminine, elle est divine, il se redresse afin de pouvoir lui bouffer les seins et la caresser de partout. J’étais venu les déranger, mais ce spectacle est trop beau pour le stopper. Mon intimité me chatouille, je sens une chaleur envahir mon ventre, je commence petit à petit à me faire plaisir et à me toucher.
Les deux tourtereaux enchaînent les positions, je sors un sein de ma petite robe du soir et je me le malaxe au rythme de leurs ébats, j’accélère la cadence sur ma vulve, l’excitation monte, Prissou est à quatre pattes sur le lit tandis que Thibault la culbute debout au pied du lit, j’enlève ma robe, la laisse au milieu et je décide de les rejoindre. J’arrive doucement, sans un bruit, je colle mes seins au dos du mec de ma meilleure amie, alors qu’il tente de se retourner, je lui place le doigt sur la bouche en lui disant de se taire. En enlevant mon index de ses épaisses lèvres, je lui colle un baiser empli de désir et de tendresse, après m’être présenté à celui-ci, je traverse le lit et viens me mettre devant la tête de Prissou. Quelque peu surprise de me voir ici, elle se laisse prendre par l’ambiance, bien aidée par son mec qui la baise vaillamment, ne laissant pas beaucoup de place à la rébellion. Je me place au niveau de la tête de lit et écarte les cuisses, ma meilleure amie vient me brouter l’intimité.
Je m’abandonne complètement sous les coups de langue et ses mains viennent petit à petit explorer mon corps et ma poitrine. Pendant ce superbe moment, que je n’osais pas imaginer quelques minutes auparavant, le regard de Thibault et le mien se croisent, il assiste grands yeux ouverts à cette scène. La vue de son pieu m’excite énormément et au vu des hurlements de ma copine, je meurs d’envie de me faire transpercer également. Je me lève, referme les cuisses, embrasse mon amante du soir, et je quitte le lit. Je viens me placer au bord du lit dans la même position dans laquelle était Prissou avant que je les rejoigne, les fesses bien tendues vers l’arrière.
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