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On cambriole madame

Chapitre 1

Trash
Vincent est allongé sur le lit. Nu sur les draps de soie rouge il relit le SMS que Stéphanie lui a envoyé il y a quelques minutes en caressant mollement son pénis au repos. "Je viens de partir, je serai là d’ici un quart d’heure". Il est un peu plus de 22 heures, elle ne va plus tarder. Sa soirée a été monopolisée par un gros client de l’agence immobilière qu’elle dirige. Un homme d’affaire qui doit signer pour l’achat d’un manoir cossu au milieu d’une immense propriété boisée. Vincent pose son téléphone sur la table de nuit, alors qu’une lumière vive vient balayer depuis la fenêtre l’éclairage tamisé de la chambre. Un bruit de moteur. Le crissement des pneus sur le gravier de l’allée. Stéphanie vient de garer son coupé Mercedes gris métallisé devant la porte d’entrée qui ne tarde pas à s’ouvrir puis à se refermer. Le tintement des clefs jetées sur le petit guéridon. Les talons aiguilles qui claquent sur le plancher de chêne et raisonnent dans l’immense salle de séjour... Vincent se masturbe en suivant d’une oreille attentive le parcours de sa bien-aimée. Une sonnerie de portable. Le bruit de pas qui cesse. Interruption du mouvement de poignet. La voie de Stéphanie répond. "Allo... Bonsoir Elizabeth... Oui... Dites leur que je suis rentrée à la maison, ils peuvent intervenir... Merci...". Le claquement des talons reprend, la masturbation également. Le bruit des pas s’amplifie au fur et à mesure que Stéphanie se rapproche, dans l’escalier, puis dans le couloir.
Lorsque la jolie brune s’arrête dans l’encadrement de la porte, la trique est fin prête, au garde à vous. Bien droite, bien raide, le gland gonflé. Immobile, les bras le long du corps, Vincent regarde Stéphanie en souriant. Elle sourit à son tour, et se mord la lèvre inférieure. Elle porte un blazer bleu roi, une jupe noire et un chemisier blanc dont elle défait un bouton supplémentaire en guise de réponse à la coquine attention de son mari. Elle se déhanche légèrement pour faire bailler son décolleté et rompt le silence.
— Je vois que monsieur l’avocat de la défonce est prêt à étudier mon dossier en profondeur... Ta journée au tribunal s’est bien passée ?— Sans grandes surprises. De toute façon, c’est demain que je dois plaider. Pour l’instant, c’est toi que j’appelle à la... "barre"...
Il désigne de la main son membre dressé. Stéphanie sourit à nouveau. Elle s’assoit sur le bord du lit et caresse l’objet du délit que son époux a bien l’intention de commettre. Elle fait mine de réfléchir un instant puis reprend la parole.
— Tu sais, j’ai ovulé ce matin... Je... Enfin... Je sais que tu as prévu une soirée quelque peu coquine, mais c’est aussi le moment... Pour le bébé...
Vincent la regarde tendrement. Mais au lieu de répondre, il se fige en levant la main, intimant le silence.
— Chut... Tu as entendu ?— Entendu quoi ?— La porte... C’est la porte qui vient de s’ouvrir... Il y a quelqu’un en bas...
Se levant d’un bond, il se précipite dans la salle de bain et en ressort vêtu d’un peignoir blanc dont il noue hâtivement le cordon en se ruant dans le couloir.
Stéphanie a observé la scène sans bouger. Toujours assise sur le lit, elle fait courir ses doigts sur le triple rang de son inestimable collier de perles, et ne peut s’empêcher d’esquisser un petit sourire malin. Ils ont été plus rapides que prévu, ces cambrioleurs...
***
Dans l’obscurité du séjour, la lumière du couloir du premier étage éclaire l’escalier que Stéphanie descend lentement. Vincent la regarde, silencieux et immobile. Il est entièrement nu. Deux mains fermes le maintiennent à genou, face aux marches. De larges bandes d’adhésif gris lient ses jambes à hauteur des chevilles, des mollets et des cuisses, maintiennent ses bras attachés le long du corps, et le bâillonnent. Le long canon d’un pistolet à silencieux, plaqué sur sa tempe droite, s’assure de son calme.
Stéphanie arrive au bas de l’escalier. Son chemisier baille d’autant plus qu’elle a pris l’étrange et provoquant soin d’en défaire encore un bouton. Sur un ton désabusé qui ne cherche même pas à simuler l’étonnement, elle lâche un "mon dieu, que se passe-t-il" bien peu convaincant. Elle se tient droite devant son mari agenouillé. Un homme de taille moyenne, cagoulé et entièrement vêtu de noir, sort de l’ombre et se place à côté d’elle. Il glisse sous le cou de la jeune femme impassible la lame brillante d’un couteau de combat. De sa main libre, il dégage la jolie poitrine qu’il dénude en tranchant les bretelles du soutien-gorge de dentelle noire en quelques gestes rapides et précis. Puis il trousse sans ménagement la jupe pour dégager la culotte assortie dont il se débarrasse avec la même dextérité. Il replace le couteau dans un fourreau fixé à sa ceinture, et se met en devoir de peloter les seins de Stéphanie. Les soupeser. Les malaxer. Elle ne bouge pas lorsqu’un index indélicat décide de masser le bouton de son clitoris. Elle se trémousse à peine lorsqu’il pénètre son vagin humide, confirmant au malfrat son état de jouissance et son statut de salope en puissance.
L’homme saisit alors violemment Stéphanie par les cheveux et la force à s’agenouiller devant le sexe impatient qui se tend hors de sa braguette ouverte. Le pénis est à l’image de son brutal propriétaire : pas très élancé, mais large et massif. De quoi disloquer la mâchoire de la jeune femme qui, sous l’irrésistible pression des mains qui enserrent sa nuque, vient s’empaler sur l’indécent pieu basané.
Vincent est jeté au sol. Il tente vainement de se débattre pendant un instant, mais un coup de pied dans les côtes le rappelle à l’ordre. Le canon du pistolet vient à nouveau se plaquer contre sa tempe, accompagné par la voix grave et posée de son propriétaire.
— Tu ne bouges pas... Au moindre écart, j’éparpille ta cervelle sur ton beau parquet...
L’avocat acquiesce nerveusement d’un mouvement de tête. Son coeur bat la chamade. Allongé sur le côté, recroquevillé tel un foetus, il fixe les jambes de son épouse aux genoux de laquelle il s’est effondré. Il lève les yeux pour découvrir en contre-plongée le terrible spectacle auquel ses agresseurs le contraignent à assister dans la pénombre.
L’énorme sexe est complètement enfoncé dans la bouche de la jeune femme. Elle émet des râles étouffés à chaque pression que le malfrat exerce sur sa nuque comme s’il espérait forcer toujours un peu plus loin son gland. Il se retire de temps à autre pour la laisser respirer. Stéphanie tousse, manque à chaque fois de vomir. Elle se racle la gorge, expulsant les épaisses glaires qui, mêlées de salive, s’étirent en longs filets baveux sous son menton pour venir s’étaler sur sa poitrine dénudée. L’homme au pistolet masse les seins gluants, et prend un soin particulier à essuyer ses mains sur le visage du malheureux Vincent.
La rude fellation ne dure que quelques minutes qui paraissent pourtant des heures à l’avocat saucissonné. Courbatu, paniqué, il n’arrive pas à retrouver ses esprits. Ses pensées désordonnées se bousculent au rythme effréné des battements de son coeur. Il ferme les yeux, comme si cela pouvait l’aider à chasser ce mauvais rêve, mais les épais crachats de son épouse qui s’accumulent et s’écoulent sur son corps nu le ramènent sans cesse à l’insoutenable réalité.
***
Une paire de bras le saisit par les épaules. On le traine un instant sur le plancher, puis il sent sous ses fesses l’épais tapis blanc autour duquel est installée la partie salon du séjour. La lumière s’allume, aveuglante. Vincent distingue des silhouettes sombres qui s’agitent autour de lui. Des silhouettes, nombreuses, qui se précisent petit à petit, qui vont et viennent dans l’intimité de sa demeure qu’elles ont envahie. Des hommes entièrement habillés de noir, tous vêtus de la même manière tels les soldats d’un sinistre commando. Pantalon, pull-over, gants, cagoule... On ne voit d’eux que leurs yeux et leur sexe dressé, bien raide, hors de leur braguette ouverte. La tête de Vincent heurte violemment l’un des pieds métalliques qui soutiennent le plateau de verre de la table basse. On le laisse choir, on le pousse, on le tire, et un nouveau coup de pied dans les côtes lui rappelle qu’il doit rester bien calme.
Allongé sur le dos, la tête et les épaules sous la table, il regarde les hommes en noir qui se penchent au-dessus de lui. Deux d’entre eux aident Stéphanie, jupe troussée, à s’installer à quatre pattes sur le plateau transparent. La voix douce et calme de l’homme au pistolet annonce la suite du programme.
— Et maintenant, nous allons baiser madame. Par tous les trous. Je veux que tu regardes bien nos bites la défoncer... Et n’oublie pas... Tu restes tranquille... Sinon, c’est sur une veuve que nous viderons nos couilles...
Vincent sombre encore une fois dans l’angoisse et la panique, alors que sur la droite, un premier pénis entre dans la bouche de Stéphanie. Deux autres attendent leur tour de part et d’autre, masturbés par leur propriétaire. Sur la gauche, une trique noire vient d’investir le vagin de la jeune femme. L’homme assure une prise ferme sur ses hanches pour lui asséner des coups de boutoir d’une rare violence. Les yeux de l’avocat sont fixés, comme hypnotisés, sur les testicules qui se balancent et viennent s’écraser à un rythme endiablé contre les fesses de sa dulcinée, baisée jusqu’à la garde. A droite, changement de queue. Tirée par les cheveux, Stéphanie est invitée par la force à engloutir un autre gland. A gauche, changement également. On se relaye dans sa chatte, avec toujours autant de vigueur. Vincent regarde les deux jolis seins se balancer hors du blazer et du chemisier ouvert. Le triple rang de perle s’agite dans une danse frénétique. Madame abandonne l’un de ses points d’appui sur la table pour branler elle-même ceux de ses agresseurs qui attendent leur fellation crapuleuse. Monsieur, incrédule, ne peut que constater cette surprenante coopération.
Un coup de boutoir plus violent que les autres ramène son attention sur la gauche. Un homme a investi l’anus de Stéphanie, et semble vraiment décidé à l’élargir en y enfonçant bien profondément son énorme braquemart. Manche retroussée, un bras se glisse entre ses jambes, enfonçant son poing déganté dans le vagin distendu. Le poignet luisant semble comme happé par la chatte vorace qui l’avale sous les yeux exorbités de Vincent, ébahi par cette double pénétration obscène. Sur la droite, la jeune femme lèche avec avidité une paire de couilles velues, les gobes, les relâche et les flatte à nouveau de la langue jusqu’à ce qu’une main autoritaire la guide vers un autre pieu.
On tourne autour de la table, on se bouscule, on entre dans Stéphanie, on en ressort... Cette agitation rappelle celle d’une ruche dans laquelle, malgré le désordre apparent, chaque individu participe à l’atteinte d’un même objectif : en l’occurrence, fourrer sans interruption une belle bourgeoise distinguée.
Un sexe d’ébène éjacule enfin dans la bouche de la suceuse. Vincent ne saurait dire si c’est celui qui a eu l’honneur de la première pénétration vaginale, mais sa jouissance semble conclure cette incroyable scène orgiaque. Les hommes en noir se retirent, se redressent et se tiennent immobiles pendant que le membre tressautant expulse un sperme blanc et épais en jets abondants, aspergeant le visage de Stéphanie. Elle regarde les yeux sans visage de celui à qui elle doit ce cadeau, jouant de la langue avec la semence qui emplit sa bouche. Ayant récupéré les dernières gouttes, elle baisse la tête et croise le regard désespéré de son époux. Elle écarte les lèvres, et laisse filer le sperme qui s’étale sur la table. Puis se baisse, offrant à Vincent la vision de sa poitrine nue qui s’écrase sur le plateau de verre. La flaque de foutre se trouble sous ses coups de langue, se dissipe au fur et à mesure qu’elle aspire et avale, jusqu’à ce qu’ile ne reste plus, sous les yeux du malheureux, qu’un regard mutin et un sourire béat.
***
C’est par les chevilles qu’on saisit cette fois Vincent. Son crâne heurte encore le pied de la table. Le choc l’étourdit. On le retourne sur le ventre. On le traîne sur le sol sans ménagement. On le relève. Sa tête ballote dans tous les sens alors qu’il essaye tant bien que mal de retrouver ses esprits. On le jette finalement dans l’un des spacieux et confortables fauteuils en cuir blanc du salon.
Stéphanie est assise dans le siège qui lui fait face, de l’autre côté de la table basse. Avachie dans une position des plus indécentes, elle fixe son mari sans bouger. Ses longues jambes, grandes écartées, reposent sur les larges accoudoirs. Ses mains glissent lentement sur ses bas. Hors de son chemisier qui baille, sa poitrine et ses tétons dressés le narguent. Un plug anal bleu roi obstrue son petit trou. Elle se demande s’il a remarqué qu’elle a coquettement choisi de porter un blazer assorti au sex toy ; il se demande quelle mise en scène se cache derrière cet étrange et surréaliste cambriolage.
Le canon du revolver qui s’appuie sur sa tempe le sort de ses pensées, le disposant à écouter l’homme à la voix grave et posée qui reprend la parole.
— Regarde-là... N’a-t-elle pas l’air d’une vraie salope ? Vautrée comme une chienne lubrique, la chatte offerte et les nichons à l’air... Sans la moindre pudeur... Tu sais ce qu’on leur fait, nous, aux salopes de son espèce ? Tu sais ? Regarde !
Groupés autour du fauteuil de Stéphanie, les hommes cagoulés entretiennent leur raideur par de lents mouvements de poignet. Vincent n’a pas eu jusqu’ici de vision d’ensemble de la pièce, mais il réalise maintenant à quel point ils sont nombreux. Sans pour autant pouvoir les compter. Il y en a déjà une bonne dizaine au premier rang ; il est plus difficile d’évaluer tout ce qui se masse derrière. Le double, peut-être le triple ?
L’homme au pistolet claque des doigts. L’un de ses sbires s’avance et se place face à Stéphanie. Les jambes écartées, légèrement fléchies, en appui sur les accoudoirs du fauteuil, il glisse son sexe dans le vagin trempé. Elle commence à gémir après quelques allers-retours, ponctuant chaque coup de piston d’un petit "oui" suraigu. Les assauts sont de plus en plus forts, de plus en plus rapides, jusqu’à ce que l’homme s’immobilise, la queue au plus profond de l’intimité vaginale. Il lève la tête, le souffle court, lâche un râle caverneux puis se retire. Stéphanie reste en position. Un point blanc apparaît entre ses lèvres, puis se transforme doucement en un fin filet qui suinte hors de sa chatte.
Vincent se dandine sur son siège, se débat devant l’horreur qui vient de se dérouler sous ses yeux. Ces types ne portent pas de préservatifs, et l’un d’eux vient d’éjaculer dans son épouse ! Une paire de gifles de son démoniaque ange-gardien le ramène à la raison. Et la voix se fait plus menaçante.
— Je te répète que si tu ne te calme pas, c’est devant ton cadavre qu’on finira ta pute !
Puis, retrouvant un ton plus serein en voyant sa victime redevenir obéissante, il se met en devoir de commenter ce qu’il vient de se passer.
— Tu vois comme il a bien vidé ses couilles dans ta bonne femme ? J’espère qu’elle est à jour dans sa contraception, on ne sait jamais !
Il sourit en regardant Vincent se figer, comme s’il lisait dans ses pensées au moment où il réalise... Sa contraception... Elle lui a dit qu’elle avait arrêté... Que c’était le bon moment... Pour le bébé... Après quelques secondes d’hébétude, l’avocat blêmit puis explose, enragé. Il tente de hurler sous son bâillon, de rouler hors du fauteuil en se tordant comme un vers. L’homme éclate de rire et le laisse se débattre un instant avant de l’étourdir d’un violent coup de poing à la mâchoire. Alors que Vincent s’effondre dans son siège, hébété, la brute lance ses troupes à l’assaut.
— En avant les gars, remplissez-moi ce sac à foutre !
Et les pénétrations reprennent, se succèdent sans répit... Chacun vient à son tour s’arcbouter sur madame pour l’honorer de ses salutations les plus profondes et de la plus complète vidange de ses testicules. Monsieur, les larmes aux yeux, reçoit toutes ces saillies comme autant de coups de poignard. Chaque coup de piston défonce un peu plus madame et l’enfonce plus encore dans son fauteuil. Chaque coup de piston enfonce un peu plus monsieur dans la douleur et le désespoir. Il ne compte plus les assaillants, et, complètement prostré, ne réagit même pas lorsque le chef de ces odieux violeurs lui adresse la parole pour conclure.
— Je crois que tout le monde s’est soulagé... Spectacle bien excitant, n’est-ce pas ? Je me suis branlé tout du long ! Vous permettez que je... ? Bien sûr, vous permettez...
Et c’est en ricanant qu’il va à son tour décharger dans une Stéphanie épuisée, qui le regarde à peine entre ses yeux mi-clos.
***
Le bruit de la porte d’entrée qui claque tire Vincent de sa torpeur. Il se sent mal. Ses côtes le font souffrir. Une douleur lancinante sur le dessus du crâne lui remémore vaguement les chocs contre les pieds métalliques de la table basse. Il passe la main dans ses cheveux et découvre deux magnifiques bosses grosses comme des oeufs de pigeon. Ses entraves d’adhésif l’empêchent toujours de bouger et de parler, mais il renonce pour l’instant à tenter de se libérer. Il respire un grand coup et parcourt la pièce du regard. Elle est parfaitement en ordre. Les meubles sont à leur place, lampes, tableaux, sculptures et bibelots également. Les étranges cambrioleurs ont disparu sans laisser la moindre trace. Ils ne sont pas venus pour voler quoi que ce soit, apparemment, même s’il est un peu tôt pour en être sûr. Et maintenant, le silence... Personne ne pourrait imaginer l’ampleur du drame qui vient pourtant de se jouer ici.
Son regard perplexe se pose sur sa douce moitié, toujours avachie dans le fauteuil qui lui fait face. Sa respiration est lente et forte, parfois accompagnée d’un léger gémissement. Elle semble absente, le regard vide. Elle caresse son clitoris du bout des doigts, écarte les lèvres de sa vulve, ouvrant le passage à tout le sperme qu’elle expulse petit à petit. Le foutre épais et gluant, coule lentement entre ses cuisses, puis sur le cuir blanc du siège qu’il marque de trainées luisantes.Vincent regarde les filets de semence s’étirer vers le tapis sur lequel ils s’amassent en une petite flaque poisseuse. Son pénis se dresse et se raidit devant ce tableau, mais ses douleurs et son malaise sont bien trop forts pour qu’il se préoccupe de cette irrépressible érection.
Revenant à elle, Stéphanie extrait avec peine son téléphone portable de la poche intérieure de son blazer, et compose un numéro.
— Elizabeth ? Tu peux venir... Oui... Ils sortent d’ici... Nous t’attendons.
***
La porte claque à nouveau. Une vingtaine de minutes se sont écoulées depuis le coup de fil, mais ni Stéphanie, ni Vincent n’ont bougé pendant cette attente qui leur a paru une éternité. Le bruit du claquement des talons sur le parquet précède l’entrée d’Elizabeth, leur médecin traitant, dans la salle de séjour.
Elizabeth est une belle femme qui porte très bien sa cinquantaine avancée, à peine trahie par les quelques cheveux blancs qui ornent sa queue de cheval châtain. Sa mine d’ordinaire impassible et austère de docte praticien se décompose lorsqu’elle découvre le couple. Elle sait toutefois ce qu’elle a à faire et, sans la moindre hésitation, se dirige au plus vite vers Stéphanie. Vincent aurait probablement apprécié qu’on le débarrasse de ses liens, mais sa galanterie de gentilhomme s’accommode finalement de la priorité qui est donnée à l’amour de sa vie. Elizabeth dépose sa sacoche au pied du fauteuil et s’agenouille à côté de Stéphanie sans même prendre le temps d’enlever son trench-coat couleur crème.
— Mon Dieu Stéphanie, mais que s’est-il passé ? Qui vous a fait ça ? Racontez-moi tout...
La jeune femme, qui semble avoir repris du poil de la bête, se penche vers le médecin pour s’exprimer à voix basse. Vincent ne perçoit de l’échange que les exclamations effarées d’Elizabeth : "ma pauvre", "quelle horreur", "grands dieux, peut-on imaginer pareille chose"... Il croit déceler un petit sourire sur les lèvres de sa femme, mais comment pourrait-on sourire en pareilles circonstances... Elizabeth enlace les épaules de Stéphanie et, tout en continuant à écouter l’atroce confession, passe sa main dans les cheveux hirsutes malmenés par les malfrats. Dépose un baiser plein de compassion sur son front. Laisse glisser ses doigts sur sa joue, qu’elle embrasse tendrement. Puis pose ses lèvres sur celles de sa patiente. Le sang de Vincent se glace. Il s’imagine sombrer à nouveau, redevenir fou : devant ses yeux écarquillés, les deux femmes se prennent à pleine bouche, s’entredévorent en salivant. Leurs langues baveuses se cherchent et se mêlent, courent sur leurs lèvres luisantes qu’elles tentent de happer dans un désordre frénétique et bestial. La main d’Elizabeth se plaque sauvagement sur la poitrine de Stéphanie, pelotant un sein, faisant rouler le téton de l’autre entre ses doigts. Les deux furies laissent échapper gémissements et râles en signe d’abandon.
Puis retrouvant son souffle et son sérieux, le médecin se redresse sur ses genoux, et se relève. Ajuste ses lunettes. Enlève son pardessus. Vincent blêmit à nouveau. Elizabeth porte pour seul vêtement une guêpière en cuir noir dont les bretelles encadrent deux superbes seins nus, lourds et fermes. L’impertinente tenue moule avantageusement une taille plutôt fine et supporte les jarretelles qui courent le long de hanches sculpturales. L’absence de culotte permet d’admirer une fine toison parfaitement entretenue. En un mot comme en cent, Elizabeth est effectivement une très belle femme.
Accroupie entre les jambes de Stéphanie, elle extrait de sa sacoche un stéthoscope qu’elle place autour de son cou, conférant une touche plus médicale à sa tenue peu orthodoxe. Elle sort ensuite un appareil similaire à ceux que l’on utilise pour mesurer la tension artérielle, à ce détail près que le brassard habituel est remplacé par un petit ballon de plastique ovoïde. Elle introduit celui-ci dans le vagin de sa patiente, et commence à le gonfler en appuyant sur la poire. Les yeux rivés sur le manomètre, elle observe consciencieusement le pubis qui se soulève et la vulve qui s’ouvre sous la pression.
— Tout m’a l’air normal. En considérant bien sûr l’importante capacité de dilatation vaginale que l’on peut attendre d’une cochonne telle que vous. Pensez-bien à vous entretenir avec des godes de taille suffisante, c’est important...
Elle actionne la petite virole destinée à faire chuter la pression. L’air sort en sifflant, puis elle récupère le ballon dégonflé et trempé. Ayant revêtu des gants de latex qu’elle prend soin de recouvrir de lubrifiant, elle introduit deux doigts dans la chatte meurtrie. Elle fourrage un instant, comme si elle cherchait quelque chose, puis glisse deux doigts de plus, pressant son pouce contre le clitoris pour le masser.
— Pas de douleur, Stéphanie, tout va bien ?— Oui, tout va bien... C’est... Mmmmm... C’est bon...— Bien... C’est bon signe.
Elizabeth pousse son poing entier dans la chatte béante, presque sans effort. Son poignet suit, puis ressort, amorçant un mouvement de va-et-vient.
— Et là, Stéphanie ?— J’ai un peu mal, mais... Mais qu’est-ce que c’est bon !— C’est normal... Vous avez été bien défoncée, chanceuse que vous êtes... Je vais accélérer. Branlez donc vos tétons, ça ne peut que vous aider à jouir.
Vincent observe la scène, éberlué. Elizabeth lui offre la vision de son joli derrière assis sur ses talons aiguilles noirs. Son avant bras s’engouffre maintenant à un bon rythme dans la chatte de sa femme qui triture nerveusement la pointe de ses seins. Les deux femmes, une nouvelle fois hors de contrôle, hurlent leur plaisir
— Oh oui, je le sens, ça vient ! Vous jouissez, Stéphanie ? Vous jouissez, salope ?— Ca y est ! Ca vient ! N’arrêtez pas docteur, bourrez-moi bien ! Oui !
Les sommets du plaisir atteints, le calme s’installe une nouvelle fois. Elizabeth extrait lentement sa main. Tournant légèrement la tête, et portant enfin son regard sur le mari ligoté, elle suce un à un ses doigts couverts d’un abondant mélange de mouille et de sperme.
***
Elizabeth se tient maintenant debout devant Vincent, dont les yeux ne peuvent se détacher du stéthoscope qui pend entre les deux plantureux seins. Le médecin tient à la main le plug anal qu’elle vient d’extraire du petit trou de Stéphanie, et le présente à son mari.
— Vincent, il est important que nous parlions, après ce qui est arrivé à Stéphanie et le traumatisme que vous avez tous deux subi. Je vais introduire ceci dans votre anus, afin d’éviter que vous ne vous vidiez sur votre beau tapis accidentellement. Ca arrive dans les moments de forte décharge émotionnelle et de décompression...
Elle s’exécute vigoureusement malgré les protestations étouffées du pauvre homme. Puis s’agenouillant sur le fauteuil au dessus de lui, elle s’empale sur son sexe toujours dressé. Et continue son discours comme si de rien n’était.
— Vous savez Vincent, une grosse vingtaine d’homme vient d’éjaculer dans le vagin de votre épouse. Vous souhaitiez avoir un enfant, et elle avait interrompu sa contraception dans ce but. Les tests nous en diront plus dans les jours qui vont suivre, mais compte-tenu des circonstances, il y a de très fortes chances pour qu’elle tombe enceinte.
Ajustant ses lunettes, elle assure un lent mouvement de pénétration sans perdre sa mine grave de docteur qui annonce une mauvaise nouvelle à un patient en détresse. Pendant qu’elle parle, Stéphanie est venue se placer derrière elle, et l’enlace pour atteindre ses deux gros seins. Elizabeth continue sans se laisser perturber par le pelotage crapuleux.
— Vous devrez réfléchir à ce que vous voulez faire. Faire avorter Stéphanie ou garder le bébé, dans des conditions, je le précise, où retrouver le père me paraît quasiment impossible. Le choix n’est pas aussi simple qu’il y paraît ; vous devez vous préparer à l’éventualité de cette grossesse...
Elle s’interrompt pour s’adresser à Stéphanie qui malaxe ses attributs mammaires de plus belle.
— Voudriez-vous, ma chère, aller chercher le gode-ceinture noir qui se trouve dans ma sacoche et vous le passer ? J’aimerais que vous le fourriez dans mon cul, s’il vous plait.
Stéphanie s’éloigne et le terrible monologue reprend. Vincent ne sait plus quoi penser. Les idées se bousculent dans sa tête. Tout ceci n’est à l’évidence qu’un jeu pervers sans conséquences, un coup monté particulièrement bien organisé par sa moitié. Il n’y a pas de cambriolage. Pas de viol. Pas d’arrêt de contraception. Juste une remarquable mise en scène. Mais il a du mal à se remettre... Il est toutefois subjugué par la créature qui le chevauche et le maintient par son discours dans un cauchemar confus qui l’émoustille honteusement.
— L’accompagnement des mois de gestation est quelque chose de particulièrement important pour le couple, et... ouh...
Elizabeth s’interrompt, brusquement poussée en avant par Stéphanie. Les mamelles de la doctoresse se rapprochent du visage de monsieur, calé dans son fauteuil, alors que madame entre en force dans l’étroitesse anale du médecin qui tente péniblement de reprendre le cours de son exposé.
— Mmmm... Oui... Ooooo... Important, le couple... Pendant la grossesse... Quand je pense aux orgasmes monstrueux que j’ai eu en attendant ma deuxième... Mmmm... Pensez un peu à ces gros nichons de femme enceinte, ce gros ventre maternel sur lequel vous pourrez juter à plaisir... Ooooo... Oui, Stéphanie, enculez-moi bien, trainée ! Allez, plus profond !
Vincent se sent durcir et monter dans le vagin trempé de la furie qui continue à cracher ses propos obscènes en plaquant son opulente poitrine contre lui.
— Vous les aimez, hein , mes énormes mamelles ? Vous aimeriez les lécher, hein, petit salaud ? Imaginez-les gorgées de lait... Mmmmm... Il a soif, mon gros bébé ? Il veut téter pendant qu’il baise maman bien profond ? Oooooo... Stéphanie ! Plus fort, oui, plus fort ! Je vais jouir ! Sale pute ! Vous sucerez des bites jusqu’en salle d’accouchement ! Oui ! Oui ! Et votre mari... Votre mari fêtera la naissance de votre petit batard dans ma grosse chatte de salope !
Stéphanie est prise d’un jovial fou rire provoqué par les propos délirants d’Elizabeth, à qui la jouissance fait perdre toute raison. Vincent ne peut se retenir plus longtemps, et jouit à son tour au plus profond du vagin inondé. Haletante, la doctoresse conclue.
— Vous pouvez y aller en toute confiance... Je ne risque plus rien, à mon âge... Vous pouvez gicler tout votre saoul dans ma cramouille, j’adore jouer les sacs à foutre ! Votre épouse, qui est suffisamment perverse pour monter un scénario pareil, se fera une joie de lécher tout ce qui sortira de ma chatte... N’est-ce pas, Stéphanie ?
La jolie brune débraillée acquiesce en se léchant les babines.
***
Stéphanie et Vincent sont enfin seuls dans le calme définitivement retrouvé de leur belle demeure. Madame, une paire de ciseaux à la main, vient de débarrasser monsieur de son bâillon et l’embrasse tendrement. Elle l’aime tant... Et ils le feront bientôt, ce bébé. Vincent sent petit à petit la paix revenir en lui, même si tout ce qui vient de se produire continue naturellement de le perturber. Pour l’instant, il espère juste son lit et une bonne nuit de repos.
Son regard se fige lorsque, la tête appuyée sur sa poitrine, Stéphanie lui chuchote un dernier mot doux.
— Dis... Avant de te détacher complètement... J’aimerais bien te sodomiser avec mon gros gode-ceinture de trente centimètres...
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