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Butterfly shemale

Chapitre unique

Travesti / Trans
Il ne s’agit pas d’un fantasme au sens propre du terme, encore moins d’inciter à liker mes textes, seulement d’un exercice de style.
 
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On pouvait dire que Skarleeth était belle, sans tapage, sans artifice, une jeune femme de 22 ans en apparence épargnée par les vicissitudes de l’existence pourtant nombreuses en Colombie. Les hommes se retournaient sur son passage, ce qui n’avait rien d’étrange dans un pays d’Amérique du Sud où la rondeur d’une croupe inspirait davantage qu’une avenante paire de seins, douloureuse à supporter d’après certaines copines, surtout sous la chaleur. Un modeste 90 B la satisfaisait pleinement, on ne pouvait pas tout avoir, des regards empreints de jalousie sur la plage de Cartagena lui donnaient raison.
Skarleeth donna un dernier coup de brosse aux longs cheveux bruns tirés en queue de cheval, puis admira sa silhouette sportive dans la psyché de la salle de bain, satisfaite du résultat obtenu à force de nombreux sacrifices, mais ça valait le coup. De retour dans la chambre, son premier geste fut d’allumer l’ordinateur de bureau posé sur la table. Elle chaussa par automatisme la paire de lunettes qui lui conféraient une allure de secrétaire consciencieuse, sans lesquelles les petits caractères lui échappaient. Le froissement des draps dans son dos l’alerta.
– On les a reçus ? marmonna une voix encore ensommeillée.
En deux clics, Skarleeth accéda à leur messagerie commune réservée aux contacts du domaine privé et professionnel, inconnue des fans parfois un peu trop collants.
– Tu ferais bien de te remuer un peu, ma belle. Les billets d’avion sont arrivés, on fait nos valises.
Ally, électrisée par la nouvelle tant espérée, sauta sur ses deux pieds. Skarleeth se retourna, le spectacle de sa compagne au réveil l’émoustillait toujours autant.
 
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C’était l’évènement annuel à ne rater sous aucun prétexte, festif bien entendu, mais pas uniquement. On venait de loin, du monde entier, découvrir les nouvelles tendances de la mode et du maquillage, les dernières innovations dans le domaine des hormones de synthèse, de l’épilation au laser, du rabotage de la pomme d’Adam, des injections de graisse qui remplaçaient positivement les prothèses mammaires, assister aux colloques tenus par d’éminents psychanalystes, des spécialistes de la chirurgie plastique, aussi des orthophonistes capables de modifier le timbre de voix avec des exercices accessibles à tous. Le salon international transgenre prenait ses quartiers à Copenhague.
Ally la blonde et Skarleeth la brune se doutaient que leur présence serait remarquée tôt ou tard, on croisait rarement deux stars du X en goguette, elles se pressèrent sous une poignée de regards insistants au stand n° 184 où Chelsea Chamblers les attendaient. La jeune spécialiste en biologie moléculaire présentait sa dernière découverte au public, une technique de développement mammaire révolutionnaire, sans implants, tirée du lipofilling, qui évitait cependant le désagrément d’une liposuccion douloureuse. Il suffisait de prélever une cellule adipocyte dans la fesse, de la cultiver, puis d’injecter la graisse obtenue au niveau des seins. L’opération était légale aux États-Unis.

Désireuse d’harmoniser sa silhouette, Skarleeth s’était portée volontaire. Le plus long fut de supporter pendant deux semaines l’emplâtre qui moulait sa nouvelle poitrine selon la forme souhaitée. Aucune complication, aucun risque de rejet puisque la cellule souche provenait du receveur, aucune cicatrice ni perte de sensibilité au niveau du mamelon, la jeune femme arborait désormais un séduisant 90 B non sans fierté. Elle avait accepté d’être filmée dans les différentes étapes de l’intervention réalisée aux frais de la clinique de Chelsea, un échange de faveurs dans lequel chacune avait trouvé son compte. La vidéo servant de support promotionnel tournait en boucle dans le stand.
 
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Un salon international attirait du monde, Chelsea Chamblers avait résolu le problème de l’ébergement sans se poser de questions superflues, une suite avec deux chambres au Scandic Palace Hotel, le tour était joué. Vu le nombre de commandes fermes recueillies dès la première journée, sa clinique à Los Angeles allait supporté sans mal la note de frais, même salée ; femmes déçues de leur apparence, transgenres en recherche d’identité, les candidates à l’augmentation mammaire se bousculaient. Tout naturellement, elle entra chez ses invitées.
Skarleeth, qui attendait l’examen pour finir de s’habiller, se défit de son soutien-gorge. La toubib observa les seins délicieusement galbés, un peu tombants pour privilégier une forme naturelle puis les palpa, en apprécia la texture, la fermeté à la base. Les aréoles sombres bien dessinées gonflèrent bientôt d’excitation sous l’effet de la caresse non dissimulée, les tétons frémirent entre ses doigts. Ally, jusque là en retrait, s’autorisa un petit coup de langue audacieux, la pointe sollicitée s’allongea.
– Inutile de te demander s’ils sont sensibles, pouffa l’Américaine déstabilisée avant de disparaître. C’est parfait, tu peux te rhabiller. Je vous attends à côté.
Ally bouscula sa compagne sur le lit puis glissa une main aventureuse sous la jolie robe d’été achetée à l’occasion. Ce qu’elle y trouva la combla, ce membre long, massif, qui faisait de Skarleeth une star dans le milieu shemale. Leur rencontre sur internet les avait amenées à un projet commun de webcam porno, et s’était soldée par un coup de foudre réciproque. Depuis, de nombreux abonnés se précipitaient devant leur écran à chaque vidéo mise en ligne.
– Tu sais de quoi j’ai envie ?
Le jeu les avait excitées toutes les deux, la jeune femme remonta la robe jusqu’à la taille de son amie, le pieu en érection dépassait largement du slip pas vraiment conçu à cet effet. Elle devait soulager la pression accumulée, ou Skarleeth se lâcherait trop vite ce soir.
La joue posée sur le ventre noué, Ally agaça le méat du bout de la langue, un coup de rein nerveux propulsa le gland dans sa bouche. Le temps de s’habituer à l’imposante présence entre ses lèvres, elle entama aussitôt une fellation gourmande. Sa compagne rugit de plaisir.
La première fois n’avait pas été aisée, mais la jeune femme savait désormais flatter le membre de la langue, l’aspirer sans étouffer, le faire coulisser sans heurt jusqu’à sentir le gland buter contre sa glotte ; et encore, ne parvenait-elle dans ce cas qu’à en gober la moitié malgré ses efforts.
Aux anges, Skarleeth s’abandonna aux savantes caresses buccales. Son amie aimait avoir ainsi le contrôle, la garder une éternité en érection ou la soulager rapidement, le plaisir était au rendez-vous dans tous les cas. Elle la sentait pressée ce soir, sans doute à cause de Chelsea qui attendait dans la pièce à côté.
Le foutre se déversa bientôt par saccade dans la bouche accueillante. Ally déglutit les yeux fermés, avaler faisait partie du rituel, même si le goût salé provoquait parfois de vagues nausées. Puis sa compagne allait l’embrasser, une autre habitude, un baiser au parfum subtil adoucit par sa salive.
 
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Le maître d’hôtel salua les arrivantes d’un « Bonne nuit mesdames » franc. Simple formule de politesse ? Chelsea en douta, ses invitées avaient tout de vraies femmes, le physique, la démarche, le maintien ; d’ailleurs, la porte de l’ascenseur se referma sur des regards envieux. Sitôt dans leur suite au quatorzième étage, Skarleeth déboucha une bouteille de Chardonnay blanc. Son père, négociant réputé en Colombie, l’avait initiée au plaisir incomparable des vins français.
– Ça coûterait combien pour opérer Ally ?
Chelsea réfléchit un instant, le nez dans le nectar à mille couronnes danoises, près de cent-trente-cinq euros la bouteille. La blonde, plus charpentée que sa compagne, était une jolie jeune femme au sourire espiègle, pulpeuse à souhait, il ne lui manquait que des seins pour parfaire sa féminité. Avec une telle morphologie générale, elle pouvait bien être la candidate parfaite.
– Ça dépend du résultat voulu, de la quantité de cellules à cultiver. On peut toujours s’arranger, passez me voir à Los Angeles.
 
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Les vêtements jonchaient le carrelage de la salle de bain. Elles avaient laissé Chelsea en tête-à-tête avec le vin, l’abus d’alcool pouvait nuire à leurs intentions. Ally propulsa sa chérie sous la douche ; se laver mutuellement servait souvent de préliminaire, un jeu tendrement érotique au cours duquel chacune exaspérait l’autre, jusqu’à rendre toute retenue vaine, douloureuse, insupportable. Les mains baladeuses, Skarleeth embrassa langoureusement sa compagne tandis que celle-ci pétrissait ses seins.
– Fais-moi l’amour, gronda-t-elle pressée au bout d’un moment.
Ally coupa l’eau avant de se retourner, le visage contre la paroi, cambrée afin d’offrir sa croupe. La brune s’agenouilla et écarta les fesses rondes.
– Tu es magnifique.
Le plus beau compliment que Skarleeth pouvait lui faire était de la prendre là, sans attendre. Cette dernière s’attarda à une feuille de rose, humectant la rondelle sombre de salive. La langue s’invita dans l’anus, bientôt remplacée par un doigt puis deux.
– Baise-moi.
La supplique ne pouvait être plus clair, Skarleeth cracha sur son membre avant de présenter le gland contre l’œilleton froncé. Elle écarta les fesses somptueuses, et Ally la guida sans hésiter. À force d’insistance, le pieu s’imposa dans les chairs moins fragiles avec la pratique. La blonde détestait utiliser du gel, la douleur disparaissait vite au profit d’un plaisir singulier.
– Han !
La poussée eut raison d’une ultime réticence, le membre disparut lentement dans le cul dilaté.
 
 
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La patience de Chelsea arrivait à son terme, ses invitées monopolisaient la salle de bain depuis trop longtemps. Elle poussa la porte, bien décidée à faire valoir son droit à la douche. Sa main devant sa bouche étouffa un cri de surprise.
– Plus fort, gronda la blonde.
En appui contre le mur, le visage crispé, Ally s’offrait avec un plaisir non feint, loin des gesticulations offensantes du cinéma porno. Chaque poussée de Skarleeth entre ses fesses s’accompagnait d’un coup de rein volontaire.
Comment un anus pouvait supporter une telle pénétration hors norme, Chelsea aurait voulu le savoir. En attendant, ce n’était pas la douleur qui faisait grimacer Ally, car elle bandait. Son membre en érection, presque aussi gros que celui de la brune, sursautait, preuve de l’imminence du plaisir.
– Hummm... feula-t-elle de bonheur.
Sentant sa compagne au point de non-retour, Skarleeth posa sa main ouverte entre le gland et le mur. Un coup de rein plus impérieux déclencha l’orgasme espéré, Ally se vida dans la paume de son amoureuse.
– Jouis, l’encouragea Skarleeth.
Cette dernière n’entendait pas s’en tenir là, elle présenta ses doigts dégoulinants à la bouche de la jolie blonde et lui intima de les lécher, voir les lèvres pulpeuses maculées de sperme l’excitait. Elle pilonna sa copine de plus en plus fort, jusqu’à se vider longuement dans l’étroit fourreau, l’éjaculation amena Ally à une nouvelle jouissance, anale cette fois. Leur bonheur partagé fut complet.
À la porte de la salle de bain, Chelsea se masturbait négligemment, rêveuse.
 
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La nature se montrait parfois généreuse, des stars du porno pouvaient renouveler les performances. Allongée sur le lit, la tête emprisonnée entre les cuisses fermes, Skarleeth se délecta du fruit juteux offert à ses caprices. Chelsea retrouvait dans ce cunnilingus la douceur qui la faisait fondre quand Carol, une quadra du personnel de la clinique, lui broutait le minou certaines nuits de garde. Elle aussi savait distiller les caresses, la tenir sur le fil du plaisir, l’amener à la supplier.
Ce soir, la toubib aurait eu du mal à s’exprimer avec ce membre imposant entre ses lèvres. Elle n’avait pas sucé une queue depuis la fac, et n’aurait jamais pensé y prendre du plaisir. Mais Ally, diablement féminine, l’amenait à se lâcher. Bien que lesbienne convaincue, Chelsea se libéra de l’emprise diabolique de la bouche pour s’offrir dans la position d’une femelle prête à être couverte.
La blonde taquina de sa virilité la fente humide de salive et de cyprine. Désireuse de participer, Skarleeth se glissa sous le corps tremblant d’impatience pour entreprendre les petits seins pointus, un téton à peine sollicité s’étira entre ses lèvres. L’Américaine gronda, au bord de la crise de nerf. Elle lança son bassin en arrière afin de s’empaler sur le membre tendu, trop timoré à son goût, le gland disparut dans sa grotte.
– Houuuuuuuu...
Ally s’enfonça dans les chairs accueillantes avec toute la patience dont elle se savait capable, chaque poussée faisait rugir Chelsea de surprise et de plaisir à la fois. Remplie, comblée, elle happa le gland de Skarleeth ; le membre, déjà impressionnant au repos, prit de l’ampleur dans sa bouche. La blonde laissa la toubib rythmer la pénétration à sa guise, la jouissance serait de toutes façons au rendez-vous.
Se sentant prête à lâcher prise trop vite, Chelsea se libéra de l’étreinte pour s’allonger sur le drap froissé, les fesses soulevées par un gros oreiller. Ally, attentive au message, glissa la langue dans les chairs dilatées en prenant soin d’éviter le clitoris, leur amie voulait faire durer le plaisir. Toutefois, ce n’était pas d’un cunni dont elle avait envie.
– Baise-moi... tu jouis pas en moi, hein.
Bien sûr, une lesbienne ne devait pas prendre la pilule. La nervosité de l’Américaine à son paroxysme, Ally s’enfonça dans le fourreau moite. Elle laissa son amie s’habituer à sa présence imposante, puis la pilonna avec une passion renouvelée. Skarleeth, portée par une envie particulière, choisit de rester un peu en retrait, elle se pencha sur sa queue au garde-à-vous.
Interloquée, Chelsea observa le membre disparaître presque à moitié entre les lèvres distendues. Skarleeth, servie par une incroyable souplesse, prenait un plaisir évident à se sucer. Soudain, la masturbation dans la bouche remplaça la fellation ; la toubib devina l’envie de jouir de son amie. Un filet blanchâtre glissa bientôt le long de la verge prise de soubresauts.
Incapable de se contenir plus longtemps, Chelsea manipula nerveusement son clito. Entre la blonde qui la possédait furieusement et la brune qui se régalait de son propre sperme, elle s’abandonna dans un feulement animal. Ally se retira pour arroser le ventre d’une semence grasse.
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