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Le blé à moudre

Chapitre 2

Inceste
Les jours se suivent avec tous la même fièvre. Un véritable calvaire qui se répète chaque soir. Tiraillé entre aller au-devant de cette envie qui lui taraude le ventre, ou s’enfuir de cette maison. Rose reste d’égale humeur, semblant ignorer cette lutte qui bouffe la vie de son garçon. Parfois, ses grands yeux noisette glissent sur lui, mais que voit-elle lors de ces instants qu’il redoute ? Un fils aimant et travailleur ? Un homme en devenir qui se débat avec une sexualité hésitante ? Pourtant c’est bien un amant qu’il voudrait qu’elle regarde lorsqu’elle parcourt des yeux son corps. Il se cache presque maintenant pour prendre ses douches.
Une pudeur toute nouvelle, signe qu’il grandit, qu’il est plus mature ? Elle lui sourit avec des éclats de soleil dans les prunelles. Filiaux ces rayons de bonheur ? Ou une envie chez elle aussi ? Il ne raisonne plus normalement ! Du reste il ne dit rien, mais ses notes ont chuté alors que son vit lui est plus souvent raide. Une relation de cause à effet ? Trop de questions se bousculent dans sa tête, il ne fait plus vraiment face à ces nouveaux problèmes. Tout tourne autour du sexe dans sa caboche d’étudiant. Pire ça vire vraiment à l’obsession.
Elle ne fait rien elle, pour apaiser ce feu qui couve. Mais elle ne s’est jamais vraiment cachée durant ces années passées, proche de lui. Il ne va pas oser lui demander de le faire maintenant. Lui dire serait de toute façon lui mettre la puce à l’oreille et il se contente de regarder, d’épier, de suivre, de passer le plus clair de son temps à la maison à deviner des formes, à entrevoir des morceaux de peau drapés dans des vêtements. Pas toujours sexy, il faut bien l’avouer. Rien de bien folichon à la voir déambuler dans un pantalon de pyjama de molleton, et pourtant. Rose lui apparait comme la plus belle.
Il ne se prive plus pour la guigner lors de sa douche, pas plus qu’il ne s’interdit de revenir à sa serrure de porte de chambre. Une maladie qui lui fait perdre beaucoup de ses moyens. Met-elle celle-ci sur le compte d’une fin d’adolescence qui se meurt par soubresauts ? Il ne parle jamais de rien avec elle ! Pas un mot sur le sexe. C’est un sujet qu’elle pense tabou ou c’est lui Daniel qui rechigne à discuter ouvertement de ces problèmes avec elle ? Alors il passe des nuits à guetter le moindre frottement sur la moquette, ou à l’imaginer se faisant du bien avec son vibromasseur.
Un jour qu’elle n’était pas rentrée de son travail, il est allé jusqu’à fouiller sa chambre. Il a cherché partout ce truc à pile sans le trouver. Mais il a découvert d’autres choses, des revues plus ou moins érotiques, des lectures assez hard sur des sujets qu’il n’aurait pas imaginé seulement, qu’elle puisse y penser. L’une de ces revues parlait même de Sadomasochisme. Il a parcouru quelques pages, puis dégouté a rangé le bouquin avec les autres.
Dur à dix-huit piges de savoir que sa mère est attirée par des pratiques que beaucoup jugeraient douteuses ? Pas certain et il sait désormais d’où lui viennent ces gouts parfois bizarres. Comme ceux de rêver qu’il lui donne... une fessée, qu’il lui lie les mains, lui bande les Yeux. Tout était dans sa tête, il pensait jusqu’à la découverte des livres que son imagination débordait trop. Mais peut-être que les chats ne font pas des chiens et qu’elle ne lui a pas transmis que la vie. Avec celle-là toute une panoplie de gènes aussi. Et puis son père, ce con qu’il ne connait pas, qui ne s’est jamais manifesté, peut-être était-il également un adepte de ces pratiques hors norme ?
Daniel revient souvent à cette corbeille où est entreposé le linge en attende d’être lavé. Combien de fois lors d’un passage à la douche, a-t-il tripoté les culottes portées par Rose ? Il les hume souvent, comme pour en garder cette fragrance de sexe. Il pense que cette odeur est ancrée en lui, que c’est une sorte de drogue. Mais il se masturbe aussi tellement souvent avec un de ces cache-sexes dans la main que ses traits tirés doivent le trahir. Il reluque aussi les seins des gamines, lors de ses cours.
Certaines prennent sans doute cela pour une attention particulière envers elles. Il sait bien lui qu’il n’en est rien. Ces petits seins naissants qui ballottent sur des poitrines encore trop juvéniles ne l’inspirent pas. Il ne les regarde que pour les comparer à ces fruits plus mûrs de cette mère qui est souvent à l’aise à la maison. Il cherche aussi le plus souvent possible à avoir une vue plus plongeante sur ces deux longues cuisses qu’elle oublie parfois de serrer alors que son attention est prise par un film. Le divan... il y passe plus de temps, mais seulement si elle y est aussi.
Comment n’a-t-elle pas constaté ce genre de petits changements dans ces habitudes ? Il ne parle pas davantage avec elle, mais elle lui fait de longs monologues, surtout lors des repas. Elle doit avoir besoin de sortir ces choses qui font son quotidien. Mais elle lui parle toujours comme à un fils et il aimerait tant qu’une fois elle voit l’homme qu’il est devenu. S’il évite de se balader en peignoir désormais dans les endroits où il est susceptible de la croiser, l’espace n’est pas extensible dans cet appartement.
Il essaye de trouver des dérivatifs à ces images qui remontent dans son cerveau, qui un coin de peau, qui un téton brun entrevu alors que son déshabillé baille trop. Elle est belle et lui ne sait pas comment résister à cet appel de ses sens. Ses seuls jours de détente sont ceux qu’ils vont passer, une fois par mois chez ses grands-parents. Hell’s lui ne se pose aucune question et est toujours là pour lui. Bien que ce soit idiot de dire cela parce que Rose est toujours aussi prévenante, aussi présente dans sa vie. C’est sa manière à lui de la percevoir, qui fait la différence. Il aime aussi les retours à l’appartement.
La première des raisons c’est que ce soir-là, elle prend toujours une douche et qu’elle est plus... indolente que d’ordinaire. Puis comme elle ne se rhabille jamais après, il a surement plus de chance d’apercevoir ce Graal perdu là ou ses cuisses se rencontrent. Il ne rate plus le film du dimanche soir sur le canapé. Et il arrive que l’un de ses pieds se perde sur sa cuisse d’homme. Elle ne cherche pas à la retirer, ne voyant aucun mal à cela. Mais il y a aussi d’autres instants plus intenses, ceux par exemple ou il joue au gosse. Dans ces instants magiques, il éprouve un grand bonheur, mais il doit aussi se méfier.
Tout débute toujours de la même façon. Il bâille plusieurs fois de suite et s’étend sur le divan. Sa tête vient sur les genoux de Rose. Elle plonge alors sa main dans ses tifs, les tiraillant, les lissant, lui massant le cuir chevelu. Alors il fait une chose qu’il n’aurait jamais cru possible il y a encore quelques mois. Il tourne son visage vers ce ventre qui l’a porté. Elle fait des gestes qu’elle a toujours faits sur son gamin, mais lui a le regard rivé sur la fourche toute proche, et il espère toujours que les pans de son vêtement vont lui offrir une bonne fortune.
Bien sûr ça n’arrive jamais, ou alors il se peut que de temps à autre le col de sa chemise ou de son déshabillé se distende suffisamment pour qu’il entrevoie la naissance d’un sein. Il les aime ceux-là. Ce qu’il en a vu certaines nuits n’est pas fait pour calmer ses envies. Ils semblent lourds, et surmontés d’un téton de belle taille, pas comme ceux des midinettes de sa classe qui ressemblent trop à des têtes d’épingle. Combien, de fois a-t-il dû se mettre le ventre sur l’assise du canapé, juste pour que Rose ne voit pas cette bandaison sauvage que provoque la vision furtive ou l’image seulement s’un nichon qui se dévoile.

Mais elle ne caresse plus jamais son torse ou son dos comme quand il avait dix ou douze piges. Non ! Elle se contente des cheveux, parfois la nuque, mais plus jamais plus bas. Il rêve qu’une seule fois, elle laisse errer cette main si douce plus bas que son ombilic, qu’elle frôle aussi ces poils qui ont poussé drus, autour de sa queue. Mais apparemment, il n’a aucune chance. C’est en vase clos que se passent les soirées à la maison. Il passe le plus clair de celles-ci dans sa chambre. Elle pense qu’il fait ses devoirs, mais il regarde des pornos sur le net. À dix-huit ans de toute manière, il n’y a rien de répréhensible. Non c’est juste que ces cochonneries sont toujours faites par des femmes mûres. Et de plus il les sélectionne, les cherchant les plus ressemblantes possible avec Rose.
Il imagine parfois aussi qu’il filme ses passages sous la douche, pour pouvoir s’en repaitre la nuit. Il n’a pas encore osé le faire, le matériel lui fait défaut, mais sur le web, tout est possible. Plus ça va, plus il devient accro de cette femme dont il partage la vie depuis toujours et il n’est jamais aussi fier que lorsqu’elle déclare avec un sourie à l’une ou l’autre de ses amies...
— C’est lui, l’homme de ma vie !
C’est dôle aussi que personne, enfin pas un mec ne soit un jour venu passer un moment avec elle. À moins que ce ne soit arrivé que lorsqu’elle le sait absent. Possible aussi cela ! Mais il revient de plus en plus souvent en catimini, sans faire de boucan. Il est souvent dans sa chambre sans qu’elle, elle le sache et il l’espionne. À d’autres moments, il tombe dans une espèce de déprime, se traitant de petit con pervers. De racaille, de voyeur, de saligaud aussi, enfin... tout un panel de mots choisis et sortis tout droit de la toile et des films classés X qu’il visionne de plus en plus souvent.
Il passe en juin ses examens et c’est seulement grâce à une bonne mémoire que Daniel décroche enfin ce diplôme qui lui ouvre un boulevard pour des études supérieures. Il l’aurait volontiers raté, simplement par ce que cette réussite va l’envoyer loin de chez lui, loin d’elle. Mais il espère bien que cette séparation lui permettra de refaire surface. Ou alors il doit conclure avant de quitter le nid ? Là encore c’est un cruel dilemme, une lutte entre le bien et le mal, au fond de son cerveau malade. Malade ? Pas certain ! C’est lui qui pense ainsi, mais Rose n’a jamais fait une seule allusion à ce genre de choses.
Elle aussi devient renfermée, minée peut-être par l’échéance et l’approche du départ de celui qui a occupé toute son existence, de ses jeunes années à aujourd’hui. Couper le cordon n’est pas simple pour sa mère non plus, il veut le croire et il l’imagine. C’est ce à quoi il songe en rentrant ce mardi. Il n’a aucune envie de s’éterniser au bahut et cet après-midi il fera l’école buissonnière. Du reste les examens passés, il ne voit plus trop l’utilité d’aller passer encore des heures pour rien avec d’autres jeunes de son âge, insipides et mal dégrossis. La maison est calme, mais une petite musique flotte tout de même dans le couloir qui mène à sa chambre.
Ces notes viennent de la chambre de sa mère. Et Rose serait donc encore au lit. Pourvu qu’elle ne soit pas malade. Daniel avance donc lentement vers cette porte qui est close. Sans bruit, il fléchit sur ses genoux et colle son œil au trou de cette serrure qui le voit si souvent depuis quelques mois. Tout d’abord il ne distingue rien de particulier. Il sait d’où provient la musique en voyant la main qui augmente le son. Mais en y regardant un tantinet plus attentivement, il ne saisit pas de suite ce que cette patte a de bien particulier. Dans un premier temps, il pense que Rose a changé de bracelet et de bagues. Mais quand une autre main enlace les doigts de la première, le doute se lève. Deux femmes sont dans cette chambre.
Il a le souffle un peu coupé devant ce qui s’offre à son regard. Une Rose nue, entièrement, intégralement. Mais l’autre aussi se trouve dans la même position et aucune des deux ne joue aux cartes ou à la marelle. De plus la position de leur tête ne laisse planer aucun doute sur l’activité à laquelle se livrent les femmes. Cette inconnue a la bouche qui court sur des lèvres que Daniel reconnait pour les avoir aperçues quelques fois ces mois passés. Et les mains qui écartent celles-ci sont bien féminines, il n’y a guère de doute là-dessus. Les râles qu’elles poussent sont aussitôt interprétés par le sexe de Daniel comme une stimulation et il gonfle, emprisonné dans son pantalon.
Combien de minutes reste-t-il à épier ces mouvements du bassin de l’une et l’autre, à voir aussi ces drôles de jouets qui changent de chattes à chaque préservatif ? Il tient son engin raide dans sa main, mais ne le manœuvre pas. Il n’en a pas besoin. Son vit est chauffé à blanc par le ballet changeant qui se déroule dans l’œilleton improvisé. Apparemment cette autre amante connait toutes les ficelles pour donner du plaisir et pour une fois la voix de sa mère est plus éraillée, moins cristalline. Ses cris, gémissement sont autant d’aiguilles qui injectent le venin de la jalousie dans le crane de Daniel.
Il se crispe si violemment au vu des scènes qui se déroulent sous ses yeux qu’il ne sent même pas cette éjaculation qu’elle provoque. Un peu de sperme dégouline d’entre ses doigts serrés sur son bout encore enflé. Un juron se fige sur ses lèvres, et il détale vers sa chambre de peur que le boucan qu’il a fait le fasse repérer. En s’essuyant avec des kleenex, l’oreille tendue, il cherche à capter les réactions provenant de la chambre de sa mère. Mais rien ne se passe et les cris étouffés qui lui parviennent lui démontrent que les deux harpies qui font l’amour n’en ont pas terminé avec leurs ébats.
— xxxOOOxxx —
Vingt heures, un repas qui fleure bon la campagne. Les légumes des grands-parents sont un vrai régal. La mère et le fils se font face. Elle a un air mutin, resplendissant plus que d’habitude. Il ne dit rien, mais ce n’est pas nouveau. Elle est vêtue un peu différemment des jours précédents. Danièle garde un sourire sur les lèvres, mais à l’intérieur... il a envie de lui cracher à la figure ce qu’il a découvert. Il se retient pourtant, et elle a les yeux qui brillent. Elle rayonne vraiment, et il se dit que le cul lui va bien. C’est une autre femme qui lui sert une seconde portion de haricots verts.
Dès le diner achevé, la table desservie, il prétexte un message à passer et rejoint rapidement son antre au fond du couloir. Il sait qu’elle va prendre sa douche et c’est ensuite qu’il va agir. Rose après avoir vaqué à ses occupations, fait comme le pense son fils et elle se rend dans la salle de bain. Il est patient et guette sa sortie. Dès qu’il l’entend qui passe dans le corridor, il file lui aussi directement vers la salle d’eau.
— Tu as fini avec la douche, j’aimerais aussi me doucher maman !— Oui mon chéri, fait, fait !
Il pousse la porte et la verrouille. Son premier geste est d’ouvrir la panière de linge à laver. Elle est là avec ses couleurs chatoyantes, attirante à souhait. La dentelle passe du bac à la main de Daniel, puis monte avec celle-ci vers son nez. L’odeur est différente et puis... il y a cette auréole au fond sur la doublure, sur la partie qui frotte sur le sexe. Ce cache est humide, très mouillé, tellement que le garçon sent cette rosée du bout des doigts et qu’il passe la langue dessus. C’est un peu acidulé, et son érection est d’un seul coup énorme.
Il se traite d’abruti, se débat avec des idées peu claires également. Il fouille aussi le soutien-gorge et y décèle un parfum inconnu. Subtile fragrance de cette inconnue qui s’envoyait en l’air avec Rose peut-être ? Il n’est pas trop sûr, mais les images qu’il a captées sur le lit de sa mère sont, elles, bien présentes derrière ses paupières. Elles se trouvent même ravivées par ce parfum épicé qui flotte sur ce soutien-gorge. Il doit prendre sa douche pour de bon, pour parvenir à calmer son impatience.
Mais cette fois il ne se branle pas ! Non ce soir sur le canapé, il va tenter de... un geste fou, il en est conscient, mais il a lu sur internet que les femmes font souvent l’amour une seconde fois après que leurs sens soient apaisés. Il parait que c’est bien meilleur ensuite, car il n’y a plus aucune impatience. Il se dit qu’il va oser et qu’après tout... qui ne risque rien n’a rien. Mais pour le, moment il passe au savonnage savant, il veut également sentir bon et être comme un sou neuf !
— xxxOOOxxx —
La télévision distille un polar et Rose est allongée, détendue devant une tasse de café.
— Tu viens regarder le film avec moi mon chéri ?
Elle a retrouvé son timbre de voix de maman.
— Oui, mais je peux prendre un verre ? Un alcool fort, après tout, c’est la fin de l’année d’étude. J’ai fini mes cours pour ce cycle-là. Tu en prends un avec moi ?— Ça dépend de ce que tu prends !— Tu aimes quoi toi, après tout, ça m’est égal moi. Je boirai la même chose que toi...— Je crois qu’il reste un peu de ce vieux cognac... il doit bien y en avoir pour nous deux.— Alors, allons-y pour un cognac !
Il a sorti deux dés à coudre et l’ambre liquide les remplit doucement.
— Je peux me mettre là ?— Où mon Chéri ?— Ben... là, près de toi.— Quelle question, bien sûr, vient !
Il lui tend son minuscule verre et pose ses fesses sur le sofa de manière à avoir le dos qui frotte contre cette poitrine qu’il devine nue, sous le petit négligé quelle porte. Le contact de ses seins contre son tee-shirt lui donne comme un coup d’électricité ! Il boit une petite lampée de ce liquide qui lui râpe la gorge. Elle ne dit rien, mais il sent que sa respiration est plus courte. Peut-être l’écrase -t-il un peu contre le dossier du divan. Elle lui tend son verre vide. Il repose le sien et nonchalamment se laisse aller en arrière tout en basculant ses jambes pour aussi s’allonger de tout son long.
Son corps de femme épouse parfaitement celui du jeune homme et la tête de Daniel est juste quelques centimètres plus bas que celle de Rose. Elle est si près de lui qu’il sent dans son cou le souffle de sa respiration.
— Je ne t’écrase pas trop contre le dossier Maman ?— Non, ça va mon chéri... Tu as besoin de câlins toi... ce soir... hein !— Mumm !
Un seul grognement qui permet habilement d’éluder la question et il se vautre plus encore contre elle. Rose a passé sa main au-dessus de son torse et elle reste posée sur le maillot de son fils. Il remue seulement un peu son fessier, comme pour mieux s’incruster sur son ventre. Elle ne bronche toujours pas. Il reste ainsi immobile de longues minutes et il ferme ses yeux. Quelques instants plus tard, elle entend la respiration du gamin que semble plus régulière. Il doit s’être endormi alors elle ne fait plus un seul mouvement, de peur de réveiller son petit dormeur.
Le film aussi prend fin sur l’écran, mais elle n’ose pas réveiller son jeune qui semble dormir paisiblement. Elle aussi sait bien que l’année à venir sera synonyme de changement. Puis le petit homme dans son sommeil remue et se retourne. Ils sont désormais ventre contre ventre, poitrine contre poitrine et elle ne fait pas le moindre geste. Les poumons de Daniel filtrent l’air doucement et il a aussi remué un bras ce qui a inconsciemment amené sa main sur un sein. Le contact est bizarre pour la femme allongée. Rien ne bouge plus et pourtant contre son entrejambe, il lui parait que... non ! Ça lui semble impossible, mais il rêve et dans son sommeil... ce à quoi il songe doit être terriblement érotique pour que sa... soit aussi enflée.
Elle n’en revient pas. La queue de son gamin qui lui fait un effet qu’elle ne comprend pas. Pierre avait donc bien raison, il est en âge de voir les filles, mais pour le moment c’est contre elle qu’il bande sans le savoir sans doute. Elle veut le repousser de sa main libre, l’autre étant coincée entre Daniel et l’assise du canapé. Ce n’est pas son corps qu’elle veut écarter, non juste ce truc qui s’insinue entre ses cuisses. Et la seule façon de parvenir à le déplacer, c’est de le saisir avec ses doigts, délicatement, sans le réveiller.
Elle met donc doucement la pince faite d’un pouce et d’un index sur l’engin, mais le sexe est coincé dans ses vêtements et dès qu’elle y a mis les doigts, il lui semble que le bassin de Daniel se met à faire de drôles de mouvements. Elle croit encore qu’il est dans son rêve et elle laisse faire quelques secondes. C’est rapide, et soudain c’est chaud. Le devant du pantalon est maculé par un liquide chaud qui lui mouille la main. Elle repousse gentiment le jeune homme...
— Réveille-toi Daniel, allons tu es train de m’écraser...
Il se lève et sans faire voir qu’il a éjaculé il se dirige vers la salle de bains... pour une nouvelle douche. Mais il est heureux de cette étape franchie ce soir, sans qu’elle n’ait dit un seul mot plus haut que l’autre... Encore faut-il qu’il ait le courage d’envisager une suite... mais aussi qu’elle le laisse faire aussi... et ça, ce n’est pas gagné... mais... qui vivra verra !
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