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Candaule malgré moi

Chapitre 1

Soirée chez ma copine

SM / Fétichisme
Je n’ai jamais été très chanceux dans la vie. Physique assez banal, maigrichon, pas très grand. Pas très intelligent non plus, si on pense à toutes les classes que j’ai pu rater, tous les râteaux que je me suis pris au collège comme au lycée. Sans parler du prénom que m’ont donné mes parents. "Bruce". Certains enfants auraient rêvé avoir le prénom de Batman, sauf que moi, c’est à Hulk qu’on m’a assimilé, et c’était plutôt pour se foutre de ma gueule et de mon corps si fin qu’on disait même que je pourrais passer derrière une affiche sans la décoller du mur. Les enfants sont parfois cruels à l’école.
Mais un beau jour, la roue a tourné pour moi. "Jessica". La première fois que je l’ai vue poser les yeux sur moi, j’ai bien cru que mon cœur s’était arrêté de battre. Elle est fine, élégante. La peau blanche comme neige. Elle a des cheveux magnifiques, mais qui sont un mystère pour moi. Elle m’assure qu’elle est rousse, mais je la vois plutôt brune. Peu importe, elle peut me dire que ses cheveux sont blonds, je ne la contrarierais jamais. Elle est une bombe atomique, une œuvre d’art. Au lycée, je passais mes nuits à me branler en pensant à elle, à ses hanches attrayantes, à sa bouche attirante ou bien encore à ses jolis pieds qui à l’époque m’ont fait découvrir un nouveau fétichisme.
J’aime tout chez elle. Je suis tombé amoureux d’elle au premier regard et je me souviens de toutes les sensations que j’en ai ressenties. J’ai dû rendre riches de nombreuses industries de mouchoirs, tellement j’ai craché la sauce en pensant à elle. L’un des détails que j’aime le plus chez elle, ce sont ses yeux. Chaque parcelle de son corps fait d’elle un ange, mais ses yeux... ses yeux sont différents. Ils n’ont rien d’angélique. Ils ont même plutôt l’air perfides. Aujourd’hui, je comprends mieux pourquoi, et c’est l’histoire que je m’apprête à vous raconter.
Cela fait presque un an que je suis en couple avec Jessica. Encore aujourd’hui, je n’arrive tout simplement pas à le croire. J’ai osé porter mes couilles le jour de mon dix-huitième anniversaire, et je suis allé la voir pour lui avouer mes sentiments. J’ai cru que j’allais mourir, j’avais même fait mes adieux à mes potes sur internet. Mais non, tout s’est incroyablement bien passé et elle m’a fait comprendre qu’elle ressentait la même chose à mon égard. C’est vrai qu’on passait pas mal de temps pendant les cours à rire ensemble, mais j’avais toujours l’impression qu’elle riait parce qu’elle se moquait de moi. Je faisais ses devoirs à sa place, je trouvais des excuses à chacune de ses absences auprès des profs, je faisais tout pour elle. Peut-être que c’est ce dévouement envers elle qui l’a charmée ? Peut-être qu’être un "mec gentil" c’est finalement mieux qu’être un "bad boy" ? Peu importe.
Je serais capable de me mettre à quatre pattes auprès de ses pieds, chaque matin s’il le faut, si ça me permet de continuer à pouvoir dormir avec elle le soir. Je ferais tout, tout pour elle.
Aujourd’hui, on est en plein milieu du mois de juin. Jessica organise une petite soirée chez elle, avec des amis. J’espère que la fête va bien se passer. J’ai regardé beaucoup de teen-movies récemment, alors forcément, je me fais déjà plein de films dans ma tête. Une fête ambiancée, pas mal d’alcool, et à la fin de la soirée, moi et Jessica qui nous enfermons dans sa chambre et qui passons la nuit à baiser. On n’a encore jamais couché ensemble, mais... je ne sais pas. C’est peut-être moi qui déraille, mais j’ai l’impression qu’il y a une tension sexuelle entre elle et moi. Je sens que je vais bientôt me dépuceler avec elle. Très sincèrement, j’espère qu’on va passer le cap, parce que je commence à être à court d’idées pour justifier tous mes "rhumes" à ma mère. Je n’ai pas spécialement d’allergies, mais elle n’arrête pas de nettoyer ma corbeille à papiers pleine de mouchoirs.
Bref. Il est 19h, je m’habille aussi bien que je le peux, avec ma meilleure chemise. J’essaye de me coiffer pour ne pas avoir trop l’air d’un gland. Allez, on va dire que ça passe. Je récupère mon téléphone, j’envoie un message à ma douce, je dis au revoir à ma mère et mes sœurs avec qui je vis - mon père nous ayant quittés il y a plusieurs années - et je file, direction la belle maison de Jessica.
Plusieurs longues minutes plus tard, je descends du bus qui m’a conduit jusqu’à ma destination, et j’approche de la maison de ma copine. Je toque à la porte, et la personne qui m’ouvre, c’est Bethanie, la grande sœur de Jessica.
— Salut Bruce !— Salut. Je suis pas en retard ?— Pas trop. T’es le dernier arrivé, mais t’es à l’heure.— Je suis rassuré, alors.
Bethanie m’invite à entrer. Je retire mon manteau et mes chaussures. La première chose que je fais ensuite, c’est jeter un œil vers la pièce à vivre, à la recherche de ma douce.
— Jess’ est là ?— Elle arrive, fais comme chez toi, Bruce.

J’arrive donc dans la pièce à vivre et découvre les invités. Agathe, une pote plutôt sympa en classe. Coralie, Capucine, Sarah, Deborah, Annie, Morgane, Lizzie... un sacré paquet de jolies filles. Et dire qu’avant, j’étais le mec un peu bizarre en classe, presque sans amis, et me voilà dans une soirée avec les gens "populaires" du lycée. Mon sourire s’élargit, j’aperçois Valentin, mon meilleur ami, et qui a été, pendant longtemps, mon seul et unique ami. J’approche pour venir le saluer et... merde. Kevin est là. L’un des nombreux mecs à m’avoir fait passer de sales quarts d’heure durant ma scolarité, à se foutre de ma gueule et à m’humilier publiquement. Il s’approche de moi, le sourire déjà moqueur.
— Hey Hulk, t’es pas avec tes Avengers ce soir ?— Très drôle Kevin, très original.
Une "blague" qu’il a déjà faite des centaines de fois, mais qui, pour une raison qui me dépasse, continue de faire rire les filles.
— J’te sers un verre, frérot ?— Si tu veux...
Kevin fait le gentil avec moi, mais je ne suis pas dupe, il attend la première occasion pour se foutre de ma gueule. Il faudra que je reste sur mes gardes, surtout que les filles sont toujours de son côté et l’accompagneront à ma moindre humiliation. Je prends sur moi et rejoins mon meilleur ami en attendant que Jessica arrive. On discute, je bois le verre de vodka que vient de m’apporter Kevin, et quelques instants plus tard, Jessica descend des escaliers, toujours aussi magnifique, dans une courte robe rouge très moulante. Mon premier réflexe est de me lever et de la rejoindre.
— T’es magnifique.— Je sais !
Jessica rigole puis m’embrasse brièvement. Ses lèvres... qu’est-ce que j’aime ses lèvres ! Bien que Jessica soit très tactile, on ne s’embrasse pas "tant" que ça. Et à chaque fois qu’on le fait, mon cœur palpite. La soirée commence à battre son plein. La musique cogne fort, tout comme l’alcool qui nous libère un peu tous. On parle, parfois on chante comme des idiots, parfois on danse. Ou plutôt, on me force à danser. Car évidemment, je ne sais pas danser, et quand j’essaye, on dirait que j’ai un balai dans le cul. Bien sûr, Kevin ne manque pas de faire la remarque et s’amuse même à me filmer. L’alcool m’empêche d’en avoir réellement quelque chose à faire, honnêtement. Surtout que je ne suis pas le seul à avoir l’air un peu con ! Valentin fait exprès de mal danser pour m’accompagner. Qu’est-ce que j’aime ce mec !
Mais les choses vont cependant prendre une tournure bien moins rigolote pour moi. J’essaye de danser avec ma copine, je fais ce que je peux. On s’amuse, mais ça ne plaît pas à mon rival qui ressent la pressante envie de m’humilier.
— Hulk, c’est pas comme ça qu’on fait vibrer une femme ! Laissez-moi faire.
Il me prend par les épaules et m’emmène sur le canapé pour me forcer à m’asseoir. Bien sûr, je n’oppose aucune résistance. Kevin retourne sur la piste de danse et s’approche de Jessica. Il pose les mains sur ses hanches et commence à danser avec elle. Elle et lui sont très proches, il a même une vue premium sur le décolleté de ma copine. Je ressens une forte jalousie, surtout lorsque je vois le comportement de la fille dont je suis amoureux. Elle frotte sa cuisse auprès de celle de Kevin. Il lui met les mains au cul, et elle le laisse faire en me regardant. J’ai bu quelques verres, certes, mais je suis encore parfaitement conscient de ce que je vois ! Je bouille de jalousie, mais je n’arrive pas à me lever. Pire que ça, je me rends compte que je bande.
Pourquoi je bande ? J’observe ma copine danser avec un autre et prendre plus de plaisir avec lui. Je devrais plutôt me lever, la récupérer, dégager Kevin et montrer à Jessica de quoi je suis capable ! Mais non. Je ne fais rien de tout ça. Je reste assis, docile, et je les observe la queue bandée dans mon pantalon. Leur danse reste le centre d’attention pendant quelques minutes, jusqu’à ce que la musique prenne fin. Kevin donne une fessée à ma copine. Elle rit, puis revient au canapé pour s’asseoir auprès de moi.
— C’était quelque chose ! me dit-elle.— Ouais... tu sais y faire.— C’est surtout lui. Je n’ai fait que suivre !
Jessica pose la tête sur mon épaule. Je suis rassurée qu’elle soit de nouveau auprès de moi, et je me calme intérieurement. Malheureusement, cette pause apaisante ne va pas durer très longtemps. Plus tard dans la soirée, je vois ma copine dans la cuisine en train de préparer des shots. Mais je vois surtout Kevin qui profite qu’elle soit seule pour la rejoindre. Je le vois venir dans le dos de ma copine, poser les mains sur ses cuisses et les caresser en lui murmurant quelque chose. Moi, dans l’entrebâillement de la porte, je les observe, caché. Qu’est-ce qu’elle fait ? Pourquoi est-ce qu’elle le laisse faire ? Je suis en couple avec elle. Je l’aime et elle m’aime, je devrais être le seul à pouvoir la toucher ainsi ! Et je devrais être le seul à qui elle permet de faire ça. Alors, pourquoi elle le laisse faire ? Et surtout, pourquoi je bande ? Je n’arrive pas à m’avancer et à venir les arrêter, je n’arrive qu’à les observer et à bander.
Je bouille de jalousie, de rage envers Kevin, mais pour une raison que j’ignore... je n’arrive pas à m’énerver. J’observe le spectacle avec l’envie de me toucher... mais au même moment, Bethanie me repère et vient griller ma position.
— Qu’est-ce que tu fais, Bruce ?
Kevin et Jessica me remarquent alors. Kevin dépose une petite fessée sur les fesses de mon amoureuse. Cette dernière rigole et me regarde avec ses fameux yeux... diaboliques. Je balbutie quand j’essaye de répondre à Bethanie.
— Moi ? Euh, rien. J’allais... prendre à boire, mais finalement ça va.— OK... si tu le dis.
Bethanie n’insiste pas. Kevin s’approche de moi et me file un shot.
— Tiens frérot, régale-toi.
Je le remercie comme un soumis et approche de ma copine.
— On peut parler ? En privé.
Jessica a l’air étonnée. Elle se demande bien de quoi je veux parler, alors que ça me semble pourtant évident. Elle hoche la tête, et je l’emmène dans un coin de la cuisine, où nous pouvons parler en discrétion.
— Qu’est-ce que tu fais avec Kevin ?— Comment ça, qu’est-ce que je fais ?— Je sais pas... T’es tactile avec lui. Il te met des mains aux fesses...— C’est rien du tout, n’abuse pas.— Quand même, c’est...— Tu es jaloux ?
Mes joues rougissent.
— Bah... oui. C’est avec moi que tu es en couple, non ?— T’abuses, je te dis. Tu crois que je kiffe Kevin ?— C’est pas ce que je veux dire...— Alors arrête d’y penser. Tu te fais du mal pour rien. C’est toi que j’aime, mon lapin.
Jessica se met alors à m’embrasser. Un véritable baiser qui fait palpiter mon cœur. Même si je continue de penser à tout ce que je viens de voir avec Kevin, je lui fais confiance. Disons qu’elle est juste... un peu ouverte. Oui, c’est ce que je me dis. Pourtant, la soirée ne fait qu’empirer. Nous voici tous réunis autour du jeu de la bouteille. On la fait tourner, elle désigne une personne, on la refait tourner, elle désigne une seconde personne, et le duo sélectionné doit s’embrasser. Valentin a eu la chance d’embrasser Capucine et Agathe. Quel veinard ! Ma Jessica a refusé d’embrasser sa sœur - je peux comprendre - mais a accepté d’embrasser Annie, langoureusement. Je ne sais pas pourquoi, mais je n’ai ressenti aucune jalousie à ce moment-là. Peut-être parce que c’était un baiser entre deux filles... et je sais qu’il ne pourrait rien se passer entre elles. Ou mieux, un threesome un jour ?
L’idée de réaliser ce fantasme un jour m’amuse, mais je me rends vite compte que ça n’arrivera jamais quand la bouteille me demande d’embrasser Annie, et qu’elle refuse catégoriquement. Tout le monde rigole. La scène se reproduit avec Bethanie, elle refuse, et on rigole bien de moi.
Par contre, Jessica n’a pas refusé d’embrasser Kevin, directement sous mes yeux. Le bougre en a même profité pour lui peloter les seins et je n’ai pas eu mon mot à dire. J’ai regardé, j’ai bandé, et j’ai eu des bouffées de chaleur de jalousie. Est-ce que je me rends compte que j’aime ça ? Que j’aime voir mon amoureuse avec un autre ? Non... J’ai du mal à me faire à cette idée.
Le bouquet final arrive finalement quelques heures plus tard. Après avoir beaucoup dansé et beaucoup bu, beaucoup de personnes se sont endormies de fatigue un peu partout dans la maison, que ce soit dans les canapés du salon ou des chaises dans la cuisine. Il ne reste plus beaucoup de monde encore debout. Moi, évidemment, qui tiens bien l’alcool et qui n’ai finalement pas bu tant que ça. Bethanie, qui essaye de débarrasser, mais qui a du mal à marcher droit. Morgane un peu plus loin, et bien évidemment Jessica et Kevin.
Je peux les voir dans les escaliers, en train de chuchoter et de rigoler. Je les observe de loin, dans le salon, mais je n’ose pas approcher. Qu’est-ce qu’il lui dit ? Ils ont l’air bien complices, tous les deux... Il lui caresse les cuisses, puis sa main descend vers ses pieds qu’il caresse à leur tour. Et Jessica... elle se laisse faire. Il se met à lui donner quelques baisers dans le cou, et... elle se laisse faire. Pire que ça, j’ai l’impression qu’elle jette de nombreux regards en ma direction. Elle sait que je les vois. Elle le sait, et elle a l’air d’aimer ça.
Autant vous dire que je deviens fou ! Je meurs de chaud, la jalousie me consume, mais tout ce que ça me fait, c’est me faire bander. C’est limite si j’ai envie de sortir ma queue et de me caresser en les regardant. J’ai peut-être un peu bu, mais je ne suis pas bourré. Non, je suis parfaitement conscient de tout ce qu’il se passe.
Ils se lève. Jessica lance un dernier regard en ma direction, puis elle monte les escaliers avec Kevin. Et les voilà à l’étage. Moi, je suis toujours dans le canapé, en train de m’imaginer tout et n’importe quoi. Je pensais que ma copine aurait fini la soirée auprès de moi, mais elle est auprès d’un autre. Qu’est-ce qu’ils font, tous les deux ? Non... ils ne couchent pas ensemble. C’est impossible. Je reste comme un con dans le canapé pendant de très longues minutes, n’osant pas aller vérifier de moi-même. Après tout, elle m’a regardé dans les yeux et m’a assuré de ne pas m’inquiéter. Elle a dit que c’est moi qu’elle aime, et je lui ai fait confiance.
Il faut que j’aille vérifier.
Je n’arrive plus à me contenir. Je me lève du canapé en veillant à ne pas réveiller Agathe qui dort juste à côté, et je monte les escaliers. Ils grincent un peu, alors j’essaye de le faire discrètement, comme si je sais d’instinct qu’il faut que je sois discret. Comme si je sais déjà que je vais les prendre en flagrant délit. Je suis au milieu des escaliers, et j’entends gémir. Je me fige. Peut-être que c’est Morgane ou Annie ! Non... j’ai l’impression de connaître cette voix. J’ai déjà entendu ma copine gémir pour rigoler, mais je n’ai jamais couché avec elle, alors je ne suis pas certain. Des gouttes de sueur perlent sur mon front et je reprends ma montée d’escaliers.
J’aperçois la porte de la chambre de Jessica entrouverte. Les gémissements proviennent de là-bas. Ce n’est pas Jessica, c’est impossible. C’est la fille que j’aime, elle est mon monde, je me sens chez moi dans ses bras, j’ai une confiance aveugle en elle. Je ferais tout pour elle. Elle ne peut pas me trahir, c’est impossible ! Et pourtant... Je prends mon courage à deux mains, j’approche de la porte, et je jette un œil à l’intérieur.
Je suis littéralement pétrifié par ce que je suis en train de voir. Jessica, nue de la tête aux pieds, allongée sur le lit, en train de sucer Kevin. Il est assis, nu, les cuisses écartées. Il a une main sur les cheveux de ma copine et elle le suce. Elle se régale on dirait, puisqu’elle gémit en lui prodiguant cette fellation. Je n’arrive pas à le croire... Elle m’a regardé dans les yeux et m’a assuré qu’elle n’aimait que moi. Alors pourquoi est-ce qu’elle me trahit ainsi ? Et... pourquoi ça m’excite ? J’observe le spectacle, sans un mot. Quelques instants plus tard, je la vois se redresser.
— Tu me baises ? demande-t-elle à Kevin.— Et si Bruce nous entend ? Ou nous voit ?
Quelle infamie ! Kevin, mon éternel rival qui passe sa vie à m’humilier devant tout le monde, semble être le seul des deux dans ce lit à se soucier de moi. Jessica, la femme de ma vie, habituellement si gentille et douce à mon égard, n’a même pas prononcé mon nom.
— C’est pas grave. — C’est pas grave.
Ce sont ses mots, j’ai bien entendu ! Je suis dévasté... mais cette dévastation est à la hauteur de mon excitation. Lorsque je vois ma copine s’empaler sur la queue de mon rival, en véritable cowgirl, je n’ai pour seul réflexe que de baisser mon pantalon et de sortir la mienne. Je suis littéralement en train de me branler en observant ma copine me tromper. J’observe la queue de mon rival pénétrer la chatte de ma copine. J’observe Kevin en profiter pour écarter les fesses de Jessica. Je peux voir son petit trou du cul brun. C’est irréel.

Les secondes passent, et elle commence à gémir bruyamment. Tellement bruyamment que j’ai bien l’impression que sa voix retentit dans toute la maison. Elle n’essaye même pas de se retenir pour que je ne l’entende pas. Je me branle en observant son corps de déesse réagir aux coups de queue de mon pire ennemi. Mais bien évidemment, autant de bruit attire du monde. Je vois Bethanie dans le couloir qui s’approche de moi. Dans un grand coup de flippe, je range ma queue dans mon pantalon, mais c’est trop tard, elle a tout vu.
— Tu fais quoi là ?— Moi ? Euh... rien, rien...
Je suis complètement rouge, mort de honte. Elle approche de moi, les sourcils froncés, puis elle regarde dans la chambre. Elle fait un pas en arrière, le sourire jusqu’aux oreilles.
— Jessica et Kevin !
Les deux coupables ont bien entendu qu’ils sont repérés. Jessica se retire de mon rival et se tourne vers nous.
— Qu’est-ce que vous faites ?! demande-t-elle, visiblement en colère, cachant son corps derrière un drap.— Rien !

Je n’allais quand même pas admettre ce que je faisais ! Malheureusement, Bethanie le fait à ma place.
— Bruce se branlait en vous regardant !

Jessica pose les yeux sur moi. Elle a peut-être le physique d’un ange... mais les yeux d’un démon. Elle décide de se lever du lit. Elle ne prend même plus la peine de cacher son corps dénudé de mes yeux ou de ceux de sa sœur, et elle vient jusqu’à moi.
— Mon lapin... je suis désolée...— Tu... tu me trompes ?— Non, je te jure que non...— Mais je viens de te voir coucher avec Kevin ! Comment est-ce que tu peux me faire ça ?— C’est l’alcool, mon lapin...
Quelle excuse ! Jessica est celle qui a le moins bu. Je crois même qu’elle n’a bu qu’un demi-verre, absolument rien qui puisse la mettre dans un état second. Non, elle est parfaitement consciente. Elle me prend dans ses bras et me fait un câlin pour s’excuser. J’ai une déesse nue dans les bras, autant vous dire que j’ai mal à la bite tellement je bande.
— Je suis vraiment désolée mon lapin. Je t’aime, je t’aime de tout mon cœur.
Elle finit par se détacher de mes bras, et sous les yeux de sa sœur et de Kevin, elle m’embrasse. Elle m’embrasse avec la même bouche qui a gobé la queue de Kevin tout à l’heure.
— Tu peux dormir sur place, si tu veux, mon lapin. S’il n’y a plus de place dans les canapés en bas, il reste la chambre de mes parents. D’accord ?— D’accord, ma chérie... Mais est-ce qu’on peut parler de...
Elle pose un doigt sur mes lèvres.
— Va te coucher, mon lapin. On parle de ça demain matin, d’accord ? Je suis vraiment désolée...
J’ai une Jessica entièrement nue face à moi, qui me parle avec une voix douce. Je bande comme un taureau. Je n’arrive tout simplement pas à me rebeller et je hoche la tête. Elle sourit, me dépose un baiser au coin des lèvres, et pointe du doigt la porte de la chambre de ses parents, qui évidemment ne sont pas là ce soir.
— La chambre est là, mon lapin. Bonne nuit...— Bonne nuit...
Jessica se tourne ensuite vers sa sœur et lui souhaite une bonne nuit. Bethanie sourit et lui répond :
— Bonne nuit, amuse-toi bien.
J’approche de la chambre des parents, mais je me retourne avant d’entrer. Je vois Jessica, le sourire aux lèvres, retourner dans sa chambre où se trouve Kevin. Sauf que cette fois, elle ferme la porte derrière elle. Non... elle ne va quand même pas faire ça ! Je m’enferme dans la chambre des parents de Jessica et je me maudis. Comment puis-je être aussi docile ? J’ai toujours été docile avec Jessica, à tous les niveaux, mais là... Elle me manque totalement de respect, me trompe sous mes yeux, ose prétendre le contraire, et y retourne pour un second round en sachant que je vais dormir juste à côté ? Je suis profondément dévasté, humilié au plus profond de mon être, bouillant d’une jalousie que je n’ai jamais ressentie dans ma vie. Mais... je bande. Je suis excité. J’ai l’impression d’adorer la situation dans laquelle je suis.
Je me déshabille dans le lit, je m’allonge, et je me mets à écouter les gémissements de mon amoureuse dans la chambre d’à côté. C’est tout simplement la branlette la plus jouissive que j’ai vécue de toute ma vie. J’ai tout entendu, même la gorge de ma dulcinée lorsqu’elle s’est fait baiser la bouche. Je ne suis pas sûr du reste, mais j’ai cru l’entendre parler de sperme. Dans tous les cas, du sperme, il y en a plein dans la chambre de ses parents. Je me suis branlé deux fois de suite.
Pourquoi suis-je aussi docile, aussi soumis ? Je l’ai surprise en plein acte, elle ose prétendre qu’elle n’a rien fait de mal, et je reste docile ? Je suis en train de découvrir un nouvel aspect de moi-même. Un aspect que je ne connaissais pas avant. Moi, qui suis un garçon si jaloux et tellement attaché à ma petite copine... je suis finalement un véritable candauliste. Je viens de le découvrir à mes dépens, et croyez-moi, je suis loin d’être au bout de mes peines...
La suite de cette histoire va prendre des dimensions folles, et je suis encore loin de m’en douter.
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