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Capucine mon amour

Chapitre 10

Erotique
L’amour
 
–Je crois qu’il faut dormir maintenant, nous sommes tous fatigués, il faut être sérieux.
–Et bien, tu n’es pas là depuis une journée que tu donne des ordres ?
–Vous faites ce que vous voulez, mes chéries, mais moi, je dors, je suis lessivé.
 
Capucine vient de mon côté, heureusement que ce lit est grand. Elle m’enlace, pose sa tête sur mon épaule et ferme les yeux.
 
–Bonne nuit mon amour.
–Bonne nuit chérie.
 
Nous ne mettons pas cinq minutes à nous endormir.
 

Le lendemain, je me réveille seule dans le lit, j’entend des rires dans la salle de bain, je regarde le réveil, il est plus de neuf heures trente, j’ai dormi comme une souche. Au bout de quelques minutes, ils entrent en riant dans la chambre.
 
–Je dois aller voir la banque, j’ai reçu un message sur mon téléphone portable, ils m’attendent à dix-heures trente, c’est bon signe.
–C’est quoi ce message sur ton téléphone ?
–Un SMS, tu ne connais pas ?
–Non, je n’ai pas encore de téléphone portable, je suis un peu vieille école.
–C’est très commun à la City, on en discutera après mon retour, je vous téléphone pour vous dire si je viens déjeuner avec vous.
–Ok, et merde !!!
 
Il s’en va nous laissant seules, mais nous avons l’habitude. Capucine m’aide à me lever pour me mettre dans le fauteuil roulant. Elle me donne ma douche avec tendresse, ses mains me caressent plus qu’elles ne me lavent, comme d’habitude, mais j’aime bien sentir qu’elle a envie de faire glisser ses mains sur mon corps. Nous passons la matinée à nous aimer au bord et dans la piscine. Capucine m’abandonne une petite heure pour aller faire des courses, vers onze heures trente, Maxence téléphone pour nous dire qu’il ne rentre pas déjeuner avec nous, il doit être présenté à ses futurs collègues, il a signé son contrat de travail. Il est très heureux et nous folles de joie, il va rester à Toulouse. Nous déjeunons et allons faire une sieste à peine crapuleuse, nous nous réveillons vers seize heures trente. Il fait encore plus chaud que d’habitude, Capucine me fait descendre dans la piscine, elle m’a réservé une surprise. 
 
Elle va chercher un colis qui est arrivé vers midi et que nous n’avons pas ouvert à sa demande. Quand elle l’ouvre, elle en sort une sorte d’armature en inox attachée à des baudruches en caoutchouc bleu ciel. Il y a aussi une pompe, quand elle a fini de gonflé les baudruches, je découvre un fauteuil pouvant flotter. Elle le descend dans la piscine et m’y installe assez facilement, je suis assise dans l’eau et elle peut me faire faire le tout de la piscine pour la première fois. Je suis folle de joie, je sens l’eau glisser sur mon corps, je vais pouvoir un peu jouer avec les personnes qui viennent se baigner. Au bout d’une heure de jeux, je suis un peu fatiguée, elle me sort de l’eau et m’installe sur un transat. Nous restons allongées au soleil pendant une bonne demi-heure. Elle se lève et s’agenouille à côté de moi pour échanger un long baiser. Mais je vois à son visage que quelque chose la tracasse. 
 
–Qui a-t-il mon amour ?
–Apolline, je dois t’avouer quelque chose.
–Un aveu, c’est si grave que ça ?
–Non, mais c’est une envie que j’avais enfoui dans ma tête et qui vient de ressurgir.
–Ça n’aurait pas un rapport avec l’apparition d’un certain Maxence ?
–Exactement.
–Et bien vas-y, avoue !!
–J’ai envie d’un enfant et j’aimerais bien le faire avec lui.
–Il suffit de lui demander.
–Tu serais d’accord ?
–Bien sûr que je suis d’accord, tu sais que je veux ton bonheur et si un enfant peut te rendre encore plus heureuse, je suis partante. Seulement tu vas avoir du boulot, moi plus un enfant, ça va faire beaucoup.
–Pas plus que deux enfants, et beaucoup de femmes ont élevé plusieurs enfants.
–Surtout que je ne suis pas très turbulente, fais nous un beau bébé ma chérie, je veux en être la marraine.
–Merci mon amour.
 
Elle se couche sur moi pour m’embrasser fougueusement, c’est à ce moment qu’arrive Maxence avec une bouteille de champagne blanc de blanc et un sac qu’il va poser dans la cuisine.
 
–Les filles, ça se fête, je suis le nouveau directeur du marketing de la banque Zorglub, je commence le lundi trois septembre.
–Félicitation, mais pourquoi le trois septembre, on est fin juin.
–C’est la période des congés, et la directrice du marketing actuelle est malade, elle rentre fin août et prend sa retraite fin septembre, elle aura un mois pour me mettre au courant.  
–Tu reste combien de temps à Londres ?
–Je ne change pas mes projets, une journée, juste le temps de régler mon départ, je part mercredi et je serai de retour vendredi en fin de matinée. 
–Et tes meubles ?
–Je n’en ai pas, je louais un meublé. 
–Ok, mais tu as ta place ici tu le sais.
–Je sais, ça me laissera le temps de tout préparer et de me trouver un appartement dans Toulouse.
–Pourquoi, tu n’es pas bien ici ?
–Oui, mais je suis chez vous, je veux être chez moi.
–Comme tu veux.
 
Il pose la bouteille sur la table basse de la piscine, Capucine va chercher trois flûtes, je pense qu’il risque de changer d’avis quand Capucine va lui annoncer son désir. Je vois à son regard sur nous qu’il est bien ici avec deux femmes qu’il a l’air de beaucoup apprécier. Nous buvons joyeusement, le champagne est délicieux, ils me font boire ma flûte à tour de rôle. Capucine s’assoie à côté de lui et commence à lui caresser le ventre, son sexe se redresse lentement, elle le regarde dans les yeux.
 
–J’ai envie de toi Maxence, tu aimes me faire l’amour ?
–J’adore, comme avec Apolline, j’adore vous faire l’amour à toutes les deux, j’adore vos splendides corps, en plus, j’adore la relation que nous avons, je suis bien avec vous.
–Alors, tu ne trouverais pas bizarre que j’ai envie de faire un enfant avec toi ?
–Un enfant ?
–Oui, tu ne voudrais pas être père ?
–Capucine, tu me jette ça en pleine figure, tu voudrais que je trouve normal de faire un enfant à une femme que je ne connais que depuis hier, tu es sérieuse ?
–Oui mon chéri, je suis très sérieuse et je vois à ton regard que je ne te laisse pas indifférent, tu as envie de moi, je le sais.
–Oui, bien sûr, de toi et d’Apolline, mais de là à te faire un enfant, tu me troubles, je ne sais plus où j’en suis, laisse moi le temps d’assimiler ta demande.
–Ok, mais fais vite, j’ai envie d’un enfant depuis que tu es là, et ce sera avec toi où ce ne sera pas.
–Je vais préparer à manger. 
 
Il se lève et va vers la cuisine, Capucine vient vers moi.
 
–Je crois que je l’ai un peu surpris.
–Il faut dire que, comme d’habitude, tu n’y es pas allé avec des pincettes.
–Tu me connais, je fonce droit au but comme disent les marseillais. Tu crois qu’il va accepter ?
–Je l’espère, je crois que si ça le rebutait, il t’aurait dit immédiatement non. 
–J’espère que tu as raison, je vais l’aider à la cuisine, je te laisse quelques instants.
–Ok amour.
 
Elle va le rejoindre dans la cuisine, mais une demi-minute plus tard, elle revient.
 
–Il ne veut pas de moi dans ses pattes, il se débrouille tout seul.
–Profites en pour me faire l’amour ma chérie.
 
Elle se couche sur moi tête-bêche, elle s’occupe de mon sexe pendant que je m’occupe du sien. Nous jouissons pratiquement ensemble, nos corps commencent à bien se synchroniser. Au bout d’un quart d’heure, elle se redresse pour s’assoir à côté de moi. Elle nous sert une nouvelle flûte de champagne et finit la bouteille dans celle de Maxence. Elle lui amène, j’entend le claquement d’une main sur une peau, elle revient tout de suite.
 
–Elles sont trop tentantes.
–Ses fesses ?
–Oui, je n’ai pas pu m’empêcher d’en claquer une.
–J’ai entendu.
 
Nous restons à discuter au bord de la piscine, Maxence revient au bout de trois quart d’heure, tout est prêt, il est temps de manger un peu. Il a mis la table dans le salon, un vrai homme d’intérieur. En arrivant, je suis surprise de voir une magnifique paella bien fumante.
 
–Plat unique pour vous mesdames, la spécialité du chef.
–Magnifique, à table !!
 
Nous nous installons, elle est délicieuse, elle me rappelle celles que j’ai mangé à Murcia il y a cinq ans lors de mes dernières vacances avec mes parents. Le repas est un peu bizarre, je sens Maxence un peu tendu, il nous regarde l’une après l’autre sans arrêt, comme s’il faisait un choix, je commence à me sentir un peu mal à l’aise. Capucine fait tout pour détendre l’atmosphère, elle sait que c’est sa question qui a créé cette ambiance. Mais Maxence se lève, il va vers Capucine pour poser ses lèvres sur les siennes, ils échangent un baiser tendre, il vient vers moi pour me faire la même chose.
 
–Ok les filles, j’ai un peu tourné ça dans ma tête depuis une heure, effectivement, j’aimerais bien avoir un enfant, et je pense que je peux en faire un avec Capucine et même un avec Apolline si elle le désire. 
–Merci Maxence, mais je ne me vois pas élever un enfant dans mon état.
 
Capucine se lève brusquement, sa chaise valse derrière elle, elle se précipite sur lui pour l’enlacer et l’embrasser fougueusement. Quand leurs bouches se séparent, elle se penche sur moi pour déposer un rapide baiser sur mes lèvres. Elle lui prend les mains en le regardant.
 
–Merci chéri, merci, tu vas faire de moi la femme la plus heureuse du monde.
–J’y compte bien, mais n’oublions pas Apolline, elle aussi fait de toi la femme la plus heureuse du monde.
–Bien sûr, et pour la vie.
 
Une fois les effusions terminées, Maxence me prend dans ses bras pour m’amener dans la chambre, il m’allonge sur le lit et se retourne vers Capucine.
 
–Allez, au boulot.
 Maxence nous a honoré tous les jours deux fois chacune jusqu’à ce que Capucine tombe enceinte. Moi, je me suis fait prescrire la pilule, pas de problème. Mais Capucine ne l’a pas prise au début, son ventre s’est vite arrondi et elle a accouché le trois avril deux mille deux de Charlotte et Cécile, deux jumelles homozygotes. Ces petites filles ont transformé notre vie, elles ne font pas de différence entre moi et leur mère, elles avaient maman Capucine et maman Apolline. Elles ont été turbulentes mais pas encombrantes, elles étaient souvent ensemble, se suffisant à elles même comme tous les jumeaux. Elles sont très câlines et très attachées à leur père qu’elles mènent par le bout du nez, mais je crois qu’il adore ça. Elles restent tout le temps nues comme nous, ça ne les a jamais dérangés, même ados. Mais elles n’amènent personne ici, nous voulons garder notre intimité. Nous leur avons dit pas avant leur dix-huit ans et seulement de très bons copains ou copines.  Le temps a passé, nous sommes en août deux mille dix neuf, Maxence est resté avec nous, il n’a même pas cherché d’appartement. Il partage notre vie depuis dix huit ans. Le plus extraordinaire, c’est que j’ai retrouvé une petite partie de la mobilité de mes bras, je peux bouger mes doigts et un peu mes avants bras. Je peux taper sur un ordinateur pour surfer sur internet ou écrire. Il y a une petite dizaine d’année, je me suis mise à écrire l’histoire de ma vie en y incluant des moments érotiques. Un éditeur a bien voulu sortir mon premier livre qui a eu un grand succès. J’en suis à mon huitième, ce n’est plus mon histoire, mais mes livres se vendent très bien. Les filles viennent d’avoir leur bac, elle se sont inscrites en médecine, huit ans d’études au bas mot, ça promet. 
 
En définitive, je suis heureuse comme je suis, Capucine est heureuse de vivre avec moi, nous nous aimons toujours autant, Maxence est bien intégré, il adore ses filles qui lui rendent bien. 
 
La vie est belle.
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