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Le cadeau d'anniversaire...

Chapitre 1

Hétéro
C’est l’anniversaire d’une bonne copine qui s’est fendue d’un cadeau pour mes 35 ans, je ne peux décemment pas ?’oublier’’ le sien.Connaissant ses goûts en matière d’habillement pour l’avoir entendu en parler avec une de ses amies, je vais chez un copain qui ?’solde’’ quelques très beaux manteaux en cuir avant fermeture de son rayon ?’cuirs et peaux’’.
-Pierre, trouve moi un manteau taille 40, c’est pour Carole...-Elle est passée la semaine dernière, je crois que c’est celui-ci qu’elle a vu. Je te le fais au prix coûtant, c’est le seul qui me reste...-Tu es sur que ça lui ira ?-Oui, elle l’a passé. C’est de l’agneau plongé, ce qui se fait de mieux dans le genre...-Alors tu me fais un superbe paquet cadeau s’il te plait...-Tu as cinq minutes, je voudrais te parler ?-Pas de problème, je suis bien garé...-Allons dans mon bureau, nous serons mieux...
Nous traversons la réserve, son bureau est installé dans une pièce sans fenêtre.
-Assied toi, tu veux boire quelque chose ? J’ai un pur malt de derrière les fagots...-Va pour un scotch...-Bernard, j’ai besoin de tes lumières. Tu as vu que je ferme mon rayon ?’cuirs’’, c’est pour ouvrir un rayon lingerie fine. Je vais y consacrer tout le premier étage, ça marche du feu de dieu, et j’y ajoute un rayon ?’sex-toys’’. Pour ça j’ai embauché une vendeuse, la grande blonde qui est à la caisse...-En quoi puis-je t’être utile ?-Je vais être obligé de tout casser en haut mais je ne veux pas fermer. Es tu en mesure de faire ces travaux ? -Sans problème Pierre, j’ai deux compagnons très adroits, je ne les utilise que pour les finitions dans les appartements de standing...-Une fenêtre donne dans la cour, on peut tout sortir par là et passer par le couloir. J’ai déjà fait un plan approximatif, tu l’étudies et tu le chiffres. C’est à peu près la même chose que ce que tu as fait pour le magasin de la galerie commerciale...-Tu as un budget de prévu ?-Je viens enfin de toucher le reliquat de ce que me devait l’assurance adverse après mon accident, deux ans que ça traîne, tu te rends compte !-Je croyais que tout était réglé depuis longtemps...
-Une partie seulement, mon avocat était confiant mais moi je n’y croyais plus, nous avons dû refaire deux fois le dossier... -Tu penses employer toute la somme ?-?a fait un bon paquet, mais s’il le faut, pourquoi pas...— Pierre, Ton magasin marche bien ?-Très bien, je suis à plus 25 sur l’année dernière. J’ai vu un magasin identique à Paris qui ne désemplit pas, ici je serais le seul, peut être pas pour longtemps, mais le temps que ça durera... -Ok Pierre, je m’en occupe très rapidement, tu auras ça pour la fin de la semaine, ça ira ?-Très bien. Fais moi un devis détaillé, mais surtout aide moi pour l’aménagement...-Tout est fait par ordinateur, tu auras ça en 3D...-Parfait... Dis moi, tu cherches à te placer avec ce cadeau pour Carole ?-Mais non Pierre, Carole me rend des services et je ne la paie jamais, en plus elle s’est fendue d’un GPS pour mon anniversaire, je ne pouvais pas faire moins...-Il n’y a jamais rien eu entre vous ?-Non Pierre, Carole est une amie d’enfance, nous étions en primaire dans la même école...-Ah bon, pourtant...-Pourtant quoi ?-Je ne sais pas, vous êtes toujours très près tous les deux, je t’ai même vu lui tenir la main...-Pierre, ce que je vais te dire tu dois le garder pour toi, je peux te faire confiance ?-Bernard...-Carole est lesbienne Pierre, elle n’a jamais eue de rapport sexuel avec un garçon...-Elle est vierge alors ?-En quelque sorte, mais tu sais que les lesbiennes utilisent des ?’sex-toys’’, comme ceux que tu vas vendre. Ses parents ne savent rien de son état, nous jouons ce jeu pour qu’ils n’apprennent pas qu’elle est lesbienne...-Je connais son père, c’est vrai que ça chaufferait s’il savait ça...-Ce type est un idiot, Carole le craint comme la peste. Il n’a pas encore compris qu’elle n’est plus une enfant. Heureusement que sa mère arrondi les angles...-Sa mère le sait ?-Disons qu’elle se doute de quelque chose. Avec elle ça se passerait très bien, mais elle craint aussi son mari alors elle reste muette...-Quel con ce type, quand je pense qu’il était officier dans l’armée... -Il s’est fait virer de l’armée Pierre, en plus il est raciste et xénophobe. Nadia n’a jamais mis les pieds chez Carole, c’est la seule qui ne venait jamais pour ses anniversaires...-?a ne m’étonne pas. Puisqu’on parle de Nadia, elle est libre maintenant ?-Par la force des choses, son mec est en tôle !-Qu’est-ce qu’elle foutait avec un olibrius pareil ?-Il est sympa ce type, je le connaissais. Vendeur de piscine, ça ne rapporte pas lourd alors il jouait aux courses et il à perdu plus que sa chemise. Son idée d’aller faire un casse à 600 kilomètres d’ici n’était pas mauvaise dans le fond, mais c’était sans compter avec les caméras de surveillance. Mal préparé son casse à échoué lamentablement, il s’est fait crever bêtement ! -Il avait le fric ?-Mais oui, 23.000 euros...-Il a pris combien ?-Cinq ans...-Elle ne l’attendra pas ?-Elle ne l’attendait déjà pas avant, alors maintenant... Tu as des vues sur elle ?-Bernard, c’est un canon cette fille...-Elle te branche ?-Pas toi ? -Oh si, elle me branche, mais tu sais, avec la réputation que j’ai...-Comme c’est l’amie de Carole, je la vois très souvent. Cette réputation dont tu parles, elle te vient d’où ?-?a date d’une vingtaine d’année, ados, nous nous donnions un surnom, tu es passé à côté, Pierre, tu es arrivé juste après dans la bande...-Le tien, si je me souviens bien c’était B.I.M. Beau Intelligent et Modeste c’est ça ?-Exact... Lionel c’était Pachy vu son embonpoint...-Pachy ?-Pachyderme. Fred c’était ?’tic’’, tu comprends pourquoi, et la belle Carole, ?’tutu’’ à cause de la danse, elle avait toujours son ??tutu’’ avec elle... -Et Nadia ?-Nadia c’était ?’gaz’’, abréviation de gazelle, mais ça lui allait bien, elle pétait tout le temps !-Bernard, ça ne m’explique pas ta réputation...-Tu as dû connaître le fils Meyerberg, le tailleur ?-Simon ?-Oui Simon. Il ne s’intégrait pas à la bande et ne sortait jamais, si nous allions au ciné par exemple, il n’avait jamais d’argent sur lui...-Je sais, son père ne lui donnait rien, même pas de quoi prendre le bus, tu te rends compte qu’il revenait du bahut jusque chez lui à pieds...-Un jour j’ai dit à son père que c’était un mauvais calcul, le prix d’une paire de chaussures coûtant l’équivalent de cinq ans de ticket de bus, après il lui donnait de quoi payer... -Tu te souviens de sa mère ?-Oh oui ! Qui ne s’en souviendrait pas, elle nous faisait tout fantasmer...-Pierre, maintenant je peux le dire, je suis le seul qu’elle ne faisait plus fantasmer...-Bernard, tu veux dire que tu l’as sautée ?-Oui Pierre, et pas qu’une fois !-Tu faisais ça où, elle ne sortait de chez elle que pour aller à la synagogue et faire ses courses dans la rue ?-Elle venait chez moi me donner des cours de piano, c’était une pianiste remarquable...-Et tu l’as sautée chez toi ?-Mes parents n’étaient jamais là quand elle venait. Elle était très douce cette femme, j’aimais quand elle me touchait les mains pour les placer comme il faut sur les touches. Se tenant debout derrière moi, je sentais ses seins sur mon dos quand elle se penchait, ça me faisait bander !-Je me souviens de sa poitrine, quelle merveille ! -Un jour d’été, elle était en chemisier tant il faisait chaud, je ne regardais plus le piano ! Quand elle s’est avancée pour me faire voir un accord, j’ai vu qu’elle ne portait pas de soutien gorge alors je n’ai pas pu résister, ma main est partie vers sa poitrine. Je l’ai retirée aussitôt, pensant que j’allais m’en prendre une, mais pas du tout. Elle m’a souri sans reculer, j’ai recommencé et c’est parti comme ça...-Personne ne l’a su Bernard...-C’est ce que je croyais ! Ne me demande pas comment Simon l’a su, je n’en sais rien, mais il est allé le crier sur les toits, bien sur Carole et Nadia l’ont su aussi...-Tu as raison, il disait à tout le monde que tu couchais avec sa mère mais personne ne pouvait croire que tu sautais cette femme...-J’avais 17 ans Pierre et je dois avouer que je ne me suis pas trop défendu face à la rumeur, dans le fond ça me plaisait bien et en plus c’était une belle femme. A partir de ce jour là, on m’a prêté tout un tas d’aventures, fausses pour la plus part. Il suffisait que je parle avec une femme un peu trop longtemps et la rumeur repartait de plus belle...-Je me souviens de ça, mais moi je n’y croyais pas. A part la mère de Simon, il y en a eu d’autres ?-Non Pierre, je n’ai jamais eu de rapports avec les mères de mes copains et copines, sauf la mère de Simon...-Et tu crois que cette réputation te colle encore aux basques ?-Nadia me le fout dans les pattes de temps en temps. Un soir j’ai dragué une de ses copines, elle n’a pas aimé du tout... -Alors elle est amoureuse de toi, c’est évident...-C’est possible, mais depuis le temps que nous nous connaissons, elle aurait pu se déclarer...-Bernard, Nadia est de plus en plus belle, cette nana transpire la sensualité par tous les pores de sa peau ! Elle sait pour Carole ?-Bien sur, depuis longtemps...-L’année dernière elles sont parties ensemble en vacances...-N’en déduis rien Pierre, j’ai eu la même réaction que toi, Carole m’a jurée qu’elles ne s’étaient pas touchées...-Tu as cru Carole ?-Certainement, elle n’a aucune raison de me mentir...-Nadia roule sur l’or en ce moment, tu sais d’où vient tout ce fric ?-Pas vraiment, d’ailleurs je ne sais pas exactement ce qu’elle fait depuis qu’elle est revenue de Paris, j’ai vaguement entendu parler de courtage, mais je n’ai rien compris...-Elle en fait profiter tout le monde quand elle sort, c’est surprenant...-Pierre, tu ne m’as pas dit un mot de Patricia, vous êtes en froid ta soeur et toi ? -Non Bernard mais elle est devenue folle, folle à lier au point que le toubib voulait la faire interner, j’ai refusé mais il va falloir s’y résoudre. Elle passe des examens demain matin, pour le moment, elle est hospitalisée sous neuroleptiques, on dirait un légume...-Tes parents sont au courant ?-Oui, ma mère doit être à son chevet en ce moment...-Les examens, c’est pour trouver quoi ?-Ce qui provoque ces accès de folie. Un professeur a sa petite idée et, si c’est ce à quoi il pense, il n’y aura que deux solutions, opérer si c’est possible, ou alors elle restera dans cet état toute sa vie avec risque d’amplification des crises...-Et il pense à quoi ? -Une tumeur au cerveau, il m’a donné un nom mais je ne l’ai pas retenu... Demain scanner ou IRM, je ne sais plus, ils sauront tout de suite si c’est opérable ou non...-Si ça s’arrange, elle revient au magasin ?-Bien sur, Patricia est une fille adorable, je ne savais pas qu’elle était malade sinon nous aurions consulté plus tôt...-Tu croyais qu’elle faisait des caprices ?-Pas des caprices, ça n’y ressemblait pas, mais tout était incohérent dans son attitude, c’est ce qui m’a mis la puce à l’oreille. Un jour, elle a découpé le fond d’un pot de yaourt pour l’ouvrir, puis elle a dû se souvenir qu’il n?y avait qu’a enlever l’opercule et elle l’a fait, bien sur tout lui est tombé sur les pieds. C’est dans ces moments là qu’elle se met en colère, et il ne vaut mieux pas être dans la trajectoire, tout vole ! -Et tu fais quoi dans ce cas ?-J’essaie de la maîtriser, si j’y arrive tant mieux, sinon c’est la galère jusqu’à ce que le toubib arrive, un soir j’ai du appeler le SAMU. Tu comprends que ça ne peut plus durer, je voudrais déjà être à demain...-Pierre, si ce n’est pas opérable et que les crises augmentent, vous ferez quoi ?-Elle sera internée d’office. En dehors des crises, elle est parfaitement normale mais elles sont de plus en plus rapprochées et je ne suis pas toujours là...-Tu me tiens au courant Pierre...-Bernard, les problèmes que me crée ma soeur vont sûrement se résoudre, tu comprends pourquoi je n’avais pas de liaison. J’ai accepté qu’elle vive chez moi pour soulager mes parents, ça ne me gênait pas tant qu’elle était à peu près ?’normale’’, au contraire même, c’est une fille adorable qui savait être discrète quand il le fallait, la maison était parfaitement tenue, elle ne venait au magasin que pour les coups de feu...-Vous êtes toujours à 50/50 ?-Mais non, je lui ai racheté toutes ses parts avec mon premier chèque de l’assurance, tout est entièrement à moi maintenant...-Elle ne voulait pas vendre, qu’est ce qu’il l’a fait changer d’avis ?-Mes parents, c’est quand même moi qui fais tout le boulot. Ils lui versent une rente ?’compensatrice’’ à condition qu’elle s’occupe d’eux, mais elle ne peut plus le faire. Pour le moment ça n’est pas grave, ils sont en excellente santé... -Espérons que tout s’arrange...-Bernard, au sujet de Nadia, excuse moi d’y revenir mais je voudrais savoir...-Savoir quoi ?-Tu as des vues sur elle ou pas ?-J’ai des vues sur elle, mais visiblement, ce n’est pas son cas en ce qui me concerne du moins ! -Bernard, il faut que je te dévoile un petit secret. J’ai entendu Carole et Nadia se chamailler et tu étais à l’origine de leur petit différent. ?a s’est passé chez Loulou, elles y mangeaient un midi et j’y suis venu tout à fait par hasard. Une table se libérait à côté d’elles, je m’y suis installé sans prendre part à leur discussion. Au bout d’un moment j’ai entendu trois ou quatre fois ton prénom, ça m’a fait dresser l’oreille...-Tu es sur que c’était de moi dont elle parlaient ?-Sans aucun doute. Nadia reprochait à Carole de trop t’accaparer, que tout le monde pensait que vous sortiez ensemble etc.-C’est vrai que je vois beaucoup Carole ces temps ci, mais elle bosse pour moi de plus en plus souvent, je suis même en train de me demander si je ne vais pas l’employer à temps plein. Elle est bien meilleure que la rouquine, en CAO, et en plus, elle a bossé 7 ans chez un archi...-Tu virerais la rouquine alors ?-Sans état d’âme, d’ailleurs elle s’y attend, j’ai trouvé un CV d’elle dans la photocopieuse...-Tu l’as baisée celle là ?-Non, et heureusement, déjà qu’elle se fout de ma gueule, si je l’avais sautée, elle serait intenable ! Donc tu en déduis que Nadia est morgane de moi ?-C’est évident Bernard, c’est pour cette raison que je te pose la question, si tu n’en veux pas, je me mets sur le coup !-Pierre, j’aime beaucoup Nadia et ce depuis très longtemps...-Tu l’aimes d’amour ou juste parce que c’est une bonne copine ?-C’est plus que du copinage Pierre, mais je ne sais pas si c’est de l’amour véritable, j’y pense souvent en tout cas...-Si ni l’un ni l’autre ne faites le premier pas, ça peut durer une éternité votre truc...-Pierre, tu viens de m’ouvrir les yeux. C’est vrai que Nadia me fait flipper, mais elle n’est pas très démonstrative quand nous sommes tous les deux... -Et alors, tu es devenu timide ou quoi ? Je t’ai connu plus empressé auprès des femmes ! Fonce bordel, si tu as envie d’elle dit lui, au moins tu auras une réponse...-Je te promets de le faire ce soir, je la vois au ?’Régent’’ pour un vernissage...-Carole y sera ?-Bien sur, c’est sa copine qui expose... -Roxane Arbra, c’est la copine de Carole ? J’ai un carton d’invitation pour le vernissage...-Oui Pierre, elles vivent ensemble depuis deux mois...-Ok, je n’avais pas compris ça, tout s’explique alors...-Quoi ?-Ce que disait Carole à Nadia. Le fait qu’elle s’affiche souvent avec toi, c’est aussi pour cacher sa liaison avec Roxane. ?a commence à devenir risible cette façon de faire, tout le monde ou presque sait que Carole est lesbienne...-Pas tout le monde Pierre, mais tu as raison, d’ailleurs je lui ai dit plusieurs fois...-Supposons que son père l’apprenne, il va mal réagir c’est sur, mais après ça, il fera quoi ?-Il va la faire chier Pierre, ce type est un idiot de la pire espèce et comme il n’a que ça à faire. A la place de Carole, je prendrais le risque de lui dire, mais je n’y suis pas...-Ils n’ont pas un rond devant eux, elle ne sera pas déshéritée...-Quand bien même, elle s’en fiche. Carole bosse et gagne très bien sa vie, Roxane est gavée de fric...-Ah bon, elle à du fric Roxane ?-Arbra c’est l’abréviation d’Argenson Bragance mon vieux, vieille famille noble qui à fait sa fortune aux colonies, son aïeul possédait une plantation d’hévéas au Brésil, déjà qu’ils étaient très riches, ils ont su faire fructifier le produit de la vente de la propriété, 3800 hectares, ça en fait des tonnes de latex !-On ne le dirait pas pourtant, elle ne montre rien...-Regarde ses doigts, ses poignets et son cou, rien qu’avec la vente des bijoux qu’elle porte, tu pourrais vivre 5 ans sans bosser ! -Pas pour les fringues en tout cas, j’ai vu une de ses vestes, ça vient de chez Kiabi ! Chez elle, rien ne laisse supposer qu’elle est lesbienne...-Comme Carole, tu as raison...-Bon je vais faire un tour au magasin, tu vas voir la fille que je viens d’embaucher...-Vous ne serez que tous les deux ? ça va être difficile quand tout sera refait... -Nathalie est en récupération aujourd’hui...-Ne la voyant pas, je croyais que tu t’en étais séparé...-Impossible Bernard, sans elle je suis foutu, elle avait quatorze ans quand mon père l’a prise en apprentissage...
Nous traversons le magasin, la vendeuse semble soulagée qu’il revienne et lui laisse la caisse pour aller aider une femme qui s’impatientait.Je n’avais vu que le haut de cette fille, mais le bas vaut d’être vu aussi.Elle évolue entre les portants qu’elle dépasse de vingt bons centimètres, Pierre sourit en me voyant la suivre du regard.
-Alors, qu’en penses-tu ?-Ouf ! Quelle belle plante !-C’est Olivia, 24 ans, Hongroise d’origine mais née en France...-Tu l’as trouvé comment ?-Une annonce sur la vitrine, ça ne faisait pas dix minutes que je l’avais mise, qu’elle s’est présentée. C’est son premier emploi en tant que vendeuse, avant elle faisait des photos de mode pour les catalogues... -Elle est superbe, et quelle poitrine !-Le jour ou elle est venue, sa mère l’accompagnait, on aurait dit deux soeurs, mêmes gabarits, et surtout mêmes paires de seins. Nathalie n’en revenait pas quand Olivia lu a présenté sa mère, elles n’ont que 15 ans d’écart...-Sa mère est Hongroise aussi ?-Je suppose, vu son accent... -Et le père ?-Pas de père, il s’est tiré quand il a su qu’elle était enceinte. Il risquait gros, elle était mineure... -Elle a un petit copain, Olga ?-Je n’en sais rien, nous ne sommes pas encore dans ce genre de confidences, elle part seule en tout cas, personne ne l’attend...-Tu l’as mise au parfum, elle sait ce qu’elle va vendre ?-Oui, et j’ai été étonné par sa réaction, je m’attendais à ce qu’elle rechigne un peu, mais au contraire et tient toi bien, elle m’a demandé si elle devra faire des démonstrations... -Tu as décroché le gros lot Pierre...-J’ai revu sa mère deux fois, si elle revient une troisième, je la saute !-Attention Pierre, c’est risqué, la fille est ton employée...-Et alors, tu crois qu’elle va me faire du chantage ? Si c’est le cas, je la vire avec perte et fracas, pour le moment elle est en CDD. Je ne vais pas sauter la fille, faut pas tout mélanger, mais avec la mère je ne risque rien. Cette femme transpire le sexe par tous les pores de sa peau. J’ai un truc à éclaircir quand même, tu verrais les fringues qu’elle porte, ça ne sort pas de chez Tati, même Olga est toujours bien sapée et la mère ne bosse pas...-Donne moi son nom, tu sauras ça demain... -C’est vrai que tu as tes entrées chez les lardus !-J’ai baisé une fliquette et nous sommes restés en bon termes...-Elle fait quoi chez les flics ?-Commandant adjoint à la brigade financière...-C’est celle avec qui tu étais au grand prix ?-Oui, je ne me souvenais plus que tu l’aies vu... -Elle est canon pour une fliquette, tu l’avais dénichée où ?-Chez des amis communs, nous ne nous étions pas dit plus de vingt mots durant la soirée, c’est elle qui m’a rappelé la semaine d’après. Pierre, je m’en vais, on s’occupe de toi dés demain...-Salut Bernard...
Je me doutais que Nadia flippait sur moi depuis un bon moment, ne m’ayant jamais manifesté de tendresse particulière depuis que nous nous connaissons, je ne sais pas à quoi est dû ce revirement.J’essaierais de tirer ça au clair en offrant le cadeau à Carole, elle devrait savoir.En sortant de chez Pierre, je me fais engueuler par un cycliste qui roule sur le trottoir, manquant de me rentrer dedans, j’ai dû m’écarter rapidement.Je n’ai pas compris ce qu’il m’a dit, mais ce n’était pas une excuse, j’ai répondu ?’CONNARD’’, assez haut pour qu’il m’entende et il s’est arrêté, me menaçant du poing.Avant d’en prendre une, je lui ai décoché une paire de baffes qui l’a cloué sur place, il est remonté sur son vélo sans demander son reste. Une contractuelle qui passait s’approche de moi.
-Vous êtes gonflé, s’il vous en avait mis une vous ne l’auriez pas volée...-Mais madame, c’est lui qui m’a traité de tous les noms, il est en tort et c’est moi qui me fais engueuler...-Ah bon, excusez moi, je n’ai pas vu le début, alors vous avez bien fait !
Je regarde cette femme qui me parle en gonflant la poitrine, sa veste contenant difficilement une paire de seins qui me semble énorme.Elle voit ce que je regarde et me sourit.
-Vous êtes garé par là ?-Non, je suis au parking, pourquoi ?-J’aurais pu vous aligner, personne ne met de ticket...-Je ne m’y risque plus, vos collègues sont redoutables...-C’est fini pour aujourd’hui, j’en ai ma claque de coller des PV à longueur de journée et de me faire engueuler alors que je fais mon boulot, si les gens payaient les horodateurs... -Vous rentrez à pieds au commissariat ?-Je ne vais pas au commissariat, la brigade est rue Sorlut...-Je vous dépose si vous voulez, c’est ma route... -Pas de refus, j’ai les pieds en compote et j’ai soif. -Vous avez le temps de prendre un verre ?-Une heure, je dois pointer...
Elle enlève son calot et sa veste pour les fourrer dans un grand sac avec le talkie-walkie et son carnet à souches.Nous entrons dans le bar en face de chez Pierre.Elle commande un Perrier, je prends un demi.
-Merci monsieur, ça fait du bien de se reposer...-Vous faites ce boulot depuis longtemps ?-3 ans le mois prochain. Normalement je ne suis pas dans ce quartier, mais je remplace une collègue. Vous venez souvent dans ce quartier ?-J’ai mes bureaux rue Magendie...-Vous sortiez du magasin de lingerie ?-C’est un ami, il va ouvrir le premier étage, je ferais le chantier...-On m’a dit qu’il allait vendre des ?’sex-toys’’, c’est vrai ?-Exact, tout le premier étage sera uniquement réservé à la lingerie fine et aux accessoires...-Comme dans un sex-shop alors ?-C’est nouveau, mais vous avez raison, la même chose...-Vous croyez que ça va marcher ?-?a marche partout, pourquoi pas ici...
En la regardant dans les yeux, je lui demande effrontément :
-Vous êtes cliente de ce genre de choses ?-C’est indiscret ce que vous me demandez là...-C’est passé dans les moeurs vous savez, personne ne se cache plus à l’heure actuelle, pour acheter ces produits...-C’est vrai, ce sera plus facile que d’aller dans un sex-shop...-Vous n’avez pas répondu à ma question...-Vous me gênez monsieur...-Si vous me trouvez indiscret, ne répondez pas, mais je crois que j’ai compris... -Je suis célibataire et, avec le métier que je fais, les hommes me fuient comme la peste...-Ne vous défendez pas, je trouve cela tout à fait normal, même les hommes utilisent ce genre de choses...-Dois-je en déduire que vous...-Pas encore, mais pourquoi pas, il suffirait que je trouve quelqu’un que ça ne rebute pas...-C’est un peu contre nature, vous ne croyez pas ?-Ce que font les femmes, pourquoi les hommes ne le feraient-ils pas ?-Parce que vous êtes ?’équipés d’origine’’, vous les hommes...-Bien sur, mais il faut un autre homme...
C’est elle qui me regarde intensément maintenant, avec un petit sourire en coin.
-Ce ne sont pas les endroits qui manquent pour les hommes, nous sommes ?’les parents pauvres’’ à côté de vous...-Qu’entendez vous par là ?-Vous avez les saunas, les clubs, nous n’avons rien de tout ça...-Vous pouvez aller dans les saunas, j’en connais un mixte et bien achalandé... -Je n’ose pas y aller, j’ai voulu le faire une fois mais je suis restée devant la porte...-Vous n’avez personne qui pourrait vous y accompagner ?-Oh non, et je n’oserais jamais le demander...-Même pas une copine ?-Encore moins, si je veux que ça se sache, c’est le meilleur moyen ! C’est ma poitrine que vous regardez avec tant d’insistance ?-Exact... Je viens de m’apercevoir que vous ne portez pas de soutien gorge...-J’ai la chance de ne pas en avoir besoin, c’est mieux comme ça, non ? -Certes, tout le plaisir est pour moi, en bas non plus vous ne portez rien ?-Monsieur...-En général ce sont des parures, si vous ne portez rien en haut...-Je ne fais pas de frais dans les sous vêtements, ni pour le haut ni pour le bas, vous êtes satisfait ? Nos jupes sont assez longues, personne ne peut voir dessous...-En ?’civil’’, vos jupes sont aussi longues ?-Pas tout à fait, tout dépend où je sors...-Alors j’aimerais bien sortir avec vous, rien que pour voir l’effet produit...-Si j’ai bien compris, vous me draguez ?-On peut dire ça...-Et vous croyez que je vais abonder dans votre sens ?-Je ne crois rien madame, ce n’est qu’un voeu...-Je vais y aller, je dois pointer, vous me déposez ?-Comme promis. Vous en aurez pour longtemps ?-Un petit quart d’heure, le temps de déposer mes carnets, me changer et pointer...-Ce n’est pas vous qui faites la saisie ?-Oh non ! Les PV, j’en ai ras le calot, si en plus il fallait les entrer dans l’ordinateur...
Nous sortons, le patron me fait signe qu’il marque les consommations sur le compte de Pierre.
-Vous êtes connu ici, vous ne payez jamais vos consos ?-C’est mon copain qui paye...
Elle me suit dans le parking et semble encore étonnée en voyant mon auto.
-Belle voiture, et facile à reconnaître, c’est la deuxième que je vois...-L’autre appartient à mon ami du magasin de lingerie...
Assise, elle tire sur sa jupe un peu remontée, j’ai quand même eu le temps de voir ses cuisses.
-Je ne sais même pas votre prénom, dit elle sans me regarder...-Bernard, et vous ?-Aline...-Aline, je vous dépose et, si vous le permettez, je vous attends...-Vous voulez vraiment me voir en civil alors ?-Bien sur, je ne sais pas pourquoi, mais je pense que vous portez une jupe plus courte que celle ci...-Raté, je suis en pantalon aujourd’hui. Vous pouvez m’attendre quand même !-Je ne pourrais sûrement pas me garer, on se donne rendez vous ?-Devant la brigade il y à toujours de la place mais ne restez pas dans votre voiture, vous me prendrez au coin de la rue...-Je vous prends où vous voulez...-C’est une proposition ?-Aline, il est facile de comprendre que vous me plaisez...-Vous n’y allez pas par quatre chemins...-Je vous laisse ici et je me gare, ne traînez pas trop...-Il est 20 et je pointe après la demie, ça ira ?
Elle sort en faisant bien attention de ne pas faire remonter sa jupe et me fait un petit signe de la main.Je me gare en face du bar qui jouxte la brigade, une nuée de contractuelles occupe le comptoir en parlant et riant fort.J’entre et je commande un demi, elles me regardent d’un air goguenard, la dernière arrivée dit que j’accompagnais Aline.Là plus près de la porte jette un oeil dehors et revient en secouant une main.
-Elle ne s’emmerde pas la blonde, vous avez vue la bagnole de son mec ?-Toi, avec ton gros cul, tu ne risques pas de te faire draguer par un type comme ça, répond une petite brune...-Qu’est ce qu’il a mon cul ? Mon mec ne s’en plaint pas en tout cas, tu ne peux pas en dire autant !-Moi, j’ai pas de mec, comme ça, je fais ce que je veux avec mon cul !
Bonjour les discussions, en plus elles se torchent au pastis.En payant, je leur adresse un grand sourire, une grosse me regarde avec insistance et m’adresse la parole :
-Vous êtes le petit ami d’Aline ?-Non madame, je suis son frère...-C’est pas vrai, elle n’a pas de frère...-Excusez moi, je me suis trompé, je suis celui qui la saute, au revoir mesdames...
Je sors du bar bien silencieux d’un seul coup, mon envoi a visiblement fait mouche. Aline sort au moment où je passe devant mon auto, elle me fait signe discrètement de la prendre plus loin.
-Vos collègues ne sont pas tristes, lui dis-je, dès qu’elle est installée...-Je sais, je ne vais jamais dans ce bar, c’est la beuverie tous les soirs. Quand je pense que plus de la moitié de ces femmes sont mariées avec des flics...-Elles se torchent au pastis, c’est un peu tôt pour l’apéro non ?-Et encore, maintenant nous n’avons plus droit au foyer de la police, le pastis était à 40 centimes. J’en ai vu sortir complètement bourrées !-Une grosse m’a demandé si j’étais votre petit ami, j’ai répondu que j’étais votre frère...-Elles savent que je n’ai pas de frère...-C’est ce que la femme m’a dit, alors j’ai répondu, ?’je suis celui qui la saute’’ et je suis sorti...-?a va jazzer demain au bureau, elles croient toutes que je suis lesbienne !-Et ce n’est pas vrai, bien sur ?-Vous ne seriez pas là si j’étais lesbienne. Vous avez toujours envie de me sauter, non ?-Aline !-Et bien quoi, vous avez envie ou pas ?-J’ai envie Aline, mais peut être pas de vous ?’sauter’’ comme vous dites...-Ne jouons pas sur les mots, Bernard, nous allons chez vous ou chez moi ? J’habite Saint André...-Mais moi aussi, rue Marsan...-Moi rue La tour, au 18, nous sommes voisins alors... -150 mètres quand même ! Il y à longtemps que vous habitez là ?-Presque un an, c’est la maison de mes parents...-Votre papa c’était le ?’Colonel’’ ?-Oui, vous le connaissiez ?-Aline, mon père et votre père étaient très amis...-Alors je sais qui était votre père, donc vous avez connu ma mère aussi ?-Bien sur. J’étais même à son enterrement...-?a me revient maintenant, j’étais sure de vous avoir déjà vu, mais je ne me souvenais pas où et quand...-Aline, nous allons chez moi, j’ai un coup de fil à passer et je n’ai pas le numéro en tête...
Je la laisse un instant dans le salon pour aller téléphoner, à mon retour, elle feuillette une revue.
-Alors comme ça vous connaissiez ma mère...-Oui Aline, je la voyais même très souvent. Terrible cet accident...-La faute à pas de chance, elle se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment...-Pourquoi est elle sortie par cette tempête ?-Pour aller chez une voisine qui venait de l’appeler. Il n’y avait qu’un arbre et il a fallu qu’elle s’abrite dessous ! Bernard, je peux savoir pourquoi vous voyiez souvent ma mère ?-Aline, vous voulez vraiment le savoir ?-A vrai dire, je le sais ou plus exactement, je m’en doute... -Alors si vous savez...-Ce qui m’étonne, c’est que nous ne nous soyons jamais rencontré chez elle...-Vous y veniez aussi ?-Bernard, après la mort de mon père, nous pouvions faire ce que nous voulions...-Vous participiez ?-Bien sur...-Devant votre mère ?-Vous pensez bien que si je venais ce n’était pas pour faire de la couture, c’est elle qui organisait tout et je suivais le mouvement. En général, je venais le samedi soir...-Et moi, je ne venais que dans la semaine...-Alors vous avez connu Amandine...-Et Sylvie...-Sylvie n’est pas venue longtemps...-Au moins deux ans...-C’est vrai... Bernard, dites moi tout...-Aline, ce n’est pas facile...-Il ne me faut pas longtemps pour détecter la vraie nature des hommes, j’ai compris tout de suite qui vous étiez...-Parce que je vous ai posé la question sur les sex-toys ?-Entre autre. Votre regard sur mes seins et sur mes cuisses dans la voiture, je vois tout vous savez...-J’aime regarder les belles femmes et vous en faite partie...-Merci... Ma mère aussi était belle, n’est ce pas ?-Très belle, vous lui ressemblez beaucoup, physiquement j’entends...-Pour le reste aussi, nous avions les mêmes ?’penchants’’ si je puis dire, c’est elle qui m’a tout enseigné...-Votre père dans tout ça, il faisait quoi ?-Mon père n’était jamais là et il s’en fichait, du moment qu’il y trouvait son compte. Il ne venait en permission qu’une semaine tous les trois mois...-Donc il savait...-Il savait tout Bernard, lui aussi était un pervers de la pire espèce, avec ma mère, ils s’étaient bien trouvés tout les deux ! Si on se tutoyait ?-Comme tu veux... -Tu me raconteras ce que tu faisais avec ma mère ?-Tu dois bien le savoir si tu participais...-Oui, mais j’ai envie de l’entendre de ta bouche. Moi aussi je suis perverse, peut être moins qu’elle mais pas sur. On dirait que ça te fait bander de remuer ces souvenirs !-C’est toi qui me fait bander, ton pantalon rentre dans ta fente, c’est comme si tu n’en avais pas...-Je le fais exprès tu sais, j’aime que la couture frotte sur mon clitoris, ça me fait mouiller...-Tu fais quoi quand tu es excitée ?-Je me branle Bernard, où que je sois. C’est bien le diable si je ne trouve pas un endroit. Hier, j’ai vue une femme qui pissait derrière un arbre dans le jardin public, je n’ai pas pu m’empêcher de me branler devant elle...-Tu étais en jupe ?-Oui, c’était pendant ma coupure de midi...-Elle n’a rien dit ?-Oh que non, si elle pissait dehors c’était pour qu’on puisse la voir la salope, elle s’est caressée aussi...-Vous vous êtes touchées ?-Non, j’aurais bien aimé, mais nous risquions d’être vues. ?a ne l’a pas empêchée de se foutre deux doigts dans le cul, moi aussi d’ailleurs ! Je venais de pisser sinon, je l’aurais fait devant elle...-?a t’arrive souvent ?-Au jardin public, au moins une fois par semaine. Un jour qu’il pleuvait, je m’étais réfugiées dans une cabane avec un couple, le type s’est mis à tripoter sa femme, elle lui rendait ses caresses. Il lui mettait la main sous la jupe, ça m’a fichu en vrac, j’ai remonté la mienne et je me suis branlée devant eux. Je me suis pissée sur les doigts de bonheur, il s’est branlé sur les fesses de sa femme qui pissait en même temps. Une autre fois, j’ai pissée devant un skater, accroupie, les genoux bien écartés, je m’attendais à ce qu’il se branle, mais il est venu me mettre sa bite dans la bouche. Sa pine sentait la pisse, j’ai joui comme une folle en me caressant...-Et lui, il n’a pas joui ?-Si... Je me suis retournée et il m’a pris le cul sans préparation. Je me suis faite défoncer pendant un quart d’heure, avec sa belle pine qui bandait bien. Il a joui dedans et je me suis vidée sous ses yeux. ?a l’avait fait rebander, il voulait me la remettre mais il fallait que je parte. Ne pouvant pas m’essuyer, je suis restée le cul sale tout l’après midi ! L’hiver c’est moins drôle, il y à moins de monde. Tu connais le jardin public ?-Non, ce n’est pas mon coin...-Tu devrais y aller de temps en temps, je te jure que tu ne le regretteras pas. Il y vient une femme qui pourrait avoir l’âge de ma mère, ce qu’elle peut faire comme saloperies celle là, c’est inouï !-Il n’est pas gardé ce jardin ?-Si, mais les gardiens savent ce qui s’y passe, ça leur arrive de venir se rincer l’oeil de temps en temps, ça ne se fait que dans la partie là moins fréquentée...-Ado, nous allions au bois Robert, tu l’as connu ?-Tous les garçons en parlaient mais je n’y suis jamais allé...-C’était le rendez vous des homos, avec mon ami Pierre, nous allions les épier, il connaissait le bois comme sa poche...-Vous alliez voir les hommes entre eux ?-Il n’y avait pas que des hommes, des couples venaient aussi, c’est ce que nous venions voir, on nous avait dit que des femmes s’exhibaient. Un jour, nous suivions un couple qui rentrait dans un sous bois, pour ne pas être repéré, nous les avons laissé prendre un peu d’avance mais nous ne les retrouvions plus et nous sommes tombés sur deux types, à poil dans un bosquet de genets, l’un enculant l’autre...-?a vous plaisait de voir des mecs s’enculer ?-Oh oui ! Ce jour là, Pierre s’est mis à tousser, nous étions repérés mais ça ne les a pas dérangé, celui qui se faisait prendre nous a fait signe d’approcher et de sortir nos bites pour qu’il nous suce...-Vous l’aviez déjà fait ?-Moi oui, Pierre pas encore, ça l’a tellement excité qu’il à déchargé tout de suite. Nous avions perdu le couple, mais lui nous voyait, je les ai repéré en entendant du bruit, le type baisait sa femme en nous regardant. Ils se sont approchés, le type avait joui, sa queue était pleine de sperme et de matière...-Elle venait de se faire enculer la salope !-Comme tu dis, et elle en a pris un deuxième coup, j’y ai fourré ma bite...-Vous n’aviez rien pour vous laver ?-Non, mais du ?’sopalin’’ plein les poches, heureusement...-Et vous baisiez sans capote, bien sur...-Aline, nous avions 16 ou 17 ans et pratiquement pas d’expérience et encore moins le réflexe capote. Pendant les vacances, nous y étions fourré tout le temps dans ce bois...-Il s’y passait tant de chose que ça ?-S’il faisait beau, c’était l’affluence, les chemins étaient secs et on pouvait s’allonger dans l’herbe haute. Je me souviens m’être branlé trois fois, un après midi...-En matant des mecs ?-Des mecs et des couples aussi. J’y venais souvent seul, ça me permettait de faire ce que je voulais...-Tu allais retrouver les mecs que tu matais ?-Quelque fois...-Tu faisais quoi avec eux ?-Je suçais la plupart du temps et je me faisais sucer aussi...-Tu ne te faisais pas prendre ?-Si, ça m’arrivait mais il fallait que je me prépare...-En faisant quoi ?-Avant de partir de chez moi, je me godais le cul pour assouplir mon sphincter et je m’enduisais le trou de lubrifiant, comme ça j’étais prêt...-Quel âge avais-tu la première fois que tu t’es fait enculer ?-16 ans... -?a s’est passé où ?-Chez un copain, nous regardions des bouquins de cul et nous bandions, il m’a sucé, je l’ai sucé et il m’a enculé...-Comme ça, sans préparation ?-Il avait une petite bite, je n’ai rien senti, même quand il a joui...-Tu l’as pris aussi ?-Dans la foulée. Il n’en était pas à sa première sodomie, je lui ai défoncé le cul pendant un quart d’heure et j’ai déchargé dans sa bouche. Je pensais que nous étions seuls, mais son père était là, je l’ai croisé dans le couloir en allant aux toilettes, il bandait le salaud vu la bosse qui gonflait sa braguette. J’ai pissé sans fermer complètement la porte, il était derrière à m’attendre en caressant son sexe par-dessus le tissu. Je ne sais pas pourquoi mais je l’ai suivi dans une petite pièce qui lui servait de bureau, à peine entré, il a sorti sa bite, un truc énorme avec un gros gland violet, je pouvais à peine le mettre dans ma bouche. Il se branlait pendant que j’essayais de le sucer et il m’a déchargé dans la bouche, c’était la première fois, j’ai failli m’étrangler tant il y avait de sperme et sa pine puait la pisse. Après avoir joui, il s’est retourné pour que je lui lèche le cul, et il m’a demandé de l’enculer...-Tu as commencé ta vie sexuelle avec des mecs si j’ai bien compris...-Non, j’ai été dépucelé par une femme...-Une femme, pas une jeune fille ?-J’allais faire des courses pour une femme qui habitait près de chez nous, une dame charmante, amie de ma mère, qui venait de se faire opérer d’une hanche. Un jour, sa fille est venue faire un peu de ménage, à chaque fois qu’elle se penchait je lui voyais les fesses, ça m’a fait bander, elle l’a vu et je l’ai baisée. Nous n’avions pas échangés dix paroles...-Sa mère était là ?-Bien sur, nous avons fait ça dans sa chambre et sans verrouiller la porte en plus, je ne l’ai pas vu, mais je suis sur qu’elle est venue voir ce que nous faisions...-Elle était bien sa fille ?-Pas fabuleuse ! Petite, un peu ronde avec une forte poitrine, mais je ne l’ai pas vue, elle ne s’est même pas déshabillée, moi non plus d’ailleurs...-Tu sais si elle a joui ?-Non, je n’y connaissais rien et elle n’a pas dis un mot, moi, j’ai joui par contre et deux fois de suite sans débander ! Sa chatte était bien serrée et elle ne mouillait pas beaucoup...-Tu l’as revu cette femme ?-Jamais, sa mère pouvant de nouveau marcher, je n’y allais plus. Nous nous sommes revu dans la rue, elle m’a demandé de venir l’aider à bouger un meuble derrière lequel était tombée une photo. Elle aurait pu le faire seule, ce n’était qu’un petit buffet une porte. La photo récupérée, nous avons parlé et elle m’a avoué savoir pour sa fille et moi, je ne sais pas pourquoi j’ai nié, elle m’a foutu une paire de gifles ! -Jalouse ou quoi ?-Attend... Je me suis rebiffé, pas en la frappant, mais dans un mouvement réflexe, je l’ai poussée d’une main et elle s’est assise sur le canapé, j’étais furax et j’avais mal. En s’assoyant, sa jupe est remontée assez haut sur ses cuisses, je n’en perdais pas une miette... -Vous ne vous êtes pas battus au moins ?-Non ! Elle ne se relevait pas et ses genoux se sont écartés comme par hasard, j’avais sa fente sous les yeux... -Elle n’avait pas de culotte ?-Si, mais plaquée contre son sexe...-Et alors, tu as fait quoi ?-J’avais envie de partir, mais la vue de sa culotte qui lui collait à la chatte, m’avait mis en vrac et elle ne se relevait pas. J’ai été ?’sauvé’’ par un coup de sonnette, je l’ai aidé à se lever, sa jupe est retombée, avant de partir ouvrir elle m’a donné l’ordre de l’attendre sur un ton péremptoire. ?’Reste ici, je reviens’’, abasourdi, je n’ai pas bougé jusqu’à son retour. Je l’entendais parler dans le couloir, une voix d’homme lui répondait puis elle est revenue avec un gros paquet et un bouquet de fleurs. Après avoir mis les fleurs dans un vase, elle est venue vers moi.?’Où en étions nous ?’’ m’a-t-elle demandé. ?’Nulle part, j’allais partir’’, lui ais-je répondu. Elle a éclaté de rire en tendant le doigt vers la bosse qui gonflait ma braguette, ?’Tu vas sortir dans cet état ?’’. Je n’ai rien répondu et ne me suis sauvé en courant...-Tu penses qu’elle l’avait fait exprès ?-Sans aucun doute, sinon elle aurait serré les cuisses et se serait relevée de suite. Je faisais tout pour l’éviter, ma mère ne comprenait pas que je ne veuille plus la voir et un soir, elle m’a posée la question. Je ne pouvais pas lui donner la raison alors j’ai inventé une histoire à dormir debout mais, ce que je ne savais pas, c’est qu’elles s’étaient parlées et je me suis repris une paire de baffes, par ma mère cette fois ! -Pourquoi, c’est idiot, que la femme te baffe, à la rigueur ça peut se comprendre, tu avais baisé sa fille, mais ta mère, en quoi était elle concernée ?-Je l’ai su la semaine d’après, en passant devant chez la femme, j’ai croisé sa fille qui venait la voir, j’ai même failli ne pas la reconnaître tant elle avait changée. Nouvelle coiffure, très bien habillée alors que je l’avais trouvée plutôt ?’souillon’’ la première fois. Heureuse de me voir, elle voulait que je l’accompagne chez sa mère, j’ai refusé et elle a voulu savoir pourquoi...-Tu lui as dit pourquoi ? -Oui, sans réfléchir d’ailleurs. Elle s’est mise à rire, persuadée qu’elle était, que j’avais baisé sa mère !-Donc c’est bien ce qu’elle voulait...-Aline, avant d’avoir sauté la fille j’étais puceau, l’idée de sauter la mère ne m’avait même pas traversée l’esprit, non seulement ça, mais sur le coup, après la paire de gifles, je n’avais qu’une envie, me tirer à toute vitesse...-Et alors, tu y es allé en fin de compte ?-Oui, pas contraint et forcé, mais sans me précipiter. C’est elle qui est entrée la première, je la suivais de loin, sa mère ne m’avait pas vu, la tête qu’elle à fait en me voyant ! Au bout de cinq minutes, je me demandais ce que je foutais là, elles parlaient dans la cuisine sans s’occuper de moi, j’étais debout comme un con, les bras ballants au milieu du salon. En revenant elles riaient, la fille s’est avancée vers moi, toute douce, et là, je suis tombé des nues...-Excuse moi pour ce que je t’ai dit tout à l’heure, je ne savais pas que tu étais puceau quand nous avons baisé, félicitations, c’était très bien...-Elle disait ça avec un grand sang froid devant sa mère qui souriait, moi, je sui passé par toutes les couleurs...-Qu’est ce que tu as fait, tu es resté ?-C’est vrai que j’aurais pu foutre le camp mais j’étais tétanisé, et encore plus quand j’ai entendu la fille me dire :-Je n’étais pas venue pour ça, mais puisque tu es là, je m’en prendrais bien un bon coup. J’espère que tu seras aussi performant que la première fois...-Déjà que j’étais inerte, ça n’a pas arrangé mes bidons, le coup de grâce est venu tout de suite après. En se tournant vers sa mère, elle lui a dit :-Maman, nous allons dans ta chambre et tu nous fiche la paix s’il te plait, je me fais sauter et je me casse, après il est à toi ! -Si je comprends bien, la mère et la fille étaient de connivence...-Et quelle connivence ! Comme prévu, nous sommes partis dans la chambre de la mère, la fille m’a sautée dessus pour me déshabiller puis elle s’est ruée sur ma bite pour me faire bander. ?a n’a pas été aussi facile que je l’aurais crû, j’ai mis un temps fou à bander mais une fois en érection, tout s’est bien passé. C’était la deuxième fois que je baisais, elle m’aidait si je m’y prenais mal, le pied total et, cerise sur le gâteau, je l’ai sodomisée ! -Et bien dis donc, tu devais être aux anges...-?a tu peux le dire, j’ai joui deux fois sans débander ! -Et avec la mère ?-Attend, ce n’est pas fini ! La mère devait s’impatienter, sa fille en voulait encore et le disait assez fort pour qu’elle l’entende alors elle est venue ?’avant la fin’’ si je puis dire...-Elle est venue vous retrouver ?-Et à poil en plus ! J’étais tellement occupé que je ne l’ai pas entendu arriver. J’étais debout et la fille agenouillée sur le lit, j’ai senti une main qui me caressait les fesses alors je me suis retourné. Elle me touchait d’une main et se caressait entre les cuisses de l’autre, j’ai du faire une drôle de tête car elle s’est reculée d’un pas. Sa fille ne savait pas qu’elle était là mais en la voyant, elle n’a pas semblée plus étonnée que ça !-Bernard, tu t’étais rendu compte de la chance que tu avais ?-Pas du tout ! Je baisais une fille et sa mère assistait à nos ébats, point final ! -Tu devais bien savoir que c’était ?’anormal’’ comme situation...-C’est bien plus tard que j’y ai repensé, mais sur le coup, je n’avais qu’une envie, jouir et jouir encore, je n’arrêtais pas ! La fille ayant pris son pied, elle est descendue du lit, j’étais toujours debout, la queue raide et le gland légèrement maculé...-Tu venais de la sodomiser ?-Oh oui, et presque sans savoir ce que je faisais...-Comment ça ?-C’est elle qui m’a fait changer de trou, mais je n’ai pas senti beaucoup de différence, c’est en baissant les yeux que je m’en suis rendu compte...-Elle avait le cul si ouvert que ça ?-Aline, je ne l’avais jamais fait, comment aurais-je pu le savoir...-Tu ne t’en souviens plus ? -Pas vraiment...-Et avec la mère, ça s’est passé comment ?-La fille est allée se laver, sa mère s’est littéralement ruée sur ma pine, mon gland n’était pas propre mais ça ne l’a absolument pas gênée ! Elle s’est agenouillée à la place de sa fille, rebelote pour moi, un coup dans la chatte et un coup dans le cul. J’avais senti jouir la fille, pour elle rien, pas un cri pas un mouvement, pourtant, je lui ai bourré le cul un bon moment !-La fille est revenue ?-Juste prendre ses fringues et elle est partie...-Elles ne se sont pas touchées alors ?-Non, rien ne prouve qu’elles ne le faisaient pas, mais pas en ma présence. J’ai joui une dernière fois et je suis allé me laver...-Je parie que ta bite n’était pas propre, c’est ça ?-Pas très sale, mais plus qu’avec la fille, c’est vrai. Elle s’est lavée aussi, je l’ai même vue pisser dans le bidet. Rhabillés, nous sommes revenus au salon, je suis parti pendant qu’elle téléphonait, presque comme un voleur !-Tu es rentré chez toi ?-J’avais rendez vous chez le dentiste, donc je suis passé chez moi prendre des sous, ma mère m’attendait. ?’Tu vas à ton rendez vous et tu reviens ici tout de suite après, nous avons a parler tous les deux’’. Je ne savais pas de quoi elle voulait me parler mais j’étais serein, elle ne semblait pas en colère. En revenant de chez le dentiste, il s’est mis à pleuvoir donc je ne me suis pas attardé, chez moi, ma mère ne m’a rien dit mais j’ai compris ce qu’elle voulait en voyant une lettre posée en évidence sur la table, mon inscription à l’école des travaux publics d’Egletons était acceptée, j’étais reçu deuxième au concours, sur 140 ! -Tu étais un bon élève alors...-Aline, je n’ai jamais rien foutu au bahut, mes notes étaient très moyennes, mais j’ai été reçu à tous les examens, 15,80 de moyenne au BEPC, mention bien au Bac etc.-Ta mère ne travaillait pas ?-Non, mon père était le directeur de la subdivision de l’EDF, il ne voulait pas qu’elle travaille, un problème d’impôts...-Bien sur, sil elle avait travaillé, ils auraient sûrement changés de tranche d’imposition, ce qu’elle aurait gagné serait parti à l’état... -C’est ça... Dis donc, tu es bien renseignée pour une contractuelle...-Je ne suis pas une idiote pour autant Bernard...-Je n’en doute pas un seul instant...-C’est de cette lettre dont ta mère voulait te parler ?-Oui, j’ai eu droit aux félicitations d’usage et l’autorisation de passer mon permis de conduite avec le budget afférant, encore un examen que j’ai obtenu du premier coup. Pour fêter ça, mon père nous invita au resto le soir, il m’a même promis de me prêter sa voiture si j’avais mon permis. Tout heureux, j’allais partir me doucher, m’a mère m’a retenue par le bras...
-Bernard, il me semble que je t’avais dit quelque chose concernant Jeanne et tu ne m’as pas écoutée... -J’ai pris mon air con faisant semblant de ne pas comprendre mais elle m’a vite remis au parfum...-Alors tu es allé sauter cette salope ! La fille ne te suffisait pas, il te fallait la mère aussi ! Ne joue pas l’étonné Bernard, j’étais au courant de tout par Jeanne, avant que tu soies revenu ici...-Que pouvais-je lui répondre puisqu’elle savait ? Et elle savait tout ! D’abord, je me suis pris une soufflante pour ne pas avoir mis de préservatif, ni avec la fille ni avec la mère puis une autre parce que j’ai accepté de baiser la fille devant la mère, et la dernière pour m’être sauvé sans même lui dire au revoir !-Elles devaient avoir beaucoup d’intimité toutes les deux, pour pouvoir se parler comme ça...-Aline, ce que je vais te dire, je n’en suis pas fier, mais je l’ai fait quand même et de gaîté de coeur en plus !-Bernard, tu ne vas pas me dire que tu as baisé ta mère...-Aline, je ne l’ai pas fait, je te le jure mais ce que j’ai fait ne vaut pas beaucoup mieux. J’ai obtenu mon permis de conduire début Juillet, mon père n’a pas renié sa parole et m’a prêté sa voiture, nous sommes partis, ma mère et moi faire une grande balade. Il faisait chaud, j’étais en short et en t-shirt, ma mère en robe légère boutonnée devant. Je m’arrête dans une station pour acheter de l’eau et je tombe sur ?’Jeanne’’ qui discutait avec le mécano, elle venait d’éclater un pneu sur un trottoir. N’ayant pas le même sous la main, il lui demandait de laisser sa voiture le temps de se le procurer. Elle est venue demander à ma mère si nous pouvions la ramener, pour abréger, ma mère lui a proposé de venir avec nous, ce qu’elle s’est empressée d’accepter. Elle est montée derrière, à chaque fois que je regardais dans le rétro, je voyais sa culotte puis d’un seul coup, plus de culotte ! -Ta mère ne voyait rien ?-Non, Jeanne était assise derrière elle. Nous avions prévu de passer un moment au bord du lac de Roillant, c’est ce que nous avons fait. Un grand carré de tissu, le parasol et au soleil. Nous avions nos maillots de bain, mais pas Jeanne, en plus sa culotte était restée sous le siège de ma mère. -Mets toi en slip et en soutien gorge, personne ne s’en apercevra, lui dit ma mère. En soutien gorge oui, mais pas en slip, elle ne l’avait plus. Je me suis marré comme une baleine en voyant la tête de Jeanne, ma mère ne comprenait pas pourquoi, et pour cause ! -Mais dis donc salope, tu sors sans culotte maintenant, j’ai compris pourquoi Bernard n’arrêtait pas de regarder dans son rétro, tu lui montrais ta chatte, hein ? Et toi petit salaud, au lieu de regarder la route, tu matais son cul, vous êtes bien tous les deux pareils !-Elle ne lui a pas dit que sa culotte était dans la voiture, du coup elle est restée en jupe mais sans son chemisier. Pour ne rien perdre du soleil, Jeanne avait remontée sa jupe le plus haut possible, et comme j’étais dans l’axe de ses cuisses, j’avais sa chatte béante sous les yeux. J’ai dû me mettre sur le ventre tant je bandais, mais ça me gênait, c’est ma mère qui m’a assommé, sans le vouloir, en me demandant la bouteille d’eau. J’ai bougé en rampant mais j’ai bien été obligé de me redresser pour lui passer la bouteille...-Et elle s’est aperçue de ton état !-Bien sur ! Un fou rire l’a prise, Jeanne s’est mise à rire aussi, mais pas moi, j’étais rouge de honte !-Nous y voilà ! Tu es contente de toi, il bande maintenant et c’est de ta faute, tu sais ce qu’il te reste à faire...-Nous étions à l’écart, dans une niche au milieu d’un petit bosquet, personne ne pouvait nous voir à moins d’être dans l’eau mais la baignade est interdite. Jeanne ne s’est pas dégonflée, elle s’est approchée de moi avec précaution, elle a baissé mon slip, ma queue s’est dressée comme un mat à cinquante centimètres de son visage. Ma mère la regardait faire sans bouger et je me suis fait sucer. Elle m’a taillée une pipe d’enfer, me branlant et me suçant en même temps jusqu’à ce que je jouisse dans sa bouche, et n’a rien recraché. En regardant ma mère, j’ai vu une belle tache sur le fond de son maillot rose, Jeanne s’est relevée sans lâcher ma pine, je bandais toujours. Elle s’est tournée vers ma mère et, d’une voix monocorde :-Au lieu de t’exciter en me regardant sucer ton fils, tu ferais mieux de te branler, tu mouilles ma vieille !-J’ai vu ma mère glisser sa main dans son slip et fourrer ses doigts dans sa chatte, Jeanne a fait la même chose et moi je me suis branlé en les regardant. Venant de jouir, j’ai tenu plus longtemps qu’elles, c’est ma mère qui est partie la première, Jeanne peu de temps après, et moi, je me branlais toujours. J’ai vu passer une lueur dans les yeux de ma mère à la fin de son orgasme, elle s’est penchée au dessus de ma bite et je lui ai déchargé dans la bouche !-Et alors, ça t’a fait quoi ?-Indescriptible, je m’en souviens comme si c’était hier ! J’avais joui sans débander, elle n’arrêtait pas de me sucer, Jeanne s’y est mise aussi, deux bouches pour ma queue, le pied total ! Ma bite allait d’une bouche à l’autre, une main me malaxait les couilles, une autre s’est glissée entre mes jambes et j’ai senti un doigt se poser sur ma rosette et la forcer un peu, j’ai joui immédiatement, elles se sont partagées mon sperme !-Par la suite, tu as refait quelque chose avec l’une ou l’autre ?-Jamais plus, à la fin des vacances, je suis parti pour Egletons, ne revenant que tous les mois ou toutes les six semaines. J’avais bien évolué côté sexuel, je n’ai jamais su laquelle des deux m’avait mis un doigt au cul, mais ce fut une révélation en tout cas. Après ça, je ne me branlais plus sans me toucher le cul, puis j’y ai fourré un doigt, puis deux, puis trois, et j’ai fini par acheter un gode avec lequel je m’enculais...-Tu le fais encore ?-J’ai toujours un gode sous la main...-Et avec les mecs, tu as fait ?-Je l’ai fait. Je le ferais plus souvent, mais j’ai peur des cons qui enlèvent les capotes au dernier moment... -Alors ça, tu as raison, c’est la plaie ! Donc tu aimes te faire enculer ?-J’adore, j’ai bien assoupli mon sphincter, ce qui me permet de prendre des grosse pines...-Tu jouis en te faisant enculer ?-Non, je dois me branler pour jouir. Le seul problème, c’est qu’en me faisant enculer je débande, alors pour me branler, ce n’est pas évident...-J’avais remarquée ça, tu n’es pas le seul...-?a nous arrive à tous, ceux qui bandent encore en se faisant enculer sont les exceptions qui confirment la règle, ou alors ceux qui se shootent au viagra...-Tu utilises le viagra ?-Pas cette pilule mais ça m’est arrivé...-Tu as besoin de ça ?-Dans certaines soirées, il vaut mieux être performant pour être réinvité, alors... Mais rassure toi, je n’en ai pas besoin...-J’aimerais bien le vérifier !-A ta disposition, ma belle...-Bernar
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