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Candaulisme en duo

Chapitre 5

Moment décisif

Divers
Nous savons ce que nous voulons désormais. C’est déjà un grand pas en avant, pourtant nous ne nous sentons pas vraiment plus avancés. Comment allons-nous nous y prendre maintenant? Je nous vois mal débarquer chez Pascal et Caro en lâchant un “hey, en fait on se trompe tous les uns les autres depuis des mois, ça vous dit de faire un ménage à quatre?”.
Pourtant c’est “aussi simple que ça”, c’est ce que nous voulons, Léa et moi, nous le savons désormais. La grande inconnue réside du côté de nos amants.Ma compagne m’a raconté ce qui s’est passé à la fin de cette fameuse soirée. C’est-à-dire pas grand chose, malheureusement. Pascal a semblé perturbé par cette déclaration d’amour - déclarée dans le feu de l’instant, certes, mais sincère tout de même - quand bien même il a fait de son mieux pour n’en rien laisser paraître. Il n’a simplement rien répondu. Quant à Caroline, je n’ai plus de nouvelles d’elle, et ça commence à m’inquiéter. Elle est toujours la première à m’écrire dans ce genre de moments, quand notre situation devient trop angoissante ou préoccupante. Et en même temps, je devrais lui écrire, mais n’ose ni ne sais quoi dire. Oh, je sais ce que je meurs d’envie de lui dire, c’est certain, mais est-ce qu’elle a envie de l’entendre, ou au contraire me repousserait-elle violemment et pour de bon? Je réalise de plus en plus à quel point cette éventualité m’angoisse… à quel point elle m’est devenue indispensable.
Le vendredi s’éteint et laisse place au samedi, qui à son tour s’achève comme il a commencé: sans nouvelles, sans avancées… dans l’inquiétude. Sans action de notre part non plus, je dois bien l’admettre, pétrifiés de trouille que nous sommes. Au moins sommes-nous ensemble dans cette période, plus soudés que jamais.
Dimanche matin, je me réveille tôt. Je ne supporte plus l’incertitude et l’enfermement. A défaut de nous débarrasser de l’une, je décide de remédier temporairement à l’autre. Un baluchon soigneusement préparé, je réveille ma fiancée et l’emmène en balade. Le premier bus de passage nous emmène en périphérie, où les forêts et lacs de montagne attendent patiemment que nous les rejoignions.
L’air frais et l’exercice nous soulagent, au moins pour un temps, de nos angoisses. Nous y trouvons une jolie clairière où nous restaurer, un grand arbre contre lequel nous assoupir l’un contre l’autre, un petit ruisseau auquel nous rafraîchir, et c’est rassérénés que nous revenons à la civilisation, quelques heures plus tard, alors que le soleil touche à peine le sommet de la montagne.
Le portable de Léa vibre au moment où nous passons la porte de notre appartement. C’est un message de Pascal, qui lui propose de passer chez eux pour la mettre au courant des avancées du boulot durant son absence de vendredi, en prévision d’une réunion surprise demain matin.— Génial… c’est tout ce qui me manquait, une réunion!— Allez, ça ira! En une journée d’absence, t’as sûrement pas loupé grand-chose. Et puis il demande à te voir, c’est bien!— Oui… j’espère.
Le temps pour elle de prendre une douche et de se changer, et me voilà seul. Et je tombe rapidement à cours de motivation. Laissant la télé parler toute seule, je reste vautré sur le canapé, mon téléphone dans les mains, à attendre un message, de Léa, de Caro. Je tape des SMS à l’intention de cette dernière, que j’efface aussitôt, incapable de formuler ce que je veux lui dire d’une façon qui me convienne, incapable d’appuyer sur Envoyer.
Éreinté par ma journée de marche, je finis par m’endormir. Je fais ce rêve idiot où l’on se rend compte trop tard qu’on a oublié de mettre des vêtements avant d’aller faire sa journée. Les autres ne s’en rendent jamais compte, ça devrait nous rassurer, pourtant ce n’est jamais le cas. Là, ça l’est encore moins, car les personnes qui m’ignorent sont mes deux amours. Je crie, je m’égosille pour qu’elles me remarquent, en vain.Au bout d’un moment, un poulet géant vient s’asseoir à côté de moi. Bien sûr, c’est un rêve, alors je ne me rends pas compte que c’est con. Je suis bien trop occupé à pleurer de toute façon. Le poulet me regarde de travers, et me fait : — T’as déconné mec.— Pourquoi?— T’es con ou quoi?— Quoi?— Bah, mec… T’es à poil.

Je me prends la tête dans les mains, triste sans me rappeler pourquoi, à me demander ce que je fous à discuter avec un poulet.— Hey.— Quoi? — Tu sais ce que ça fait une poule à l’envers?— Ça fait quoi?
Toc toc toc.Je me réveille en sursaut, en aspirant une grande bouffée d’air, avec l’impression de m’être retenu de respirer un long moment. Mon rêve commence déjà à s’effacer de mon esprit. Ce n’est pas plus mal, vu sa qualité.Toc toc toc.Je hausse un sourcil. C’était pas dans mon rêve, ça?Toc toc toc toc toc.Hagard, je me lève et vais ouvrir la porte, les yeux pas tout à fait alignés.
Je cligne des yeux plusieurs fois, me pince pour être sûr d’être bien réveillé. Oui, c’est bien Caroline, habillée de sa plus belle robe, qui me couve de son regard bienveillant, et semblant attendre que je l’invite à entrer.
"Déconne pas, mec"
Les yeux perdus dans son regard, j’ouvre la bouche, et les mots sortent tout seuls, comme animés d’une volonté propre, s’ils n’étaient simplement l’expression d’une vérité qui ne pouvait rien faire d’autre que de sortir:
— Je t’aime.
Je reste figé pendant ce qui me semble une minute entière, choqué de ce que je viens de dire. Elle ne répond rien, elle se contente de me sourire. Par réflexe, je bégaie maladroitement:— Pardon, je voulais dire "Tu veux rentrer? J’ai fait des crêpes!".
J’ai pas du tout fait de crêpes, mais je crois que mon cerveau ne répond plus. Heureusement, ça fait rire la belle femme qui me fait face, et je me dis que c’est déjà ça. Qu’au moins une fois de plus j’aurai goûté à la douceur de son rire, au bonheur d’avoir dessiné un sourire sur son beau visage.Je m’écarte maladroitement pour la laisser entrer. Elle observe autour d’elle, tout en se dirigeant lentement mais droit vers la porte de la chambre.— Tu viens? m’appelle-t-elle depuis celle-ci.
Confus, je la rejoins lentement. Elle m’accueille déjà nue, et je comprends qu’elle est venue uniquement vêtue de sa robe, dans ce but précis. Me prenant affectueusement dans ses bras, elle s’empare de mes lèvres pour un tendre baiser. Je me concentre pleinement sur ce baiser, sur la douceur de ses lèvres charnues, sur la chaleur de sa bouche, sur la caresse de sa langue.Quand elle le rompt, c’est pour murmurer:— Dis-le encore.
Et je le lui dis encore. Je lui dis que je l’aime, et elle me le réclame encore, et je le répète encore. Quand elle me dit enfin qu’elle m’aime aussi, mon cœur manque d’exploser. Peu importe la suite, peu importe le retour à la réalité, peu importent nos règles humaines et nos conventions sociales! J’aime deux femmes merveilleuses, et elles m’aiment en retour, et je ne saurais en être plus heureux.
Avec son aide, je me débarrasse en hâte de tous mes vêtements, ces obstacles qui séparent son corps du mien, et soupire de soulagement quand je la sens enfin, entièrement, dans toute sa sublime nudité, contre moi. Je la couvre de baisers, tout son corps y a droit. Elle se laisse faire, s’offre intégralement à moi. Je l’explore de longues minutes, éprouve la douceur de sa peau, la fermeté de ses cuisses, de ses fesses, la tendresse de son ventre, de ses seins, la chaleur de sa nuque, de son entrejambe. Tour à tour se réfugient dans ma bouche les lobes de ses oreilles, l’extrémité de ses doigts, ses lèvres, ses tétons, sa langue… jusqu’au moment où, enfin, je m’autorise à m’emparer de ses autres lèvres que j’ai tant désirées.
Sa vulve est plus mouillée que jamais, et je m’en délecte longuement. Le nez perdu dans sa pilosité, envahi de ses odeurs intimes si puissamment érotiques pour moi, j’embrasse ses grandes puis petites lèvres comme je le fais avec sa bouche, les lèche langoureusement, sur toute la longueur, jusqu’à effleurer son vestibule, jouer avec sans le pénétrer. Sous ma bouche, elle s’agite, tremble, se tend, soupire. Quand enfin je m’empare de son clitoris, elle gémit brusquement, juste avant de m’asperger de premiers jets de liquide transparent, témoignages de son plaisir, la plus belle des récompenses.
Je lui laisse un instant de répit après ce premier orgasme, avant de reprendre mes caresses buccales: plus que jamais, j’ai l’intention de lui donner du plaisir à lui en faire perdre la tête. Mes assauts reprennent sur son clitoris, et très vite, elle recommence à gémir, plus franchement. Je me délecte du son de sa voix, elle qui d’habitude est si pudique… Mes doigts se joignent à la danse et elle devient folle, perdant le contrôle de sa voix, se tortillant sous mes caresses, mais me tenant fermement la tête pour que je ne cesse pas mon traitement.
Elle me récompense de deux nouvelles éjaculations avant de s’avouer vaincue et de m’attirer auprès d’elle. Je m’allonge alors contre son corps, la prends dans mes bras et l’embrasse doucement pendant qu’elle récupère. Elle me soupire des mots d’amour auxquels je réponds avec bonheur, me caresse avec tendresse, partout où elle le peut.Ses mains trouvent finalement le chemin vers mon sexe, où elles commencent très vite à exercer leur magie. Quelques instants lui suffisent à m’arracher à mon tour mes premiers gémissements de bonheur, d’autant que je n’ai rien fait depuis plus de deux jours…
Ses forces retrouvées, elle me fait m’installer plus confortablement, sur le dos, et passe ses larges cuisses autour de mes hanches pour me chevaucher, le tout sans cesser de m’embrasser. C’est seulement après m’avoir habilement inséré en elle qu’elle se redresse, avec l’intention affichée de me laisser le loisir de l’admirer dans toute sa sublime beauté pendant qu’elle me fait l’amour. Je me laisse hypnotiser par ses cheveux qui s’agitent, ses seins qui rebondissent doucement sous l’effet de ses mouvements, l’expression du plaisir sur son beau visage rond, le regard d’amour et de désir dans ses yeux brillants.
Mais même l’hypnose ne saurait m’empêcher longtemps de jouir, si parfaitement installé en elle…— Viens, mon amour… soupire-t-elle simplement à mon avertissement. L’entendre m’appeler ainsi m’achève, et je ne tarde pas à me déverser longuement et puissamment en elle.
Nous restons très longtemps enlacés dans les bras l’un de l’autre après cela. Au bout d’un moment, j’entends mon téléphone vibrer, dans la poche de mon pantalon négligemment étalé au sol. Je l’ignore, mais Caroline m’encourage:— Tu devrais regarder, c’est peut-être important!
Un sourcil levé, je m’exécute. Longuement penché maladroitement au bord du lit pour chercher l’objet, mes fesses s’extraient des draps, et je sens sur elles le regard de mon amante. Quand enfin je me saisis de l’appareil, j’y trouve un message de mon amour, mon autre amour.
“Vous êtes mignons tous les deux <3”
Je tourne la tête vers Caroline, qui me sourit avec un air faussement coupable.— Désolée… Je les ai autorisés à regarder!
Je réalise alors que je n’ai jamais enlevé la caméra… À mon tour d’être espionné à mon insu, apparemment! C’est de bonne guerre…— Qu’est ce que ça veut dire, pour nous? je demande, maladroitement.— On va bien voir…
Elle s’empare de son propre téléphone, sourit, et me le tend en susurrant:— C’est de bon augure, on dirait!
Et sur l’écran, je lis un message de son mari. “Tu es belle dans ses bras mon cœur!”

C’est main dans la main que nous arrivons, une heure plus tard, dans leur grande maison. Léa et Pascal nous y attendent sur la terrasse, elle assise sur ses genoux, dans ses bras. Ça fait bizarre de le voir en vrai… D’un geste du doigt, elle m’incite à venir vers elle pour l’embrasser, ce que je fais sans qu’il la lâche. Puis Caro en fait de même avec son mari. Encore une vision étrange, mais qui a l’air d’être en bonne voie pour devenir notre quotidien.
Nous discutons longuement, autour de plusieurs verres comme nous aimons à le faire. Malgré la fin heureuse de cette histoire improbable, nous tenons tous à nous demander mutuellement pardon pour toutes ces tromperies. Nous nous déclarons tour à tour nos flammes les uns aux autres, et après une longue conversation, nous convenons de mettre officiellement cette situation à l’essai. Nous décidons de vivre tous les quatre ensemble, ici, d’abord quelques jours par semaine, répartissant les couples changeants dans deux chambres différentes au gré de nos envies et besoins. Tout ceci en prévoyant de rendre cette situation définitive, à terme, si elle nous convient à tous. Nous sommes très excités par cette éventualité.
Un long repas et de nombreux verres passent avant qu’une violente averse ne s’abatte brusquement sur nous. Même en nous précipitant à l’intérieur, nous ne parvenons pas à éviter la surprenante douche glacée.Réfugiés au chaud dans le salon, nous nous débarrassons de nos vêtements, nous séchons vivement avec les serviettes que Pascal nous tend. Serait-ce le brise-glace qui nous manquait? Pas sûr… Confortablement installés dans les canapés, Léa grelottante à mes côtés, nos compagnons en face, nous laissons malgré nous un silence gêné s’installer. C’est le moment de concrétiser cette union singulière dont nous parlons depuis des heures, mais aucun de nous n’ose faire le premier pas, comme des ados hésitants cherchant le courage d’échanger leur premier baiser.
Le cœur battant à tout rompre, surpris de ma propre audace, c’est moi qui me lance le premier en commençant à faire glisser, avec une intention claire, une bretelle du soutien-gorge de Léa le long de son bras, lentement pour m’assurer de son accord. Accord qu’elle me donne en m’embrassant, tremblante. De froid, d’anticipation? Sans doute les deux. Assuré de son consentement, je dégrafe habilement l’encombrant sous-vêtement d’un geste de main expert, libérant ostensiblement sa menue poitrine en poire à nos trois paires d’yeux attentifs. Je tente d’ignorer le fait qu’on nous regarde en embrassant ma rousse fiancée de plus en plus ardemment, espérant qu’éviter de leur accorder trop d’attention les aidera à se décoincer à leur tour.
Ses seins sont encore humides de la pluie qui nous a arrosés, et ses tétons que la fraîcheur a fait merveilleusement pointer trouvent facilement leur place entre mes doigts. Je m’attarde peu de temps sur eux, ma Léa n’étant pas très sensible de cette partie de son corps, mais je devine que le spectacle a fait son petit effet. Rapidement, ma main trouve sa place entre ses cuisses, se glisse ostensiblement dans sa culotte où les quelques gouttes de pluie froide qui ont trouvé leur chemin dans son tissu se mêlent déjà à la cyprine plus chaude qui s’échappe de son sexe.
Je la sens fébrile d’envie contre moi, et je crois savoir ce qu’elle veut, mais constate qu’elle n’ose pas encore. Je lui murmure alors des encouragements à l’oreille jusqu’à ce qu’elle finisse par céder et passer sa petite main dans mon boxer que mon envie déforme déjà. Là encore, elle se sert plus longuement de sa main qu’à l’accoutumée, hésitante. Pourtant, je la vois haleter, se mordre les lèvres, loucher sur mon membre dévoilé. Ragaillardi par l’accueil réservé à mes précédentes initiatives, j’ose alors lui intimer un nouvel encouragement, une demande sans ambiguïté, à voix plus haute, suffisamment haute pour que nos compagnons l’entendent:— Tu veux me sucer ma chérie?
Après un instant d’hésitation, elle hoche la tête et se met à genoux entre mes jambes, après m’avoir débarrassé de mon dernier vêtement.Je prends le temps de la regarder m’accueillir dans sa bouche avec lenteur, comme si c’était la première fois qu’elle le faisait, avant de relever la tête en lâchant un soupir de bonheur quand ses lèvres se déposent délicatement autour de ma queue. Et enfin, j’ouvre les yeux pour admirer mon autre amour, dans les bras de son mari. Je constate, avec un léger soulagement, qu’ils nous ont suivis.
Ils sont tous deux nus, eux aussi, et ne nous quittent pas des yeux. Un bras dans le dos de son épouse, Pascal lui caresse habilement les seins d’une main tandis que l’autre, plongée entre ses cuisses, semble parfaitement savoir ce qu’elle fait, à en juger par les gémissements appuyés qu’elle cause à notre compagne. Je comprends qu’à défaut de pouvoir pratiquer une pénétration qui serait durablement agréable à sa dulcinée, il est passé maître dans l’art de la faire jouir avec ses doigts. J’apprends également d’où vient la magie des mains de ma gironde amante, qui elle aussi a dû développer des trésors d’adresse pour ne pas laisser le colossal vît de son époux en reste. Celui-ci est d’ailleurs fermement au garde-à-vous entre les mains de notre amour, et je ne peux qu’être admiratif de son savoir-faire, car elle arrache déjà des soupirs de plaisir au grand blond.
Pour ma part, je suis content d’avoir fait l’amour une première fois avec Caroline quelques heures plus tôt, car ma Léa me prodigue une fellation des plus appliquées, et je pense que j’aurais déjà joui sans cela… En m’affaissant un peu dans mon assise, je peux superposer les deux images, celle de ma fiancée en train d’avaler ma queue, et celle de nos amours en train de se masturber l’un l’autre. Quelle vision!
Je profite un long moment de la délicieuse pipe avant de reprendre le rôle de “maître de cérémonie” que nous m’avons apparemment attribué officieusement. Je fais lever délicatement la tête à Léa en lui intimant de tourner le regard vers eux. Elle se met alors de côté pour pouvoir les admirer sans cesser d’embrasser ma verge.— Vous aimez? leur lance-t-elle, sa malice retrouvée.— Beaucoup! — Mh, je ne sais pas! je réponds, espiègle. On dirait qu’ils ont besoin d’aide, qu’est ce que tu en penses?
Elle se tourne vers moi pour m’adresser un sourire entendu, puis se lève et dandine son grâcieux fessier dans leur direction.— Besoin d’un coup de main? — De langue serait plus approprié! l’encourage Caroline.
Sans autre préambule, et aussitôt les mains de la brune ayant libéré la place, Léa se met à genoux entre les cuisses de son homme et avale sa queue entièrement. Sa tête rousse se met alors à monter et descendre avec ampleur le long du mât, rythmé de bruits de succion humide et, parfois, de gorge quand le gland vient heurter celle-ci un peu trop longuement.
Notre Léa, maintenant complètement désinhibée, semble apprécier être la star du moment. Tout en continuant sa caresse buccale, nous la voyons relever les fesses, écarter ostensiblement les lèvres de son sexe et se les caresser lascivement. Caro et moi, chacun de notre côté, ne pouvons nous empêcher de l’imiter, fascinés par l’érotisme du spectacle qui se déroule cette fois véritablement devant nos yeux, à quelques dizaines de centimètres à peine. On pourrait presque sentir la chaleur de leurs corps, la moiteur de leurs sexes. Je jurerais sentir leurs effluves d’excitation.
Quand son envie de fellation est satisfaite, elle se relève, embrasse langoureusement et à pleine bouche son partenaire, avant de lui tourner le dos et de s’empaler lentement sur sa queue, en nous faisant ostensiblement face. Elle nous laisse ainsi longuement admirer le spectacle de sa chatte que le membre écarte et pénètre longuement, visiblement ravie de l’expression d’admiration et d’excitation qu’elle lit dans nos regards.
Une fois arrivée au bout, haletante et soupirante, elle nous taquine:— Vous comptez nous laisser tout faire tout seuls?— On vous laisse prendre un peu d’avance, on n’est pas aussi endurants que vous, vous savez! s’amuse ma Caro en me rejoignant malgré tout.
Enfin, elle vient se serrer contre moi et je retrouve la douceur de ses lèvres, la chaleur et la tendresse de son corps. Ses seins trouvent leur place dans mes mains, et rapidement elle recommence à soupirer sous l’action de mes doigts. Nos vis-à-vis ne nous quittent pas des yeux. Haletant, Pascal finit même par se confier à son épouse:— Je rêvais de te voir entre les mains d’un autre mon ange!— C’est vrai?Il hoche franchement la tête. Elle se tourne alors vers moi, m’embrasse passionnément, et susurre:— Tu veux bien nous faire ce plaisir mon chéri?
Je ne me fais bien sûr pas prier. Après avoir disposé quelques serviettes et plaids en une couche de fortune au sol, j’invite ma belle amante à s’y installer, avant de la recouvrir de mon corps et de mes bras. Nous échangeons un long baiser. Je ne résiste pas à l’envie de lui chuchoter que je l’aime, entre deux contacts prolongés de nos lèvres. Elle me répond d’un sourire et d’un regard qui valent toutes les déclarations d’amour du monde.
C’est elle qui prend l’initiative de s’emparer de mon sexe entre ses doigts et de le placer à l’entrée du sien. Il me suffit d’une poussée pour qu’à nouveau nous ne fassions plus qu’un, nous fondant l’un dans l’autre en poussant un gémissement commun.— Vous êtes beaux! s’exclame Léa en nous regardant, peinant elle-même à retenir ses manifestations de plaisir.— Magnifiques! renchérit son compagnon.— Vous aussi! Mais on vous verrait mieux de plus près… dis-je en tapotant la place à côté de nous.
Ils se lèvent alors pour nous rejoindre. Pascal vient embrasser son épouse sous mes yeux alors que je commence doucement mes mouvements en elle. Puis Léa vient faire de même avec moi, avant de s’installer sur lui pour l’accueillir à nouveau en elle.
Bientôt, le salon n’est plus que souffles haletants, gémissements, soupirs et cris de plaisir et d’amour. Comme à nos habitudes, les mouvements sont plus lents et doux entre Caro et moi, plus rapides et énergiques entre Léa et Pascal, mais le résultat est le même. Nos corps se tendent, rougissent, luisent de sueur, nos souffles s’accélèrent, nos voix nous échappent, la jouissance nous envahit. Nos bras forment un drôle de cercle, chacun tenant simultanément la main de ses deux amours. Miracle de ce moment ô combien improbable, l’orgasme nous foudroie tous à seulement quelques secondes d’intervalle, baignant la maison dans un concert de cris de bonheur.
Les cris laissent place aux souffles haletants. Quand ceux-ci se calment, des baisers s’échangent de manière aléatoire entre nous tous, des rires satisfaits retentissent.— Pourquoi c’est nous qui sommes en dessous au fait? fait mine de s’offusquer Pascal.— On est des gens polis, on prend soin des personnes âgées! plaisante sa jeune amante.
Une fessée retentit sur l’arrière-train de la moqueuse, qui ne fait que renforcer l’hilarité collective. Nous finissons par nous effondrer tous ensemble, les uns à côté des autres, échangeant de tendres caresses, nous câlinant amoureusement.
L’heure est tardive, les yeux commencent à se fermer. Demain, chaque couple aura sa chambre, mais ce soir, nous tenons à rester tous ensemble. Pascal se dévoue pour aller chercher des couvertures, avec lesquelles il nous recouvre affectueusement. Nous nous endormons ainsi, serrés les uns contre les autres, au milieu du salon, heureux.
……………
— Lana, ne cours pas comme ça, tu vas te faire mal!
La petite rouquine de quatre ans nous ignore royalement, et continue de gambader autour de nous en riant.
— Écoute tes papas, ma chérie! parvient à se faire obéir Caroline.
La jeune fille se met alors à bouder, mais Pascal l’attrape dans ses grands bras et la soulève vers le ciel, ce qui comme d’habitude remplace les bouderies par des rires joyeux.

Les jours se sont transformés en semaines, les semaines en mois, et les mois, tout doucement, en années. Et à mesure que le temps passé ensemble augmentait, notre bonheur et l’amour que nous avions les uns pour les autres faisaient de même, si bien que nous avons fini par décider de vivre ensemble pour de bon.
Près de deux ans après ma demande, des mois de tromperies, et encore d’autres mois d’apprivoisement de notre nouvelle situation amoureuse, les liens du mariage sont enfin venus nous unir, Léa et moi.Bien sûr, dans ces conditions, nous avons voulu marquer le coup. En fait de mariage d’un couple, c’est surtout l’union de notre ménage à quatre que nous avons célébré en grandes pompes.
Monsieur le maire a failli faire une attaque quand, après avoir amoureusement embrassé la mariée, j’ai pris dans mes bras sa témoin, Caroline, pour dévorer ses lèvres en un long et fougueux baiser. Puis il s’est laissé tomber sur une chaise, les yeux écarquillés, la mâchoire tombante, quand Léa a sauté au cou de mon témoin Pascal pour en faire de même. Beaucoup d’invités étaient interloqués, des exclamations de surprise ou d’incompréhension ont résonné en canon. Mon con de père et son insupportable nouvelle femme ont quitté la salle, outrés, tandis que les parents de Léa ont éclaté de rire avant d’applaudir à tout rompre.
Une fois passé le temps de quelques explications qui ont semblé satisfaire la plupart des invités, nous avons passé une journée - et une nuit! - si inoubliables qu’elles mériteraient qu’on leur dédie un jour férié. C’est d’ailleurs ce que nous avons fait par la suite, et depuis, tous les ans, le 8 août est l’occasion de prendre un congé pour nous offrir une journée entièrement dédiée à nous, à nos amours.
Après quelques années de vie commune, Léa a déclaré qu’elle souhaitait porter notre enfant. Comme toujours dans notre ménage à plusieurs, nous avons pris longuement le temps d’y réfléchir, s’agissant de toute façon d’une grande décision pour n’importe qui. Mais tout le monde a fini par sincèrement partager ce désir. Nous avons donc passé quelques mois, Pascal et moi, à alterner nos rapports avec Léa, n’ayant aucun désir de privilégier l’un ou l’autre dans la conception de notre enfant à tous les quatre.
Encore neuf mois plus tard naissait donc notre fille, Lana. Elle nous fit le cadeau d’être le portrait craché de sa mère, arborant en quelques années la même chevelure flamboyante ainsi que son regard espiègle et ses taches de rousseur. Nous n’avons jamais cherché à savoir qui était son père biologique: en ce qui nous concerne, elle est la fille de deux mères et deux pères.

Léa vient s’asseoir sur mes genoux et m’embrasser, et je caresse tendrement son ventre à nouveau rond. Nous regardons notre fille dans les bras de son père et de sa mère, et je me dis que nous sommes les personnes les plus chanceuses du monde.
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